Tous aux Jeux Olympiques à Lyon !

Lyon, terre emblématique de football, recevra 11 rencontres des JO 2024. Et si vous profitiez de cet événement unique pour découvrir la troisième ville de France ?

Tous aux Jeux ! 

Fière de sa renommée sportive, la ville de Lyon est ravie d’accueillir cet été la grande fête des Jeux Olympiques et Paralympiques. 

Terre emblématique de football, ce ne sont pas moins de 11 rencontres qui se dérouleront sur la pelouse du stade de Lyon. 

Et si vous profitiez de cet événement unique pour découvrir la troisième ville de France ? 

Une partie des tournois de football masculins et féminin se déroulera dans l’ancienne capitale des Gaules entre le 24 juillet et le 9 août 2024. 

Au cours de ces deux semaines olympiques, des athlètes venus du monde entier poseront leurs valises sur les terres lyonnaises et tenteront de décrocher leur ticket pour les phases finales. Après avoir accueilli la finale de la Coupe du Monde Féminine en 2019 et la demi-finale de l’Euro Masculin en 2016, le stade de Lyon sera de nouveau l’hôte de cinq matchs de phases finales dont celui pour la médaille de Bronze du tournoi féminin.

Image de joueuses de football au stade de Gerland créée par IA
Joueuses de football au stade de Gerland IAmaginées sur demande de Lyon Visite

L’Équipe de France féminine, qui jouera deux matchs dans la capitale des Gaules et un match à Saint-Étienne (50 minutes du centre de Lyon), a choisi notre ville pour installer son camp de base lors de la période olympique. C’est dans le quartier de Gerland, là où l’Olympique Lyonnais a remporté ses 7 titres de champions de France pour la section masculine et 16 pour les féminines, que les bleues ont choisi de séjourner. Souvent décrite comme la meilleure équipe du monde, l’Olympique Lyonnais féminine de Wendie Renard (capitaine de l’équipe de France) est fière de prêter ses infrastructures aux équipes du tournois olympiques et espère même retrouver certaines de ses joueuses emblématiques lors des rencontres organisées à Lyon comme Lindsey Horan (capitaine des USA), Ada Hegerberg (Norvège), Vanessa Gilles (Canada), Ellie Carpenter (Australie), Daniëlle Van de Donk et Damaris Egurrola (Pays-Bas), … Le tirage au sort du tournoi olympique de football, planifié pour le 20 mars 2024, nous informera sur les équipes nationales qui fouleront la pelouse du stade de Lyon. Les lyonnais et lyonnaises espèrent ainsi que les Bleues de la lyonnaise Eugénie Le Sommer, meilleure buteuse de l’histoire de l’équipe de France, retrouveront les Bleus de Kylian Mbappé. Eugénie Le Sommer qui porte le même prénom qu’une autre grande Lyonnaise, Eugénie Brazier, une des mères de la cuisine lyonnaise actuelle, qui a entre autre formé Paul Bocuse.

Avec 11 rencontres à Lyon et 6 à Saint-Étienne, ne manquez pas cette occasion unique de combiner votre amour du sport à la découverte de notre patrimoine local.

Fête des lumières 2023, nos coups de cœur

Nos coups de cœur : retours en élans enthousiastes sur les animations et illuminations marquantes de la magnifique et inventive fête des lumières 2023.

Cette fête des lumières 2023 est très réussie, avec de magnifiques surprises. Des surprises soit de facture classique, soit qui donnent un coup de plumeau à l’art des illuminations, voire même qui, Place des Terreaux, pour CELLULO/D de Bruno Ribeiro ouvrent un tout nouveau genre. Commençons par elle ci-dessous.

Inscrivez-vous dès maintenant à la lettre d’information « Fête des lumières 2024 » ci-dessous :

Coup de cœur n°1 absolu : Terreaux, les frères se lumi(a)èrent

Une intelligente et pas du tout artificielle revisite des films des frère Lumière avec l’IA

Ce spectacle revisite les tout débuts du cinéma par les frères Lumière en utilisant en partie l’IA, mais surtout avec une façon de raconter très forte. L’immense façade du Musée des Beaux-Arts est utilisée comme une sorte de table de montagne où s’alignent des pellicules de film, comme une mosaïque. Pendant ce temps, un écran de cinéma est installé sur la façade de l’Hôtel de ville, où sont projetés des premiers films des frères Lumière. Peu à peu, les scènes filmées alors, dont beaucoup ont été filmées à La Ciotat, où la famille Lumière possédait une villa, sont transformées en scènes imaginaires générées par IA, avec des nouveaux personnages, de nouveaux véhicules, un nouveau contexte. La célèbre locomotive entrant en gare où les gens et les scènes d’alors se transforment et évoluent, devenant des visions qui se multiplient et prolifèrent. Des visions situées dans le futur du film d’origine, donc soit dans notre passé, soit aujourd’hui, soit dans notre propre futur.

Ici, l’IA pilotée par l’imagination et l’intelligence de Bruno Ribeiro, nous montre ce qu’elle permet déjà : créer des scènes nouvelles à partir de toute l’histoire du cinéma et de toutes les images du monde existantes. Ces scènes sont soit étrangement nostalgiques lorsque situées dans le passé, soit oniriques lorsqu’elles figurent un futur, comme ces colonnes humaines se déplaçant dans un désert montagneux.

Il y a aussi ce dispositif de pellicules sur la grande façade du musée et d’écran sur l’Hôtel de ville provoquent de belles émotions, celles de tout le cinéma que nous avons en nous. Mêlées et conjuguées de tous les glissements d’univers et d’ambiances générées par l’IA, cela donne un spectacle magique, celui du cinéma, et très innovant, celui d’un cinéma qui se poursuit du passé dans le futur. Quelle intelligence !

CELLULO/D de Bruno Ribeiro, place des Terreaux

Coup de cœur n°2 : la Fresque des Lyonnais célèbres s’envole

Le célèbre mur peint des Lyonnaises et Lyonnais célèbres est augmenté en lumières par des histoires autour de certains de ses personnages. Comme les frères Lumière qui ouvrent le bal. Comme Antoine de Saint-Exupéry, son avion, le Petit Prince et le fameux renard. Comme Édouard Herriot, Paul Bocuse. Comme Louise Labé, une des 4 femmes de la fresque (pour 27 hommes !) qui — et c’est extrêmement dommage — partage une séquence rabougrie à ses seules initiales avec Maurice Scève, dont la poésie est oubliée aujourd’hui, alors que les vers de Louise Labé sont toujours là.

Cependant, les animations, dans un style très illustratif, dessiné, donnent à cette animation très colorée un caractère magique, léger et gai, qui peut amener la spectatrice ou au spectateur de cette animation créée par Gilbert Coudène et Étienne Guiol à ne pas remarquer leur oubli des Lyonnaises.

Re-dessine-moi des Lumières !, par
Gilbert Coudène et Étienne Guiol, Fresque des Lyonnais
Re-dessine-moi des Lumières !, par
Gilbert Coudène et Étienne Guiol, Fresque des Lyonnais

Coup de cœur n°3, la fontaine des Jacobins de pierre et de lumière

Somptueuse parure de lumière qui vêt la magnifique fontaine de rayons caressants, frôlants, étincelants, tout en mettant la blondeur de sa pierre à nu, telle l’une de ses naïades. Le tour de la place est également révélé et ajouté à cette beauté, comme s’il faisait partie du jeu, surtout sa partie sud-ouest, comme sur cetete photo ci-dessous. Pour cela, allez la voir près du kiosque à journaux.

Cet habit tissé par Pier Schneider et François Wunschel de 1024 architecture est à voir absolument.

L’écrin des Jacobins, par Pier Schneider et François Wunschel de 1024 architecture, place des Jacobins

Coup de cœur n°4 : et la cathédrale se Derrida

La cathédrale Saint-Jean déconstruite en électro par un collectif allemand

Les Allemands du collectif ruestungsschmie.de n’y sont pas allé avec le dos de la cuiller : à la façon du philosophe déconstructionniste Jacques Derrida, ils démantèlent les structures de la façade de la cathédrale, donc la cathédrale, révélant ainsi à coup de formes primitives (rectangles, lignes) et de musique électro quelque chose qui appartiendra à chaque spectateur. Ce qui rend ce spectacle marquant est cette entreprise méthodique, à la Steve Reich, haletante et spectaculaire, très moderne. Une animation qui rompt avec les illuminations classiques et toujours belles de cette cathédrale à chaque fête des lumières. Elle peut étonner, déranger, pour cette raison. Ou enthousiasmer pour sa langue ultra contemporaine.

Kernel, par le collectif ruestungsschmie.de, Cathédrale Saint-Jean

Coup de cœur n°5 : Piano-geyser au parc de la Tête d’Or

Geysers, une œuvre onirique par Jérôme Donna

Généreux est Jérôme Donna, avec ses cascades oniriques de formes aquatiques et folâtres, se fondant avec la voûte des arbres du parc.

Geysers, par Jérôme Donna, Parc de la Tête d’or, près du lac

Nous avons aimé aussi

αsκlipιοn, par Émilien Guesnard, Des plantes médicinales sous cloche de verre, quartier Groslée
Nouvelle vague, par des étudiants en vidéomapping résidence de création aux Rencontres Audiovisuelles de Lille, Gare Saint-Paul

Bonne fête des lumières.

Fête des lumières 2022, nos 6 coups de cœur : Fondation Bullukian, Place de la République, Cathédrale Saint-Jean, Gare Saint-Paul, Quartier Grolée, Parc Tête d’Or

Nos coups de cœur : retours en photo et en élans enthousiastes sur les animations et illuminations marquantes de la belle fête des lumières 2022.

Cette fête des lumières 2022 est une réussite, avec ses illuminations classiques, comme à la Cathédrale Saint-Jean, et de nouvelles créations artistiques enthousiasmantes, émouvantes, profondes ou fraîches.

Place des Jacobins, Murmuration, du collectif anglais Squidsoup

Très notamment nos coups de cœur, la profonde et émouvante création « Soi-même » à la Fondation Bullukian au sud de la Place Bellecour (par un groupe de jeunes autistes), l’intelligent vortex climatique « Cymopolée » de Marc Sicard place de la République, la fraîche, pimpante et joyeuse « Nouvelle vague » à la Gare Saint-Paul. Et le poétique poisson rouge « J’ai attrapé un… » de Stéphane Masson dans sa cage dorée, quartier Grolée. Nous les détaillons maintenant.

D’autres animations sont tout à fait réussies, intéressantes, notamment place des Terreaux et sur les berges de Saône, en bas de Fourvière, théâtre des Célestins.

Pour le parc de la Tête d’Or, nous reviendrons dessus d’ici samedi.

Visites guidées : il reste quelques places pour nos visites guidées, réservez vite.

Circuit conseillé de visite : Notre circuit exclusif avec plan sur votre téléphone

Inscrivez-vous dès maintenant à la lettre d’information « Fête des lumières 2023 » ci-dessous :

Coup de cœur « émotion » :
Fondation Bullukian (place Bellecour sud), la grâce de l’épure dit nos émotions

Dans une cour au sud de Bellecour, dans le cœur de la cité, nous sommes dans celui d’autistes, dans le caravansérail où trottent, tournoient, se reposent leurs émotions d’être dans le rapport aux autres. Et aussi les nôtres à tous. Nous sommes tous autistes. Une bouleversante animation qui prend le temps de s’installer, de dire sans dire rêves et émotions, sans pathos, sans didactique, sans storytelling, par la grâce du mouvement et de l’épure. Le noir et blanc a été choisi, des traits à la fois précis et imprécis, comme sur les plaques photographiques en verre que l’on trouve sur les brocantes. C’est intemporel et pudique. Une création à voir, si vous le pouvez.

L’œuvre a été réalisée par une dizaine de jeunes autistes, avec le SESSAD (lien Wikipedia) qui est une structure d’éducation spécialisée et de soins à domicile, de l’hôpital Le Vinatier. Ils ont été aidés par un directeur artistique spécialiste du jeu vidéo, une chorégraphe et une musicienne. Bravo, bravo, bravo.

