Parc de la Tête d’Or

L’immense parc de la Tête d’Or est somptueux. 117 hectares en pleine ville pour lire ou dormir dans l’herbe, flâner, rêver, courir, canoter sur son lac, découvrir les girafes de la plaine africaine.

Parc de la Tête d'Or à l'automne
Parc de la Tête d’Or à l’automne

Cet immense parc créé en 1861 — la même année que Central Park — offre en plein cœur de Lyon toutes sortes de loisirs que vous soyez sportifs, parents, enfants, pique-niqueurs, amoureux : son exceptionnel jardin botanique, ses trois roseraies, son lac, ses prairies où il fait bon lire, pique-niquer, jouer au ballon, ses pistes pour le roller, le jogging, ses milliers d’arbres du monde entier, et même une « plaine africaine » nouveau nom de son zoo qui eut son heure de célébrité non voulue en 2012 avec une polémique autour de ses 2 éléphantes Baby et Népal menacées d’euthanasie.

C’est un bonheur profond de découvrir ce parc en toutes saisons, lieu exceptionnel de beauté et de paix. Découvrons-le.

5 circuits de découverte du parc de la tête d’or

Nous vous proposons une visite sous forme de 5 circuits.

  1. Circuit « Jardin botanique + nature »
  2. Circuit « Animalier et famille »
  3. Circuits « Sportif : footing, roller, gym douce »
  4. Circuit « Bulle, détente, pique-nique »
  5. Circuit « Statues remarquables »  et tour du parc 

Barque sur le lac du PArc de la Tête d'OrCréé la même année que Central Park, le Parc de la Tête d’Or s’est enrichi depuis 1861 d’un capital végétal exceptionnel. C’est un bonheur profond de découvrir ce trésor d’arbres majestueux et de plantes rares en toutes saisons et de fleurs de toutes natures, des roses aux pivoines en passant par les magnolias. Ce parc est un lieu de loisir et de divertissement avec ses animations et ses aménagements que vous soyez sportifs, parents, enfants, pique-niqueurs, amoureux…

Localisation : A 10 minutes du centre ville, voisin de la Cité internationale et de son Musée d’Art Contemporain.

Durée de la visite : de 2 heures à la journée !

Accès :

  • Vélo’v : Deux stations le long du Parc, la première à gauche des grilles de l’entrée principale, la deuxième devant le Musée d’Art Contemporain et encore une autre de l’autre côté de la Cité Internationale.
  • Métro : Ligne A, arrêt Masséna puis 5 minutes à pied par la rue de la Tête d’Or.
  • Bus : lignes C1, 41, 36, 58.


Circuit « Jardin Botanique du Parc de la Tête d’Or » et le circuit nature

Le jardin botanique de la Tête d’Or est l’héritier de l’ancien Jardin des Plantes implanté jusqu’au milieu du 19e siècle au-dessus de la place Sathonay. Le nom de Jardin des Plantes est d’ailleurs resté attaché à ce lieu bien qu’il n’y ait plus de plantes (voir notre visite des traboules des pentes de la Croix-Rousse). Le Parc de la Tête d’Or a hérité de ses collections en 1857, suite à deux tempêtes qui avaient mis le Jardin des Plantes bien mal en point.

Pour la petite histoire, un bâtiment a été « déconstruit » du jardin des Plantes et reconstruit au Parc, il s’agit de l’Orangerie, en bordure de la voie de chemin de fer, qui abrite orangers, citronniers, agaves, etc. durant l’hiver. C’était au moment où la ville de Lyon venait de prendre possession de ces terrains encore marécageux pour créer un parc à destination  des lyonnais pauvres qui n’avaient pas accès à la nature.

Les grandes serres et les petites serres

Grades serres du Parc de la Tête d'Or, Lyon
Grandes serres du Parc de la Tête d’Or, Lyon

Architecture métallique apparente et imposante tout en étant légère. Les grandes serres du Parc de la Tête d’Or sont typiques de leur époque. Elles ont remarquablement traversé le temps et s’intègrent bien au paysage. Leur visite est fascinante.

Nénuphars géants dans les serres
Nénuphars géants dans les serres

Les petites serres (serres chaudes, serres froides, serre hollandaise et serre aquarium) un peu plus loin sont tout aussi étonnantes, on a l’impression dans chacune d’elles d’entrer dans un autre monde.

