Résiliation de la concession Rhônexpress le 21/2/2020 — Horaires de la ligne de bus TCL 47 pour aller à l’aéroport Lyon Saint-Exupéry pour le prix d’un billet de métro, soit 1,90€ au lieu de 16,10€ par la navette Rhônexpress
Article mis à jour le 14 juillet 2023 avec le téléchargement horaires bus TCL47
Histoire de l’onéreux Rhônexpress
Le vendredi 21 février 2020, le conseil du Syndicat Mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise, le Sytral, a voté pour la résiliation du contrat qui liait la Métropole à Rhônexpress. C’était la remise en cause enfin d’un des tickets liaison centre-aéroport les plus chers d’Europe.
Quelques chiffres à propos de Rhônexpress jusqu’à 2020 :
prix du ticket Lyon à l’aéroport : 16,30€
durée de la concession exclusive et sans concurrence : 30 ans
Rhônexpress était détenu à 28% par Vinci (à Lyon aussi : la réalisation du Parc OL, la rénovation du tunnel de la Croix-Rousse, le musée Confluences, le pont Schuman, la future tour géante devant la gare Part-Dieu, la gestion de l’aéroport), 36% par la Caisse des Dépôts et 28% par Transdev, groupe de transports lui même détenu à 66% par cette même Caisse
Il est désormais possible de ne plus emprunter Rhônexpress et d’aller à l’aéroport pour le prix d’un billet de bus.
Tramway T3 + bus 47 : la solution pour aller à l’aéroport pour le prix d’un simple billet de bus.
Comment faire pour aller à l’aéroport avec un simple ticket de base de métro ?
Depuis la gare Part-Dieu, prenez le tramway T3 (sortie arrière de la gare).
Ou depuis le centre de Lyon, prenez le métro ligne A jusqu’à sont terminus Vaux-en-Velin-la-Soie puis prenez le tramway T3.
Allez jusqu’au terminus du T3 à Meyzieu
Puis prenez le bus 47. Le bus 47 va de Meyzieu, vers Saint-Laurent-de-Mure, en passant pas l’aéroport Lyon Saint-Exupéry. Magique ! (trajet Meyzieu-Aéroport : durée 35 mn, toutes les 30mn, de 5h55 à 00h08)
C’est plus long certes, mais tellement moins cher !
La trop forte rentabilité de Rhônexpress en question selon la Chambre des Comptes
La Chambre Régionale des Comptes (CRC) se penche sur les comptes et les conditions d’exploitation de Rhônexpress dans son rapport sur l’exercice 2011-2017 publié rédigé en 2019. Le recul est suffisant désormais pour apprécier avec les chiffres d’exploitation la rentabilité de la ligne qui relie Part-Dieu à l’aéroport.
L’exploitation est nettement positive.
écrit la CRC dans son rapport et ajoute :
un niveau trop élevé de rentabilité peut conduire à la caducité de la concession
Par ailleurs, en 2007, dans son rapport précédent, la CRC estimait que
la durée du contrat fixée à trente ans n’est pas justifiée
car
le délégataire ne supporte aucune charge d’investissement […] L’intégralité du coût de l’investissement est supportée par la collectivité ».
En conclusion, la CRC estime que
Les conditions conventionnelles de remise en cause de la concession sont susceptibles d’être actionnées.
La Métropole de Lyon qui a reçu Rhônexpress dans sa corbeille de mariage de la part du département du Rhône, l’ancien département, lors de sa création va-t-elle agir maintenant ? Et à quelques mois des élections son président actuel, Kimbelfeld, en pleine battle avec Collomb pour la prochaine présidence, peut, armé de ce rapport, faire enfin bouger ce dossier. En baissant très significativement le prix du billet, on l’espère. À 7 ou 8 euros, ça le ferait.
Fin du monopole Rhônexpress, voyage pour le prix d’un ticket TCL
Le tribunal administratif de Lyon a jugé en juin 2019 que les bus TCL du Sytral (le syndicat de transport de l’agglomération de Lyon) ne faisaient pas concurrence à cette coûteuse navette. 2 lignes de bus ont donc été mises en place le 2 septembre vers l’aéroport. Elles avaient été interrompues à la demande de Rhônexpress pour « concurrence ».
Le voyage coûte le prix d’un ticket de métro, 1,90€ à l’unité ou 1,69€ en carnet. Soit 10 fois moins ! Même si le trajet dure 1 heure au lieu de 35mn, c’est une sacrée bonne nouvelle !
Une rame Rhônexpress en 2010
Pour aller de l’aéroport Saint-Exupéry au centre de Lyon (et vice versa), depuis des années, vous étiez quasiment obligé de prendre le tramway Rhônexpress. Il avait une clause de non concurrence dans son contrat. Le problème était son prix : 16,10€ par personne pour un aller simple. L’avantage, sa rapidité, une demi-heure depuis Part-Dieu.
Si vous n’aviez pas beaucoup d’argent, ou si vous trouviez anormal de dépenser cette somme, il vous restait :
pour les écolos : louer une voiture électrique Bluely
les partageux : Blablacar ou taxi partagé,
pour ceux qui appréciaient les sauts de puce : navette privée aéroport/Meyzieu puis tram.
Comme le signale une lectrice attentive, la question du juste prix du ticket Rhônexpress reste posée et à résoudre. Ceci afin de ne pas instaurer deux régimes de prix, un pour les pauvres de qualité moindre, avec un trajet plus long et plus exposé aux retards, et un pour les riches qui peuvent aller en 30mn à l’aéroport sans risque de rater leur avion.
Un bus dédié et plus rapide à 8€ en projet, fin 2019
Faire, défaire et refaire, ainsi est l’être humain soi-disant moderne. Les tramways ont été détruits dans toutes les villes françaises (sauf Saint-Étienne) dans les années 50, pour faire place à la bagnole. Il en a été de même avec le Satobus, à l’arrivée de Rhônexpress, en 2010. Supprimé, pour cette fameuse clause de non concurrence que le tribunal administratif a remise en cause dans son jugement de juin 2019. Le Satobus coûtait dans les 8€. Deux fois moins cher que le Rhônexpress, ainsi va le progrès. Les Lyonnaises et les Lyonnais ont des souvenirs émus de départs matinaux dans ce bus, encore groggy de sommeil, vers les vacances.
Le Sytral, selon sa présidente, est en train de réfléchir à la recréation d’un service semblable à ce bon vieux Satobus. Avec soute à bagages, trajet direct du centre et durée plus courte que les lignes classiques. Et tarif à moitié par rapport à Rhônexpress.
Et puis, qui sait, des opérateurs privés de bus, genre Blablabus, ex Ouibus Macron, peuvent aussi se positionner sur cette liaison.
Les autres moyens de transport vers l’aéroport Lyon Saint-Exupéry
Les autres solutions en attendant :
Bluely
C’est un système de voiture électrique en autopartage.
Prix moyen entre Lyon et l’aéroport de 8€ si vous n’êtes pas abonné.e.
Bluely dispose de 7 places de stationnement à l’aéroport. Vous pouvez donc louer une voiture dans Lyon et la garer sur ces places… à condition qu’elles ne soient pas toutes occupées. On peut réserver une de ces places à l’avance auprès de Bluely.
Blablacar
Il y a des voitures toutes les demi-heures à peu près.
Prix moyen de 4€ par personne.
Navette aéroport/Meyzieu + tram T3
La société Elit propose une navette entre le terminus de tram T3 à Meyzieu et l’aéroport. Le tram T3 relie Meyzieu à la gare Part-Dieu.
Il est le plus grand d’Europe et le premier de Lyon, et emblématique de l’esprit de Croix-Rousse.
Visitez-le vite !
Le mur des canuts en danger !
La ville de Lyon vient de disposer des barrières de sécurité devant le mur et pris un «arrêté de péril». La structure du mur sur lequel est peint cette immense fresque connaît en effet des problèmes. La mise en péril rend obligatoires des travaux. La fresque des Canuts sera donc masquée d’ici quelques temps. Allons vite la voir.
L’accès le plus simple est le métro Ligne C, arrêt Croix-Rousse.
On peut aussi monter ou descendre à pied par la Montée de la Grande Côte. L’occasion de profiter de ses boutiques artisanales, de ses jolies façades ocres et de la magnifique vue depuis l’esplanade près du café Le Montana.
