Biennale d’art contemporain de Lyon 2024

Évènement majeur de l’art contemporain en France, la gigantesque biennale de Lyon accueille 250.000 visiteurs durant ses trois mois de tenue sur 6 sites de plus de 30.000 m2 ! Et surtout 202 artistes !…

17e édition

du 21 septembre 2024 au 5 janvier 2025

Événement majeur de l’art contemporain, très ouverte à absolument tous les publics, chaque «biennale» comme on l’appelle familièrement est une belle occasion de sortie entre amis, parents et enfants, amoureux.

Chaque biennale d’art contemporain de Lyon explore à travers un thème spécifique un angle de l’art contemporain. Cette année Les voix des fleuves, avec les yeux de sa directrice Isabelle Bertolotti —historienne de l’art au fait de la jeune création— et de la curatrice invitée, Alexia Fabre, directrices des Beaux-Arts Paris. Les œuvres exposées peuvent être gigantesques, à la mesure des lieux d’expo, souvent des friches industrielles, la Sucrière, les usines Fagor (2022), cette année les Grandes Locos.

Ces Grandes Locos sont en elles-mêmes un objet d’art, par la grâce de sa transformation de technicentre SNCF en lieu culturel, à La Mulatière, à un quart d’heure de la gare Part-Dieu et de ses TGV. D’immenses halles aux toits ajourés de verrières, tout comme de bons vieux musées conçus pour napper les œuvres exposées de lumière naturelle. Une desserte exceptionnelle par le métro, à 3 minutes à pied de la station Gare d’Oullins. Une histoire industrielle qui remonte à 1846, pour fabriquer les premières locomotives de la toute nouvelle ligne de chemin de fer Lyon Saint-Étienne dont les passagers voyageaient assis sur des bottes de paille. Le lieu va accueillir les Nuits sonores, Lyon street food festival, les biennales.

Cactus, par Mona Cara — Biennale d’art contemporain de Lyon 2024

Monument for People on the Move, par Hans Schabus — Biennale d’art contemporain de Lyon 2024

Edi Dubien, le merveilleux artiste plasticien, dessinateur, peintre de l’amour, de la nature, du rêve, exposé en 2020 au MacLyon est présent avec 3 grands formats et une installation.

À ne rater sous aucun prétexte, tout au bout des Grandes Locos, halle 2, en sous-sol, avec une jauge limitée, cette œuvre d’Olivier Beer emmène dans un voyage où l’on resterait bien longtemps, très longtemps. Des chants du monde, de grandes voix enregistrées dans des grottes. Do ré mi fabuleux.

Autre lieu d’exposition exceptionnel, le Grand Hôtel-Dieu (notre visite guidée de l’Hôtel-Dieu) et sa Cité de la Gastronomie, investie pour la circonstance et qui nous permet de découvrir ce lieu, lui aussi objet quasi artistique, où Annette Messager a installé ses animaux dans les boiseries, avec une dizaine d’autres artistes, dont plusieurs émergents, comme Delphine Balley avec ses photographies qui mélangent fiction et réalité (voir blog de la revue littéraire et photographique Pourtant).

Oeuvre du Salvadorien Guadalupe Maravilla — Cité de la gastronomie – Grand Hôtel Dieu – Biennale art contemporain Lyon 2024

Cité de la gastronomie – Grand Hôtel Dieu – Biennale art contemporain Lyon 2024

Le thème 2024 : Les voix des fleuves / Crossing the water

202 artistes invités de 40 pays. Parmi elles et eux, en voici 8 particulièrment passionnants à découvrir lors de cette biennale de Lyon :

  1. Chantal Akerman (Belgique) cinéaste et artiste visuelle belge reconnue pour son influence sur le cinéma d’avant-garde. Elle explore souvent des thèmes liés à l’identité, à l’intimité et à l’exil.
  2. Latifa Echakhch, artiste franco-marocaine connue pour ses installations et sculptures qui interrogent les questions de culture, de politique et d’identité. Elle a représenté la France à la Biennale de Venise en 2022.
  3. Suzanne Husky, artiste franco-américaine dont le travail mêle art et écologie. Elle utilise divers médiums pour aborder des questions environnementales et sociales.
  4. Otobong Nkanga, artiste nigériane dont les œuvres abordent les questions de mémoire, d’environnement et de culture. Elle utilise souvent la performance, le dessin et l’installation pour exprimer ses idées.
  5. Michel de Broin, canadien au travail humoristique et provocateur connu pour ses sculptures et installations qui explorent les thèmes de l’énergie, de l’entropie et de la société .
  6. Nathan Coley qui traite à travers des ses installations et sculptures monumentales les thèmes de l’architecture, de la société et de la religion.
  7. Pavel Büchler, artiste et enseignant d’origine tchèque vivant au Royaume-Uni, dont le travail inclut des installations, des textes et des objets trouvés, souvent avec une touche conceptuelle et ironique.
  8. Guadalupe Maravilla, artiste salvadorien dont le travail — à travers performances, sculptures et installations— explore les thèmes de l’immigration, de la guérison et de la résilience.

Mardi au vendredi : 11h à 18h
Week-end : 11h à 19h
Nocturnes jusqu’à 22h aux Grandes Locos : les vendredi 11 octobre, 8 et 29 novembre, 13 décembre 2024
Fermeture les 25 décembre et 1er janvier

Lieux d’exposition

  • Les Grandes Locos, à La Mulatière
  • Cité de la gastronomie, Hôtel-Dieu
  • MACLyon, Musée d’art contemporain de Lyon
  • Fondation Bulukian
  • IAC, Institut d’art contemporaine de Villeurbanne
  • Musée gallo-romain Saint-Romain-en-Gal
  • et 3 autres lieux.

Billet

Tarif : 20€ sur place et 18€ en ligne

Le billet donne droit à l’entrée sur 6 lieux d’exposition.

Accès libre par ailleurs : Pavillon du 7ème, URDLA, Jardin du MBA, Musée de Fourvière, Parc de la tête d’or.

Site web : https://www.labiennaledelyon.com/

Biennale d’art contemporain de Lyon 2022 dans l’un des hangars des usines Fagor
Biennale d’art contemporain de Lyon 2022 dans un espace végétal aux feuilles tissées au sein des usines Fagor

Tous aux Jeux Olympiques à Lyon !

Lyon, terre emblématique de football, recevra 11 rencontres des JO 2024. Et si vous profitiez de cet événement unique pour découvrir la troisième ville de France ?

Tous aux Jeux ! 

Fière de sa renommée sportive, la ville de Lyon est ravie d’accueillir cet été la grande fête des Jeux Olympiques et Paralympiques. 

Terre emblématique de football, ce ne sont pas moins de 11 rencontres qui se dérouleront sur la pelouse du stade de Lyon. 

Et si vous profitiez de cet événement unique pour découvrir la troisième ville de France ? 

Une partie des tournois de football masculins et féminin se déroulera dans l’ancienne capitale des Gaules entre le 24 juillet et le 9 août 2024. 

Au cours de ces deux semaines olympiques, des athlètes venus du monde entier poseront leurs valises sur les terres lyonnaises et tenteront de décrocher leur ticket pour les phases finales. Après avoir accueilli la finale de la Coupe du Monde Féminine en 2019 et la demi-finale de l’Euro Masculin en 2016, le stade de Lyon sera de nouveau l’hôte de cinq matchs de phases finales dont celui pour la médaille de Bronze du tournoi féminin.

Image de joueuses de football au stade de Gerland créée par IA
Joueuses de football au stade de Gerland IAmaginées sur demande de Lyon Visite

L’Équipe de France féminine, qui jouera deux matchs dans la capitale des Gaules et un match à Saint-Étienne (50 minutes du centre de Lyon), a choisi notre ville pour installer son camp de base lors de la période olympique. C’est dans le quartier de Gerland, là où l’Olympique Lyonnais a remporté ses 7 titres de champions de France pour la section masculine et 16 pour les féminines, que les bleues ont choisi de séjourner. Souvent décrite comme la meilleure équipe du monde, l’Olympique Lyonnais féminine de Wendie Renard (capitaine de l’équipe de France) est fière de prêter ses infrastructures aux équipes du tournois olympiques et espère même retrouver certaines de ses joueuses emblématiques lors des rencontres organisées à Lyon comme Lindsey Horan (capitaine des USA), Ada Hegerberg (Norvège), Vanessa Gilles (Canada), Ellie Carpenter (Australie), Daniëlle Van de Donk et Damaris Egurrola (Pays-Bas), … Le tirage au sort du tournoi olympique de football, planifié pour le 20 mars 2024, nous informera sur les équipes nationales qui fouleront la pelouse du stade de Lyon. Les lyonnais et lyonnaises espèrent ainsi que les Bleues de la lyonnaise Eugénie Le Sommer, meilleure buteuse de l’histoire de l’équipe de France, retrouveront les Bleus de Kylian Mbappé. Eugénie Le Sommer qui porte le même prénom qu’une autre grande Lyonnaise, Eugénie Brazier, une des mères de la cuisine lyonnaise actuelle, qui a entre autre formé Paul Bocuse.

Avec 11 rencontres à Lyon et 6 à Saint-Étienne, ne manquez pas cette occasion unique de combiner votre amour du sport à la découverte de notre patrimoine local.

Programme des journées du patrimoine 2024 à Lyon

Téléchargez le programme complet des journées du patrimoine de Lyon 2024

Les journées de patrimoine 2024 sont terminées.

samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024

Le programme 2024 comporte près de 500 visites et découvertes sur Lyon et le Grand Lyon. Vous pouvez le télécharger en PDF en cliquant sur ce bouton :

Le thème 2024 est «Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions».

Notre sélection dans le programme des Journées du patrimoine 2024

Voici des visites de lieux ouverts spécifiquement pour ces journées du patrimoine à Lyon, par exemple l’Opéra et les fameuses caves de l’épicerie Bahadourian.