Infos pratiques

Lieu : au sud de la place, à droite de l’entrée de la rue Victor Hugo

Entrée régulée : il y a un temps d’attente.

SOI-MÊME, œuvre réalisée par une dizaine de jeunes d’autistes avec l’aide du SESSAD du Vinatier

Coup de cœur « intelligence » :
Place de la République, la beauté du climat en vrille

Une création d’une très grande intelligence. Benjamin Nesme et Marc Sicard, avec leur monolithe vrillé érigé au centre du bassin Place de la République, inventent un dispositif qui réunit la beauté et la capacité à nous réunir autour de lui. Comme une tour centrale, Cymopolée (nom qu’ils lui ont donnée) rediffuse des bribes d’information sur la science météorologique, sur la naissance des cyclones, comme la bande son d’une conversation en arrière-plan dans un film. Oui, nous savons cela, et pourtant ! Pourtant, telle le monolithe kubrickien de 2001, la grande construction en forme de bâton de réglisse tissée de tubes souples brillants a sa propre vie tempétueuse, qui échappe à nos volontés, palpitante, inexplicable, soubresautante, beethovienne. Et nonobstant tout l’explicatif que vous venez de lire, qui possède une beauté intrinsèque. Il suffit de regarder, d’entendre, là au bord du bassin où elle se reflète. Benjamin Nesme et Marc Sicard transcendent la crainte climatique en une présence certes occulte, mais dont la beauté indique quelque chose. Quoi ? C’est à chacune et chacun de nous de couver cette beauté.

Cymopolée, Benjamin Nesme et Marc Sicard, Place de la République

Coup de cœur « classicisme » :
Cathédrale Saint-Jean, dentelière de lumière

Des fils de soie, des entrelacs de festons nappent l’incroyable façade de pierre claire de la Cathédrale, d’une finesse sublime. La technique de la projection vidéo a fait visiblement d’immenses progrès qui permettent cette œuvre de dentelière. Le thème revendiqué par Filip Roca, l’artiste, est le temps, avec un T majuscule, celui des siècles ; en réalité, il semble que ce soit plutôt celui de la beauté, et d’une certaine sérénité, d’un calme devant ce temps qui passe. Et on voudrait, comme pour cette création lumineuse, que cela dure toujours. On ne sent plus le froid, la petite pluie, on a de cette beauté dans les yeux qui nous emplit doucement de paix. Merci monsieur Roca.

Time, Philip Roca, Cathédrale Saint-Jean

Coup de cœur « qui donne la pêche » :
Gare Saint-Paul, un plaisir frais, pimpant comme une salade de fruits

4 animations vives, pleines de gaieté, d’inventivité se succèdent par groupes de deux sur la façade de la gare Saint-Paul. Des instruments de jazz, des fruits, des poursuites de têtes, c’est le thème du mouvement endiablé de vie de la gare décliné de 4 façons. Comme il y a un entracte entre chaque groupe de deux, attendez la 2e session.

Ces 4 animations sont créées comme en 2021 par des jeunes futurs artistes issus des Rencontres Audiovisuelles des Hauts-de-France.

  • Au train où vont les gens, de Franck Dion avec Eric Bejarano.
  • Bonne arrivée, Stéphanie Léonard avec Géraldine Kwik à la musique et quelle musique !
  • Regarder avec d’autres yeux, Cindy Lo avec à nouveau Géraldine Kwik à la musique.
  • Black Sun, Kateryna Pits, une artiste d’Ukraine à l’imaginaire et avec une culture graphique fabuleuse.
Gare Saint-Paul – « Nouvelle vague » par des artistes de Rencontres Audiovisuelles
Fete des lumieres 2022  - Gare Saint-Paul - Nouvelle vague
Gare Saint-Paul – « Nouvelle vague » par des artistes de Rencontres Audiovisuelles
Gare Saint-Paul – « Nouvelle vague » par des artistes de Rencontres Audiovisuelles

Nouvelle vague par des artistes de Rencontres Audiovisuelles — Gare Saint-Paul

Coup de cœur poétique :
Quartier Grôlée, le poisson bouge

Miracle de l’apesanteur holographique, un poisson rouge flotte devant nous, se heurtant aux barreaux d’une cage à barreaux de fer, imitation d’une cage à oiseaux. Métaphore de notre âme, de notre cœur. On a de la compassion pour lui tout en étant ému de sa beauté impalpable. Il est remplacé par un éléphanteau en chien de fusil. On aurait envie que cette mutation continue, voir d’autres et encore d’autres animaux de notre planète poétique. Cher Stéphane Masson, revenez une année prochaine.

Gare Saint-Paul – « Nouvelle vague » par des artistes de Rencontres Audiovisuelles
Quartier Grolée, « J’ai attrapé un… » par Stéphane Masson

Coups de vert cœur :
Parc de la Tête d’Or, mariages arbres-et-lumière

4 animations au Parc de la Tête d’Or, dont l’atmosphère nocturne se prête particulièrement à la magie, avec 2 de ces animations qui sont ab-so-lu-ment mer-vei-lleu-ses. Elles marient sublimement lumière et arbres. Nous vous les conseillons tout particulièrement.

Sans oublier à la sortie les étonnants lumignons du cœur.

Seul bémol assez incompréhensible, le longuissime et labyrinthique chemin à parcourir entre des barrières métalliques pour y accéder (pourquoi de telles précautions ?). Heureusement la foule le fait dans une bonne humeur tranquille, égayée pour les footeux par les retransmissions sur leurs téléphones.

Voir nos 5 autres coups de cœur plus haut

À l’entrée du parc, la boîte de nuit de Onlonlab

Une animation style boîte de nuit accueille à l’entrée du parc, à la pointe du lac, projetant ses faisceaux et ses lasers sur les arbres. Ces lumières étant pilotées par les données numériques en temps réel de la ville, selon ses concepteurs espagnols de Onlonlab. En réalité ils n’ont pas tout laissé au hasard… le ballet des projecteurs est réglé pour converger périodiquement au centre de la piste, donnant alors un effet focalisant fascinant sur les vêtements clairs. Cette animation est une entrée en matière « vigorante » avant des choses plus mystérieuses et poétiques, plus loin dans le parc.

Parc de la Tête d’or, pointe du lac – AGORYTHM par Onlonlab

Une voie lactée de lucioles au sol, par le studio Toer

Elles dansent dans la nuit sur l’humus, toutes petites lucioles scintillantes sous les feuillages dorés. Elles dansent mille danses, elfes amoureuses, étincelles de terre et d’air. Il y a deux nappes de ces lucioles, une de chaque côté de l’allée qui longe la rive gauche du lac. On dirait un univers à la Neil Gaiman. Tout simplement magique !

Parc de la Tête d’Or – « Firefly Field » par Studio Toer

Magie moires de Javier Riera

Vous avez bien lu ! Magie moires, oui, dans le noir de la nuit du Parc de la Tête d’Or. Le moiré est l’effet bien connu du chatoiement de la soie. Il peut aussi être obtenu en provoquant un contraste changeant en déformant un objet. Par exemple en superposant deux tissus fin à maille régulière. Ici, l’artiste Javier Riera, qui est un artiste sculpteur de lumière, utilise les interférences entre les aiguilles des immenses cèdres et des motifs géométriques zébrés qu’il projette sur ces arbres. Le résultat : une intense magie. On entend nombre d’exclamations « C’est beau ! » dans le très nombreux public qui reste longtemps devant ce spectacle qui continue sans aucune pause.

Autre effet, en plus de ce moirage qui donne une peau vivante aux arbres, celui des plans successifs. Entre les branches ou entre les arbres on en voit d’autres, et ces plans successifs donnent une profondeur mystérieuse, quasi mystique.

Les nappes musicales planantes sont sans doute également des boucles qui poursuivent leurs rondes sans quelque logique qui soit. Ce qui ajoute au caractère poétique et mystique de ce merveilleux mariage entre lumière et arbres.

Allez au Parc de la Tête d’Or ! Même l’interminable chemin entre les barrières de fer vous paraîtra court au vu de ce spectacle. Allez contempler ce spectacle de Javier Riera.

Parc de la Tête d’Or – « Parc du nombre d’or » par Javier Riera

Les lumignons du cœur

Un air de fête. La roseraie du Parc de la Tête d’Or reçoit tous les lumignons allumés des donateurs, et il y en a des des centaines, des milliers, disséminés entre les rosiers. Cela donne un effet massif ! Et le très nombreux public qui déambule en s’exclamant, vin chaud à l’appui (il est en vente avec les lumignons), donne l’atmosphère conviviale et bon enfant que l’on aurait envie d’étendre à toute la fête des lumières. Une session 2022 de lumignons du cœur particulièrement jolie et joyeuse.

Parc de la Tête d’Or – Lumignons du cœur, animation caritative
La roseraie du Parc de la Tête d’Or couverte de lumignons

Les autres animations

Bourse, le chat cool

Place de la Bourse, une œuvre ambivalente, entre contemplation, brin de poésie et pose Instagram qui nous a — disons-le — laissé sur une faim cat cat catibulaire, comme chantait Nougaro. On aurait aimé ce minou très cool plus taquin, plus coquin, plus malin, plus félin. On pourra aller le voir surtout pour se selfiser avec.

Eikosis, place de la Bourse, par Jérémie Bellot

Belle fête des lumières 2022 !

Inscrivez-vous dès maintenant à la lettre d’information « Fête des lumières 2023 » ci-dessous :

Notre circuit conseillé 2022 avec carte Google maps « exclusive »

Programme fête des lumières 2022 : notre sélection et notre circuit conseillé en une soirée

Programme 2022, meilleures animations, parcours de visite pour ne rien rater, conseils éclairés, visites guidées.

Dans cette page très complète et donc très longue, vous trouverez :

Horaires

du jeudi 8 au dimanche 11 décembre

  • jeudi 8, vendredi 9, samedi 10 : 20h à minuit
  • dimanche 11 : 18h à 22h
  • Parc Blandan pour les enfants : 17h30 à 21h30

Nos visites guidées pendant la fête

Nombreuses visites guidées Traboules Vieux Lyon et Croix-Rousse du mercredi 8 au dimanche 12 de 9h à 16h : Réservez ici vos visites guidées

Visites accompagnées de la fête : adressez-nous votre demande ici

Fête des lumières 2022 : nombreux nouveaux artistes et… retour du vin chaud, des baraques à frites et arrivée de street-food bio

La fête des lumières aura lieu normalement cette année, après plusieurs années chaotiques : quasi annulation de 2020, fête masquée en 2021. Une fête assez classique avec des illuminations dans tous les grands lieux historiques de la ville.

Le pari le plus risqué de cette fête 2022 est une forte animation au Parc de la Tête d’Or, avec 2 grandes illuminations et les très populaires Lumignons du cœur (qui étaient fort réussis en 2021). Espérons que le longuissime labyrinthe d’accès qu’il fallait suivre l’an dernier aura été nettement simplifié et raccourci.

ARRIVÉE DE STREET-FOOD BIO & RETOUR DES FRITES : Notons aussi après son bannissement durant le Covid, le retour de la restauration de rue. Avec les traditionnels chaudrons de vin chaud, les estancots à frites, merguez, bières, crêpes. Avec aussi, initiative à saluer, place Bellecour, de stands de RESTAURATION BIO à des prix tout aussi abordables.

Dans cette page très longue (on n’est pas obligé de toute la lire, n’est-ce pas), nous allons vous donner :

  • Liste détaillée des illuminations à ne pas rater : LIEN
  • Google Maps d’un parcours de visite optimal en une soirée : LIEN

Circuit de visite conseillé + nos coups de cœur terrain

En 1 soirée :

Départ Terreaux à 19h55 : Nous vous conseillons de commencer par la place des Terreaux, vers 19h55. Vous éviterez ainsi la foule. Puis de descendre vers les places de la Bourse, de la République, des Jacobins, des Célestins, Bellecour, Antonin Poncet, puis d’aller à la Cathédrale Saint-Jean et de finir à la  la gare Saint-Paul.

Départ Cathédrale à 19h55 : Vous pouvez aussi partir dans le sens contraire, depuis la Cathédrale Saint-Jean  vers Bellecour en traversant la Saône puis remonter jusqu’à la place des Terreaux.