Le mur peint des Canuts
Le mur peint des Canuts vu en entier
C’est le mur peint plus connu de Lyon. Il a favorisé la naissance des suivants. Les raisons de son succès public ? Sans doute l’osmose entre cette représentation géante et très vivante de la Croix-Rousse et ce que ce quartier de Lyon est en vrai. On y retrouve des vrais habitants du quartier et nombre de ses emblèmes, le tout fondu dans cette grande fresque devant laquelle on reste longtemps, comme un globetrotter devant une mappemonde. C’est aussi son gigantisme, c’est le plus grand d’Europe.
Vous connaissez le principe des murs peints, bien sûr puisque vous vous êtes déjà fait « avoir » par l’effet « trompe l’oeil » d’un mur peint, par exemple celui de la place Ennemond Fousseret, une bâche flottant devant un échafaudage (voir notre itinéraire Murs peints des quais de Saône). L’effet trompe l’oeil est particulièrement utilisé sur le mur peint des canuts pour accentuer l’effet face à face que l’on ressent devant cet escalier qui monte dans la façade. Escalier qui, rappelons le tout de même, est une spécialité des Pentes de la Croix-Rousse.
Le mur peint des canuts en est à sa troisième version (1987, 1997, 2013). Dans le passage sous le mur, les versions antérieures sont représentées.
Un discret hommage y est rendu à l’ONG Habitat et Humanisme via une petite plaque que l’on peut voir peinte en haut à droite de la première volée d’escaliers (au-dessus de la voiture dans la photo ci-dessous). Cette ONG oeuvre efficacement à aider au logement des personnes en difficulté.
Un extrait avec un vélo’v, Guignol, une famille, un peintre, le chanteur de rue Jean-Marc Le Bihan, etc.
La maison des Canuts : voir des métiers à tisser fonctionner
Située 12 Rue d’Ivry, elle offre des visites commentées permettant de voir le fonctionnement de vrais métiers à tisser d’époque. Visite payante fort intéressante. De 11h à 15h30 du lundi au samedi, la visite dure 50 minutes.
Statue des amoureux chantant le Chant des Canuts
Elle est située au 119 boulevard de la Croix-Rousse, dans le jardin attenant à la mairie du 4e arrondissement. Ce chant composé par Aristide Bruant en 1894 est un peu devenu (après coup puisque les révoltes sont antérieures) emblématique des ouvriers canuts. La statue a été réalisée en 1984 par Georges Salendre. Un extrait du Chant des Canuts :
Pour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d’or.
Pour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d’or.
Nous en tissons…
Pour vous, grands de l’Église,
Et nous, pauvres canuts,
N’avons pas de chemise.
C’est nous les canuts,
Nous sommes tout nus.
C’est nous les canuts,
Nous allons tout nus.
Le Gros Caillou
C’est vraiment un gros caillou ! On n’en connaît pas l’origine avec certitude. Sans doute glaciaire. Il est un des lieux les plus connus de la Croix-Rousse, à l’extrémité est du boulevard de la Croix-Rousse et d’une jolie promenade récemment créée sur le parking souterrain. Lieu connu sans doute car il offre une vue sublime sur tout l’est de Lyon, jusqu’aux Alpes par vue dégagée. Sans doute aussi car les enfants peuvent grimper dessus pendant que leurs parents sont assis à la belle terrasse du Café du… Gros Caillou, évidemment.
Bonne visite de la Croix-Rousse et de son mur des Canuts.
Organisez votre week-end à Lyon pour en voir le meilleur : Vieux Lyon, Croix-Rousse, traboules, musées d’art, murs peints, la Résistance.
En 2 jours, en week-end comme en semaine, vous aurez le temps de découvrir d’abord l’exceptionnel patrimoine architectural de Lyon et une partie de ses beautés artistiques, à moins que vous préfériez vous intéresser à son passé durant la Résistance :
Le Vieux Lyon, ses traboules et ses cours Renaissance
Fourvière, son sublime point de vue sur Lyon jusqu’aux Alpes
Croix-Rousse, l’autre quartier historique et ses traboules
Le street-art à Lyon
Les rives de Saône avec leurs murs peints et leurs marchés
Confluence, le nouveau quartier de Lyon à la renversante architecture
Les Musée des Beaux-Arts ou d’Art Contemporain et le Parc de la Tête d’Or
Le Fort Montluc, le Mémorial Jean Moulin, le Centre National de la Résistance
Programme à adapter en fonction de la météo… Notre conseil le plus important est de visiter le Vieux Lyon lorsqu’il y a du soleil, vous profiterez le mieux de la grande beauté de ses cours Renaissance.
Rejoindre la place des Terreaux, admirer son incroyable fontaine initialement destinée à Bordeaux par Bartholdi. Puis suivre notre itinéraire parcours gratuit Traboules des pentes de la Croix-Rousse.
Et ne ratez pas l’incroyable Cour de la Traboule des Voraces.
Si vous êtes amateur de photo et peinture actuelles, profitez en pour jeter un coup d’œil à la dizaine de galeries d’art contemporain de la rue Burdeau
Boire une bière ou un bon verre près du Gros Caillou en profitant du soleil couchant sur l’est de Lyon (les Alpes sont visibles assez souvent).
Ou samedi après-midi (ou 1er après-midi) : La Résistance, Fort Montluc, Jean Moulin
Attention, cette visite ne peut être faite que le samedi
Puis passer de l’autre côté de la Saône pour « faire » les deux marchés, celui de l’artisanat et surtout celui de la création (peinture) jusqu’à la passerelle du Palais de Justice
Déjeuner s’il fait froid rue Mercière ou, s’il fait beau, sur un des bateaux restaurant des Berges du Rhône (prendre la passerelle du Collège)
Dimanche après-midi (ou 2e après-midi) : Confluence ou Musée des Beaux Arts ou Parc de la Tête d’Or
Berges du Rhône – DR LVI
S’il fait beau, deux possibilités :
Nouveau quartier Confluence
Balade dans le nouveau quartier Confluence et son incroyable succession de bâtiments conçus par des grands noms de l’architecture contemporaine : voir notre parcours gratuit Confluence.
Le quartier Confluence semble futuriste avec cette kyrielle de bâtiments hardis, cependant c’est bien un « éco-quartier » pour sa conception avec une empreinte écologique plus légère.
Parc de la Tête d’Or
Balade sur les berges jusqu’au Parc de la Tête d’Or, ses incroyables serres tropicales et ses roseraies et terminer par une expo au Musée d’Art Contemporain situé en bordure du Parc (il y en a une bonne partie de l’année). Voir notre parcours gratuit du Parc de la Tête d’Or
Des musées, Beaux-Arts ou MAC en art contemporain
S’il pleut, fait froid…
visiter le Musée des Beaux-Arts, c’est le deuxième de France après le Louvre
ou une expo d’art contemporain au MAC Lyon, en bordure du Parc de la Tête d’Or, il en alterne 2 par an, toujours passionnantes
Réservez vos visites guidées en journée des traboules du Vieux Lyon et de Croix-Rousse et, en soirée, des plus belles illuminations pendant la fête des lumières 2025.
Mise à jour : 16 octobre 25
Réservations 2025 en cours
En réservant une visite guidée, vous êtes sûr de vivre le meilleur de la Fête des Lumières, surtout si vous ne connaissez pas Lyon. Nos guides vous mènent au bon endroit, au bon moment.
Pour cette fête des lumières 2025, comme chaque année, Alexandre, Maud, Mégane, Anaïs, Maxime, Adam, guides-conférenciers Lyon-Visite, vous proposeront :
en journée : des visites guidées en petits groupes des traboules secrètes du Vieux Lyon et de Croix-Rousse à travers l’histoire de Lyon,
en soirée : des circuits guidés en petits groupes des plus belles illuminations et des sites majeurs de la fête.
Quel est le programme de ces visites guidées fête des lumières ?
1 – Visite guidée des illuminations
Votre guide vous fera découvrir les plus belles illuminations de la fête des lumières qu’il aura sélectionnées parmi la soixantaine de créations lumineuses de cette fête, et ceci en vous guidant dans les rues et la foule dense de la Presqu’île et du Vieux Lyon. Vous serez ainsi certaines et certains de profiter du meilleur de cette fête des lumières, avec un éclairage sur les artistes créateurs des illuminations et l’histoire de Lyon.