Usine Tase, centenaire, à Vaulx-en-Velin

Douceur, brillance, fluidité ! La viscose imite la soie en bien moins cher. L’usine TASE à Vaulx-en-Velin, dans le bien nommé Carré de Soie, a fabriqué de cette viscose jusque dans les années 80, avant d’être transférée en Hongrie. Construite en 1925 par la famille Gillet, laquelle a fait fortune avec le « noir absolu », cette usine était remarquable pour son architecture industrielle innovante comme pour son rôle dans la production de soie artificielle, faisant travailler des milliers de personnes. C’était aussi une usine bien dangereuse, polluante, qui exploitait la nappe phréatique dessous.

Elle a été classée aux monuments historiques en 2011. Très préservée, elle témoigne sacrément de l’histoire industrielle de Lyon au XXe siècle, une période d’enrichissement de Lyon, comme de l’urbanisation de cette banlieue lyonnaise.

Tout un ensemble de visites et découvertes sont organisées à l’occasion de son centenaire, ceci par un tissu — c’est le mot pour la viscose !—, donc un tissu associatif avec notamment l’association Vive la TASE et Silk me Back :

  • Des visites guidées programme et réservations ici : LIEN
  • Une conférence samedi à 19h sur la démarche de sauvegarde par les habitants : LIEN
  • Des expos : LIEN et LIEN

Voir aussi La Rayonne, salle de concert et tiers-lieu à Villeurbanne dans le Carré de soie, porté par le CCO qui anime une multitude d’initiatives innovantes et citoyennes.

L’emblématique château d’eau de l’usine de la Tase, l’eau avait une grande importance — Attribution: Nicolas Nova, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons

Visite de l’Opéra de Lyon

18 étages, oui ! 9 + 9, 11 + 7, 10 +8 ! 18 étages à visiter du plus profond sous terre aux salles de répétition des danseuses et danseurs de l’Opéra dans le ciel de Lyon. Juste au-dessus d’un des bars les plus bluffants par sa vue de la ville : Les Muses. L’Opéra connu à Lyon sous le surnom du « Tonneau ». Opéra qui avait causé bien des polémiques lors de sa création par Jean Nouvel en 1989 sur les murs du précédent « Grand Théâtre » construit en 1831 presqu’au bord du Rhône par Antoine-Marie Chenavard et Jean-Marie Pollet. Son parvis est aussi connu pour ses performances de break dance. Pokemon Crew a commencé ici.

Une visite quasi complète de cet opéra exceptionnel tant sur le plan architectural (Jean Nouvel), qu’artistique et tout simplement humain (troupe de danse, orchestre, machinistes, admin).

Opéra de Lyon
L’Opéra de Lyon, restructuré par Jean Nouvel en 1993

Vous pourrez visiter la salle de répétition, l’amphi, le grand foyer et la grande salle (samedi) et en plus le dimanche la grande salle et le grand studio du ballet.

Réservation de vos visites de l’Opéra pendant les journées du patrimoine :

Il faut absolument réserver votre créneau vu l’affluence.

Réservations ouvertes à partir du 12 septembre :

https://www.opera-lyon.com/fr/programmation/saison-2024-2025/evenement/journees-du-patrimoine-2

Visite du labyrinthe de caves sous la place Bahadourian

D’ores et d’argent déjà, la visite du kilomètre de labyrinthe de caves sous la place Bahadourian est annoncé pour ces journées 2024. Sous cette place qui porte désormais le nom de ses fondateurs, la célèbre épicerie lyonnaise Bahadourian a dès les années 1930, confrontée à son développement rapide, acheté des caves pour y stocker des produits. Puis abattant les murs entre ces caves, elle les a relié entre elles.

Cave Bahadourian sous la place éponyme à Lyon
Cave Bahadourian sous la place éponyme — Photo : Romainbehar, CC0, via Wikimedia Commons

Ces caves Bahadourian seront ouvertes à la visite durant ces journées du patrimoine 2024.

La cressonnière de Vaise

Zone humide très riche en fleurs et faune, installée dans une ancienne maison bourgeoise. La cressonnière qui est habituellement fermée pour la préserver sera ouverte aux visites. Passionnant et dépaysant ! Des bouffées de tous les gradations de verts.

Uniquement sur visite guidée à 10h et à 14h, la visite dure 1h30. Point de rendez-vous et description : LIEN

Étang à la cressonnière de Vaise — Attribution: Creative Commons CC0 1.0 par Romainbehar

Autres découvertes en vrac

L’atelier de vitraux Morel : vitrauxmarylinemonel.com

Le mémorial national de la prison Montluc (visite libre, d’habitude c’est organisé). Voir aussi notre Visite guidée Lyon et la Résistance.

La cour d’appel, palais de justice, « 24 colonnes ».

Le temple du Change.

Et près de 500 autres.

Inscrivez-vous à la lettre d’information de Lyon-Visite

Pour être au courant de ce qu’il y a à voir, visiter, découvrir à Lyon. De nos nouveaux circuits. Pour faire la connaissance de celles et ceux qui animent la ville, blogueurs, comédiens, artistes.

Inscrivez-vous à notre lettre d’information Journées du Patrimoine 2025

Inscrivez-vous pour obtenir le programme des journées du patrimoine 2025 dès sa parution ! Le programme est composé chaque année par les services de la Métropole de Lyon. Généralement, ce programme est disponible fin août début septembre, 2 à 3 semaines avant les journées du patrimoine. Nous le mettons aussitôt en accès pour vous. Pour le recevoir par mail dès sa parution, inscrivez-vous ci-dessous :

grand dôme de l'hôtel-dieu

Grand Dôme de l’Hôtel-Dieu, Lyon — photo Lyon visite

Journées du patrimoine 2023

16 et 17 septembre 2023

Exceptionnellement visible durant ces journées du patrimoine 2023 et en 2022, le tunnel entre les anciennes prisons Saint-Paul et Saint-Joseph dans le quartier Perrache à Lyon a été peint d’une fresque d’une centaine de mètres qui préfigure le street-art par un groupe de prisonniers autour de l’artiste Didier Chamizo, fin des années 70. Merci à l’association Comité d’Intérêt Local Presqu’île Sud. PHOTO : GB Lyon Visite

Le programme complet pour 2023 (composé par les services de la Métropole de Lyon) est téléchargeable ici :

LIEN PDF PROGRAMME JOURNEES PATRIMOINE 2023

Thème 2023 : le patrimoine sous l’angle de la lumière.

Les conseils de notre équipe

Adam, guide conférencier de Lyon Visite vous conseille :

Adam vous conseille l’Hôtel de Ville de Lyon et l’amphithéâtre des Trois Gaules pour lesquels il a une passion constante :

Ambre, votre contact qui organise toutes nos visites guidées, vous conseille :

Gilles, le rédacteur de Lyon-visite.info vous conseille :

Sur les traces de la police lyonnaise, Lyon 1er.
LIEN : https://jep.grandlyon.com/trouvez-le-programme/detail-offre/lyon-1er-24029-1-sur-les-traces-de-la-police-lyonnaise

L’École des commissaires de police à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or et sa collection dédiée à la police scientifique, dans laquelle Lyon s’est particulièrement illustrée.
LIEN : https://jep.grandlyon.com/trouvez-le-programme/detail-offre/saint-cyr-au-mont-dor-23967-decouvrez-lecole-nationale-superieure-de-la-police-et-sa-collection-criminalistique

2020

Date des journées du patrimoine 2020 : 19 et 20 septembre

Thème 2020 : Patrimoine et éducation : les portes du savoir

Téléchargement du programme des journées du patrimoine à Lyon

Avant 2020

2019

Programme  complet « Journées du patrimoine à Lyon 2019 »

Date : 21 et 22 septembre 2019

Le thème des journées du patrimoine 2019 dans le Grand Lyon était « Habiter la métropole d’hier et demain », ce qui tombait bien puisque les élections municipales et métropolitaines sont au printemps 2020.

Découvrez nos coups de cœur 2019, c’est par ici

Le programme complet 2019 publié par Lyon Métropole est toujours téléchargeable. Lien de téléchargement du PDF : Programme journée du patrimoine 2019 à Lyon et environs


Le coup de cœur de Mégane

Mégane est guide-conférencière pour Lyon Visite.

Le fort de Vaise et ses souterrains

Accès : 27 boulevard Saint-Exupéry — Métro D arrêt Valmy ou Bus 90 arrêt Fort de Vaise- Les Carriers

1830, Louis-Philippe craint une guerre avec l’Autriche. Lyon est une cible tentante assez proche de ses frontières. Et puis, la crise de la soierie jette une main d’œuvre conséquente au chômage. En 20 ans, une ceinture fortifiée est construite autour de Lyon. Après la déculottée de 1870, une deuxième sera érigée plus loin. Le fort de Vaise a été construit en 1834. Avec le fort Saint-Jean, il bloquait l’accès Saône à la ville.

La vue sur Lyon est évidemment très intéressante.

Il y aura des démos de taille de pierre.

Visite libre

Samedi : 10h-19h — Dimanche : 10h-18h

Visite guidée des souterrains

Visite guidée par l’association OCRA (Organisation pour la Connaissance et la Restauration d’Au-dessous-terre).

Réservation ici : ocra-lyon.org

Les caves Bahadourian

Il faut aller dans cette immense épicerie fine et bazar à l’orientale, visiter ses caves voûtées, se gorger de Méditerranée.

Djebrïl Bahadourian, né en 1907, arrivé de Turquie à Lyon en 1929 a créé ce magasin. On a donné son nom à la place voisine.

Visites des caves : samedi 20 de 9h à 18h (environ 30mn)

Attention : en 2018, bien qu’annoncées pour le dimanche dans le programme officiel, elles sont restées fermées. Étant annoncées le samedi cette année, espérons que cela se passe mieux.

Accès : 20 rue Villeroy – place Djebrïl Bahadourian – Métro D et tram T1 : arrêt Guillotière

Le coup de cœur d’Alexandre

C’est un coup de cœur plutôt pour les Lyonnais, pour redécouvrir son quartier.

BALADES INDUSTRIEUSES NEW (accès partiel)

Découvrez le quartier Gerland d’un nouvel œil, notamment sur l’influence de l’industrie depuis deux siècles dans son aménagement.

Visites guidées par les ateliers de la Mouche.