Petites serres du jardin botanique du Parc de la Tête d'Or, Lyon
Petites serres du jardin botanique du Parc de la Tête d’Or, Lyon

Philodendrons, palmiers, fougères arborescentes, Cycadacées, plantes des sous-bois, tropicales, carnivores, camélias, Broméliacées, Aracées, Orchidées, géraniums géants, Fuschias, chrysanthèmes, nénuphars d’Amazonie, près de 6000 plantes dans cet ensemble de serres le plus vaste de France.

A visiter autant par curiosité, par dépaysement que pour l’atmosphère à part qui y règne.

Ouverture : de 9h00 à 16h30 du 1er octobre au 31 mars, jusqu’à 17h30 le reste de l’année sauf les dimanches jusqu’à 17h. La serre de Madagascar est fermée entre 11h30 et 13h30 toute l’année.

Les roseraies

Roseraie Parc de la Tête d'OrVous aimez les roses ? Le Parc vous offre TROIS roseraies !

Merci à Perrin des espaces verts de Lyon (commentaire ci-dessous) qui nous a signalé que nous en avions oublié une, l’erreur est désormais corrigée.

Une roseraie « internationale » (du côté de la Cité internationale) sur 5 hectares qui contient les variétés mondiales essentielles. Son originalité est d’être fondue dans les pelouses et les arbres. Double régal, parfums de  roses et bouquets d’arbres ombragés.

La roseraie historique dans le jardin botanique, refaite pour le 17ème Congrès Mondial des Sociétés de Roses accueilli à Lyon en 2015.

Une roseraie de concours près de la place de Guignol et du chalet des gardes qui accueille un concours international de roses nouvelles.

La grande prairie pour se ressourcer

Grands arbres du Parc de la Tête d'Or

« Altiers »… Oui, on a rarement l’occasion d’utiliser cet adjectif… surtout en pleine ville  ! Les arbres qui entourent la grande prairie le sont ! Magnifiques, majestueux. Des monuments végétaux. C’est un spectacle qui élève l’âme et permet en cas de blues de se ressourcer.


Circuit « animalier » pour parents et enfants

La plaine africaine au parc de la tête d'orLes biches au parc de la tête d'orLes lyonnais qui ont passé leur enfance dans la ville ont tous fréquenté le parc pour ses éléphants, ses girafes. Au fil des années, cette partie consacrée aux animaux s’est transformée pour faire moins « zoo » et davantage espace où ces animaux ont une vie moins cloîtrée : c’est la plaine africaine.

Autre haut-lieu animalier lyonnais, le parc aux biches.

Manège au parc de la tête d'or

A l’extrémité du lac, une ribambelle d’oies et de canards fournissent aussi l’occasion de voir des animaux. Mais les plus libres de tous restent les grands oiseaux que l’on voit parfois passer dans le ciel allant vers les Dombes voisines.

De la plaine africaine au parc aux biches en entrant dans le parc au bout du lac, voici une belle promenade du dimanche à faire en famille entre grands-parents, parents et petits-enfants.


Circuit « sportif »

Jogging

3,8 kilomètres : c’est la longueur exacte du tour du Parc de la Tête d’Or. Les habitués mesurent leurs performances au nombre de tours qu’ils effectuent. C’est le circuit de jogging le plus connu de la ville. L’un des plus beaux aussi entre les arbres qui changent avec les saisons (ah les magniolas au printemps !).

Qualités techniques de ce circuit : entièrement ombragé, terre battue. Un must !

Roller au Parc de la Tête d'Or

On le prend n’importe où puisqu’il fait le tour intérieur de l’enceinte du parc. 95% des coureurs le font dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Pourquoi ? Est-ce la force de Coriolis ? Une lutte contre le temps qui passe ? Si vous avez la réponse, mettez-nous un commentaire à la fin de cette page !

Roller

Le Parc a de beaux spots pour les amateurs de rollers (beaucoup moins bien qu’au Parc de Parilly à Bron, toutefois). Le meilleur endroit est à la pointe nord-est du lac (punaise rose sur la carte).

Etirements, gymnastique douce, Taï chi, etc.

Le parc est aussi un endroit idéal pour pratiquer la gymnastique, le taï chi, des étirements, seul ou en groupes.


Circuit « bulle »

On vient pique-niquer ici à Vélo’v ou en bus dès les premiers beaux dimanches ou les soirs. Ou passer un doux moment entre amoureux. On tout simplement faire la sieste dans l’herbe. Les meilleurs endroits sont les alentours de la grande prairie si l’on aime le soleil ou l’autre côté du lac si l’on préfère l’ombre.

On peut aussi glisser sur l’eau tout doucement, au rythme lent de l’été, en barque ou pédalo, location à l’extrémité du lac, du côté de l’entrée principale.