Cette visite est particulièrement recommandée aux personnes qui connaissent peu ou pas Lyon.
2- Visite guidée à la découverte du Vieux Lyon et de ses traboules secrètes Renaissance italienne
Alexandre anime une visite guidée de Croix-Rousse
Dans ce quartier « Renaissance italienne » s’installèrent, à l’époque de François Ier, les tisseurs de soierie, banquiers et marchands enrichis par les grandes foires lyonnaises. Cette visite permet de découvrir la richesse de cette période Renaissance en passant par les fameuses traboules secrètes qui maillent ce quartier.
3 – Visite guidée des traboules des Pentes de la Croix Rousse à travers l’histoire de la soie et des canuts
La visite permet de découvrir l’histoire de ce quartier qui a été urbanisé au XIX°, pour que les tisseurs de fils de soie, d’or et d’argent, surnommés « les canuts », installent leurs ateliers et leurs métiers. Ce quartier est aujourd’hui un des lieux du street-art.
Modalités pratiques des visites guidées
Les visites durent 1h30.
Elles sont animées par Alexandre, Mégane, Maud, Adam, Anaïs, Vincent, Maxime, guides conférenciers professionnels indépendants.
Elles se déroulent durant les 4 jours de la fête des lumières, ainsi que la veille de son début.
Les visites guidées ont lieu en groupes de :
15 personnes maximum en journée,
12 personnes maximum pour les visites des illuminations en soirée.
Elles démarrent à un lieu de rendez-vous très précis décrit sur chaque billet.
Conditions de réservation
Paiement sécurisé et billetterie assurée par notre prestataire WeezEvent. Les dispositions légales relatives à la vente à distance prévues dans le Code de la consommation prévoient que le droit de rétractation n’est pas applicable aux prestations touristiques (article L 121-20-4 du Code de la consommation).
Lieux forts de souvenir de la Résistance contre l’oppression nazie ouverts au public : le Mémorial Jean Moulin à Caluire, dans la maison où celui-ci fut arrêté avec ses compagnons ; la Prison Montluc où les nazis (dont Klaus Barbie) emprisonnaient juifs, résistants, opposants le temps de les torturer avant de les fusiller ou les envoyer en camps de concentration ; le CHRD ; le lieu de la rafle de la rue Sainte-Catherine en 1943 ; la statue de Veilleur de pierre hommage à des résistants place Bellecour.
Robert Badinter est décédé 81 ans après cette rafle, jour pour jour, où fut pris Simon Badinter, son père.
Hommage à Robert Badinter, par le street-artiste Jalb38, rue des Pierres Plantées, Lyon — Photographie GB Lyon Visite du 15 février 2024
Lyon a occupé une place très importante dans la Résistance durant l’Occupation allemande. Nous vous proposons dans cette page de découvrir les lieux les plus marquants de cette histoire :
Prison Montluc, où les résistants dont Jean Moulin, Marc Bloch, etc. étaient incarcérés pendant leur interrogatoire et avant leur déportation en Allemagne. En savoir plus
Le Veilleur de pierre, statue mémorial sur la place Bellecour en hommage à 5 résistants assassinés par les Allemands en 1944
Visite guidée «La Résistance à Lyon»
Nos guides vous proposent une visite guidée pour aller plus loin dans cette découverte, notamment comprendre comment Lyon est devenue la capitale de la Résistance :
Prison Montluc : Métro ligne D, arrêt « Sans Souci » ou Tramway T4, arrêt « Manufacture Montluc »
Mémorial Jean Moulin, à Caluire et Cuire : Métro C, arrêt CUIRE. Puis prendre bus 38 ou 33, arrêts Caluire-centre.
Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation Musée de Lyon (CHRD), tramway T2, arrêt Centre Berthelot — Sciences Po Lyon
Rue Sainte Catherine : métro A, arrêt Hôtel-de-Ville
Veilleur de pierre : métro A et D, arrêt Bellecour
Pour les modalités de visite complets voir ci-dessous.
La Résistance à Lyon
L’importante place de Lyon dans l’histoire de la Résistance sous l’Occupation allemande est donnée par le Général de Gaulle, le 14 septembre 1944, au balcon de l’Hôtel-de-ville, place des Terreaux :
« Comment dire à Lyon toute l’émotion, toute la gratitude que je ressens dans cette capitale gauloise qui fut ensuite la capitale de la Résistance française et qui est aujourd’hui une très grande ville de notre France couverte de blessures, éclatante dans son honneur et emportée par son espérance ».
Tous les ponts de la ville ont été détruits par les Allemands pour freiner les alliés. Curieusement, à 54 ans, c’est la première fois que De Gaulle vient à Lyon. À Londres, moins de 3 ans plus tôt, fin 41, il a fait venir Jean Moulin dans la capitale anglaise pour le désigner comme son délégué pour la zone sud. Jean Moulin reviendra à Londres début 43, cette fois De Gaulle le nommera délégué Général pour la France. Il parvient à unifier la Résistance et mi 43 à créer le CNR, le fameux Conseil National de la Résistance. C’est lors de l’une des réunions de ce conseil à Caluire-et-Cuire, le 21 juin 1943, dans la maison du docteur Dugoujon qui abrite aujourd’hui le Mémorial Jean Moulin, qu’il est arrêté avec ses camarades.
D’autres personnages ont marqué à Lyon cette période dramatique de leurs actes. Très courageux pour Lucie et Raymond Aubrac, et nombre de résistantes et résistants. Odieux et abjects pour Raymond Touvier et Klaus Barbie.
Il y eu des événements et des lieux que l’on ne peut évoquer encore aujourd’hui sans frémir. La prison du Fort Montluc où des prisonniers militaires et civils dont Jean Moulin étaient entassés durant leur interrogatoire avant d’être déportés en Allemagne. L’École du service de Santé Militaire où la Gestapo et le sinistre Barbie interrogeaient et torturaient, devenue aujourd’hui un lieu actif de mémoire de cette époque, le CHRD. La rafle de la rue Sainte-Catherine où 86 Juives et Juifs sont arrêtés et déportés, dont le père de Robert Badinter, seuls 3 reviendront. L’attentat de la place Bellecour et les exécutions punitives qui ensuivirent, mémorisées par la statue du Veilleur de pierre. L’affreux bombardement du 26 mai 1944 où larguées de trop haut les bombes alliées qui auraient dû tomber sur le nœud ferroviaire entre Perrache et Guillotière dévastèrent des immeubles voisins.
Les deux lieux restaurés de la prison Montluc et de la maison où fut arrêté Jean Moulin permettent de se replonger de façon très tangible dans ce qui se passa alors, ce grâce à des guides de très grande qualité. On pourra compléter ces deux visites par celle du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD) qui offre des expositions thématiques situé justement dans les locaux de l’École du service de Santé Militaire où les nazis torturaient.
Des œuvres liées à l’histoire de la prison Montluc (formidable film de Robert Bresson) ou dans la lignée de la vocation de résistance et de liberté du Mémorial Montluc (prix Montluc) vous sont également présentées dans cette page.
Mémorial national de la prison de Montluc
La prison de Montluc a été utilisée par Vichy puis les Allemands durant la 2e guerre. Elle est devenue mémorial national depuis 2010.
La visite se fait en deux parties. D’abord les salles communes du rez-de-chaussée. Puis 37 des cellules à l’étage restaurées. Dans chacune de ces cellules, la photo de prisonniers qui y passèrent, avec leurs biographies. Quelques noms parmi les plus célèbres : Jean Moulin, Marc Bloch, André Frossard, Jean de Lattre de Tassigny, Habib Bourguiba, les enfants d’Izieu, Klaus Barbie, ce dernier y ayant été emprisonné également, mais bien plus tard, durant son procès en 1987 pour crimes contre l’humanité.
Prison Montluc – A gauche, les 37 cellules restaurées – A droite, la résistante Jeanine Sontag, passée par la Prison Montluc, torturée par la Gestapo puis fusillée le 20 août 1944 à l’âge de 19 ans
Les visites en groupes sont animées par un guide historien du ministère des Armées sont très complètes, très factuelles et sobres, sans pathos.