Réservation obligatoire : bonjour@atelierslamouche.fr

Accès : Halle Tony Garnier, 20 place docteurs Mérieux – Métro B : Debourg / Tram T1

Le coup de cœur d’Ambre

C’est Ambre ! qui répond à vos demandes au téléphone et par mail et vous propose toujours le guide qui sera parfait pour vos sorties lyonnaises ! Pour moi, samedi 20 et dimanche 21, c’est le grand botaniste Pierre Poivre à Saint-Romain-au-Mont-d’Or.

Le jardin de Pierre Poivre à Saint-Romain-au-Mont-d’Or

Buste du botaniste Pierre Poivre (1749-1786) dans le Jardin botanique de Pamplemousses, sur l'Île Maurice, jardin créé par Pierre Poivre — CC partage dans les mêmes conditions Author= Anne97432
Buste du botaniste Pierre Poivre (1749-1786) dans le Jardin botanique de Pamplemousses, sur l’Île Maurice, jardin créé par Pierre Poivre — CC partage dans les mêmes conditions Author= Anne97432

Un grand Lyonnais ! On lui doit de nombreux épices, rapportés, acclimatés… Très envie de mieux connaître sa vie, pleine d’aventures de toutes sortes dans l’Océan Indien. Et, après, j’irai jeter des graines de poivre rue Poivre, près de la place Sathonay, comme un ex voto.

Après recherches, j’arrive à la quasi conclusion qu’il n’a pas donné son nom au poivre. que c’est juste un hasard. Peut être aurons nous des compléments d’infos sur ce point crucial (si si !) au jardin qui porte son nom à Saint Romain-au-Mont-d’Or, dimanche 21 septembre… Suspens !!!

Visite guidée du jardin de Pierre Poivre

L’histoire de son jardin et son château vous seront narrées par un botaniste du Jardin Botanique de Lyon, spécialiste de Pierre Poivre. Celui-ci est né en 1719 à Lyon et mort à Saint-Romain-au-Mont-dd’Or en 1786.

Samedi 20 et dimanche 21 de 9h à 18h30

Réservation obligatoire : jeppoivre@saintromainaumontdor.fr

Accès : Bus 43 : arrêt Saint-Romain à 10mn à pied — Bus 40 et 70 : arrêt Éclusede Rochetaillée à 20 mn à pied — En voiture, parking Eaux Vives

Exposition BD

Expo « Pierre Poivre, saromagnot, homme de son temps, homme de notre temps » sur 42 panneaux de l’auteur Mathieu Bertrand qui présentent ses aventures — et quelles aventures ! — sous forme de bd.

Samedi 20 et dimanche 21 de 10h à 19h, place de l’Église.

Accès : comme ci-dessus pour le musée.

Les coups de cœur de Gilles

Je suis spécialiste du digital et du rédactionnel, j’anime le blog Lyon visite. J’ai eu l’idée de ce guide web consacré à Lyon en 2008.

À Marcy-L’Étoile : le musée de sciences biologiques docteur Mérieux

Accès : Musée de Sciences Biologiques Docteur Mérieux, 309 av Jean Collomb — Bus 98 : Arrêt Parc de Lacroix-Laval 

Ce musée expose les enjeux en matière de santé ainsi que les biotechnologies et le techniques génétiques pour lutter contre les maladies infectueuses.

Visite guidée

La visite guidée parcourt tout cela, depuis la vaccination découverte par Jenner au 18ième siècle en passant par sa mise au point par Pasteur et son développement industriel par les Mérieux.

Cela se passe samedi 21 et dimanche 22 de 15h à 16h30.

Il faut obligatoirement s’inscrire : 04 37 20 01 01 ou contact@musee-docteur-merieux.com

Visite libre

Une visite libre de 14h à 18h est également possible.

Atelier BD

Un atelier BD « Bande de microbes » a lieu samedi et dimanchhe de 15h à 17h.

Il faut obligatoirement s’inscrire : 04 37 20 01 01 ou contact@musee-docteur-merieux.com

À Caluire-et-Cuire, Jouteurs et usine des eaux

L’usine des eaux de Saint-Clair – 19ième siècle

Accès : 2 avenue de Poumeyrol — Bus C1, C2, C5, 70, 171 : Saint-Clair – Square Brosset / Bus 9 : Les eaux 

Usine des eaux de Saint-Clair, bassin filtrant — Par Otourly - Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21752513
Usine des eaux de Saint-Clair, bassin filtrant — Photo par Otourly – Travail personnel, CC BY-SA 3.0, lien sur Wikimedia

Une pompe à vapeur haute de 20 mètres (dite « La pompe de Cornouailles »), un gigantesque bassin de filtrage avec voûtes et pilotis, un bâtiment néo-classique, le tout du 19ième siècle. C’est ce genre de machine qui a pu fournir l’eau aux quartiers élevés de Lyon de Fourvière et Croix-Rousse à partir de 1856. Il avait fallu attendre plus de 13 siècles ! En effet, les romains avaient mis en place un réseau de 4 aqueducs qui amenaient l’eau à Fourvière depuis des dizaines de kilomètres autour de Lyon, qui s’arrêta à la  chute de l’empire.

Visite guidée : toutes les 30mn samedi 20 de 12h à 18h et dimanchhe 21 de 9h à 17h. La visite dure une heure.

 Réservation obligatoire sur www.eaualyon.fr 

Proposé par l’Association L’Eau à Lyon et la Pompe de Cornouailles

Alliance des Jouteurs Sauveteurs

Ce club centenaire vous emmènera en barques sur le fleuve. Expo photo, également, sur les berges.

Accès :  sam. et dim. de 10h à 18h 4 avenue de Poumeroyl — Bus C1, C2, C5, 70, 171 : Saint-Clair – Square Brosset ou Bus 9 : Les Eaux Hôtel de ville

Saint-Priest — Renault Trucks et Ateliers du métro

RENAULT TRUCKS

C’est nouveau cette année. Renault Trucks, héritier de Berliet, propose la visite libre de son exposition de  véhicules industriels et vieilles autos.

La visite est libre, de 10h à 18h, samedi 20 et dimanche 21.

Accès : 99 route deLyon — bus C25 : arrêt Paul Berliet — accessible handicapés

Atelier de maintenance du tram

Visite guidée des ateliers du T1, T2 et T5 et chantier du futur T6

Samedi et dimanche à 10h, 10h45, 11h30, 14h, 14h45, 15h30 et 16h15

Attention, vous devrez porter des chaussures pletes et fermées.

Réservation obligatoire : Allô TCL, 04 26 10 12 12

Accès : Cours du Professeur Jean Bernard — T2 : arrêt Porte des Alpes

Guignol à Brindas

Marionnette centenaire de Guignol du Guignol Guérin, seul Guignol a être vétu de vert — Photo Guignol Guerin Wikimedia CC BY-SA 4.0

Guignol aussi fait partie du patrimoine lyonnais. Lire l’interwiew de Paul Fournel qui raconte la vie de Laurent Mourguet, son créateur, dans Faire Guignol.

Le Musée Théâtre Guignol de Brindas ouvre ses portes pour découvrir sa  collection de costumes de marionnettes. Plus de 1000 costumes !

21 et 22 septembre 2019 à partir de 14h
LIEU :  (Brindas 69126)


2018

Programme Journées du patrimoine 2018

Lien du PDF du programme complet 2018 : Programme journée du patrimoine 2018 à Lyon et environs

Le coup de cœur 2018 de Pierre : le culinaire antique à Lugdunum

PierreJe suis guide-conférencier et archéologue de formation, je vous guide dans Lyon.

Ah les banquets romains ! Luculus ! Allongé, saisissant des mets voguant sur l’eau devant soi. Le musée gallo-romain aux théâtres romains (où se déroulent les Nuits de Fourvière) présentera l’art de manger et du vin chez la jet set romaine.

Jardin aux épices, déambulation et dégustations : samedi et dimanche de 10 à 18h.

Conférence suivie d’une dégustation : samedi 15 septembre de 15h à 16h.

Adresse : Musée Lugdunum, 17 rue Cleberg

Le coup de cœur 2018 de Gilles : le Musée des Moulages

Gilles BertinJe suis spécialiste du digital et du rédactionnel, j’anime le blog Lyon visite. J’ai eu l’idée de ce guide web consacré à Lyon en 2008.

Bijou succulent, fondue de statues, compil de classicisme, ce musée  méconnu des Lyonnais et des non-Lyonnais possède plus de 2000 moulages d’œuvres de l’antique au contemporain. J’adorais avant sa fermeture en 2015 pour travaux y aller me repaître d’antique et de classicisme. Rêver de dessiner comme les étudiants des beaux-arts accroupis contre les colonnes en train de travailler.

Di SailkoOpera propria, CC BY 3.0, Collegamento — Image de la Gipsoteca d’arte antica de l’université de Pise (et non pas du Musée des moulages)

En attendant sa réouverture en 2019, il sera ouvert durant ces journées du patrimoine ces samedi et dimanche. Il y aura :

  • une galerie photo de son histoire
  • un guide présentera le travail de conservation en s’appuyant sur les réserves du musée
  • un autre guide présentera sa sélection d’œuvres phares et leur histoire, ce sera donc un voyage dans l’histoire des arts
  • un atelier pour apprendre les techniques de moulage et  fabriquer les moules

Visites et atelier toutes les heures de 10h à 18h.

Adresse : 87 cours Gambetta — Métro D : Garibaldi

Le coup de cœur 2018 d’Ambre : le domaine Melchior Philibert à Charly

C’est Ambre ! qui répond à vos demandes au téléphone et par mail et vous propose toujours le guide qui sera parfait pour vos sorties lyonnaises ! Pour moi, dimanche prochain, c’est direction Charly !

Le domaine Melchior Philibert surplombe la plaine et déjà, la vue vaut le détour. Ensuite, le lieu, d’un romantisme absolu, emporte notre imagination vers 1000 histoires d’amour, mille histoires de romances échevelées.

Vue Google

Joie absolue pour moi qui ai toujours été intriguée par le domaine et ses différents bâtiments : le dimanche 16 permettra à la fois de découvrir l’histoire du lieu, mais également d’en découvrir les richesses plus cachées, telles que les peintures, le vase Médicis.

La présence sur place de peintres en pleine activité conférera certainement au domaine encore plus de magie, si toutefois c’est possible .