 


Circuit « statues remarquables » et tour du parc

Le parc en comporte des dizaines, sans cohérence entre elles. Nous vous les présentons dans leur ordre de localisation dans le sens des aiguilles d’une montre à partir de l’entrée de la Porte des enfants du Rhône.

La Centauresse et le Faune (1849), Augustin Courtet

Entrée Porte des enfants du Rhône, à la pointe du lac, fort beau bronze d’Augustin Courtet, alors admiré par Théophile Gautier, représentation ardente d’une centauresse enlevant un faune.

Statue La Centauresse et le Faune (1849), Augustin Courtet, Parc de la Tête d'Or
StatueLa Centauresse et le Faune (1849), Augustin Courtet

Ensemble pour la Paix et la Justice (1996) de Xavier de Fraissinette

Statue néo coloniale où 7 WASP éclairés soulèvent un globe de pierre où ont été tracées les seules silhouettes des pays du G7 dont se tint un sommet à Lyon en 96 sous l’égide de son maire Raymond Barre.

Monument du Souvenir aux morts de 14-18, île du Souvenir

Architecte : Tony Garnier — Sculpteurs : Jean-Baptiste Larrivé et Auguste Larrivé (cénotaphe), Louis Bertola (bas-reliefs du Départ et de La Guerre),
Claude Grange (bas-reliefs)

Statue érigée sur cette île en souvenir des morts lyonnais de la guerre 1914-1918. Leurs 10600 noms sont gravés autour du socle de l’ensemble.

Emprunter le tunnel souterrain sur la rive est du lac pour accéder à l’île. Attention, fermeture à 17h.

Statue du souvenir de 1914-1918, sur l'île du Souvenir
Statue du souvenir de 1914-1918, sur l’île du Souvenir

 

Statue du souvenir de 1914-1918, sur l'île du Souvenir
Statue du souvenir de 1914-1918, sur l’île du Souvenir

 

10500 noms sont gravés sur la statue du souvenir de 1914-1918, sur l'île du Souvenir
10500 noms sont gravés sur la statue du souvenir de 1914-1918, sur l’île du Souvenir

La Déchirure (1986), œuvre de Nathalie Pesselon

Rive ouest du lac.

On ne sait si c’est une enfant ou une femme qui est couchée en chien de fusil, à terre, dans une position qui évoque la douleur.

La Déchirure (1986), œuvre de Nathalie Pesselon
La Déchirure (1986), œuvre de Nathalie Pesselon

Girafe et son girafon (2017), œuvre de Damien Colcombet

Au centre du zoo, face à la rotonde des singes.

Printemps et Été, œuvres de Joseph Fabisch

le sculpteur de la statue dorée de Marie à Fourvière, Automne et Hiver de François Félix Roubaud, à l’Orangeraie au fond du parc, sous la voie du TGV. Ces quatre statues étaient destinées à la fontaine des Jacobins.

Le Secret (1913) de René Beclu surnommé Les trois grâces

Une jeune fille écoute les confidences d’une amie, tout en repoussant une troisième jeune femme. Elles sont nues et en marbre blanc, à l’entrée
Bernard de Jussieu (1885), par Pierre Aubert, statue du botaniste lyonnais, face aux serres.

François Rozier, Au Columelle français, copie d’une œuvre de Chinard

Marbre de R. Benoist dont l’original qui a disparu réalisé par Chinard ornait le jardin des plantes originel, sur les pentes de la Croix-Rousse. Il est derrière la ferme Lambert. Rozier était un botaniste et agronome, prêtre franc-maçon. Auteur entre autres parmi ses nombreux travaux du Cours complet d’agriculture. Il a été directeur de l’École d’Agriculture.

François Rozier, Au Columelle français, copie d'une œuvre de Chinard
François Rozier, Au Columelle français, copie d’une œuvre de Chinard

Bonne visite du Parc de la Tête d’Or

 

Le Parc de la Tête d’Or et le confinement

Au moment du déconfinement, les visiteurs revenant au parc ont découvert qu’il avait bien changé, qu’il était devenu plus sauvage, plus proche de l’idée de nature.

L’herbe est haute au Parc de la Tête d’Or à sa réouverture, 30 mai 2020

L’herbe n’a pas été coupée au parc de la Tête d’Or, comme dans les autres espaces verts, durant le confinement. À quelque chose malheur est bon puisque la Ville de Lyon a décidé de moins la couper à l’avenir.

Tranquilles durant deux mois, des oiseaux ont même établis leurs nids dans le parc. Comme ce cygne, près de l’embarcadère aux pédalos.

Parc de la Tête d’Or après le confinement