En 2 soirées : Par de la Tête d’Or la 2e soirée.

Recevez nos COUPS DE CŒUR 2022
et notre REPORTAGE TERRAIN
dès vendredi 9

Préparez encore mieux votre visite de la fête ! Recevez le vendredi 9 décembre vers 15h notre reportage du 1er soir de la fête avec nos coups de cœur. Inscrivez-vous ici :

Circuit de visite fête des lumières 2022

Voici un Google Maps qui vous donne :

  • le principal itinéraire de visite que nous vous conseillons pour voir le maximum des plus belles illuminations.
  • l’ensemble des illuminations et animations (en presqu’île, parc de la Tête d’Or, 3e et 7 arrondissements) à voir pendant la fête des lumières 2022

PROGRAMME DÉTAILLÉ DE LA FÊTE DES LUMIÈRES avec NOTRE SÉLECTION

Nous vous donnons ci-dessous une description de 90% des oeuvres présentées dans cette fête des lumières 2022.

> CODES # SUR LE PLAN PAPIER OFFICIEL
Les codes # donnés ci-dessous au début du titre de chaque illumination correspondent aux numéros du plan papier officiel de la fête des lumières, lequel est distribué dans la fête, soit par des jeunes gens en Segway, soit dans les cabanes, notamment devant l’Opéra.

♥♥♥ SÉLECTION Lyon Visite

NOTRE SÉLECTION : voici notre propre sélection subjective et intuitive de 5 œuvres dans la trentaine de grandes œuvres détaillées ci-dessous :

  • Gare Saint-Paul : lien
  • Cathédrale Saint-Jean : lien
  • Place des Terreaux : lien
  • Quartier Grolée : lien
  • Fondation Bullukian, au sud de la place Bellecour : lien

#7 — Place des Terreaux, retour du talentueux studio INOOK

Artistes : Moetu Batlle et David Passegand

♥♥♥ SÉLECTION Lyon Visite

On se souvient de la merveilleuse animation que ce studio INOOK avait inventée sur l’Opéra en 2014. Elle avait arraché à l’auteur de ces lignes, pourtant blasé par la fête des lumières, des larmes de bonheur ! Leurs Anookis, petits esquimaux de dessin animé couraient et bondissaient avec un entrain sur les murs.

Cette année 2022, ils ont choisi de jouer avec les tableaux du musée… en les faisant sortir de leur cadre et en les animant.

Des tubes : une quinzaine de bon vieux tubes (Cloclo, Nino Ferrer, Britney, Aretha…) remuera les cœurs de plusieurs générations, et notamment les cœurs de boomers.

Une IA : Et puis, sans être à la hauteur indépassable de Cloclo, il y aura une intelligence artificielle nichée dans les vidéo-projecteurs qui pimentera les images décadrées de ces tableaux de pincées de « DEEP FAKE ». Le dossier de presse promet que cela permettra de leur donner vie de façon très réaliste.

ENTRÉE FLÉCHÉE ET RÉGULÉE : C’est une illumination à entrée régulée pour éviter les mouvements de foule : il faut attendre qu’on vous laisse entrer à la fin de chaque replay de l’animation, environ toutes les 15 minutes. À vrai dire, le sens de circulation est vraiment imposé et il est impossible de s’en affranchir. Nous vous conseillons d’arriver par la rue Edouard Herriot (sud-est de la place).

Simulation de l’illumination Grand Mix sur la façade du Musée des Beaux-Arts de Lyon © Inook

#8 — Place Louis Pradel — UNICODE3D, l’algèbre de Boulle

Artiste : Fred Sapey-Triomphe

La LED est belle le soir… la LED est tellement à la mode que Fred Sapey-Triomphe en a empilé des milliers, chacune lovée dans une balle de ping-pong opalescente. Ceci en plans successifs, sur 4 mètres d’épaisseur, telle un énorme plat de lasagnes à déguster par les dizaines de milliers de visiteuses et visiteurs de cette fête des lumières 2022. Le but ? Obtenir un fort effet 3D. L’ensemble de ces LED s’allume selon des mélodies colorées et pointillistes, à la Seurat, mais un Seurat avec une très grosse profondeur de champ.

Une illumination très prometteuse sur le papier. Voyons jeudi 8 décembre ce qu’elle donne place Louis Pradel, à deux pas du Rhône et de la place des Terreaux, sous l’ombre dodue de l’Opéra.

L’amusant dans cette animation binaire, qui suit ni plus ni moins le codage qui anime l’intérieur de nos ordinateurs et de nos téléphones et qui est basé sur l’algèbre de Boole, est qu’elle est conçue par un élève de la renommée école Boulle. Autrement dit, de Boulle à Boole.

Simulation informatique de l’illumination par Fred Sapey-Triomphe

#9 — Place de la Bourse, Eikosis, Félix le chat a attrapé un métavers solitaire

Artistes : Jérémie Bellot et Ena Eno (musique)

Vous avez raté le métavers ? Les déboires de Zuckerberg avec ce désert virtuel ? Place de la Bourse, Jérémie Bellot vous en présente un avatar(*) moustachu un peu plus rigolo. Qui a coûté moins de milliards et moins de dollars. C’est une sculpture de Meccano, de LED et de néons lasers. Nous restons en attente à la lecture du dossier de presse sur l’âme que Jérémie Bellot avec le musicien Ena Eno insuffleront à cette matérialisation d’un personnage qui a d’abord été créé dans le monde virtuel.

Plus étrangement, mais cohérent avec la Bourse en face, il y aura en plus de ce Félix de la didactique sur des panneaux pour nous expliquer les NFT, ce truc spécul-hâtif à la mode depuis quelques années avec les cryptos et le métavers.

  • Avatar : Personnage numérique représentant dans le cyberespace chacune des personnes se rencontrant pour bavarder en direct dans une réunion sociale virtuelle

Eikosis (simulation), place de la Bourse, (c) Jérémie Bellot

#11 — Quartier Grolée, J’ai attrapé un… (non, pas un chat !)

Artiste : Stéphane Masson

♥♥♥ SÉLECTION Lyon Visite

Une cage à oiseaux comme celle de l’arrière-grand-oncle-mère Marceline sera installée dans le quartier Grolée. À l’intérieur de ses barreaux apparaîtront des animaux inventés, éléphant sournois, poisson volant, voire des formes animées d’une vie virtuelle comme des nuages. Stéphane Masson est connu pour être un artiste très créatif, coutumier par exemple des attentats poétiques. En 2010, il avait créé « Bisou » une animation très remarquée.

INFO PRATIQUE : le quartier Grolée se situe entre Boulanger et la place de la République

Simulation de J’ai attrapé un… par Stéphane Masson — Quartier Grolée

#12 — Place de la République, Cymopolée, le druide des fluides

Artistes : Marc Sicard et Benjamin Nesme, Luminariste

Un vortex. Voyez-vous ce que c’est ? Vous en créez un quand vous ouvrez le robinet sur votre évier. L’eau n’en coule pas droit, mais vrillée. Une sorte d’hélice très longue. Histoire de dynamique des fluides. Une science à part entière. Les réacteurs des avions et des fusées, par exemple. La météorologie. Un vortex vertical, genre de druide 2.0, sera installé dans le bassin de la place de la République. Il maétaphorisera sous nos yeux les violentes catastrophes climatiques qui se rapprochent de nous, de plus en plus fortes et fréquentes. Les deux artistes jouent sur la violence de la lumière et du son pour nous donner de la tornade. Et, bonne nouvelle, cela se termine bien, car ce vortex ouragan est virtuel et saura se transformer en un vent poétique et d’espérance. Nous humains ne manquons décidément pas de ressources face aux catastrophes.

#13 — Place des Jacobins, Murmuration, l’essaim était dans la fontaine

Artistes : collectif anglais Squidsoup

Une image valant mieux qu’un long discours, la simulation graphique ci-dessus décrit l’animation lumineuse imaginée par les artistes anglais de Squidsoup. Chaque tache lumineuse serait connectée en wi-fi et elles communiqueraient à coup de lumière et de son (ce dernier point est plus obscur). L’idée est de créer un essaim, groupe collectif constitué de plein d’individus indépendants, mais reliés. Et si la foule de spectateurs elle aussi se mettait à se comporter ainsi ? Qui sait ?

Notons une chose amusante : ces Anglais ont choisi un mot à consonance française pour nommer leur œuvre, alors que beaucoup d’œuvres de la fête, chaque année, ont des blases britishisés.

Murmuration (simulation), place des Jacobins, (c) Squidsoup

#14 — Place des Célestins, Menschen, la trentaine zen

Artiste : Philippe Morvan

Cette place est un écrin de magnolia dans lequel repose le diamant du théâtre des Célestins. C’est aussi une des places les plus magiques pour la fête des lumières, pour cette même raison, cet écrin doux. Cette année 2022, Philippe Morvan vient y poser « Menschen », un dispositif extrêmement original.

C’est un grand cylindre avec des rayures de couleur à l’intérieur de laquelle nous allons circuler. 960 lampes de poche sont logées dans sa paroi. Ce sont de vraies lampes collectées auprès d’habitants d’une trentaine de pays européens, que l’artiste a dotées chacune d’une LED. Pilotées pour produire des effets graphiques mixés avec des effets sonores, leur ballet symbolise la mémoire d’une personne. Ces ballets faits de 960 lumières de toute provenance sont aussi une image de la grande diversité de culture de notre communauté européenne.

Menschen a été initialement créé et installé à Leipzig en 2019 pour l’anniversaire de la réunification de l’Allemagne.

Cette œuvre ravira sans doute les contemplatifs. Et pourra offrir un havre dans la bousculade de cette fête.

Menschen (simulation), place des Célestins, (c) Philippe Morvan

#15 à #18 – Places Bellecour et Antonin Poncet, 4 œuvres et des restaurants outdoor « free frites »

  • Place Bellecour : MIRROR MOUTAIN — artiste : Nicolas Ticot
  • Place Bellecour (ouest) : I ♥ LIGHT — artistes : Adrien Bertrand, Lucie Borel, Marion Chauvin
  • Fondation Bullukian, (au sud de la place) : SOI-MÊME — artistes : Pierre Amoudruz et les jeunes du SESSAD
  • Place Antonin Poncet (entre Bellecour sud et le Rhône) : THE SHAPE OF THINGS TO COME — artistes : Les Petits Labos, Diego Ortiz & Hernan Zambrano

Le plus original des animations place Bellecour cette année ne seront pas les illuminations, mais des échoppes de restauration bio échappant au pas du tout diététique « frites—merguez—kebab » et autres préparations culinaires lourdes pour le pèse-personne. Le dossier de presse décrit « une offre de produits de qualité, locaux et durables » proposés dans « un espace convivial ». Quant aux animations lumineuses, elles sont :

MIRROR MOUNTAIN est une montagne pavée de miroirs, émettant des sons.

I ♥ LIGHT est un mur de 500 vieilles lampes données par les habitants du quartier dessinant les lettres I ♥ LIGHT, autrement dit une œuvre largement instagrammable, d’autant qu’elle est installée avec la basilique de Fourvière derrière elle. Ce sera une des photos de cette fête.

♥♥♥ SÉLECTION Lyon Visite SOI-MÊME est une œuvre passionnante où nous spectateurs entreront dans les imaginaires, les sensations des jeunes autistes ayant créée cette œuvre. Prosaïquement, il s’agit de totems motorisés installés dans le jardin de la fondation Bullukian. Ces totems ont reçu des autistes avec l’aide de musiciens, d’un chorégraphe et d’une scénariste des informations pour mouvoir et animer leur œil-projecteur lumineux. Une œuvre à découvrir avec tout le bonheur qui a présidé à sa création.

THE SHAPE OF THINGS TO COME est une tonnelle de nids lumineux fabriqués avec des matériaux de récup’, comme le font les oiseaux qui vont prendre dans leur environnement de quoi composer leurs nids.