J’espère que je vous ai convaincu et que nous serons nombreux à nous promener nez en l’air dans ce jardin château onirique et mystérieux.

Il y aura aussi des visites guidées du patrimoine et des alentours : voir le programme complet en téléchargement ci-dessus.

Et d’autres choses remarquables dans le programme 2018

Le carillonneur de l’Hôtel de Ville

65 cloches entre six kilos et cinq tonnes. Le deuxième carillon de France est à l’Hôtel de Ville de Lyon. Installé en 1914 par Édouard Herriot qu’avaient séduit les cloches des carillons d’Anvers, Bruges et Gand. 36 cloches lui ont été ajoutées en 91. La topologie caisse de résonance de Lyon due à ses deux collines les amplifie.

Ce carillon est joué par le carillonneur Charles Dairay.  Rencontre (20 mn seulement, hélas, c’est un peu court) avec lui toutes les heures samedi à 11h30 et de 14h30 à 17h et dimanche de 10h30 à 13h et à 16h30. Oui, les horaires communiqués ne sont pas parfaitement clairs.

C’est à l’entrée de l’hôtel de ville derrière, face à l’opéra.

Les lieux de la médecine lyonnaise

La restauration de l’hôtel-dieu a permis de se souvenir si on l’avait oublié des grands noms qui y ont exercé. Rabelais et bien sûr Antonin Poncet. Une balade dans la ville permettra de découvrir leur histoire et d’évoquer les lieux où ils ont pratiqué.

Résa obligatoire à : contact@musee-docteur-merieux.com

C’est dimanche de 10h30 à midi

Permaculture aux jardins partagés du 7ième

La perma, kezako ? Voilà binette quelque chose dont on entend tout le temps parler sans savoir de quelle couleur est le cheval blanc de Henri le jardinier. Les bénévoles de deux jardins du 7ième, « L’îlot d’Amaranthes » et « Le jardin des Silybes » nous guideront dans leurs planches et leurs plates-bandes et nous causeront de tout ça.

Il y aura des ateliers plantes mains dans la terre, une récolte et, bien sûr, un repas partagé !

Ce sera dans ces deux jardins samedi et dimanche de 10h à 18h.

Jardin des Silybes
Jardin des Silybes – Image Google Streetview

Les mères lyonnaises

Un repas tel que l’auraient préparé les mères lyonnaises. Ce sera avec Catherine Simon, l’auteure du bouquin Mangées, une histoire des mères lyonnaises.

Vendredi 14 septembre à 19h30 au Lycée hôtelier François Rabelais, Dardilly.

Il faut réserver. Prix : 25€

Notre visite guidée Gastronomie de Lyon, des mères lyonnaises à la cuisine fusion a lieu toute l’année.

Journées du patrimoine Lyon 2018
Journées du patrimoine Lyon 2018

2017

Programme Journées du patrimoine 2017

Journées du patrimoine 2017 à Lyon

Le thème en était »La métropole au fil de l’eau ».

Télécharger le PDF du PROGRAMME COMPLET des Journées du patrimoine 2017 (PDF de 64 pages, 7,3 Mo sur le site web de Lyon Métropole)

Bonnes journées du patrimoine à Lyon

 

Vaporetto de Lyon, balade magique en bateau, horaires et 2 promenades à l’Île Barbe et Confluence

Embarquez sur le bateau vaporetto, découvrez Lyon autrement + 2 idées de balades

« Bateau-mouche » évoque Paris et « vaporetto », Venise. Le vaporetto de Lyon est une merveilleuse conjugaisondes deux. Une façon de découvrir Lyon du nord au sud par le fleuve qui l’a faite au début de son histoire, la Saône. Etaussi un moyen de déplacement pour les habitants de la ville.

Le vaporetto face au vieux Lyon à la Cathédrale Saint Jean et Fourvière

Une péniche décorée en street art entre Saint-Georges et Confluence

Idées et suggestions de balades via le Vaporetto

Idée 1 : Balade par l’incroyable quartier architectural de Confluence jusqu’à la pointe du confluent de la Saône et du Rhône

C’est une balade dans un lieu qui a peu d’équivalents, le confluent de 2 fleuves en pleine ville. Du moins ce qui aurait pu être la pleine ville si elle s’était construite à cet endroit. Mais en 2000 ans, elle n’a jamais glissé vraiment jusque là. Il faut dire que cela a été longtemps un marécage. Puis, au 19e siècle, monsieur Perrache et sa gare ont coupé en deux la presqu’île, rejetant au sud de ce que l’on appelle à Lyon « Les Voûtes » la mauvaise ville : à savoir prisons et usines. « Zizi béton » alias Louis Pradel, le maire bétonneur, a poursuivi l’œuvre en faisant passer l’autoroute Paris Marseille sous la gare. Il a fallu attendre Raymond Barre pour que Lyon investisse ce lieu avec le Musée Confluences et un quartier architecturellement incroyable quai Rambaud.

« C’est la galerie des fadas, Confluence. »

Rudy Ricciotti, créateur du MuCem à Marseille et du Pavillon 52 quai Rambaud

Au départ de la station Confluence du vaporetto, nous vous proposons de découvrir ce quartier soit dans une balade autonome soit dans une visite guidées avec nos guides conférenciers.

Idée 2 : Visite du Musée Confluence

Le musée Confluences est un lieu démesuré, monstre de béton, de métal et de verre posé quasi à l’extrémité de ce site unique.

Au départ de la station Confluence du vaporetto, vous pouvez le rejoindre :

  • soit à pied, compter 15mn de marche le long de la Saône
  • soit en empruntant le tramway pour un court trajet

Idée 3 : balade à l’Île Barbe et au belvédère de perles de Jean-Michel Othoniel

Nous vous proposons de découvrir la charmante île Barbe, lieu préservé et ombragé à l’écart de la ville… ainsi que, juste avant elle l’une des plus intéressantes œuvres d’art installées tout au long des berges piétonnes. Le belvédère de perles de Jean-Michel de Jean-Michel Othoniel est dans la lignée de la station de métro qu’il a décorée à Paris, devant la Comédie Française.

Belvédère de perles de Jean-Michel Othoniel sur la Saône, en aval de l'Île Barbe, photo Gilles Bertin en argentique, Agfa Clak 6x9

Belvédère de perles de Jean-Michel Othoniel sur la Saône, en aval de l’Île Barbe, photo Gilles Bertin en argentique, Agfa Clak 6×9

À l’arrivée à la station Vaise du vaporetto :

  • traverser la Saône par le pont Clémenceau
  • empruntez les berges piétonnes aménagées rive gauche
  • prenez la direction du nord, en suivant le fleuve à main gauche.

Durée : 50mn pour l’aller (4 km)

Les 4 stations du Vaporetto

Station vaporetto Vaise

Station Vaise : 9 Quai Arloing Lyon 9e

Station vaporetto Saint-Paul, à l’entrée nord du Vieux Lyon

Station St Paul : 16 Quai de Bondy Lyon 5e

Station vaporetto Bellecour

Station Bellecour : 11 Quai des Célestins Lyon 2e

Station vaporetto Confluence, à 15mn à pied du musée

La station Confluence est au bout de la darse, à l’opposé du centre commercial.

Horaires et tarifs

7 jours sur 7, une dizaine d’allers retours par jour : Horaires détaillés

Tarif : 5€ par personne et par voyage

Achat des tickets : à bord

WC à Lyon et toilettes publiques

WC et toilettes par quartier + Google Map dans les principaux points à visiter de Lyon et autour des gares

Les toilettes et WC publics manquent à Lyon. Comme dans la plupart des villes françaises. Comme si cet équipement était superfétatoire. Il faut recourir à des expédients. Prendre un café dans un bar. Les enfants derrière une portière ouverte. Pour pas mâle d’hommes, uriner sous les ponts. C’est notamment le cas sur les berges du Rhône, avec des odeurs « désagréables », particulièrement durant les canicules. Pourtant, le journal local, Le Progrès, sous le titre « Lyon, championne de France des WC publics » cocoricotait « Avec près de 170 sites, et près de 190 toilettes, Lyon peut s’enorgueillir d’avoir la meilleure couverture en France concernant les WC publics. » Il est vrai que selon le même article Marseille en compte… 10 ! Et que ceux de Lyon sont à peu près uniformément répartis sur la ville, gage de politique publique. Y compris sur les berges, mais hélas plutôt en haut sur les quais qu’en bas aux sorties des spots à bières.

WC berges du Rhône, quai Augagneur, géré par la société JC Decaux (en 2019) — Un bel exemple de design urbain, réussi.

Cependant, ce podium lyonnais (comme Lyon les adore) est à nuancer fortement. WC fermés ou dans un grand état de saleté (place Tabareau depuis des mois à la date de rédaction de ces lignes), ou bien au-delà de leur capacité (parc de la Tête d’Or). Et surtout zones blanches, quasiment sans toilettes (Terreaux, Confluence).

Plan des WC à Lyon et toilettes publiques dans les principaux quartiers à visiter

C’est une carte Work in Progress. Dernière mise à jour 2 août 2019.

 

WC Place Bellecour

La reine sans conteste des toilettes et WC publics à Lyon est située place Bellecour, à l’angle sud-est, vers les marchands de fleurs. Toilettes toujours très propres, avec un personnel à demeure. Ouverts tous les jours de 8h à 19h30.

La Fnac

Les WC de la FNAC sont payants, cependant il est souvent possible d’en bénéficier sans dégainer d’euro, en s’engouffrant derrière en sortant, ou parce que les monnayeurs sont assez souvent HS.

WC Vieux Lyon

Il y a des WC publics à droite de l’entrée du métro, avec également du personnel à demeure. Ouverts tous les jours de 8h à 19h30.

Autre WC public : place Valensio.

WC 1er arrondissement, Terreaux et Sathonay

Le WC piégeur du musée des Beaux-Arts

Dans le cloître du du musée des Beaux-Arts, juste à gauche de son entrée, il y a un WC d’un genre bien particulier. Un WC automatique qui  parfois bloque la personne à l’intérieur. Sa porte s’ouvre toute seule, jusque là ok, mais, vous préviennent les employés du musée, « Il ne faut surtout pas essayer de la fermer à la main, sinon vous pouvez rester bloqué à l’intérieur… » Forcément, on hésite après ce genre d’avertissement.