La cellule 107 et le film culte de Robert Bresson, Un condamné à mort s’est échappé
2 juin 1943, le lieutenant André Devigny est transféré de la cellule 45 au rez-de-chaussée où il était menotté en permanence à la cellule 107 au 1er étage. Il est déjà un héros. À l’âge de 23 ans, en 1939, il a reçu la première légion d’honneur de la guerre. En Lorraine, pendant une violente attaque allemande de la position de sa section, à 3 contre 1, munitions épuisées, il a engagé une contre-attaque à la baïonnette, et a réussi avec ses camarades, à repousser l’ennemi. Fin 1942, début 1943, il entre dans la Résistance et le Colonel Groussard le missionne pour mettre en place le réseau Gilbert, réseau de renseignement couvrant la zone sud récemment envahie par les Allemands. Le 17 avril 1943, il est arrêté en gare d’Annemasse par la Gestapo : Gilbert a été infiltré par le redoutable Robert Moog, né à Paris d’une famille alsacienne, collaborateur avec les Allemands dont il parlait parfaitement la langue, agent de l’Abwehr puis de la Gestapo et collaborateur de Klaus Barbie. André Devigny est torturé par ce dernier, en personne, en mai 43. Lors d’un transfert entre le centre d’interrogatoire et la prison, il tente une première fois de s’échapper, mais échoue sur le coup.
Le film culte de Robert Bresson, Un condamné à mort s’est échappé, avec François Leterrier dans le rôle du lieutenant Fontaine commence à ce moment-là. Il raconte exactement, avec économie et sobriété, dans le détail avec des zooms bressonniens sur les mains, les visages, sur la cuiller utilisée comme outil pour user les planches de la porte de la cellule 107, avec des fondus au noir et de haletantes ellipses narratives, le film raconte l’incroyable et minutieuse préparation et réalisation de la seule évasion réussie du fort Montluc par André Devigny. Celui-ci en a fait en cette même année 1956 le récit autobiographique dans un livre publié par Gallimard. La même année, le jeune François Truffaut, il a 24 ans, écrit à propos de Un condamné à mort s’est échappé :
une œuvre émouvante et neuve grâce au génie obstiné de Robert Bresson qui a su, tout en prenant le contre-pied de toutes les formes de cinéma existant, accéder à une vérité inédite par un nouveau réalisme.
Durant 2 mois, André Devigny prépare son évasion. Après avoir pratiqué une ouverture amovible dans sa porte, il fabrique des cordes et des crochets pour passer les deux murs d’enceinte. Au dernier moment, la prison Montluc étant surchargée, un très jeune condamné est ajouté dans sa cellule. Il est alors placé devant un dilemme cruel. Doit-il le tuer ou risquer de l’entraîner dans son évasion au péril d’être dénoncé ?
Film formidable d’une des plus incroyables évasions de la 2e Guerre mondiale, autant par ses qualités artistiques que son récit humain. Le film est visible du 16 mars au 15 avril 2022 sur la plateforme Mubi.
La porte de la cellule 107 dans le film de Robert Bresson au moment où le gardien y amène le lieutenant Fontaine, cette porte qu’il va user de l’intérieur à l’aide d’une cuiller affutée sur le ciment du sol. (extrait)
Les prix artistique et littéraire Montluc Résistance et Liberté
Le prix Montluc est porté et animé par l’association « Montluc résistance et liberté » dont la vocation est de soutenir le mémorial Montluc.
Ce prix Montluc est double : un prix artistique et un prix littéraire décerné chaque année à des artistes, autrices, auteurs, écrivains dont une œuvre publiée ou crée dans l’année fait avancer la cause des valeurs de résistance et de liberté.
Il est doté d’un montant de 5000€.
Lauréats du prix Montluc
Lauréats 2022 :
Prix Littéraire : Jean D’Amérique, Soleil à coudre, éd. Actes Sud
Prix spécial du Jury : Association Bibliothèques Sans Frontières pour l’installation de sa bibliothèque Ideas Box à Hrubieszow en Pologne, à la frontière ukrainienne.
Lauréats 2021 :
Colum McCann pour Apeirogon, éd. Belfond
Le Livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora, éd. du Cherche-Midi
Lauréats 2020 :
Aurélie Champagne avec Zébu boy, éd. Monsieur Toussaint Louverture
Tsering Dondrup avec Tempête rouge, éd. Philippe Picquier
Waad Al-Kateab avec le documentaire Pour Sama
Antoine Colnot et Anne Rehbinder avec Urgence, pièce théâtrale et chorégraphique créée pour la biennale de la danse 2020
Lauréats 2019 :
Robert Badinter avec Idiss, éd. Fayard
Salahattin Demirtas avec L’Aurore, éd. Emmanuelle Collas
Hala Alabdalla, cinéaste, pour le programme « Savoir, voir et revoir » de formation à l’image
Lauréat 2018 :
Frédéric Gros avec Désobéir, essai, éd. Albin Michel
Modalités d’accès :
Septembre à juin : Ouverture du mercredi au samedi : 14h00-17h30 Visite guidée les après-midi à 15h30.
Juillet et août : Ouverture du mardi au samedi : 9h00-12h00 et 14h00-17h30 Visite guidée les matin à 10h30 et les après-midi à 15h30.
La visite du site est gratuite. Le site est fermé au public les jours fériés. Seuls le rez-de-chaussée et les extérieurs sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Adresse : Mémorial de la prison de Montluc, 4 rue Jeanne Hachette, Lyon 3ème
Accès : Métro ligne D, arrêt « Sans Souci » ou Tramway T4, arrêt « Manufacture Montluc » depuis la Gare de la Part-Dieu
Mémorial Jean Moulin
Le 21 juin 1943, Jean Moulin est arrêté par la Gestapo dans la maison du docteur Dugoujon avec d’autres résistants, dont Raymond Aubrac, Henry Aubry, le colonel Lacaze et René Hardy (le seul à s’échapper). Ils étaient venus assister à une réunion de chefs nationaux de la Résistance. On n’a jamais su qui a permis leur arrestation. Jean Moulin sera incarcéré à la Prison Montluc et torturé par Klaus Barbie, le 8 juillet 1943 il meurt en gare de Metz dans le train le conduisant à Berlin pour d’autres interrogatoires.
Cette maison a été restaurée et ouverte au public en 2010. Au rez-de-chaussée, un petit auditorium où est diffusé un documentaire (à voir absolument !) en prélude à la visite. Aux étages, on découvre le cabinet du docteur, le salon d’attente ou Jean Moulin et deux autres de ses compagnons attendaient lorsque la Gestapo est intervenue. A l’étage supérieur, le salon où les autres membres de la Résistance étaient déjà réunis. La restauration a été faite dans la pudeur et le respect.
A gauche, la statue de Jean Moulin. Au centre, la maison du docteur Dugoujon, devenue Mémorial Jean Moulin. A droite, la salle d’attente où Jean Moulin était avec deux de ses compagnons au moment de l’arrestation.
A l’extérieur, sur la place attenante, une fort belle statue de Jean Moulin qui, entre les verticales des platanes, redonne paix au coeur. Plus loin, une belle vue sur la Saône. Un lieu serein, à quelques pas de la vie de la grande rue de Caluire, où l’on pourra rejoindre en pensée durant quelques minutes ces femmes et ces hommes qui ont lutté contre la barbarie, pour l’humanité.
[…] entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège. Avec ceux qui sont morts dans les caves sans avoir parlé, comme toi ; et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé ; avec tous les rayés et tous les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuit et Brouillard, enfin tombé sous les crosses ; avec les huit mille Françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbrück pour avoir donné asile à l’un des nôtres.
Modalités d’accès
Pour les groupes : Sur réservation uniquement Visites guidées d’une durée d’une heure Renseignements et réservations : 04 78 98 85 26 ou par mail à : m.jeanmoulin@ville-caluire.fr Tarifs : 2 € — Gratuité pour les moins de 18 ans, les résidents de Caluire et Cuire et les anciens combattants.
Adresse : Mémorial de Caluire, Jean Moulin, 2 Place Jean Gouailhardou, 69300 CALUIRE ET CUIRE
Accès : Métro C, arrêt CUIRE. Puis prendre bus 38 (direction Place de la Bascule) ou 33 (direction Rillieux les Alagniers), arrêt Caluire-centre.