Place Bellecour, I ♥ LIGHT (simulation) par Adrien Bertrand, Lucie Borel, Marion Chauvin

# 2 — Bas de la colline de Fourvière — Le céleste visiteur de la ville aux 2 fleuves

Artistes : Les Ateliers BK et Jérôme Jouvray

Jérôme Jouvray est un auteur de BD lyonnais. Il a imaginé un personnage de BD globuleux à cause de son scaphandre d’explorateur de l’espace qui, en fait, explore Lyon, ses eaux, ses collines, son appendice caudal que l’on nomme ici « Presqu’île ». Ce personnage est mis en vidéo images par les mappeurs (spécialistes du mapping vidéo architectural) experts de l’équipe des Ateliers BK sur la façade marmoréenne (on a le droit d’utiliser cet adjectif une fois maximum par jour, et ici il est approprié) des « 24 colonnes », surnom du palais de justice en bord de Saône et sur les façades en aval, jusqu’au chevet (l’arrière) de la cathédrale.

Illumination prometteuse pour sa fraîcheur, hors des classiques voyages dans les siècles et les pierres.

Bas de la colline de Fourvière en bord de Saône — Simulation de « Le voyageur céleste » par Jérôme Jouvray et l’Atelier KB.

# 4 — Gare Saint-Paul — Nouvelle vague, les jeunes et frais artistes (et prometteurs) contre-attaquent

Artistes : Franck Dion, Stéphanie Léonard, Cindy Lo et Kateryna Pits

♥♥♥ SÉLECTION Lyon Visite

Reprise très très prometteuse d’une des illuminations la plus rafraîchissante et gaie de 2021, « Nouvelle vague » consiste à donner voix à de futurs artistes en mapping vidéo issus de la manifestation des « Rencontres audiovisuelles des Hauts-de-France » et qui ont été coachés durant une résidence d’artistes par Romain Tardy, une pointure.

  • Au train où vont les gens, Franck Dion avec Eric Bejarano au son transforme la façade en scène de théâtre à l’ancienne.
  • Bonne arrivée, Stéphanie Léonard avec Géraldine Kwik à la musique nous joue une partie de rollers.
  • Regarder avec d’autres yeux, Cindy Lo avec à nouveau Géraldine Kwik à la musique réinterprète la flore et l’organisation des jardins lyonnais du Moyen-Âge.
  • Black Sun, Kateryna Pits, artiste d’Ukraine, toujours avec Géraldine Kwik, dans cette œuvre plus conceptuelle que les 3 autres parle des nombreuses visions binaires du monde qui peuvent être trop souvent notre mode de pensée et, fort intéressant, des échappatoires possibles aux frontières à leurs deux uniques alternatives.

À VOIR : Nous recommandons fortement d’aller découvrir ces jeunes illuminations à la gare Saint-Paul.

Gare Saint-Paul — Simulation de « Regarder avec d’autres yeux » par Cindy Lo

#1 — Cathédrale Saint-Jean — Time too time, mais seule l’ivresse compte

Artistes : Filip Roca (image) / Zarko Komar (son)

♥♥♥ SÉLECTION Lyon Visite

Autant et au temps le dire, des illuminations de la Cathédrale Saint-Jean basées sur les siècles qui défilent comme dans la lumière des phares des balises blanches et rouges sur les talus de la route, nous en avons déjà vu une ribambelle. Le passé, le présent, l’avenir. Les anciens temples qui s’effondrent et les nouvelles églises qui se lèvent, les bâtisseurs de cathédrales et les pilotes d’avions, le cycle rocailleux des chapitres du grand livre de l’Histoire sous la baguette d’un Jean-Louis Murat chef d’orchestre de jeux de lumières. Pourtant ! pourtant ! pourtant ! comme aurait dit le grand Charles, à chaque nouvelle fête des lumières nous sommes bluffés au pied de l’hectométrique et albâtrienne façade de la cathédrale Saint-Jean. Scotchés, cloués, ébaubis, éberlués, stupéfaits.

Cette année 2022, c’est le Lusitanien Pilip Roca qui effeuillera les siècles à coups de laser, de mapping vidéo, d’images en « ultra haute définition » sur une nappe musicale entre psychédélisme hypnotique et dub du musicien éclectique Zarko Komar.

L’animation de la Cathédrale Saint-Jean est la plus spectaculaire de la fête des lumières. À voir absolument.

Conseil : Commencez votre parcours ici, à 19h55, vous éviterez ainsi la longue queue qui se formera ensuite, notamment vendredi et samedi soir.

Entrée régulée : L’entrée sur la place Saint-Jean devant la cathédrale est régulée. Vous arrivez en suivant les flèches de circulation par la rue Jean Carries, pour attendre votre tour rue Tramassac que la place vidée de ses spectateurs toutes les 10 minutes laisse entrer les suivants. Aux heures de pointe, vous risquez d’attendre plusieurs tours. Vendredi et samedi, venez soit très tôt, soit très tard.

Time, simulation (c) Filip Roca

#20 à 23 — Parc de la Tête d’or — (4 animations) dans la nuit et la forêt

L’équipe de la fête des lumières et son N+1 ont mis le paquet cette année sur le parc de la Tête d’or, pour des raisons évidentes, le parc est ses fabuleux arbres sont un symbole de la nature dans la ville, un symbole écologique. D’une certaine façon aussi, ce parc fait partie des monuments de la ville, au même titre que les places, la cathédrale. Bonne idée, une animation populaire de la fête des lumières, les lumignons du cœur sera installée dans le parc, créant un effet social bienvenu.

  • #20 AGORYTHM — Artistes : Onlonlab (de Barcelone)NFT et tutti quanti. Les lasers de cette animation balayant le ciel du parc seront quant à ceux pilotés par les datas (données numériques) en temps réel de la ville de Lyon (en sabir technologique, on parle de « ville intelligente » voire pis, de « smart city »).
    L’an dernier, en 2021, la boule posée place des Célestins qui faisait la même chose ne nous avait pas convaincu. Comment des données aussi techniques pourraient elles être transmises en émotions ? Le chiffre affiché sur un compteur de vitesse n’est rien à l’égard du vent dans les cheveux.
    Cependant, et c’est là où cette animation sera sans doute magique, dans le ballet des lasers à l’intérieur de ce sentiment de forêt que l’on ressent de nuit au parc sous les immenses voûtes des arbres.
  • #21 Firefly Field — Artiste : Studio Toer
    Un ballet de lucioles dans la prairie du parc. Nous en avions eu un il y a des années dans les jardins de la Grand Côte des pentes de La Croix-Rousse et cela avait été magique.
  • #22 Le parc du Nombre d’Or — Artiste : Javier Riera
    Excellentissime idée : l’artiste Javier Riera reconnu internationalement pour ses créations lumineuses est parti de la légende métonymique du crâne en or enterré quelques part dans le parc, qui lui aurait donné son nom. Voici le point de départ.
    Comme l’an dernier en 2021, la lisière et la voûte des grands arbres sur la rive opposée du lac seront utilisées comme écran de vidéo projection. Cela avait marché assez moyennement pour des raisons sans doute techniques, la distance entre les deux rives est assez grande pour les yeux des spectatrices-et -tateurs, voyons cette année avec la maîtrise reconnue de Riera en la matière.
    Ces projections seront des formes pures dans l’esprit du fameux nombre d’or, utilisé depuis l’Antiquité en architecture, et des séries et suites mathématiques, celles que l’on découvre en classes de seconde et de première, séries et suites inscrites dans la géométrie de nombreuses plantes.
  • #23 Lumignons du cœur, animation caritative à destination cette année de l’Armée du salut.
    Des bougies sont vendues à 2€ pièce et disposées par les jeunes médiateurs de façon à constituer un joli tableau d’élan collectif. Une journée de vacances pour un enfant pauvre sera financée par 35 lumignons. Venez toutes et tous avec vos billets de 70€ !

Parc de la Tête d’Or — Simulation de l’œuvre Parc du nombre d’or, © Javier Riera

#6 — Jeune création à Sathonay

Sur cette place, 16 animations crées par des étudiantes et étudiants en art, architecture et design. Elles ont été sélectionnées parmi des dizaines et des dizaines de travaux étudiants réalisés pour la fête des lumières.

#29 — Parc Blandan, pour les enfants : Caché dans la ville

Horaires spécifiques : 17h30 à 21h30 les 4 jours de la fête des lumières — Transport en commun le plus proche : tramway T2 arrêt Garibaldi Berthelot

Artistes : collectif Théoriz

Un espace de 9 animations dédiées aux enfants (et leurs parents) au Parc Blandan, ceci comme en 2021, voici un beau projet. Au programme : expériences sensorielles, jeux avec la lumière, fleurs interactives, lampe de poche à la main progression dans une nuée de poissons colorés, 9 animations au total, à découvrir en famille et dans un lieu relativement plus calme qu’entre Bellecour et Terreaux.

Bonne visite de la fête des lumières.

PS : Nos visites guidées des traboules Saint-Jean et Croix-Rousse sont ici : réservez vos places du mercredi 7 au dimanche 11 décembre.

Fête des lumières 2021, nos 5 coups de cœur — Retours sur une fête douce

5 coups de cœur : retours en photo et en vers libres sur les animations marquantes de la fête des lumières 2021.

Douce, végétale, cousue main, onirique et ondoyante, sobre et lyrique, réaliste et métaphorique. La fête des lumières 2021 est une belle réussite, moins techno, plus organique que les fêtes précédentes. Grégory Doucet, le premier maire écolo de Lyon, était attendu sur cet événement majeur pour la ville. Saurait-il concilier décroissance et croissance, watts et ouate, CO2 et O2 ? La première soirée, mercredi 8, a été un beau moment, émouvant, profond, avec une jolie foule au rendez-vous de créations artistiques pour la plupart très réussies. Et de belles surprises à Saint Paul et Saint Jean. Pour l’avoir entièrement parcourue du parc de la Tête d’Or à la cathédrale par Bellecour, Terreaux, Célestins, Jacobins, République, Bourse, cette fête à sa personnalité. Toute nouvelle ! Bravo.

Photo ci-dessus : La rivière, création de Cédric Le Borgne

Lumignons du cœur, place des Jacobins

L’organisation aussi était au rendez-vous, avec un fléchage efficace et lisible. Dimensionnée pour les deux soirées de folie de vendredi 10 et samedi 11 et un peu surdimensionnée pour le début de cette fête à l’entrée du Parc de la Tête d’Or.

Visites guidées : il reste quelques places pour nos visites guidées, réservez vite.

Circuit conseillé de visite : Notre circuit exclusif avec plan sur votre téléphone

Cathédrale Saint-Jean, notre coup de cœur absolu

Saisissante dans sa mise en œuvre sur la marmoréenne façade de la millénaire cathédrale, la simplissime idée d’utiliser son immense rosace se révèle d’une efficacité narrative, poétique, philosophique d’une très grande profondeur. Les artistes du collectif AV EXTENDED jouent de cette rosace comme Ivry Gitlis jouait du violon, pinçant, frottant, labourant nos cordes les plus sensibles de leur archet de lumière.

L’iris de vitrail de la rosace pulse, déversant son lait coloré dans toute la façade, le rebuvant, l’absorbant, le redonnant.

Puis la lumière vient de l’intérieur du vaisseau de pierre et jaillit dehors, sur nous, par cette ouverture diaphragme.

Puis la lumière promène un faisceau presque inquiétant, comme d’un mirador. Pourtant, c’est autre chose. C’est un regard vert. Ce sont les paupières de lumière intérieure qui parlent aux nôtres. Nos yeux sans masque.

Si vous deviez voir une seule animation cette année, allez place Saint-Jean. Ou mieux, terminez votre soirée ici, sous l’œil de lumière de la cathédrale.

Iris, par le collectif AV EXTENDED – Place Saint-Jean

Gare Saint-Paul, notre coup de cœur plaisir fraîcheur

Jeune et fraîche, ludique, cocktail de fruits, l’animation sur la façade de la gare Saint Paul est joyeuse, gaie, fraîche. C’est une création issue des Rencontres Audiovisuelles des Hauts-de-France. Dans le langage de ces nouveaux métiers au frontières du numérique et de l’événementiel patrimonial, c’est du « vidéo mapping ». Surtout, on est dans un langage contemporain qui mixe nos cultures consoles de jeux, tablettes, BD. Un délice !