WC relativement propre, mais sans papier toilette, ni savon, ni sèche-mains.

Zéro WC public place des Terreaux

Place des Terreaux, l’une des plus fréquentées de la ville, des fontaines dues aux artistes Bartholdi et Buren, mais pas de WC publics en vue !

2 solutions débrouilles et gratuites :

  • les WC du parking LPA, entrée à gauche du musée
  • les WC de la cafétéria du Musée des Beaux-Arts, au 1er étage, accessibles sans ticket d’entrée au Musée

WC Place Sathonay

Les plus anciennes, les plus sales, les plus dans l’escalier, les étonnants WC place Sathonay, à 50 mètres de la mairie du 1er, à droite en montant les escaliers vers le jardin des plantes.

WC place Rambaud

Ceux de la place Rambaud, en face des Halles de la Martinière (adresse très sympa pour un verre avec wifi), sont nettement plus sympa.

WC Croix-Rousse

Sur le boulevard de Croix-Rousse, sur la place avant la mairie du 4ième en venant du métro.

WC Parc de la Tête d’Or

On en compte 6, un nouveau est en projet. Vu l’affluence, ils sont à certains moments hors de leur capacité, malgré les camionnettes des prestataires souvent arrêtées à côté.

À noter, juste à l’entrée des Enfants du Rhône, le WC est à gauche.

Et, à l’extérieur, sur les quais du Rhône, en diagonale de la buvette.

WC Berges du Rhône

Bien desservi au nord en toilettes, entre le Parc de la Tête d’Or et la rue Part-Dieu. Rien au sud, et particulièrement Fosse aux Ours, autour des gradins, de part et d’autre du pont de la Guillotière. Il faut aller un peu plus loin, Place Ballanche.

WC Confluence

Très peu de WC dans le nouveau quartier de Confluence. Aucun entre l’Hôtel de Région, le centre commercial et la station de tram. Il faut aller presqu’au bout de la darse, côté nord, en face de la passerelle aux cadenas amoureux.

Plus au nord, un WC est dissimulé derrière l’église Sainte-Blandine.

Aucun à la pointe, autour du musée des Confluences. 

WC gares Part-Dieu, Perrache et Jean Macé

WC gare Part-Dieu

Payantes, dans la gare, de 6h à minuit. On y accède par une sortie sur le côté en se dirigeant côté Villette.

Un seul WC public dans le coin, non payant, boulevard de la Villette.

WC gare Perrache

Toilettes dans la gare, ouvertes de 6h à 21h.

Au nord de la gare, place Carnot, côté ouest.

Au sud de la gare, cours Suchet, de part et d’autre du cours Charlemagne, 2 toilettes publiques.

WC gare Jean Macé

Dans la gare, quai 1, de 6h à 20h.

Sur la place Jean Macé, à côté de l’entrée du métro, du côté de la mairie du 7ième arrondissement.

Pour continuer

Nos autres informations pratiques : métros, trams, vélo’v, parc relais…

Vous souhaitez nous signaler un point toilettes ne figurant pas dans notre liste ? Ecrivez-nous :

Bonne visite de Lyon

Grand Hôtel-Dieu — Histoire, cité de la gastronomie, boutiques, horaire et plan

Le grand Hôtel-Dieu est réouvert depuis la fin du confinement. Immense par son histoire et ses dimensions, l’Hôtel-Dieu de Lyon a été entièrement réhabilité. Il accueille à deux pas de Bellecour une cité de la gastronomie. On peut aussi s’y promener, s’y détendre, boutiquer et admirer ce bienveillant monstre de pierre blonde. Visite.

Immense ! Par son histoire presque millénaire autour du soin hospitalier et de la médecine, par son architecture marquée par le souffle de Soufflot, par sa surface de plus de 40.000 m2 où se succèdent cours et jardins.

Cour du cloître, Hôtel-Dieu de Lyon — Photo : Ambre, Lyon visite

L’Hôtel-Dieu de Lyon vient d’être entièrement réhabilité du point de vue architectural. Côté projet culturel, il accueillera en 2019 une cité de la gastronomie. On peut en attendant s’y promener, s’y détendre, boutiquer et admirer ce bienveillant monstre de pierre blonde. Visite.

Histoire architecturale des moines hospitaliers à Soufflot

1er novembre 1532, François Rabelais pénètre dans le fourmillant Hôtel-Dieu de Notre-Dame de la Pitié du Pont-du-Rhône pour prendre son poste de médecin. Il a publié son premier roman, Pantagruel, chez Claude Nourry, imprimeur installé près de la place des Jacobins.

L’hôpital existe depuis au moins 1184. Il a d’abord été une maison d’accueil des passants et voyageurs malades sous le nom « hospital du Pont du Rosne » à l’extrémité du pont de bois de la Guillotière. Leurs constructeurs étaient des moines bâtisseurs spécialistes des ponts qui plaçaient à leurs extrémités une chapelle et une maison d’accueil pour les nécessiteux. Ils avaient fait de même à Avignon avec le pont Saint-Bénézet. Quand Rabelais y officie, l’hôpital a 180 lits. On met trois malades dans chaque. Rabelais se fait littéralement virer en 1535, trop souvent absent.

Il est agrandi dans les années 1620 sur un plan en croix. À l’intersection des branches, une chapelle. En son centre, un autel. Les malades n’ont pas besoin de quitter leur dortoir pour suivre la messe. Cette chapelle de 26 mètres de haut et 11 mètres de côté est coiffée d’un dôme carré qui deviendra le « Petit Dôme » lorsque sera construit son grand frère. Le cloître est mis en place, celui dont l’entrée est aujourd’hui place de l’Hôpital. Puis la chapelle baroque attenante.

Hôtel-Dieu, Lyon — Photo Ambre, Lyon visite

Le grand Soufflot, futur architecte du Panthéon et admirateur d’Andrea Palladio, s’installe à Lyon en 1738 à la fin de sa formation à Rome. La municipalité le charge de dessiner un Hôtel-Dieu agrandi. Il trace un nouveau dôme, plus haut, le « Grand Dôme » et quatre bâtiments, parallèles deux à deux. Ce qui lui permet de dérouler le long du Rhône cette somptueuse façade d’un tenant, 375 mètres, à la riche décoration.
Durant la Terreur, le corps médical paie un lourd tribu à la guillotine, une cinquantaine de médecins, chirurgiens, apothicaires sont décapités. Les bâtiments ont subi de gros dégâts pendant le siège.

Histoire médicale de François Rabelais à Léon Bérard

Nouvel agrandissement au 19ième et fusion avec l’hôpital voisin de la Charité. Il est de plus en plus réputé. Amédée Bonnet invente la chirurgie orthopédique. Jaboulay et Carrel expérimentent les premières transplantations du rein, sans succès. Destot les premières radiographies.

En 1923, Léon Bérard installe le deuxième centre anti-cancéreux français dans le Grand dôme.

L’activité hospitalière continuera jusqu’en 2010.

Réhabilitation

Commence alors sa deuxième vie, désormais orientée vers le luxe, le commerce et la gastronomie, sans référence ni projet culturel relié à ses huit siècles et demi consacrés au soin.

La réhabilitation terminée en 2018 a respecté les bâtiments en les embellissant grandement.

La grande verrière au-dessus de la cour du midi, Hôtel-Dieu, Lyon — Photo Ambre Lyon visite

Hormis une galerie marchande, sans projet culturel avant l’ouverture de la cité de la gastronomie, l’immense lieu est prétexte pour l’instant à la déambulation admirative dans cette beauté minérale néo-classique.

La Cité de la gastronomie

La cité de la gastronomie raconte l’histoire de la gastronomie à Lyon et la présente aujourd’hui sur 4000 m2 et 4 étages.

La chapelle

La chapelle qui était sous le dôme avec son autel, au centre des quatre ailes de 40 mètres de long, d’où les malades invalides pouvaient de leurs lits suivre l’office, est le centre de la cité de la gastronomie. L’endroit d’où l’on rayonne pour visiter dans l’ordre que l’on a envie les thématiques gastronomiques.

La petite apothicairerie

Les extraordinaires boiseries de la pharmacie de l’Hôtel-Dieu où l’on rangeait pots et onguents, classées depuis 1904, ont échappé aux rénovations successives. Elles se visitent maintenant et le plafond au-dessus sert d’écran de vidéo-projection à des évocations à vocation poétique.

Salle du conseil et salle des archives

Rénovés, y sont présentés didactiquement les enjeux sous-jacents liés à l’alimentation, écologiques, éthiques comme le bien-être animal, les anciennes nouvelles façons de faire de l’agriculture.

Salle des Quatre-Rangs

Extraordinaires ébénisteries de l’ancien hôpital de la charité remontées dans cette salle.

Gastro’ludothèque Miam Miam ! au 1er étage

Ici les enfants peuvent s’exercer à la cuisine pour comprendre comment ça se passe depuis les produits jusqu’à l’assiette.

Le banquet, mise en scène de la gastronomie lyonnaise

Est reproduite la table d’un bouchon, ces anciens restaurants ouvriers, devenus sous la patte des mères lyonnaises, dont les mères Brazier et Fillioux sont les plus connues, des lieux où allaient les bourgeois, les négociants en soie, les notables. Elles sont présentées sous forme d’animations ainsi que leurs grands héritiers, Paul Bocuse, Fernand Point, Jacques Pic, les frères Troisgros, leurs recettes totémiques, jusqu’au glouglou des casseroles sur le feu, hélas simulé, donc point d’odeurs qui déclencherait des appétits effrénés.

Les halles

Présentation de produits et choix interactifs sur des écrans. C’est l’évocation de ce repas français inscrit en 2010 au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco.

Histoire du soin et de l’Hôtel-Dieu

Enfin,il fallait tout de même que soit évoqué ce qu’a été des siècles durant ce lieu avant d’être transformé en espace touristique et commercial, c’est-à-dire un hôpital où l’on soignait. Un espace est donc dévolu à narrer cette histoire multi séculaire

et c’est tout ce qui reste de cet immense lieu de soin au cœur de la ville, le travail des soignants, le fonctionnement quotidien de l’hôpital, les grandes inventions médicales et chirurgicales faites ici.