La rafle de la rue Sainte-Catherine
En ce 9 février 2024, hommage à Robert Badinter décédé aujourd’hui et à son père Simon Badinter. Simon Badinter fut raflé le 9 février 1943 ici, rue Sainte-Catherine, il y a 81 ans exactement, avec 85 autres juifs. Robert qui était parti à sa recherche faillit lui aussi être arrêté.
Ici, au 12, la Gestapo est descendue le 9 février 1943, sur ordre de Klaus Barbie. Ce numéro abritait l’Union générale des israélites de France, l’UGIF, à 150 mètres de l’Hôtel de ville de Lyon. La Gestapo y rafle 86 personnes.
L’UGIF a été créée à la demande des Allemands en 1941, par Vichy, pour assurer la représentation des Juifs auprès des autorités. Mais elle fait bien plus, au 12 de la rue Sainte-Catherine à Lyon, elle procure des faux-papiers, trouve des logements, participe à des filières de départ vers l’étranger. Aussi, ce jour-là, le 12 se révèle être une nasse. Dirigée par Barbie, la Gestapo arrête toutes les personnes présentes, puis celles qui pas encore prévenues du piège, arrivent sur le lieu. Deux hommes disposant de faux-papiers réussissent à échapper aux Allemands. Ainsi qu’une femme avec son nourrisson dont les cris dérangent Barbie et qui lui commande d’aller le nourrir, elle ne demande pas son reste. Sur les 86 raflés, deux hommes réussissent à s’évader. En effet, la prison Montluc d’où il était quasi impossible de s’échapper étant pleine, ils avaient été conduits au Fort Lamothe, qui est aujourd’hui la Caserne Sergent Blandan.
22 rue sainte-Catherine, Lyon, siège en 1943 de l’UGIF, où 86 Juifs furent raflés par la Gestapo dirigée par Klaus Barbie.
84 Juifs raflés rue Sainte-Catherine sont déportés le 12 février au camp de Drancy sur ordre signé par Klaus Barbie. Elles et ils partiront ensuite vers les camps de concentration d’Auschwitz, de Bergen-Belsen, de Majdanek, vers le camp d’extermination de Sobibor, sauf une adolescente de 14 ans alors que sa mère est envoyée à Auschwitz. 80 vont mourir dans les camps, seules 3 survivront, dont 2 témoigneront au procès de Klaus Barbie, en 1987, 44 ans plus tard. Parmi ces 80 morts, Simon Badinter, le père de Robert Badinter.
Les noms des 86 Juifs raflés le 9 février 1943 par la Gestapo dirigée par Klaus Barbie sur une plaqué apposée près de la porte du 12 rue Sainte-Catherine
Le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD), 14 avenue Berthelot – 69007 Lyon. Fermé jusqu’au 14 octobre 2012 pour travaux. Présente des expositions. Possède un centre de documentation offrant des ressources historiques.
Jardin des 44 enfants d’Izieu, angle rues Raoul Servant, Étienne Rognon et Professeur Zimmermann 69007 Lyon 7ème (à proximité du CHRD).
Bonne visite de ces lieux de mémoire
11 avril 2012 : alors que nous avons publié cet itinéraire il y a quelques jours, nous apprenons ce matin la mort de Raymond Aubrac à l’âge de 97 ans, un grand homme, merci encore, merci toujours.
Monter à Fourvière est quasi incontournable quand on visite Lyon. Le point de vue y est absolument exceptionnel sur la ville et la région jusqu’aux Alpes. Nous vous proposons deux itinéraires depuis la cathédrale Saint-Jean par le funiculaire ou par le magnifique jardin du Rosaire au flanc de la colline.
On peut monter à Fourvière à pied ou par le funiculaire. Les deux ont leur avantage. Le moins fatiguant est de monter en funiculaire et de redescendre à pied par les jardins du Rosaire.
Rejoignez la station de métro Vieux Lyon sur la ligne D.
Avec un ticket de métro standard, vous pouvez prendre la « ficelle » — terme lyonnais pour funiculaire — en direction de Fourvière. ATTENTION, allez bien sur le quai de droite ! L’autre, celui de gauche, est celui d’un autre funiculaire qui monte à Saint-Just.
En débouchant de la station de la ficelle, vous arrivez devant la basilique de Fourvière. Celle-ci tourne le dos à Lyon (elle est orientée est-ouest comme la plupart des églises). Traversez son parvis. Passez sur son flanc gauche pour rejoindre le point de vue.
Itinéraire par le Jardin du Rosaire
ATTENTION : cet itinéraire est très physique et n’est pas réalisable si vous avez des difficultés de marche ou des poussettes.
De la Place Saint-Jean devant la cathédrale, prenez la rue Saint-Jean, puis à gauche la rue de la Bombarde, puis à droite sur quelques mètres la rue du Boeuf. Engouffrez-vous dans les escaliers de la montée des Chazeaux et courage !… il y en a un bon paquet, l’occasion de faire un check-up de votre forme physique et, si vous fumez encore, d’arrêter définitivement ! Retournez-vous de temps en temps avec votre appareil photo. Il y a de belles vues plongeantes sur la façade de la cathédrale Saint-Jean.
En haut de la montée, prenez à gauche sur quelques dizaines de mètres. Entrez dans le jardin (l’entrée de droite est celle de l’école d’ingénieurs ECAM Lyon) et suivez l’allée qui zigzague parmi arbres et buis. Après une stature de Jésus, vous accéderez à une allée avec les stations du Chemin de la Croix fleurie de forts beaux rosiers, ceci bien sûr en fonction des saisons. Plus haut, certains endroits s’offrent à la méditation où, regardant la ville et son agitation à vos pieds, vous pourrez réfléchir à la vanité de la vie… une préparation en somme à la visite du cimetière de Loyasse. En fin d’année, regardez la grande roue, place Bellecour, le mari et la femme d’un couple de forains divorcés s’en dispute l’emplacement depuis 2010. On vous disait bien que ce jardin est un lieu de méditation !
Tout en haut, vous allez au pied de la basilique, là où le projet initial avait prévu des entrées solennelles… Il paraît même qu’un escalier « à La Fátima » devait monter jusque là depuis la place Saint-Jean. Après un passage dans un creux, vous remontez et arrivez par un dernier escalier au fameux point de vue. Enfin !… mais quelle belle promenade, n’est-ce pas ?
La basilique
Basilique de Fourvière, Lyon
Bâtiment estomaquant que l’on croirait sorti d’une BD. D’ailleurs elle nourrit l’univers fantasmagorique d’un peintre que l’on trouve chaque dimanche matin sur le Marché de la Création, sur les quais de Saône. Mélange d’art byzantin, gothique, roman où l’on a jeté des éléments architecturaux de dix siècles, elle évoque soit un décor de pièce montée de mariage pour les plus païens, soit pour les plus croyants un lieu fabuleux aux allures de Saint Jacques de Compostelle… Les lyonnais l’ont surnommée l’éléphant renversé, rapport à ses quatre tours d’angle qui évoquent les quatre pattes d’un pachyderme.
Elle a été construite à la même époque que le Sacré-Coeur et Notre-Dame-de-la-Garde, celle de la Restauration… Sa construction résulte d’une promesse faite en 1870 par les lyonnais à leur archevêque, celle de construire sur cette colline une basilique dédiée à la Vierge si la ville est épargnée par les Prussiens. La construction démarre en 1872 et se termine 12 ans plus tard.La Basilique de Fourvière représente donc selon la lecture que l’on a des événements soit la foi, soit la peur. Les anti calotins se cotisent pour construire à côté le contrefeu de la tour métallique.
Mais quelles que soient ses croyances religieuses, la basilique qui domine la ville, comme « Le Crayon« , en est un des symboles les plus populaires.
Le point de vue de Fourvière
La vue porte jusqu’aux Alpes, à 160 kilomètres, lorsque la météo le permet on voit le trapèze du Mont-Blanc et la dentelle crémeuse du Vercors, rosée au coucher du soleil. Plus proche, on a presque tout Lyon à ses pieds. A vos pieds le haut navire de la Cathédrale Saint-Jean, le ruban ardoise de la Saône, le carré saumon de la place Bellecour, l’ancienne place d’armes sous la royauté, le toit demi-cylindrique de l’Opéra qui a tellement divisé les lyonnais à la rénovation de l’Opéra, ils l’ont surnommé « le tonneau ».