Nouvelle vague par des artistes de Rencontres Audiovisuelles — Gare Saint-Paul

Bourse, notre coup de cœur élastique

C’est la danse des cerceaux. Quelle belle idée ! Simple et élégante. Qui remplit les cœurs d’enthousiasme pour la beauté du mouvement. Des anneaux qui montent et descendent félinement, et indépendamment. Un cône de lumière comme un vase. Puis comme une tulipe. Comme un coquetier. Sur une musique battante et sanguine et chorale de YO. L’animation est le fruit du travail de jeunes designers et du chez d’orchestre lumineux Alexandre Lebrun. Magnifique !

Vortex-1 par Lightlab Creative (conception lumière) et YO (conception musique) — Place de la Bourse

Bellecour, notre coup de cœur éolien

Une foule de drapés tendus autour de la statue de Louis XIV, fasseyant dans la brise, trempés de couleurs unicellulaires dérobées au feuilleté de l’arc-en-ciel.

C’est une animation qui se mérite, il faut bouger pour la découvrir. Rôder autour. La renifler. Prendre du recul sur la place. Aller à ses quatre coins. Essayer des points de vue différents. S’abstraire de la grande roue qui l’écrase, comme cette place gigantesque. C’est une affaire de perspective, proche et éloignée. Fourvière, posée dessus ou dedans donne une nouvelle image emblématique de Lyon. C’est une animation très peu intrusive, caressante. Comme des préliminaires à l’amour.

La Vague par Sébastien Lefèvre (lumière) et Jocelyn Mienniel (musique) — Place Bellecour

Tête d’Or, notre coup de cœur osier

Féerique, lutinienne et lutinien, on se croirait dans le jardin de la maison de Bilbo, au tout début du Seigneur des anneaux. Le plus touchant sont ces paniers, ces cônes, ces formes fabriquées à la main, dans de l’osier. Ils sont éclairés avec grande douceur. Comme des veilleuses pour une chambrée nombreuse, de tous les âges. Elles s’offrent sur le chemin le long du lac endormi. On marche main dans la main, les cœur à bicyclette.

La créature du lac par Nicolas Paolozzi / Création sonore : Baptiste Martineau — Parc de la Tête d’Or

Les autres animations

Phénix par Julien Menzel / Son : Damien Reynaud — Place Louis Pradel

Frame Perspective par Olivier Ratsi (lumière) et Thomas Vaquié (son) — Place de la République

Belle fête des lumières 2021 !

Notre circuit conseillé 2021 avec carte Google maps « exclusive »

Programme fête des lumières 2021 : notre sélection et notre circuit conseillé

Programme, meilleures animations, parcours de visite pour ne rien rater, conseils éclairés, visites guidées.

Horaires

du mercredi 8 au samedi 11 décembre

  • mercredi 8 et jeudi 9 : 19h à 23h (beaucoup moins d’affluence ces 2 jours)
  • vendredi 10 et samedi 11 : 20h à minuit

Nos visites guidées pendant la fête

Nombreuses visites guidées Traboules Vieux Lyon et Croix-Rousse du mercredi 8 au dimanche 12 de 9h à 16h : Réservez ici vos visites guidées

Visites accompagnées de la fête : adressez-nous votre demande ici

Fête des lumières 2021 : retour à la normale et investissement des 2 grands parcs de la ville

La fête des lumières aura lieu normalement cette année, après sa quasi annulation de 2020. Oui, la fête aura bien lieu ! Ce sera le plus grand événement public gratuit du pays. La fête 2021 fera aussi place à 19 nouveaux artistes parmi les éblouissantes animations « classiques » des grands lieux historiques de la ville.

L’originalité la plus excitante de cette fête 2021 sera d’investir les 2 grands parcs de la ville. L’immense et ténébreux Parc de la Tête d’Or avec 3 animations oniriques. Le Parc Blandan, au carrefour des 3e, 7e et 8e arrondissements avec une fête foraine. Premier pas de la nouvelle municipalité (verte) pour tenir sa promesse d’une fête des lumières plus accessible et ouverte à tous les habitants. Et de la décorseter de l’enclos où les attentats de 20215 l’ont enserrée.

Dans cette longue page, nous allons vous donner :

  • la liste détaillée des animations les plus fortes et à ne pas rater,
  • l’itinéraire d’un parcours de visite optimal en une (ou 2) soirée(s).

Circuit de visite conseillé et nos coups de cœur terrain

En 1 soirée : de la cathédrale Saint-Jean à la place des Terreaux. Si vous avez le temps, mais cela paraît juste, jusqu’au Parc de la Tête d’Or.

En 2 soirées : 1/ Parc de la Tête d’Or à la place de la République — 2/ Bellecour à Vieux Lyon

Recevez nos COUPS DE CŒUR 2021 et notre REPORTAGE TERRAIN dès jeudi 9

Préparez encore mieux votre visite de la fête ! Recevez le jeudi 9 décembre notre reportage du 1er soir de la fête avec nos coups de cœur. Inscrivez-vous ici :

Circuit de visite fête des lumières 2021

Voici en Google Maps les principales animations et les itinéraires de visite que nous vous conseillons :

1 – Parc de la Tête d’Or, trois animations poétiques aux miroirs du lac et de la canopée

Trois animations ! Cela vaut le déplacement jusqu’au parc. Un gigantesque serpent dans le lac, des centaines de lumières dans la canopée, une pluie de ricochets devant l’île du souvenir.

L’onirisme et l’atmosphère envoûtante de ce lieu la nuit, ses immenses arbres, le miroir de son lac, autant d’atouts qui justifient amplement cette extension de la fête des lumières à cette nouvelle dimension.

La créature du lac

Artiste : Nicolas Paolozzi

Une grande bête à la « Loch Ness » de 70 mètres de long émerge du lac et vient à la rencontre du public arrivant par la fameuse Porte des Enfants du Rhône.

Vegetal’lum

Artiste : Erik Barray

Des nids, des vanneries en osier, d’autres objets quelques peu Harry Potteriens pulsent de douces variations dans les branches des arbres, parmi les allées du Parc. Un spectacle et surtout une déambulation qui s’annonce fort poétique, contemplative. De la sérénité.

Vegetal’lum, Erik Barray

Ricochets, par Jérôme Donna et la Direction de l’Éclairage Urbain de la Ville de Lyon

Artiste : Jérôme Donna

C’est un souvenir d’enfance, raconte Jérôme Donna, qui lui a inspiré cette animation qui s’étendra sur 150 mètres de largeur. A la fois horizontalement sur le tain noir de l’eau du lac et verticalement sur les arbres de l’île du Souvenir. Des centaines d’anneaux parcourus d’ondulations lumineuses dessineront dans la nuit une pluie de ricochets.

On connaît bien Jérôme Donna, il nous a déjà enchanté avec son équipe de la Direction de l’Eclairage Urbain de la Ville de Lyon en 2012 avec des Poissons nageant sous les Voûtes de Perrache.

Ricochets, une animation à ne pas rater !

2 – Berges du Rhône (entre pont Morand et Parc Tête d’Or) — Carpe(s) diem

Artiste : Cédric le Borgne

Les carpes ! Ces grands poissons plein d’écailles, d’arêtes, au goût de vase. Il vaut mieux les contempler quand elles nagent que les mettre dans son assiette, même accompagnées de crème, comme on les cuisinait dans la France d’avant Grand Frais et Toupargel. Il vaut bien mieux qu’elles continuent leurs tranquilles déambulations dans les eaux profondes des étangs et des lacs et dans nos imaginaires, symbolisant le calme, la paix, la sérénité, le temps qui passe et les années. Vous marcherez vers le Parc de la Tête d’Or en leurs silencieuses et reposantes compagnies, au-dessus de vos têtes. Derrière la beauté de leurs ballets dans cette fête des lumières, le propos de Cédric le Borgne, l’artiste qui les a imaginées, est de parler du danger qui menace le vivant sur cette planète. Cédric le Borgne réinstalle souvent le règne animal sous cette forme dans l’espace de la ville. Visitez son travail de création artistique sur Instagram @cedricleborgne.art ou sur son site web cedricleborgne.com C’est tout simplement puissant.

La rivière (simulation), œuvre de Cédric le Borgne sur les Berges du Rhône entre le pont Morand et le parc de la Tête d’Or

3 – Place Louis Pradel — renaissances du grand oiseau de feu

Artiste : Julien Menzel

Des nombreux oiseaux sont en voie de disparition. Reviendront-ils ? C’est ce que « Phénix », l’optimiste titre de cette œuvre laisse entendre… qu’ils pourraient renaître de leurs cendres sous forme d’oisillons et vivre à nouveau des milliers d’année. En tout cas, l’œuvre imaginée par Julien Menzel joue avec le temps et le mouvement, la poésie et la méditation. Et avec l’espace ! Gigantesque : 15 mètres sur 10.

Phénix (simulation) par Julien Menzel

4 – Place des Terreaux — Le Lapin dans la Lune

Artistes : Renato González-Gutierrez et Sarah Matry-Guerre

Il y a ce couplet d’un merveilleux baladin :

Le lièvre, un beau jour, très loin s’en alla
Et sur la Lune, il bâtit son toit
Il court depuis, là-bas sans inquiétudes,
Là-haut dans une ride de la Lune
Dieu sait qui me le raconta

Angelo Branduardi, Les rides de la Lune

Il y a un conte aztèque raconte qu’il y a un lapin qui vit sur la Lune. C’est donc une équipe mexicaine qui anime l’immense façade du Musée des Beaux-Arts, place des Terreaux, ainsi que celle de l’Hôtel de Ville : Renato González-Gutierrez et Sarah Matry-Guerre. C’est une parabole sur la capacité de pouvoir donner aux autres.

Avec la Cathédrale Saint-Jean, la place des Terreaux, est l’un des principaux lieux de la fête des lumières chaque année. À voir absolument.

ENTRÉE RÉGULÉE : C’est aussi avec la Cathédrale Saint-Jean une animation à entrée régulée pour éviter les mouvements de foule : il faut attendre qu’on vous laisse entrer à la fin de chaque replay de l’animation, environ toutes les 15 minutes.

Le lapin dans la Lune (simulation) (c) Renato González

5 – Jeune création à Sathonay, Martinière et Saint-Paul

Nous enchaînons maintenant 3 sites dédiés à des créations réalisées par des jeunes, parmi lesquelles et lesquels les artistes de demain.

Place Sathonay, 22 créas

Sur cette place, 22 animations crées par des étudiantes et étudiants en art, architecture et design. Elles ont été sélectionnées parmi des dizaines et des dizaines de travaux étudiants réalisés sur la fête des lumières en 2021, mais aussi en 2020, puisque les travaux sélectionnés l’an dernier n’ont pu être présentés.

Lycée Martinière, 13 arches

Dans l’ancien cloître des Augustins qui est dans l’enceinte du lycée de la Martinière, 13 arches lumineuses créées pas des étudiants de l’Ecole Supérieure d’Arts Appliqués sise dans ce lycée et de l’ENSATT. L’occasion de découvrir ce cloître pas si connu, que l’auteur de ces lignes n’a jamais visité.

Gare Saint Paul, cap au nord

La façade de la gare Saint Paul accueillera une animation issue des Rencontres Audiovisuelles des Hauts-de-France. Un format court en vidéo mapping dans la lignée des nouvelles formes d’écriture en vidéo architecture, qui mixera dépaysement, environnement, imaginaire.

6 – Quai Romain Rolland — Caténaire dans la canopée

Artistes : Cathy Olive et Nosfell

C’est des points de vue intellectuel et artistique la plus ambitieuse des créations de cette Fête des lumières 2021. Qui plus est dans un non lieu, le quai Romain Rolland, coincé entre colline et fleuve, couloir et silo à voitures, lieu de transit, de passage où pas grand chose ne se passe, hormis le marché de la création les dimanches et les agapes canaille-cochonailles au bouchon Le Comptoir Chabert. Ce n’est toutefois pas un hasard si l’artiste Caty Olive l’a choisi pour soumettre son projet lors de l’appel à projets artistique annuel de la Fête des lumières, plutôt que de s’installer sur la frontale façade de la proche gare Saint-Paul.