Modalités de visite de la Cité de la gastronomie

Entrée 12 € ( 8 pour les enfants) et dégustation 12€.

Ouvert 362 jours par an.

Le grand réfectoire

Polémique, lorsque le projet de transformer l’ancien grand réfectoire de l’Hôtel-Dieu en brasserie haut de gamme, a été présenté à la presse en juillet 2018, faisant plus penser à une cafétéria qu’à un lieu classique. « Sûr que s’ils avaient pu « enlever » les voûtes, ils auraient pu donner libre cours à leur talent… » a réagi Patrice Beghain, ancien adjoint à la culture. Or donc, le grand réfectoire a ouvert précisément sous ce nom ainsi qu’un bar mi novembre 2018.

Boutiques

Foin du soin, le nouvel Hôtel-Dieu c’est d’abord des boutiques ! Et ce novembre 2018, il en arrive de nouvelles :

  • du prêt-à-porter féminin, Un jour ailleurs,
  • un expert du diamant, Polydiam, la Saint-Valentin approche !

puis viendront ensuite :

  • du design avec Silvera,
  • des accessoires féminins, Alexandre de Paris,
  • et un soyeux lyonnais, les Soieries Brochier

qui s’ajoutent à :

  • Soin du corps :  Clarins, Aroma Zone, Ecocentric
  • Bars, restauration : Buddha Bar, Beefhouse, l’asiatique Wagamama, Sushi Shop, Miss Paradis
  • Épiciers, traiteurs : Artisan de la truffe, Vatel gourmet, Le Roy René
  • Cafés, salons de thé : Café Mokxa, Second Cup
  • Déco : AM.PM, Obbo Design, Blanc Cerise, Silvera
  • Mode : Bobbies, Marie Sixtine, COS, Polidiam, Antony Morato, Maison Montagut, Citadium, Un jour ailleurs.

Horaire

L’Hôtel-Dieu est ouvert tous les jours de 7h30 à 1h.

Les cours du Midi et du Cloître ferment à 20h.

Boutiques : 10h à 19h30 sauf dimanche

Restaurants : tous les jours jusqu’à 1h

Plan, à voir

La Cour du Grand Cloître : très régulière, péristyle à arcades avec les plaques des anciens donateurs. Médaillons de Charial et Rabelais. Jardin de buis à allées circulaires. Une croix. La porte verte ouverte sur la place de l’hôpital est belle.

La grande verrière dans l’esprit pyramide du Louvre qui couvre la cour du Midi.

Le Grand dôme, bien sûr.

Les Cours Saint-Martin, Sainte-Elizabeth et Saint-Henri.

À voir autour du Grand Hôtel-Dieu

La magnifique et magique fontaine Place des Jacobins.

Le classique et charmant Théâtre des Célestins avec au centre de sa place un périscope donnant sur une œuvre de Buren, dans le parking dessous.

L’Opéra au nord conçu par Nouvel avec sa façade décorée de huit muses (et non neuf) et son intérieur en marbre noir.

Et juste à côté, la place Bellecour avec ses deux statues, au centre celle de Louis XIV à cheval, et au sud côté Saône celle de Saint-Exupéry en compagnie du Petit Prince.

 

Traboules du Vieux Lyon et Croix-Rousse, comment les visiter ?

Il y en a entre 400 à 500 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île. On peut en visiter certaines.

Réservez une visite guidée semi-privée des traboules

Voulez-vous goûter à notre recette qualité ? Un tout petit groupe limité à 12 + un guide conférencier féru d’histoire et passionné de Lyon. Oui ? Nos guides conférenciers Maud, Maxime, Alexandre ou Adam vous emmèneront alors de bon matin dans le siècle d’or de Lyon, lorsque la vieille ville est encore fraîche et secrète, par ses ruelles ocres pavées et ses mystérieuses et secrètes traboules.

Chaque samedi et dimanche matins.

Demande pour une visite guidée des traboules en groupe

Histoire des traboules

Les traboules jusqu’au vingtième siècle

« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants »

La citation est de Saint Ex, né place Bellecour en 1900. Nous sommes tous des Alexandre Dumas, des Mata Hari, des Howard Carter. L’attrait des traboules traverse les tranches d’âge. L’étymologie latine, transbulare, trabulare, n’explique pas cette passion des tous les visiteurs de Lyon pour elles. Pas plus que leur histoire depuis le quatrième siècle. Non, ce qui nous fascine tous, petits ou vieux, quadras ou ados, c’est une idée d’enfant, l’idée du passage secret.

Grande traboule du Vieux Lyon
Grande traboule du Vieux Lyon — Photo : Ambre, DR

Il y en a plus de 300 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île.

À la Renaissance, quand la population de Lyon a explosé, on a construit derrière les immeubles existants de nouveaux immeubles, sans remettre en cause le dessin des parcelles du Moyen-Âge qui favorisait les longues rues sans rues traversantes pour gagner de l’espace. Pour éviter de longs détours, la traboule était la solution.

À Croix-Rousse, au dix-neuvième siècle, on a fait pareil. Ainsi, on pouvait descendre du haut de Croix-Rousse à Terreaux en ligne droite en les empruntant.

Les traboules aujourd’hui, « un trésor confisqué »

Gilbert Vaudey, dans son merveilleux livre Le nom de Lyon, chez Christian Bourgois Éditeur, écrit : « Dans ses Traboules de Lyon, René Dejean a scrupuleusement dressé l’inventaire de quelque 315 d’entre elles. Il faut pourtant en faire l’aveu : la carte qu’un telle liste invite à dresser ressemble aujourd’hui à un trésor confisqué. Ce qui subsiste des passages […] ne constitue plus que la partie visible d’un domaine devenu interdit. Exaltés en raison inverse de leur raréfaction, ils n’ont cessé de subir l’affaiblissement de leur fonction au profit de la publicité faite à une image. » Image sur laquelle surfe d’ailleurs cet article que vous êtes en train de lire, ainsi que les autres pages de ce site consacrées à la visite des traboules. C’est que vous êtes très nombreux à vouloir les visiter lors de votre venue à Lyon, voire même en tant que Lyonnais.es à désirer les découvrir, et donc à taper dans Google : « visiter traboules lyon ».

Or donc, 95% de ces traboules traversantes sont désormais closes. Par les propriétaires, pour se protéger. De nous, les visiteurs, les touristes. Mais aussi des incivilités, des trafics. Et pour leur tranquillité.

Alors, comment entrer dans les traboules ?

Entrée de traboule dans une cour rue Saint-Jean

Y a-t-il tout de même des traboules ouvertes au public­ ?

Oui. Quelques unes sont ouvertes au public via des conventions entre leurs habitants et la municipalité. Officiellement, 31. Nous vous donnons les plus intéressantes ci-dessous.

Comment tout de même visiter les traboules fermées au public sans avoir les codes ?

Levez-vous tôt 🙂 Les portiers sont assez souvent ouverts le matin aux éboueurs et au facteur. Tentez votre chance. Il suffit d’appuyer sur le bouton ouverture, l’étoile ou le zéro.

Les habitants des lieux apprécient-ils ?

Pas vraiment à Saint-Jean ! Il y a beaucoup de passage et les nuisances sonores sont réelles. Aussi, soyez discrets, parlez doucement, attendez d’être ressortis dans la rue.

Traboules du Vieux Lyon

La Longue traboule est la plus connue du Vieux Lyon. Elle relie la rue Saint-Jean à la rue du Bœuf à travers 3 cours et 4 corps d’immeubles.

Entrée de la longue traboule : 54, rue Saint-Jean.

Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin, ebook à paraître en 2019.

Elles sont intégrées à notre visite guidée du Vieux Lyon et de ses traboules

Traboules de Croix-Rousse

La traboule de la cour des Voraces, entre la place Colbert et la rue Imbert-Colomès,  est à la fois traboule,  cour et escalier. À ne rater sous aucun prétexte, autant pour son histoire que pour sa spectacularité, 6 étages et autant de volées de marches vous contemplent.

Entrée de la traboule de la cour des Voraces : 9, place Colbert.

Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin.

Elles sont intégrées à notre visite guidée de Croix-Rousse et de ses traboules

Chaque samedi et dimanche, visite semi-privée des traboules du Vieux Lyon réservable en ligne

 

Que visiter à Lyon ?

L’essentiel de ce qu’il faut visiter à Lyon vous est résumé dans cette page, avec des renvois vers nos parcours gratuits et nos visites guidées.

L’ensemble de notre site web Lyon visite est une réponse à cette question : Que visiter à Lyon ? Nous allons essayer d’y répondre ici en une seule page. En commençant par les visites incontournables.

Nota : si vous souhaitez une visite guidée avec nos guides-conférenciers Pierre ou Alexandre, consultez notre catalogue de visites guidées incontournables de Lyon.

On part maintenant à la découverte de ce qu’il faut voir à Lyon :

Vieux Lyon

Le quartier historique sans conteste le plus marquant de Lyon, classé « Patrimoine historique de l’humanité » par l’Unesco, ses traboules, son quartier Renaissance, la cathédrale Saint-Jean.

Voir notre parcours gratuit Vieux Lyon, traboules et cours Renaissance

Vous souhaitez un guide ? Réservez notre visite guidée Vieux Lyon et traboules

Plusieurs musées à visiter dans ce quartier du Vieux Lyon :

  • Musée Miniature et Cinéma : il regroupe une collection d’une centaine de scènes miniatures par de grands artistes et une collection de 400 objets  utilisés pour créer des effets spéciaux au cinéma.
  • Musée Gadagne : dans un hôtel Renaissance incroyablement restauré et de toute beauté ayant appartenu aux deux frères banquiers italiens Gadagne a été aménagé un double musée, l’un est un musée sur l’histoire de Lyon, l’autre est un musée des arts de la marionnette.

Fourvière

Basilique de Fourvière et théâtres romains : La colline de Fourvière offre un point de vue exceptionnel sur Lyon et tout l’est, jusqu’aux Alpes. Ce n’est pas un hasard si les romains se sont installés ici et y ont créé en 43 av. J.-C. la cité de Lugdunum. Sur cette colline, vous devez d’abord visiter la Basilique de Fourvière et sa crypte et déambuler autour pour découvrir ces deux exceptionnels points de vue. Puis ensuite rendre visite aux théâtres romains. Le Parc des hauteurs offre de beaux points de vue peu courants sur la Saône et Lyon et propose un parcours accro-branches pour les enfants.