Lyon avec « Le Crayon » vue de l’esplanade de Fourvière
Plus loin, dans un deuxième cercle, au sud, au confluent du Rhône et de la Saône, les toits brillants du nouvel hôtel du Conseil Régional de Rhône-Alpes, face à vous « Le crayon » surnom de la tour Part-Dieu, la plus haute tour de Lyon, 164,9 mètres, à la forme et à la couleur inspirées de la tour rose du Vieux Lyon, puis les Gratte-Ciels de Villeurbanne, bâtiments emblématiques des utopies des années 20, puis le Parc de la Tête d’Or avec son lac qui se confond à cette distance avec le Rhône et, derrière lui, l’arc rose de la Cité Internationale, que l’on voit en arrivant de Paris en TGV. Plus loin encore, bien visibles, à 38 kilomètres, les trois tours de refroidissement de la centrale nucléaire du Bugey.
Suite de la promenade vers le cimetière de Loyasse et l’amphithéâtre
Vous pouvez redescendre dans le centre de Lyon ou, si vous avez le temps et le désir, poursuivre votre visite de la colline de Fourvière avec notre itinéraire de découverte des hauts de Fourvière (en cours de rédaction). Il vous offrira d’autre vues sublimes sur Lyon, la visite du Père Lachaise lyonnais et celle de l’amphithéâtre où se déroulaient les spectacles de la ville il ya deux mille ans et où on lieu, désormais, chaque été, les Nuits de Fourvière.
Dates, infos, programme, circuit, visites guidées. Retrouvez aussi toute l’histoire de la fête des lumières année par année depuis 2008 avec les plus belles animations.
Visites guidées Vieux Lyon, Croix-Rousse et des illuminations :RÉSERVATIONS OUVERTES
Recevez notre GUIDE FÊTE DES LUMIERES 2025 et nos Lettres d’info spécial fête des lumières
Nous vous enverrons dans les premiers jours de novembre 2025 notre guide complet de la fête des lumières 25. Il comprendra :
le programme détaillé,
notre parcours conseillé sur Google maps,
notre sélection des animations les plus prometteuses,
nos conseils
Puis vous recevrez plusieurs lettres d’information jusqu’au 8 décembre pour préparer la fête 2025 avec des interviews d’artistes et des focus sur les animations. Enfin, le 2e jour de la fête vous recevrez notre reportage du 1er soir de la fête avec nos coups de cœur.
Inscrivez-vous dès maintenant :
Visites guidées : réservations en ligne
Nous vous proposons de nombreuses visites en petits groupes avec notre équipe de guides conférenciers professionnels, tous lyonnais, experts et passionnés de Lyon et de la fête des lumières :
en soirée : visite des principales illuminations
en journée : Vieux Lyon, traboules et Croix-Rousse.
Fête des Lumières 2009 – Vieux Lyon – Musée Gadagne
Geyser, Parc de la Tête d’Or, Fête des lumières 2023Fête des lumières 2022, crédit photo : Gilles Bertin, Lyon Visite
Place des Jacobins, Fête des lumières 2021
Cathédrale Saint-Jean, Fête des lumières 2019
Hôtel de Gadagne, Vieux Lyon – Fête des lumières 2019
Histoire de la Fête des lumières depuis ses origines mariales
8 décembre 1852. La pluie dure depuis ce matin si bien que monseigneur de Bonnal, l’archevêque, a reporté encore une fois la fête à Marie. À dimanche prochain. Le 12 décembre. Mais la pluie vient de cesser et les lyonnais veulent faire cette fête promise déjà reportée une première fois le 8 septembre, à cause des inondations de la Saône.
« Les petits marchands, écrit un chroniqueur de l’époque, les clochers, illuminaient leurs baraques, leurs voitures et jusqu’aux bordures des trottoirs… Quelques feux de Bengale s’allumèrent sur les toits de la chapelle de Fourvière, la statue de la Vierge apparaît et la grosse cloche de Saint Jean, cet éloquent interprète des joies publiques, est lancée à toute volée. […] À huit heures, la population entière était dans la rue, circulant, paisible, joyeuse et attendrie. On se serrait la main sans se connaître, on chantait des cantiques, on applaudissait, on criait : « Vive Marie ! »
Ce fut la première fête des lumières. Spontanée. Jaillissante. Chorale. Fête d’une ville. Sa fête, désormais. Le 8 décembre.
Cathédrale Saint-Jean et Basilique de Fourvière le soir du 8 décembre
Michel Noir en 1989 la vitamine en flambeau international de Lyon. Un appel à projets est lancé aux artistes. On leur offre les façades les plus prestigieuses de la ville. 70 installations. Gérard Collomb élu en 2001 la porte à 4 jours. Le million de visiteurs est dépassé l’année suivante.
Certaines animations demeurent dans les mémoires des années après, tels en 2007 la féerique boule façon lampe à neige lumineuse posée sur la statue équestre de Bellecour et, quais de Saône, une cabine téléphonique poétiquement transformée en aquarium.
La gare de la Part-Dieu, comment s’y retrouver entre sa sortie Vivier-Merle et sortie Villette ?
L’intérieur de la Gare Part-Dieu est dans Google Maps. Vous pouvez donc vous guider dans la gare avec Google Maps et surtout vous y retrouver entre ses 2 sorties :
— Sortie Vivier Merle – Ouest, avant, côté tours : métro, trams, bus C3 et C13)
— Sortie Villette – Est – arrière : taxis, Rhône Express
Vélo’v : louer et circuler à vélo libre service
Cocorico, Lyon a été la première à mettre en place un réseau de vélos en location libre.
Le réseau est très dense, notamment en centre ville. Vous pouvez aller au Parc de la Tête d’Or sans problème, dans le Vieux Lyon, etc. Voir notre itinéraire Vélo’v.
On peut acheter un billet pour la journée avec une carte bleue.
Conseils spécifiques à la période « Fête des lumières »
L’entrée de la Place des Terreaux est filtrée : La police laisse entrer par paquets. Vous devez vous présenter à la bonne entrée qui est connue seulement le jour même.
La foule peut être extrêmement importante par endroits. Attention donc si vous avez des enfants ou des problèmes de déplacement.
Métro : évitez à l’heure de pointe de descendre ou prendre le métro aux stations Hôtel de Ville, Bellecour et Vieux Lyon. Privilégiez les stations voisines souvent bien moins encombrées. Il est gratuit le soir du 8 décembre. On peut acheter des forfaits journée(ticket Liberté).
Immense et d’une richesse incroyable. 117 hectares en pleine ville pour lire ou dormir dans l’herbe, flâner, rêver, courir, canoter sur son lac, découvrir les girafes de la plaine africaine.
Parc de la Tête d’Or à l’automne
Cet immense parc créé en 1861 — la même année que Central Park — offre en plein cœur de Lyon toutes sortes de loisirs que vous soyez sportifs, parents, enfants, pique-niqueurs, amoureux : son exceptionnel jardin botanique, ses trois roseraies, son lac, ses prairies où il fait bon lire, pique-niquer, jouer au ballon, ses pistes pour le roller, le jogging, ses milliers d’arbres du monde entier, et même une « plaine africaine » nouveau nom de son zoo qui eut son heure de célébrité non voulue en 2012 avec une polémique autour de ses 2 éléphantes Baby et Népal menacées d’euthanasie.
Créé la même année que Central Park, le Parc de la Tête d’Or s’est enrichi depuis 1861 d’un capital végétal exceptionnel. C’est un bonheur profond de découvrir ce trésor d’arbres majestueux et de plantes rares en toutes saisons et de fleurs de toutes natures, des roses aux pivoines en passant par les magnolias. Ce parc est un lieu de loisir et de divertissement avec ses animations et ses aménagements que vous soyez sportifs, parents, enfants, pique-niqueurs, amoureux…
Localisation : A 10 minutes du centre ville, voisin de la Cité internationale et de son Musée d’Art Contemporain.
Durée de la visite : de 2 heures à la journée !
Accès :
Vélo’v : Deux stations le long du Parc, la première à gauche des grilles de l’entrée principale, la deuxième devant le Musée d’Art Contemporain et encore une autre de l’autre côté de la Cité Internationale.