C’est cette situation charnière qui l’a attirée. Le fleuve, la colline, et entre, ces arbres aux troncs qui se pèlent comme des clémentines. Arbres plantés par la main humaine au cordeau. Arbres des villes, arbres mobiliers urbains. Mais cela ne marche pas ainsi, démontre-t-elle en inventant cette perche lumineuse qu’elle pose dans les branches de la canopée. Perche qui est une toise, une mesure, c’est ce que signifie le [AB] du titre quelque peu crypté de cette création « [AB] géométrie variable », segment entre A et B, mesure qui d’un coup d’œil montre ce qui est hors de l’alignement, du rectiligne, de l’urbanisme. Donc, de ce qui échappe toujours quand bien même on veut la dompter cette nature, la normaliser, lui créer des chartes et des espaces protégés.

Et en écho à ce débordement végétal, elle a demandé à Nosfell de remplir cette promenade de sa musique, sur l’idée d’une traversée dangereuse dans une forêt. Vous ne connaissez pas Nosfell ? C’est un musicien à l’imagination intacte, qui fait du monocycle avec les voix et les cordes, un pudique retenu, à l’élocution limpide, sans buée romantique ni ésotérique. Une découverte.

Ne ratez pas Caty Olive et Nosfell, ne ratez pas cette traversée des arbres du quai de Saône !

[AB] Géométries variables (simulation) par Caty Olive

7 – Bas de la colline de Fourvière — Travail sur vitrail

Artistes : Benjamin Nesme et Marc Sicard

Cette année, fin de la couverture lumineuse de toute la colline. Seule une petite partie en bas, entre le palais de justice et le chevet de la cathédrale est mis en lumière. Cependant cette animation est visible depuis l’autre berge, rive gauche de la Saône, appréciable dans son ensemble. Elle l’est aussi et c’est une nouveauté intéressante en passant au pied des immeubles sur lesquels elle est projetée.

De 1 millimètre à 1 mètre : une gravure sur vitrail zoomée par 1000

Benjamin Nesme et Marc Sicard sont les auteurs d’une scénographie lumineuse de Chartres en Lumières avec des diapositives de verre projetées durant deux ans sur les quais et les lavoirs de la ville. Technique qu’ils vont rejouer ici, à Lyon, pour cette fête des lumières 2021.

Le vitrailliste Benjamin Nesme grave sur des plaques noires de 15 centimètres de hauteur des motifs dessinés à la main par Marc Sicard. Le dessin est ensuite projeté avec un facteur de grossissement gigantesque. Un millimètre sur la plaque fait un mètre sur la façade. L’ensemble de ces plaques — que pour le coup on peut appeler « tableaux » — forme une fresque lumineuse de 70 mètres par 20.

Une inspiration très classique. Trop ?

Pour cette animation «Visions», ils se sont inspirés du symbolisme présent sur les monuments majeurs empilés de bas en haut de la colline de Fourvière, le Palais de Justice (surnommé les 24 colonnes), la Cathédrale Saint-Jean, la Basilique de Fourvière, ainsi que celui du fleuve à ses pieds. L’agneau, la balance de la justice…

Fête des lumières 2010, la colline de Fourvière

8 – Cathédrale Saint-Jean — Iris : marmoréennes interprétations de ce qui (se) passe dans l’œil et la rosace

Artistes : collectif AV EXTENDED

Il y a le dedans, il y a le dehors. Entre les deux, dans une maison, c’est la fenêtre qui laisse passer la lumière. Dans une église, c’est le vitrail. Dans la cathédrale Saint-Jean, la fameuse grande rosace. Et dans vous et moi, ou dans votre chien ou votre chat, ou chez cette mouche, c’est l’œil. Plus précisément, l’iris. C’est le titre du polyptique en 7 tableaux qui sera projeté sur la marmoréenne façade de la cathédrale.

Cette œuvre composée par AV EXTENDED, collectif de musiciens, de graphistes, d’architectes, d’ingénieurs, explore donc la matière, la texture, la corporalité de cette lumière qui nous permet d’observer le monde, de le recevoir en nous, joue de ses facettes, de ses spectres, de ses rayons, scanne les différents types de vision. Voit-on la réalité ?

Avec la place des Terreaux, l’animation sur la Cathédrale Saint-Jean est une des plus emblématiques. D’ailleurs, comme aux Terreaux, l’entrée sur la place Saint-Jean devant la cathédrale est régulée. Vous arrivez en suivant les flèches de circulation par la rue Jean Carries, pour attendre votre tour rue Tramassac que la place vidée de ses spectateurs toutes les 10 minutes laisse entrer les suivants. Aux heures de pointe, vous risquez d’attendre plusieurs tours. Vendredi et samedi, venez soit très tôt, soit très tard.

Iris (simulation) (c) AV EXTENDED

9 – Place Bellecour — Départ de transat

Artiste : Sébastien Lefebvre

350 voiles, 80 mètres de long, 20 mètres de haut, on se croirait à Saint Malo, pour le départ de la Route du Rhum !

Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hissez haut ! Santiano!
Si Dieu veut, toujours droit devant
Nous irons jusqu’à San Francisco

Ce sera un spectacle contemplatif sur l’immense place Bellecour, l’ancienne place d’armes, ou chevaucha La Belle Cordière, surnom de Louise Labbé, autrice de parmi les plus poèmes de langue française :

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle et trop dure.
J’ai grands ennuis entremêlés de joie

Sébastien Lefebvre, l’artiste créateur de cette animation qu’il a intitulée « La voile », a déjà imaginé pour la fête des lumières une œuvre autour du vent. C’était il y a 11 ans, en 2010. Il s’agissait d’éoliennes installées berges du Rhône, nul n’avait protesté alors, ni Stéphane ni Xavier, mais depuis le vent a tourné ! Hissez haut ! Santiano ! Tiens bon la vague et tiens bon le vent…

La vague (simulation) par Sébastien Lefèvre

10 – Place Antonin Poncet — Tissage en transe

Artiste : Yasuhiro Chida

Une centaine de très long fils blancs couvre la place, et des moteurs les font danser, vibrer, remuer des reins dans une lumière bleu curaçao. Comme place Bellecour, c’est un spectacle contemplatif, poétique, souvent des plus beaux. Moins médiatique que sa voisine, la place Antonin Poncet a souvent accueilli des spectacles puissamment évocateurs. On ira le voir.

Aftereal (simulation) par Yasuhiro Chida

11 – Place des Célestins — igloo, igloo, il est des nôtres…

Artistes : Benjamin Petit et Marion Roche (LTBL)

Un dôme en forme d’igloo de 8 mètres de diamètre fabriqué avec des plaques triangulaires. Celles que l’on utilisait au tout début de la 3D et des jeux vidéos pour modeler des volumes. Ces plaques se jouxtent une à une, comme les cellules d’une ruche, et donc cela favorise les relations entre elles. Ces arêtes triangulaires sont parcourues d’influx lumineux dont l’intensité est commandée par des datas. In french, des données informatiques. Celles correspondant aux téléchargements pendant le confinement d’applications de télévidéo comme Zoom.

Son duo créateur explique dans le dossier de presse que « cette œuvre contemplative est une allégorie de ce que pourrait être un nouveau modèle social basé sur une coopération créative de tous les individus où le collectif prime sur l’individuel. » On peut aussi craindre que ce soit la métaphore naïve de ce fameux monde d’après, tel qu’il aurait pu être, irrigué de toutes ces belles idées que nous partagions via Zoom, confinés dans nos cellules. Des êtres humains triangulaires.

Synergetics (simulation) par Benjamin Petit et Marion Roche

12 – Place de la République, stroboscopes au carré

Artistes : Olivier Ratsi et Thomas Vaquié

56 cadres lumineux accrochés au-dessus du bassin place de la République alignés en 2 rangées. Le concept est rudimentaire, quasi brutal, nous verrons ce qu’Olivier Ratsi, plasticien réputé pour ses installations immersives jouant sur les perceptions, fait de ces dernières en chacune et chacun de nous.

13 – Rue de la République — ça plane et toïd pour moi

Artiste : Pitaya

Comme chaque fête des lumières, le ciel de la principale rue commerçante de Lyon, affectueusement surnommée rue de la Ré par les Lyonnaises et aussi les Lyonnais, sera décoré. Cette année, avec des planétoïdes conçus par Pitaya, un artiste familier de la fête des lumières. Ce sont des disques de métal fabriqués artisanalement, chacun étant donc unique. Ils contiennent des lampounettes LED qui cyclent avec douceur, comme Henri Salvador dans Un jardin d’hiver.

14 – Place de la Bourse

Création : Lightlab Creative et YO (son)

Comme une image vaut 1000 mots et qu’il est tard, presque minuit, la fête se termine bientôt, voici la simulation de « Vortex-1 » l’animation concoctée par une bande de jeunes designers et designeuses sous la férule éclairée du directeur de la photographie et designer Alexandre Lebrun. Pourquoi ce suffixe « -1 » accolé à « Vortex », nous le saurons peut-être devant ce tourbillon de formes lumineuses. Rappelons qu’un vortex est ce cône qui se forme dans notre lavabo ou notre baignoire quand nous ouvrons la bonde.

Vortex-1 (simulation) par Lightlab Creative

15 – Parc Blandan — La fête foraine aux enfants et aux familles

Horaires spécifiques : 18h à 22h — Transport en commun le plus proche : tramway T2 arrêt Garibaldi Berthelot

Voici une idée vraiment nouvelle à la fête des lumières, consacrer un espace aussi vaste que le permet un parc à des animations lumineuses à destination des enfants. Il y aura une dizaine de jeux, trampolines, Puissance 4, marelles et autres installations électroniques avec des animateurs pour organiser des jeux et de la restauration. Chouette idée.

Games of light (simulation) par le groupe LAPS

Bonne visite de la fête des lumières.

PS : Nos visites guidées des traboules Saint-Jean et Croix-Rousse sont ici : réservez vos places du jeudi 8 au dimanche 12 décembre.

Programme des journées du patrimoine 2024 à Lyon

Téléchargez le programme complet des journées du patrimoine de Lyon 2023

Les journées de patrimoine 2023 sont terminées. Rendez-vous en 2024.

Inscrivez-vous à notre lettre d’information Journées du Patrimoine 2024

Inscrivez-vous pour obtenir le programme des journées du patrimoine 2024 dès sa parution ! Le programme est composé chaque année par les services de la Métropole de Lyon. Généralement, ce programme est disponible fin août début septembre, 2 à 3 semaines avant les journées du patrimoine. Nous le mettons aussitôt en accès pour vous. Pour le recevoir par mail dès sa parution, inscrivez-vous ci-dessous :

Inscrivez-vous à notre lettre d’information

Pour être au courant de ce qu’il y a à voir, visiter, découvrir à Lyon. De nos nouveaux circuits. Pour faire la connaissance de celles et ceux qui animent la ville, blogueurs, comédiens, artistes.

grand dôme de l'hôtel-dieu

Grand Dôme de l’Hôtel-Dieu, Lyon — photo Lyon visite

2023

16 et 17 septembre 2023

Exceptionnellement visible durant ces journées du patrimoine 2023 et en 2022, le tunnel entre les anciennes prisons Saint-Paul et Saint-Joseph dans le quartier Perrache à Lyon a été peint d’une fresque d’une centaine de mètres qui préfigure le street-art par un groupe de prisonniers autour de l’artiste Didier Chamizo, fin des années 70. Merci à l’association Comité d’Intérêt Local Presqu’île Sud. PHOTO : GB Lyon Visite

Le programme complet pour 2023 (composé par les services de la Métropole de Lyon) est téléchargeable ici :

LIEN PDF PROGRAMME JOURNEES PATRIMOINE 2023

Thème 2023 : le patrimoine sous l’angle de la lumière.