Voir notre parcours gratuit Fourvière

Vous souhaitez un guide ? Réservez une de nos visites guidées pour Fourvière

Saint-Georges terrassant le dragon, une des statues emblématiques de Lyon qui couronne la basilique (photo Lyon Visite)

Cimetière de Loyasse : Vous pouvez aussi si vous avez plus de temps visiter le Père Lachaise lyonnais : le cimetière de Loyasse. Il passionnera les amateurs d’ésotérisme et de symbolisme. Il abrite une tombe particulière visitée, celle du mage Maître Philippe de Lyon.

Voir notre parcours gratuit Cimetière de Loyasse par le parc des hauteurs

Musée à visiter dans ce quartier de Fourvière :

  • Musée gallo-romain : Il est accolé aux théâtres romains. Il recueille les pièces découvertes au cours des fouilles préventives des grands chantiers de la ville portant sur l’histoire de  la cité gallo-romaine. Les salles sont enterrées à flanc de colline et offrent une ambiance vraiment historique.

Croix-Rousse

L’autre colline de Lyon, l’ancienne colline ouvrière des canuts, les ouvriers de la soie, parcourue de haut en bas de traboules. Aujourd’hui, la colline de Croix-Rousse concentre sur ses murs un foisonnement de créations de street-art par des artistes de rue. Elle abrite aussi plusieurs murs peints à voir absolument, dont les fameux Mur peint des Canuts et le Mur peint des Lyonnais célèbres, tout en bas des pentes de la Croix-Rousse.

Les vues en montant ou descendant les pentes sont saisissantes de beauté.

Voir nos différents parcours gratuits :

Vous souhaitez un guide ? Réservez notre visite guidée Croix-Rousse

Confluence

Nouveau quartier de Lyon dont l’aménagement est encore en cours. Nous vous conseillons de voir le Musée des Confluences, de vous promener autour de la darse qui permet aux bateaux d’entrer au coeur de la presqu’île et de longer les berges de Saône qui concentrent des créations architecturales ultra-modernes des plus grands architectes contemporains.

Voir notre parcours gratuit Confluence

Vous souhaitez un guide ? Réservez notre visite guidée Confluence

Musée à visiter dans ce quartier de Confluence :

  • Musée des Confluences : Sa silhouette est inoubliable. Il est situé tout au bout de la presqu’île, où se rejoignent Rhône et Saône, sur un site exceptionnel. Il abrite des collections de sciences naturelles, d’anthropologie, de civilisations, de sociétés. Il offre aussi une salle de restaurant et une terrasse avec une vue magnifique.

Parc de la Tête d’Or

C’est un parc immense, de toute beauté, spirituellement encore plus impressionnante en automne, empli d’arbres centenaires, de roseraies, d’un jardin botanique avec des serres Balthard, d’une plaine africaine avec ses girafes et d’animations pour les enfants, de grandes pelouses merveilleuses dès les premiers soleils et d’une allée qui en fait le tour, idéale pour les jogueurs.

Voir notre parcours Parc de la Tête d’Or

Vous souhaitez un guide ? Réservez une de nos visites guidées pour le Parc de la Tête d’Or

Une des serres Balthard du jardin botanique (photo FC)

Bonne visite de Lyon.

Festival Quais du polar 2025

Festival majeur du roman policier, du thriller et du noir, Quais du polar accueille depuis 2005 les plus grands auteurs à Lyon. L’occasion aussi de découvrir le Lyon du gang des Lyonnais et des frères Lumière.

21e quai du polar

du

4 au 6 avril 2025

Le festival 2024 est terminé. Énorme succès et record battu : plus de 100000 festivaliers l’ont visité !

Rendez-vous pour Quai du polar 2025.

Festival majeur dans le genre extrêmement populaire du roman policier, du thriller et du noir, allant de la BD jusqu’au cinéma, Quais du polar accueille depuis 2005 les plus grands auteurs à Lyon. Craig Johnson, Michael Connelly, Henning Mankell (décédé en 2015), Norman Spinrad, P. D. James (décédée en 2014), Patricia McDonald, Deon Meyer, Jo Nesbø et, chez les français, Didier Daeninckx,  Frank Thilliez, Jean-Christophe Grangé, Tobie Nathan.

Le festival 2024 : 135 invités et beaucoup de grands noms pour ce 20e anniversaire de Quais du Polar

Encore cette année, des autrices et auteurs très populaires et/ou réputées chez les Français :

  • Karine GIEBEL
  • Nicolas MATHIEU
  • Karim MISKÉ
  • François MÉDÉLINE
  • Sophie LOUBIÈRE
  • Didier DAENINCKX

Et chez les internationaux :

  • Tim WILLOCKS
  • Valerio VARESI
  • Ragnar JÓNASSON
  • Jo NESBØ
  • Dennis LEHANE
  • Peter MAY
  • Joseph INCARDONA

Nos visites guidées pendant « Quais du polar »

    Français et anglais disponible pour toutes les visites, pour les autres langues en fonction de la visite, à voir avec Ambre.

Le festival 2023

Quais du polar 2023 Lyon, visiter Lyon avec Lyon Visite

Au programme de cette année, toujours autant de grosses signatures populaires­­ françaises Michel Bussi, Hélène Couturier, DOA, Claire Favan, Marin Ledun, Louise Mey, Bernard Minier, Colin Niel, Olivier Norek, Patrick Pécherot, Franck Thilliez, Olivier Truc et de pointures pointues internationales, Javier Cercas, William Boyle, Elizabeth George, Denis Lehane.

Le festival 2022

Quai du polar 2022, festival de romans policiers à Lyon

Au programme de cette année, toujours autant de grosses signatures populaires­­ françaises Dominique Manotti, Michel Bussi, Jacques Expert, Nicolas Geibel, Philippe Jaenada, Bernard Minier, Sylvain Forge, Guillaume Musso, Caryl Férey, Colin Niel, Olivier Norek, Franck Thilliez et de pointures pointues internationales, David Peace, Val McDermid, Harla Coben, Craig Johnson, Camilla Greben, Deon Meyer, Paula Hawkins, Arnaldur Indriðason, John Grisham.

Mais aussi des nouvelles et nouveaux venus avec un premier livre.

Le formidable Lady Chevy de John Woods

D’abord un énorme coup de cœur pour un nouvel auteur américain, John Woods, avec Lady Chevy, surnom de son héroïne adolescente terriblement attachante. Le roman raconte son violent parcours initiatique pour se sortir de la misère à laquelle semble la condamner son milieu, dans les Appalaches désindustrialisées et semées d’installations pétrolières de fracturation hydrauliques, lesquelles vont fracturer sa vie, alors qu’elle rêve de devenir vétérinaire. Un roman très dur et très tendre, avec des personnages emplis de contradictions, comme vous, comme toi et comme moi.

Couverture du livre Lady Chevy

Le formidable Lady Chevy du nouvel auteur américain John Woods, éd. Albin Michel

Michèle Pedinielli et Anna de Sandre chez 2 passionnants éditeurs

Deux autres nouvelles venues sur la scène du polar à ce Quai du polar 2022, avec un premier roman. Michèle Pedinielli, autrice de Boccanera, aux éditions de l’Aube, excellent éditeur d’auteurs internationaux et d’histoires ancrées dans les pays et la société. Un polar entièrement niçois avec une « privée » en héroïne soumise au même suspense que ses lecteurs. En lices pour le prix des lecteurs Quais du polar.

Et Anna de Sandre, autrice de Villebasse, chez le meilleur éditeur de polar qui soit, La manufacture de livres. Un éditeur découvreur de talents comme Franck Bouysse, grand écrivain qui également au sommaire du n°3 de la revue Pourtant avec Moïse, nouvelle inédite. Pourtant est une revue lyonno-parisienne.

Et quelques lyonnais comme Jacques Morize, auteur chez l’éditeur villeurbannais AO éditions d’une série de polars se déroulant dans chaque arrondissement lyonnais, comme Les nouveaux mystères de Paris de Léo Malet.

L’excellent café librairie Un petit noir, spécialisé dans le polar, dont le patron est une bible, et situé sur les pentes, aura son stand au festival.
→ Voir l’encadré sur le Petir noir en fin de page

Informations pratiques :

  • L’accès est gratuit.
  • Horaires : vendredi et samedi de 10h à 20h, dimanche de 10h à 18h.
  • Le festival se déroule au cœur de la presqu’île (le centre ville de Lyon) en bonne partie à l’Opéra de Lyon, le Palais de la Bourse (Chambre de commerce), le Palais Bondy et l’Hôtel de ville.

Les lieux

Le festival se déroule chaque année principalement dans deux magnifiques et imposants bâtiments : l’Hôtel de ville et l’Hôtel de la Chambre de commerce de Lyon.

Quais du polar - hotel de ville de Lyon
Le beffroi de l’Hôtel de ville de Lyon abrite le deuxième carillon de France avec 65 cloches

 

magnolias en fleurs devant hotel de la chambre de commerce Lyon
Magnolias en fleurs devant l’hôtel de la chambre de commerce (CCI) de Lyon

Le festival 2021

70 000 personnes ont visité ce festival 2021 et rencontré 110 écrivaines et écrivains de 14 nationalités différentes. Chiffre plus surprenant, il s’est vendu 6800 livres soit un livre pour 10 festivaliers. Que lisent les 63 200 autres ?

Le festival 2020

Covid annulation !

Le festival 2019

Plus de 100.000 visiteurs pour l’édition 2019 ! Record battu, Quais du polar est un festival extrêmement populaire.

Quais du polar - hotel de la chambre de commerce Lyon

Prix littéraires Quais du polar 2019

Prix Quais du polar 2019 en BD : Charogne de Benoit Vidal et Borris, éd. Glénat

Prix des lecteurs Quais du Polar – 20 Minutes : La guerre est une ruse, Frédéric Paulin, chez l’excellent éditeur Agullo

Prix Le Point du polar européen 2019 : La mort selon Turner, Tim Willocks, chez le non moins intéressant éditeur Sonatine

Les écrivains

25 écrivains scandinaves étaient invités pour une visite approfondie du polar nordique. Avec :

L'hypnotiseur, Lars Kepler

D’abord les suédois Alexander et Alexandra Ahndoril qui écrivent comme l’on dit à quatre mains sous le pseudonyme de Lars Kepler, auteurs du fascinant best-seller L’hypnotiseur.