Métro : Ligne A, arrêt Masséna puis 5 minutes à pied par la rue de la Tête d’Or.
Bus : lignes C1, 41, 36, 58.
Circuit « Jardin Botanique du Parc de la Tête d’Or » et le circuit nature
Le jardin botanique de la Tête d’Or est l’héritier de l’ancien Jardin des Plantes implanté jusqu’au milieu du 19e siècle au-dessus de la place Sathonay. Le nom de Jardin des Plantes est d’ailleurs resté attaché à ce lieu bien qu’il n’y ait plus de plantes (voir notre visite des traboules des pentes de la Croix-Rousse). Le Parc de la Tête d’Or a hérité de ses collections en 1857, suite à deux tempêtes qui avaient mis le Jardin des Plantes bien mal en point.
Pour la petite histoire, un bâtiment a été « déconstruit » du jardin des Plantes et reconstruit au Parc, il s’agit de l’Orangerie, en bordure de la voie de chemin de fer, qui abrite orangers, citronniers, agaves, etc. durant l’hiver. C’était au moment où la ville de Lyon venait de prendre possession de ces terrains encore marécageux pour créer un parc à destination des lyonnais pauvres qui n’avaient pas accès à la nature.
Les grandes serres et les petites serres
Grandes serres du Parc de la Tête d’Or, Lyon
Architecture métallique apparente et imposante tout en étant légère. Les grandes serres du Parc de la Tête d’Or sont typiques de leur époque. Elles ont remarquablement traversé le temps et s’intègrent bien au paysage. Leur visite est fascinante.
Nénuphars géants dans les serres
Les petites serres (serres chaudes, serres froides, serre hollandaise et serre aquarium) un peu plus loin sont tout aussi étonnantes, on a l’impression dans chacune d’elles d’entrer dans un autre monde.
Petites serres du jardin botanique du Parc de la Tête d’Or, Lyon
Philodendrons, palmiers, fougères arborescentes, Cycadacées, plantes des sous-bois, tropicales, carnivores, camélias, Broméliacées, Aracées, Orchidées, géraniums géants, Fuschias, chrysanthèmes, nénuphars d’Amazonie, près de 6000 plantes dans cet ensemble de serres le plus vaste de France.
A visiter autant par curiosité, par dépaysement que pour l’atmosphère à part qui y règne.
Ouverture : de 9h00 à 16h30 du 1er octobre au 31 mars, jusqu’à 17h30 le reste de l’année sauf les dimanches jusqu’à 17h. La serre de Madagascar est fermée entre 11h30 et 13h30 toute l’année.
Les roseraies
Vous aimez les roses ? Le Parc vous offre TROIS roseraies !
Merci à Perrin des espaces verts de Lyon (commentaire ci-dessous) qui nous a signalé que nous en avions oublié une, l’erreur est désormais corrigée.
Une roseraie « internationale » (du côté de la Cité internationale) sur 5 hectares qui contient les variétés mondiales essentielles. Son originalité est d’être fondue dans les pelouses et les arbres. Double régal, parfums de roses et bouquets d’arbres ombragés.
Une roseraie de concours près de la place de Guignol et du chalet des gardes qui accueille un concours international de roses nouvelles.
La grande prairie pour se ressourcer
« Altiers »… Oui, on a rarement l’occasion d’utiliser cet adjectif… surtout en pleine ville ! Les arbres qui entourent la grande prairie le sont ! Magnifiques, majestueux. Des monuments végétaux. C’est un spectacle qui élève l’âme et permet en cas de blues de se ressourcer.
Circuit « animalier » pour parents et enfants
Les lyonnais qui ont passé leur enfance dans la ville ont tous fréquenté le parc pour ses éléphants, ses girafes. Au fil des années, cette partie consacrée aux animaux s’est transformée pour faire moins « zoo » et davantage espace où ces animaux ont une vie moins cloîtrée : c’est la plaine africaine.
Autre haut-lieu animalier lyonnais, le parc aux biches.
A l’extrémité du lac, une ribambelle d’oies et de canards fournissent aussi l’occasion de voir des animaux. Mais les plus libres de tous restent les grands oiseaux que l’on voit parfois passer dans le ciel allant vers les Dombes voisines.
De la plaine africaine au parc aux biches en entrant dans le parc au bout du lac, voici une belle promenade du dimanche à faire en famille entre grands-parents, parents et petits-enfants.
Circuit « sportif »
Jogging
3,8 kilomètres : c’est la longueur exacte du tour du Parc de la Tête d’Or. Les habitués mesurent leurs performances au nombre de tours qu’ils effectuent. C’est le circuit de jogging le plus connu de la ville. L’un des plus beaux aussi entre les arbres qui changent avec les saisons (ah les magniolas au printemps !).
Qualités techniques de ce circuit : entièrement ombragé, terre battue. Un must !
On le prend n’importe où puisqu’il fait le tour intérieur de l’enceinte du parc. 95% des coureurs le font dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Pourquoi ? Est-ce la force de Coriolis ? Une lutte contre le temps qui passe ? Si vous avez la réponse, mettez-nous un commentaire à la fin de cette page !
Roller
Le Parc a de beaux spots pour les amateurs de rollers (beaucoup moins bien qu’au Parc de Parilly à Bron, toutefois). Le meilleur endroit est à la pointe nord-est du lac (punaise rose sur la carte).
Etirements, gymnastique douce, Taï chi, etc.
Le parc est aussi un endroit idéal pour pratiquer la gymnastique, le taï chi, des étirements, seul ou en groupes.
Circuit « bulle »
On vient pique-niquer ici à Vélo’v ou en bus dès les premiers beaux dimanches ou les soirs. Ou passer un doux moment entre amoureux. On tout simplement faire la sieste dans l’herbe. Les meilleurs endroits sont les alentours de la grande prairie si l’on aime le soleil ou l’autre côté du lac si l’on préfère l’ombre.
On peut aussi glisser sur l’eau tout doucement, au rythme lent de l’été, en barque ou pédalo, location à l’extrémité du lac, du côté de l’entrée principale.
Circuit « statues remarquables » et tour du parc
Le parc en comporte des dizaines, sans cohérence entre elles. Nous vous les présentons dans leur ordre de localisation dans le sens des aiguilles d’une montre à partir de l’entrée de la Porte des enfants du Rhône.
La Centauresse et le Faune (1849), Augustin Courtet
Entrée Porte des enfants du Rhône, à la pointe du lac, fort beau bronze d’Augustin Courtet, alors admiré par Théophile Gautier, représentation ardente d’une centauresse enlevant un faune.
StatueLa Centauresse et le Faune (1849), Augustin Courtet
Ensemble pour la Paix et la Justice (1996) de Xavier de Fraissinette
Statue néo coloniale où 7 WASP éclairés soulèvent un globe de pierre où ont été tracées les seules silhouettes des pays du G7 dont se tint un sommet à Lyon en 96 sous l’égide de son maire Raymond Barre.
Monument du Souvenir aux morts de 14-18, île du Souvenir
Architecte : Tony Garnier — Sculpteurs : Jean-Baptiste Larrivé et Auguste Larrivé (cénotaphe), Louis Bertola (bas-reliefs du Départ et de La Guerre), Claude Grange (bas-reliefs)
Statue érigée sur cette île en souvenir des morts lyonnais de la guerre 1914-1918. Leurs 10600 noms sont gravés autour du socle de l’ensemble.
Emprunter le tunnel souterrain sur la rive est du lac pour accéder à l’île. Attention, fermeture à 17h.
Statue du souvenir de 1914-1918, sur l’île du Souvenir
Statue du souvenir de 1914-1918, sur l’île du Souvenir
10500 noms sont gravés sur la statue du souvenir de 1914-1918, sur l’île du Souvenir
La Déchirure (1986), œuvre de Nathalie Pesselon
Rive ouest du lac.
On ne sait si c’est une enfant ou une femme qui est couchée en chien de fusil, à terre, dans une position qui évoque la douleur.
La Déchirure (1986), œuvre de Nathalie Pesselon
Girafe et son girafon (2017), œuvre de Damien Colcombet
Au centre du zoo, face à la rotonde des singes.