Les conseils de notre équipe

Adam, guide conférencier de Lyon Visite vous conseille :

Adam vous conseille l’Hôtel de Ville de Lyon et l’amphithéâtre des Trois Gaules pour lesquels il a une passion constante :

Ambre, votre contact qui organise toutes nos visites guidées, vous conseille :

Gilles, le rédacteur de Lyon-visite.info vous conseille :

Sur les traces de la police lyonnaise, Lyon 1er.
LIEN : https://jep.grandlyon.com/trouvez-le-programme/detail-offre/lyon-1er-24029-1-sur-les-traces-de-la-police-lyonnaise

L’École des commissaires de police à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or et sa collection dédiée à la police scientifique, dans laquelle Lyon s’est particulièrement illustrée.
LIEN : https://jep.grandlyon.com/trouvez-le-programme/detail-offre/saint-cyr-au-mont-dor-23967-decouvrez-lecole-nationale-superieure-de-la-police-et-sa-collection-criminalistique

2020

Date des journées du patrimoine 2020 : 19 et 20 septembre

Thème 2020 : Patrimoine et éducation : les portes du savoir

Téléchargement du programme des journées du patrimoine à Lyon

Avant 2020

2019

Programme  complet « Journées du patrimoine à Lyon 2019 »

Date : 21 et 22 septembre 2019

Le thème des journées du patrimoine 2019 dans le Grand Lyon était « Habiter la métropole d’hier et demain », ce qui tombait bien puisque les élections municipales et métropolitaines sont au printemps 2020.

Découvrez nos coups de cœur 2019, c’est par ici

Le programme complet 2019 publié par Lyon Métropole est toujours téléchargeable. Lien de téléchargement du PDF : Programme journée du patrimoine 2019 à Lyon et environs


Le coup de cœur de Mégane

Mégane est guide-conférencière pour Lyon Visite.

Le fort de Vaise et ses souterrains

Accès : 27 boulevard Saint-Exupéry — Métro D arrêt Valmy ou Bus 90 arrêt Fort de Vaise- Les Carriers

1830, Louis-Philippe craint une guerre avec l’Autriche. Lyon est une cible tentante assez proche de ses frontières. Et puis, la crise de la soierie jette une main d’œuvre conséquente au chômage. En 20 ans, une ceinture fortifiée est construite autour de Lyon. Après la déculottée de 1870, une deuxième sera érigée plus loin. Le fort de Vaise a été construit en 1834. Avec le fort Saint-Jean, il bloquait l’accès Saône à la ville.

La vue sur Lyon est évidemment très intéressante.

Il y aura des démos de taille de pierre.

Visite libre

Samedi : 10h-19h — Dimanche : 10h-18h

Visite guidée des souterrains

Visite guidée par l’association OCRA (Organisation pour la Connaissance et la Restauration d’Au-dessous-terre).

Réservation ici : ocra-lyon.org

Les caves Bahadourian

Il faut aller dans cette immense épicerie fine et bazar à l’orientale, visiter ses caves voûtées, se gorger de Méditerranée.

Djebrïl Bahadourian, né en 1907, arrivé de Turquie à Lyon en 1929 a créé ce magasin. On a donné son nom à la place voisine.

Visites des caves : samedi 20 de 9h à 18h (environ 30mn)

Attention : en 2018, bien qu’annoncées pour le dimanche dans le programme officiel, elles sont restées fermées. Étant annoncées le samedi cette année, espérons que cela se passe mieux.

Accès : 20 rue Villeroy – place Djebrïl Bahadourian – Métro D et tram T1 : arrêt Guillotière

Le coup de cœur d’Alexandre

C’est un coup de cœur plutôt pour les Lyonnais, pour redécouvrir son quartier.

BALADES INDUSTRIEUSES NEW (accès partiel)

Découvrez le quartier Gerland d’un nouvel œil, notamment sur l’influence de l’industrie depuis deux siècles dans son aménagement.

Visites guidées par les ateliers de la Mouche.

Réservation obligatoire : bonjour@atelierslamouche.fr

Accès : Halle Tony Garnier, 20 place docteurs Mérieux – Métro B : Debourg / Tram T1

Le coup de cœur d’Ambre

C’est Ambre ! qui répond à vos demandes au téléphone et par mail et vous propose toujours le guide qui sera parfait pour vos sorties lyonnaises ! Pour moi, samedi 20 et dimanche 21, c’est le grand botaniste Pierre Poivre à Saint-Romain-au-Mont-d’Or.

Le jardin de Pierre Poivre à Saint-Romain-au-Mont-d’Or

Buste du botaniste Pierre Poivre (1749-1786) dans le Jardin botanique de Pamplemousses, sur l'Île Maurice, jardin créé par Pierre Poivre — CC partage dans les mêmes conditions Author= Anne97432
Buste du botaniste Pierre Poivre (1749-1786) dans le Jardin botanique de Pamplemousses, sur l’Île Maurice, jardin créé par Pierre Poivre — CC partage dans les mêmes conditions Author= Anne97432

Un grand Lyonnais ! On lui doit de nombreux épices, rapportés, acclimatés… Très envie de mieux connaître sa vie, pleine d’aventures de toutes sortes dans l’Océan Indien. Et, après, j’irai jeter des graines de poivre rue Poivre, près de la place Sathonay, comme un ex voto.

Après recherches, j’arrive à la quasi conclusion qu’il n’a pas donné son nom au poivre. que c’est juste un hasard. Peut être aurons nous des compléments d’infos sur ce point crucial (si si !) au jardin qui porte son nom à Saint Romain-au-Mont-d’Or, dimanche 21 septembre… Suspens !!!

Visite guidée du jardin de Pierre Poivre

L’histoire de son jardin et son château vous seront narrées par un botaniste du Jardin Botanique de Lyon, spécialiste de Pierre Poivre. Celui-ci est né en 1719 à Lyon et mort à Saint-Romain-au-Mont-dd’Or en 1786.

Samedi 20 et dimanche 21 de 9h à 18h30

Réservation obligatoire : jeppoivre@saintromainaumontdor.fr

Accès : Bus 43 : arrêt Saint-Romain à 10mn à pied — Bus 40 et 70 : arrêt Éclusede Rochetaillée à 20 mn à pied — En voiture, parking Eaux Vives

Exposition BD

Expo « Pierre Poivre, saromagnot, homme de son temps, homme de notre temps » sur 42 panneaux de l’auteur Mathieu Bertrand qui présentent ses aventures — et quelles aventures ! — sous forme de bd.

Samedi 20 et dimanche 21 de 10h à 19h, place de l’Église.

Accès : comme ci-dessus pour le musée.

Les coups de cœur de Gilles

Je suis spécialiste du digital et du rédactionnel, j’anime le blog Lyon visite. J’ai eu l’idée de ce guide web consacré à Lyon en 2008.

À Marcy-L’Étoile : le musée de sciences biologiques docteur Mérieux

Accès : Musée de Sciences Biologiques Docteur Mérieux, 309 av Jean Collomb — Bus 98 : Arrêt Parc de Lacroix-Laval 

Ce musée expose les enjeux en matière de santé ainsi que les biotechnologies et le techniques génétiques pour lutter contre les maladies infectueuses.

Visite guidée

La visite guidée parcourt tout cela, depuis la vaccination découverte par Jenner au 18ième siècle en passant par sa mise au point par Pasteur et son développement industriel par les Mérieux.

Cela se passe samedi 21 et dimanche 22 de 15h à 16h30.

Il faut obligatoirement s’inscrire : 04 37 20 01 01 ou contact@musee-docteur-merieux.com

Visite libre

Une visite libre de 14h à 18h est également possible.

Atelier BD

Un atelier BD « Bande de microbes » a lieu samedi et dimanchhe de 15h à 17h.

Il faut obligatoirement s’inscrire : 04 37 20 01 01 ou contact@musee-docteur-merieux.com

À Caluire-et-Cuire, Jouteurs et usine des eaux

L’usine des eaux de Saint-Clair – 19ième siècle

Accès : 2 avenue de Poumeyrol — Bus C1, C2, C5, 70, 171 : Saint-Clair – Square Brosset / Bus 9 : Les eaux 

Usine des eaux de Saint-Clair, bassin filtrant — Par Otourly - Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=21752513
Usine des eaux de Saint-Clair, bassin filtrant — Photo par Otourly – Travail personnel, CC BY-SA 3.0, lien sur Wikimedia

Une pompe à vapeur haute de 20 mètres (dite « La pompe de Cornouailles »), un gigantesque bassin de filtrage avec voûtes et pilotis, un bâtiment néo-classique, le tout du 19ième siècle. C’est ce genre de machine qui a pu fournir l’eau aux quartiers élevés de Lyon de Fourvière et Croix-Rousse à partir de 1856. Il avait fallu attendre plus de 13 siècles ! En effet, les romains avaient mis en place un réseau de 4 aqueducs qui amenaient l’eau à Fourvière depuis des dizaines de kilomètres autour de Lyon, qui s’arrêta à la  chute de l’empire.

Visite guidée : toutes les 30mn samedi 20 de 12h à 18h et dimanchhe 21 de 9h à 17h. La visite dure une heure.

 Réservation obligatoire sur www.eaualyon.fr 

Proposé par l’Association L’Eau à Lyon et la Pompe de Cornouailles

Alliance des Jouteurs Sauveteurs

Ce club centenaire vous emmènera en barques sur le fleuve. Expo photo, également, sur les berges.

Accès :  sam. et dim. de 10h à 18h 4 avenue de Poumeroyl — Bus C1, C2, C5, 70, 171 : Saint-Clair – Square Brosset ou Bus 9 : Les Eaux Hôtel de ville

Saint-Priest — Renault Trucks et Ateliers du métro

RENAULT TRUCKS

C’est nouveau cette année. Renault Trucks, héritier de Berliet, propose la visite libre de son exposition de  véhicules industriels et vieilles autos.

La visite est libre, de 10h à 18h, samedi 20 et dimanche 21.

Accès : 99 route deLyon — bus C25 : arrêt Paul Berliet — accessible handicapés

Atelier de maintenance du tram

Visite guidée des ateliers du T1, T2 et T5 et chantier du futur T6

Samedi et dimanche à 10h, 10h45, 11h30, 14h, 14h45, 15h30 et 16h15

Attention, vous devrez porter des chaussures pletes et fermées.

Réservation obligatoire : Allô TCL, 04 26 10 12 12

Accès : Cours du Professeur Jean Bernard — T2 : arrêt Porte des Alpes

Guignol à Brindas

Marionnette centenaire de Guignol du Guignol Guérin, seul Guignol a être vétu de vert — Photo Guignol Guerin Wikimedia CC BY-SA 4.0

Guignol aussi fait partie du patrimoine lyonnais. Lire l’interwiew de Paul Fournel qui raconte la vie de Laurent Mourguet, son créateur, dans Faire Guignol.

Le Musée Théâtre Guignol de Brindas ouvre ses portes pour découvrir sa  collection de costumes de marionnettes. Plus de 1000 costumes !

21 et 22 septembre 2019 à partir de 14h
LIEU :  (Brindas 69126)


2018

Programme Journées du patrimoine 2018

Lien du PDF du programme complet 2018 : Programme journée du patrimoine 2018 à Lyon et environs

Le coup de cœur 2018 de Pierre : le culinaire antique à Lugdunum

PierreJe suis guide-conférencier et archéologue de formation, je vous guide dans Lyon.

Ah les banquets romains ! Luculus ! Allongé, saisissant des mets voguant sur l’eau devant soi. Le musée gallo-romain aux théâtres romains (où se déroulent les Nuits de Fourvière) présentera l’art de manger et du vin chez la jet set romaine.

Jardin aux épices, déambulation et dégustations : samedi et dimanche de 10 à 18h.

Conférence suivie d’une dégustation : samedi 15 septembre de 15h à 16h.

Adresse : Musée Lugdunum, 17 rue Cleberg

Le coup de cœur 2018 de Gilles : le Musée des Moulages

Gilles BertinJe suis spécialiste du digital et du rédactionnel, j’anime le blog Lyon visite. J’ai eu l’idée de ce guide web consacré à Lyon en 2008.