Et Leif Davidsen (Danemark), Jørn Lier Horst (Norvège), Monica Kristensen (Norvège), Lilja Sigurðardóttir (Islande), Viveca Sten (Suède), Árni Thórarinsson (Islande), etc.

Des temps importants ont été consacrés aux séries télé, notamment avec des projections au Pathé Bellecour.

Quais du polar - libraires et editeurs dans hotel de la chambre de commerce Lyon

Un hommage à Georges Simenon lui a été rendu à l’occasion de l’anniversaire de sa mort en 1989. En plus d’une rencontre, il y avait aussi des projection de films adaptés de ses livres.

Et de très nombreuses conférences.

Le festival 2018

Quelques uns des invités en 2018 étaient :

  • Côté polar italien qui est le thème de cette édition : Donato Carrisi, Giancarlo De Cataldo, Luca di Fulvio.
  • Polar français : Franck Bouysse, Dominique Manotti, Sandrine Collette, DOA, Caryl Ferey, Marin Ledun, Bernard Minier, Jean-Bernard Pouy, Romain Slocombe, Serge Quadruppani, Patrick Bauwen. Et en non polar : Michel Bussi, Philippe Jaenada ou Joann Sfar.
  • Côté internationaux : Harlan Coben, Camilla Läckberg, Ian Rankin, Deon Meyer, Franck Thilliez, Craig Johnson, Patricia MacDonald, M.J. Alridge.

Le festival 2017

Quelques uns des auteurs reçus en 2017 : David Vann, Marcus Malte, Guillaume Musso, Luis Sepulveda, Michel Bussi, Philippe Kerr, Ron Rash.

Jo Nesbö à Quai du polar 2016 :


Mention spéciale au blog polar EmOtions

Voici un blog incroyable sur le polar et le thriller ! Profusion d’articles, critiques, interviews avec un  enthousiasme roboratif et un fabuleux travail de découverte d’auteurs et d’œuvres. Nous l’adorons à Lyon Visite, vous l’avez compris. Yvan sera évidemment sur le festival Quais du polar pour ses rencontres et interviews.

Son blog : https://gruznamur.wordpress.com/ et son autoportrait + une interview de lui.

Atmosphère noire sur les pentes de Croix-Rousse : le café librairie Un petit noir

Virginie Despentes a choisi son pseudonyme d’auteur ici, sur ces pentes.

Librairie Café "Un petit noir" consacrée au polar à Lyon

Un Petit Noir, librairie café consacrée uniquement au polar est au milieu des pentes de la Croix-Rousse, 57 montée de la Grande-Côte, dans le quartier arty et alternatif, animée par un passionné qui trace sa route depuis plusieurs années, de plus dans un beau lieu. Le site du café librairie Un Petit Noir

… que du noir dans la vitrine d’Un Petit Noir (photo nov. 2016)

Sans aucun dessous de table, on vous recommande chaudement ce lieu consacré au noir.

Nos conseils pour visiter Lyon pendant « Quais du polar » :

Vue sur le Rhône depuis une traboule au flanc de Croix-RousseTraboules des pentes

Plongez dans l’atmosphère et l’histoire alternative et sociale des pentes avec notre itinéraire Traboules des Pentes de la Croix-Rousse.

 Vieux Lyon

 

 

 Balade dans Lyon à Vélo’v

 

 

 La balade des magnolias

 

 

 Visiter Lyon en 2 jours

 

 

 

.

Confluence, balade architecture et urbanisme entre Rhône et Saône

Profitez d’une très belle demi-journée dans ce nouveau quartier à l’architecture hyper moderne, à la pointe entre Saône et Rhône, avec une visite culturelle à son exceptionnel Musée des Confluences.

Parcours de visite de Confluence

Nous vous proposons dans cette page une visite que vous pouvez faire en autonomie, à pied ou à vélo en combinant :

  • une balade le long de la Saône et du Rhône en passant par la pointe ;
  • une visite culturelle du Musée des Confluences ;
  • un pot l’été en terrasse au bord de l’eau.

Nota : Les visites guidées de nos guides conférenciers suivent un itinéraire différent du parcours ci-dessous, en approfondissant certaines thématiques. Voir notre  visite guidée Lyon-Confluence.

.

Votre itinéraire de balade Confluence

Prenez le tramway T1 jusqu’à la station Hôtel de Région – Montrochet (si vous commencez par la visite du musée) ou la station Musée des Confluences (si vous terminez par le musée).

Dans le sens Musée des Confluences – Place Nautique

Musée Confluences (avec un « s »)

Ce musée est un musée des sciences et des sociétés qui veut donner à tous les clés pour comprendre notre monde, notamment à travers les savoirs de la science et le fonctionnement de nos sociétés. Il est organisé autour de 3 thèmes :

  • D’où venons-nous ? Les origines de l’homme et de notre planète, la vie, la mort.
  • Qui sommes-nous ? L’être humain dans le monde, l’environnement.
  • Que faisons-nous ? L’histoire du passé au futur.
Musée des Confluences depuis la station de tramway T1 du même nom

Musée des Confluences depuis la station de tramway T1 du même nom

On y trouve(ra) une girafe de 2 mètres de haut « taxidermiée », un double phaéton Berliet C2 22 HP double phaéton, l’accélérateur de particules Cockcroft & Walton, un camarasaurus de 14 mètres de long.

Berges du Rhône et pont Raymond Barre

Promenade extrêmement agréable depuis le musée jusqu’à la pointe. On appréciera particulièrement la vue par dessous du nouveau pont Raymond Barre (ancien maire de Lyon, premier ministre et meilleur économiste de France, dixit VGE) dévolu aux «déplacements doux» (en langue de bois politique lyonnaise, tout déplacement n’utilisant pas un moteur à essence) qui forme avec le pont voisin, le pont Pasteur, un V. Puis plus loin sa forme particulière d’animal faisant le gros dos.

Pont Raymond Barre sur le Rhône en face de Musée des Confluences à Lyon
Pont Raymond Barre sur le Rhône, face au Musée des Confluences, Lyon

Quelques péniches d’habitation le long de cette berge rectiligne très minérale. En face, les bâtiments modernes de Tony Garnier puis le lycée international de Lyon.

La pointe du confluent du Rhône et de la Saône

On se croirait presque devant l’océan pour peu qu’une mouette se pose sur un des ducs d’Albe prolongeant la pointe.

La pointe de la Confluence vue coté sud avec à gauche le Rhône et à droite la Saône, le musée des Confluences est derrière.

Si l’on se retourne vers le nord, on a à gauche le pont ferroviaire de la voie Lyon Saint-Etienne. La basilique de Fourvière bien sagement sur sa colline. Le pont Raymond Barre avec son élégante arche à droite. Et au centre le diamant pas fini de tailler du musée des Confluences.

On reprend la route à gauche, c’est-à-dire à l’ouest, par la promenade qui longe la Saône.

Berges de Saône

Très agréable remontée au nord par ce sentier moins rectiligne que côté Rhône, pas de doute ce n’est plus le même cours d’eau. On passe sous le musée en direction du pont de chemin de fer.

Viaduc ferroviaire de la Quarantaine

Viaduc ferroviaire de la Quarantaine sur la Saône dans le quartier Confluences — Lyon

Sur ce pont en fer à la magnifique architecture circulent de nombreux trains vers ou depuis Saint-Étienne. Son histoire a été difficile. Construit en 1852, il s’écroule en 1854… coupant la navigation sur la Saône durant 2 ans. Le pont est reconstruit en 1856 et sera enfin remplacé par le viaduc métallique que vous voyez en 1932. Les 1er et 2 septembre, les allemands le dynamitent mais cette fois-ci, il tient le coup et peu endommagé pourra être réparé et remis en service, à l’époque avec une voie ferrée et une voie pour les automobiles et les piétons. Il est électrifié en 1954. Aujourd’hui, il est un élément structurant du paysage et, notez-le, il traverse la Saône en biais, comme de l’autre côté de la presqu’île traverse le Rhône le nouveau pont Raymond Barre.

Le cube orange et le cube vert de Confluence

Le quartier Confluence se veut une sorte de vitrine du futur, tant de point de vue archi que du point de vue écolo. Des bâtiments innovants  dispersés par les urbanistes dans cette partie de Confluence appelée « Ilot P »… « P » pour énergie positive (ils produisent plsu d’énergie qu’ils n’en consomment). En particulier le cube vert qui abrite la télé européenne d’info continue Euronews et le cube orange, des plus mitraillés par les photographes, avec son étonnant puits de lumière en façade.

Confluence, la Sucrière, le cube vert, le cube orange et le musée des confluences

D’autres bâtiments marquent ce quartier. Le Musée Confluences bien sûr. Mais aussi l’Hôtel de Région organisé autour d’un immense patio. Cet ensemble de bâtiments n’est pas courant, il marque l’ambition de Lyon, la sauce urbaine prendra-t-elle, on le saura dans les années prochaines.

Après le cube vert, ne ratez pas la Buvette de Francis qui subsiste du passé, de l’avant quartier à énergie positive, mais qui connaissait depuis bien longtemps la récupération d’énergie.

La place nautique et sa passerelle aux cadenas

On arrive à la Place Nautique par une fort belle promenade entre la Saône et des plans d’eau ressemblant à des mares dans lesquelles se reflète le centre commercial.

Le centre commercial Confluence se reflète dans une mare avec joncs et canards
Le centre commercial Confluence se reflète dans une mare avec joncs et canards.

La passerelle sur la « darse » (le bras de Saône qui rentre à l’intérieur de la presqu’île) obéit à la tradition récente des cadenas d’amoureux. On y captera également de magnifiques vues sur ce quartier encore en construction.

La passerelle sur la Place Nautique avec ses cadenas d'amoureux.

Voici un beau point final à notre balade.

Bonne découverte de Confluence.