Printemps et Été, œuvres de Joseph Fabisch
le sculpteur de la statue dorée de Marie à Fourvière, Automne et Hiver de François Félix Roubaud, à l’Orangeraie au fond du parc, sous la voie du TGV. Ces quatre statues étaient destinées à la fontaine des Jacobins.
Le Secret (1913) de René Beclu surnommé Les trois grâces
Une jeune fille écoute les confidences d’une amie, tout en repoussant une troisième jeune femme. Elles sont nues et en marbre blanc, à l’entrée Bernard de Jussieu (1885), par Pierre Aubert, statue du botaniste lyonnais, face aux serres.
François Rozier, Au Columelle français, copie d’une œuvre de Chinard
Marbre de R. Benoist dont l’original qui a disparu réalisé par Chinard ornait le jardin des plantes originel, sur les pentes de la Croix-Rousse. Il est derrière la ferme Lambert. Rozier était un botaniste et agronome, prêtre franc-maçon. Auteur entre autres parmi ses nombreux travaux du Cours complet d’agriculture. Il a été directeur de l’École d’Agriculture.
François Rozier, Au Columelle français, copie d’une œuvre de Chinard
Bonne visite du Parc de la Tête d’Or
Le Parc de la Tête d’Or et le confinement
Au moment du déconfinement, les visiteurs revenant au parc ont découvert qu’il avait bien changé, qu’il était devenu plus sauvage, plus proche de l’idée de nature.
L’herbe est haute au Parc de la Tête d’Or à sa réouverture, 30 mai 2020
L’herbe n’a pas été coupée au parc de la Tête d’Or, comme dans les autres espaces verts, durant le confinement. À quelque chose malheur est bon puisque la Ville de Lyon a décidé de moins la couper à l’avenir.
Tranquilles durant deux mois, des oiseaux ont même établis leurs nids dans le parc. Comme ce cygne, près de l’embarcadère aux pédalos.
25 fresques murales géantes dans tout un quartier autour de la « Cité Idéale » imaginée par l’architecte visionnaire Tony Garnier. Oui, la ville peut être plus belle ! Si vous aimez les fresques, l’urbanisme, les autres cultures vous allez trouver cette visite inhabituelle, originale, PASSIONNANTE. A pied ou en Vélo’V.
Habituellement, les tableaux sont à l’intérieur des musées… dans le musée urbain Tony Garnier, c’est le contraire, ils sont dehors :
25 fresques murales de 230 m² peintes sur des pignons d’immeubles,
dont une dizaine reprenant les croquis du jeune architecte Tony Garnier esquissant sa vision de la future cité idéale,
et des murs peints des 5 continents réalisés par des artistes d’Egypte, de l’Inde, du Mexique, de la Côte d’Ivoire, de Russie et des USA.
Murs peints musée Tony Garnier, Cité idéale du Mexique par Marisa Lara et Arturo Guerrero, mur n°21 – Lyon-visite.info
Ce musée Tony Garnier « en plein air » et en pleine ville est une balade faisable à Vélo’v ou à pied, en groupe ou en famille. Le quartier lui-même participe de la visite puisqu’il a été la première approche de la « cité idéale » rêvée, théorisée et détaillée par l’architecte urbaniste Tony Garnier (lauréat du prix de Rome, il a séjourné à la Villa Médicis entre 1899 et 1904).
C’est cette cité idéale et ses autres vues mondiales que vous allez visiter à travers ces 25 œuvres.
On y va.
Infos pratiques :
Accessible en tramway : Ligne T4 arrêt Etats-Unis Musée Tony Garnier.
Fresque murale n°17 : Abattoirs de la Mouche (une cité de 250 hectares consacrée à la viade dont il reste aujourd’hui la grande halle.
Fresque murale n°18 : Le quartier des Etats-Unis (a été le premier quartier d’habitations bon marché de France, désormais à l’OPAC)
MURS PEINTS 19 A 24
Murs peints musée Tony Garnier, Cité idéale d’Egypte par Abdel Salam Eïd, mur n°19 – Photo Lyon-visite.info
Murs peints musée Tony Garnier, Cité idéale de Russie par Gregory Chestakov, mur n°23 – Lyon-visite.info
Le Musée Urbain Tony Garnier est consacré par l’UNESCO en 1991. Or, l’atelier Cité de la Création né à Lyon travaille depuis sa création en 1978 sur l’embellissement des villes dans le monde entier à travers des fresques murales (plus de 470 murs peints aujourd’hui !) narrant entre autres leurs identités. Six pays vont être choisis par les habitants du quartier avec pour chacun un peintre et une maquette. L’atelier Cité de la Création les réalise avec ces 6 peintres venus de ces 6 pays.
Fresque murale n°19 : Cité idéale d’Égypte
Fresque murale n°20 : Cité idéale de l’Inde (de façon totalement subjective, c’est celui que nous trouvons le plus beau)
Fresque murale n°21 : Cité idéale du Mexique
Fresque murale n°22 : Cité idéale de la Côte d’Ivoire
Fresque murale n°23 : Cité idéale de la Russie
Fresque murale n°24 : Cité idéale des USA
Autant vous le dire, ces 6 murs sont très beaux et à eux tous seuls jsutifient la visite.
Notre mur préféré : Cité idéale de l’Inde (extrait) par Shantaram Tumbda
MURS PEINTS SUPPLÉMENTAIRES de Shanghaï et de Babel
Depuis la création de ces 25 murs, 4 autres murs ont été ajoutés plus au nord.
Cité Idéale Chinoise
Cette fresque murale a été ajoutée en 2006 au croisement du boulevard des Etats-Unis et de la rue Villon. Sélectionnée elle aussi par les habitants du quartier parmi 16 propositions d’artistes chinois. C’est le peintre Shi Qiren de Shanghaï qui été retenu mais 5 autres que les habitants n’ont pu départager figurent également en trompe-l’oeil.
MURS PEINTS TOUR DE BABEL
Murs peints « Tour de Babel », Nicolas de Crécy, Bruegel, réalisation Cité de la Création
On est ici à un carrefour de la ville et l’on voit au loin Fourvière. A la jonction des lignes de Tramway T3 et T4 et du boulevard des Etats-Unis et de l’avenue Berthelot, ces murs revisitent le mythe de la Tour de Babel. Ces quatre murs en trompe l’oeil foisonnants utilisent chacun à leur façon art flamand classique (Bruegel), 3D (cabinet d’architecte), BD (par Nicolas de Crécy) dans un univers très minéral. Impossible de rester indifférent devant une telle qualité de réalisation, devant des fresques murales si foisonnantes de détails et de symboles.
Une belle façon de conclure cette visite originale d’un quartier transformé par la peinture.
Merci Tony, merci la Cité de la Créa.
Pour en savoir plus sur le travail et la démarche de la Cité de la Création visitez son site web : www.cite-creation.com
Bonne visite des murs peints Tony Garnier.
Des cookies sont utilisés sur ce site pour sa meilleure gestion, pour évaluer son utilisation par vous et pour personnaliser votre visite. En appuyant sur “D'accord”, vous acceptez l'utilisation de tous ces cookies.
Ce site web utilise des cookies pour personnaliser votre navigation sur le site et mieux connaître nos visiteuses et visiteurs. Parmi ces cookies, ceux qui sont catégorisés comme nécessaires sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour le fonctionnement des fonctionnalités de base du site web. Nous utilisons également des cookies tiers qui nous aident à analyser et à comprendre comment vous utilisez ce site web. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu'avec votre consentement. Vous avez également la possibilité de refuser ces cookies. Mais la désactivation de certains de ces cookies peut avoir quelques effets sur votre navigation.
Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. These cookies ensure basic functionalities and security features of the website, anonymously.
Cookie
Durée
Description
cookielawinfo-checbox-analytics
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics".
cookielawinfo-checbox-functional
11 months
The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional".
cookielawinfo-checbox-others
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other.
cookielawinfo-checkbox-necessary
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary".
cookielawinfo-checkbox-performance
11 months
This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance".
viewed_cookie_policy
11 months
The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data.
Functional cookies help to perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collect feedbacks, and other third-party features.
Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.
Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.
Advertisement cookies are used to provide visitors with relevant ads and marketing campaigns. These cookies track visitors across websites and collect information to provide customized ads.