Bijou succulent, fondue de statues, compil de classicisme, ce musée  méconnu des Lyonnais et des non-Lyonnais possède plus de 2000 moulages d’œuvres de l’antique au contemporain. J’adorais avant sa fermeture en 2015 pour travaux y aller me repaître d’antique et de classicisme. Rêver de dessiner comme les étudiants des beaux-arts accroupis contre les colonnes en train de travailler.

Di SailkoOpera propria, CC BY 3.0, Collegamento — Image de la Gipsoteca d’arte antica de l’université de Pise (et non pas du Musée des moulages)

En attendant sa réouverture en 2019, il sera ouvert durant ces journées du patrimoine ces samedi et dimanche. Il y aura :

  • une galerie photo de son histoire
  • un guide présentera le travail de conservation en s’appuyant sur les réserves du musée
  • un autre guide présentera sa sélection d’œuvres phares et leur histoire, ce sera donc un voyage dans l’histoire des arts
  • un atelier pour apprendre les techniques de moulage et  fabriquer les moules

Visites et atelier toutes les heures de 10h à 18h.

Adresse : 87 cours Gambetta — Métro D : Garibaldi

Le coup de cœur 2018 d’Ambre : le domaine Melchior Philibert à Charly

C’est Ambre ! qui répond à vos demandes au téléphone et par mail et vous propose toujours le guide qui sera parfait pour vos sorties lyonnaises ! Pour moi, dimanche prochain, c’est direction Charly !

Le domaine Melchior Philibert surplombe la plaine et déjà, la vue vaut le détour. Ensuite, le lieu, d’un romantisme absolu, emporte notre imagination vers 1000 histoires d’amour, mille histoires de romances échevelées.

Vue Google

Joie absolue pour moi qui ai toujours été intriguée par le domaine et ses différents bâtiments : le dimanche 16 permettra à la fois de découvrir l’histoire du lieu, mais également d’en découvrir les richesses plus cachées, telles que les peintures, le vase Médicis.

La présence sur place de peintres en pleine activité conférera certainement au domaine encore plus de magie, si toutefois c’est possible .

J’espère que je vous ai convaincu et que nous serons nombreux à nous promener nez en l’air dans ce jardin château onirique et mystérieux.

Il y aura aussi des visites guidées du patrimoine et des alentours : voir le programme complet en téléchargement ci-dessus.

Et d’autres choses remarquables dans le programme 2018

Le carillonneur de l’Hôtel de Ville

65 cloches entre six kilos et cinq tonnes. Le deuxième carillon de France est à l’Hôtel de Ville de Lyon. Installé en 1914 par Édouard Herriot qu’avaient séduit les cloches des carillons d’Anvers, Bruges et Gand. 36 cloches lui ont été ajoutées en 91. La topologie caisse de résonance de Lyon due à ses deux collines les amplifie.

Ce carillon est joué par le carillonneur Charles Dairay.  Rencontre (20 mn seulement, hélas, c’est un peu court) avec lui toutes les heures samedi à 11h30 et de 14h30 à 17h et dimanche de 10h30 à 13h et à 16h30. Oui, les horaires communiqués ne sont pas parfaitement clairs.

C’est à l’entrée de l’hôtel de ville derrière, face à l’opéra.

Les lieux de la médecine lyonnaise

La restauration de l’hôtel-dieu a permis de se souvenir si on l’avait oublié des grands noms qui y ont exercé. Rabelais et bien sûr Antonin Poncet. Une balade dans la ville permettra de découvrir leur histoire et d’évoquer les lieux où ils ont pratiqué.

Résa obligatoire à : contact@musee-docteur-merieux.com

C’est dimanche de 10h30 à midi

Permaculture aux jardins partagés du 7ième

La perma, kezako ? Voilà binette quelque chose dont on entend tout le temps parler sans savoir de quelle couleur est le cheval blanc de Henri le jardinier. Les bénévoles de deux jardins du 7ième, « L’îlot d’Amaranthes » et « Le jardin des Silybes » nous guideront dans leurs planches et leurs plates-bandes et nous causeront de tout ça.

Il y aura des ateliers plantes mains dans la terre, une récolte et, bien sûr, un repas partagé !

Ce sera dans ces deux jardins samedi et dimanche de 10h à 18h.

Jardin des Silybes
Jardin des Silybes – Image Google Streetview

Les mères lyonnaises

Un repas tel que l’auraient préparé les mères lyonnaises. Ce sera avec Catherine Simon, l’auteure du bouquin Mangées, une histoire des mères lyonnaises.

Vendredi 14 septembre à 19h30 au Lycée hôtelier François Rabelais, Dardilly.

Il faut réserver. Prix : 25€

Notre visite guidée Gastronomie de Lyon, des mères lyonnaises à la cuisine fusion a lieu toute l’année.

Journées du patrimoine Lyon 2018
Journées du patrimoine Lyon 2018

2017

Programme Journées du patrimoine 2017

Journées du patrimoine 2017 à Lyon

Le thème en était »La métropole au fil de l’eau ».

Télécharger le PDF du PROGRAMME COMPLET des Journées du patrimoine 2017 (PDF de 64 pages, 7,3 Mo sur le site web de Lyon Métropole)

Bonnes journées du patrimoine à Lyon

 

Vaporetto de Lyon, balade magique en bateau, horaires et 2 promenades à l’Île Barbe et Confluence

Embarquez sur le bateau vaporetto, découvrez Lyon autrement + 2 idées de balades

« Bateau-mouche » évoque Paris et « vaporetto », Venise. Le vaporetto de Lyon est une merveilleuse conjugaisondes deux. Une façon de découvrir Lyon du nord au sud par le fleuve qui l’a faite au début de son histoire, la Saône. Etaussi un moyen de déplacement pour les habitants de la ville.

Le vaporetto face au vieux Lyon à la Cathédrale Saint Jean et Fourvière

Une péniche décorée en street art entre Saint-Georges et Confluence

Idées et suggestions de balades via le Vaporetto

Idée 1 : Balade par l’incroyable quartier architectural de Confluence jusqu’à la pointe du confluent de la Saône et du Rhône

C’est une balade dans un lieu qui a peu d’équivalents, le confluent de 2 fleuves en pleine ville. Du moins ce qui aurait pu être la pleine ville si elle s’était construite à cet endroit. Mais en 2000 ans, elle n’a jamais glissé vraiment jusque là. Il faut dire que cela a été longtemps un marécage. Puis, au 19e siècle, monsieur Perrache et sa gare ont coupé en deux la presqu’île, rejetant au sud de ce que l’on appelle à Lyon « Les Voûtes » la mauvaise ville : à savoir prisons et usines. « Zizi béton » alias Louis Pradel, le maire bétonneur, a poursuivi l’œuvre en faisant passer l’autoroute Paris Marseille sous la gare. Il a fallu attendre Raymond Barre pour que Lyon investisse ce lieu avec le Musée Confluences et un quartier architecturellement incroyable quai Rambaud.

« C’est la galerie des fadas, Confluence. »

Rudy Ricciotti, créateur du MuCem à Marseille et du Pavillon 52 quai Rambaud

Au départ de la station Confluence du vaporetto, nous vous proposons de découvrir ce quartier soit dans une balade autonome soit dans une visite guidées avec nos guides conférenciers.

Idée 2 : Visite du Musée Confluence

Le musée Confluences est un lieu démesuré, monstre de béton, de métal et de verre posé quasi à l’extrémité de ce site unique.

Au départ de la station Confluence du vaporetto, vous pouvez le rejoindre :

  • soit à pied, compter 15mn de marche le long de la Saône
  • soit en empruntant le tramway pour un court trajet

Idée 3 : balade à l’Île Barbe et au belvédère de perles de Jean-Michel Othoniel

Nous vous proposons de découvrir la charmante île Barbe, lieu préservé et ombragé à l’écart de la ville… ainsi que, juste avant elle l’une des plus intéressantes œuvres d’art installées tout au long des berges piétonnes. Le belvédère de perles de Jean-Michel de Jean-Michel Othoniel est dans la lignée de la station de métro qu’il a décorée à Paris, devant la Comédie Française.

Belvédère de perles de Jean-Michel Othoniel sur la Saône, en aval de l'Île Barbe, photo Gilles Bertin en argentique, Agfa Clak 6x9

Belvédère de perles de Jean-Michel Othoniel sur la Saône, en aval de l’Île Barbe, photo Gilles Bertin en argentique, Agfa Clak 6×9

À l’arrivée à la station Vaise du vaporetto :

  • traverser la Saône par le pont Clémenceau
  • empruntez les berges piétonnes aménagées rive gauche
  • prenez la direction du nord, en suivant le fleuve à main gauche.

Durée : 50mn pour l’aller (4 km)

Les 4 stations du Vaporetto

Station vaporetto Vaise

Station Vaise : 9 Quai Arloing Lyon 9e

Station vaporetto Saint-Paul, à l’entrée nord du Vieux Lyon

Station St Paul : 16 Quai de Bondy Lyon 5e

Station vaporetto Bellecour

Station Bellecour : 11 Quai des Célestins Lyon 2e

Station vaporetto Confluence, à 15mn à pied du musée

La station Confluence est au bout de la darse, à l’opposé du centre commercial.

Horaires et tarifs

7 jours sur 7, une dizaine d’allers retours par jour : Horaires détaillés

Tarif : 5€ par personne et par voyage

Achat des tickets : à bord

Que visiter dans les 100 km autour de Lyon et qu’est-ce qui est fermé ?

Idées de balades et de visites dans les 100km autour de Lyon + fermetures des musées de Lyon.

Quelques idées de sorties dans le fameux rayon de 100km :

  • Le parc des oiseaux à Villars-les-Dombes.
  • La cité médiévale de Pérouges pour son charme.
  • Vienne pour sa ville romaine (le musée des mosaïques de Saint-Romain en Gal est fermé).
  • Randonnées de tous niveaux à Yzeron, Annonay.
  • Plus loin, à 90km, la cité du chocolat à Tournon.
  • Bourgogne sud : Tournus, presque homonyme de Tournon, est trop loin, à 106km du centre de Lyon. Mais on peut faire une jolie balade dans le pays de l’art roman du côté de Mâcon. Voir notre balade Art roman et balade viticole en Bourgogne du sud.

Les musées suivants sont fermés :

  • Musée Confluence — réouverture 3 juin voir notre balade Confluence
  • Musée des Beaux-Arts — réouverture 22 juin
  • Musée de l’auto à Rochetaillée — réouverture 12 juin
  • Musée de l’imprimerie — idem
  • Musée de la marionnette — idem
  • Musée d’art contemporain — Réouverture septembre
Macon Vinzelles
Entrée de la cave de Mâcon Vinzelle

Programme fête des lumières 2019 + parcours de visite

Programme de la fête des lumières 2019 avec ses animations les plus fortes + notre parcours de visite…
Article en cours de rédaction, revenez le consulter tout ce grand week-end.

Du jeudi 5 au dimanche 8 décembre.

  • Jeudi et dimanche : 19h à 23h (beaucoup moins d’affluence ces 2 jours)
  • Vendredi et samedi : 20h à minuit

Réservez vos visites guidées fête des lumières ici (nombreuses visites guidées de 9h à 16h — pour des visites accompagnées de la fête elle-même, adressez-nous votre demande ici)

Une fête 2019 renouvelée

La fête des lumières 2019 s’annonce belle et particulièrement originale, avec de nouveaux artistes. Parmi nos 12 sélections subjectives — basées sur notre expérience de 11 années de fête des lumières — 12 animations parmi les 65 créations de cette fête 2019 figurent des points d’orgue à ne pas rater. Spectaculaire et lyrique, Place des Terreaux, Cathédrale Saint-Jean. Ludique, Place du Griffon. Révolution numérque, Place des Célestins, place Sathonay.

Le programme complet est distribué dans les guérites situées aux principaux points de la ville, dont Opéra. Ainsi que par des jeunes gens à cheval sur des gyropodes.

Parcours de visite conseillé : 3 km et demi de lumières soyeuses

Parcours complet : partir du Parc de la Tête d’Or (métro A station Masséna, 5mn à pied) jusqu’à Cathédrale Saint-Jean puis Musée Gadagne

Parcours plus raisonnable : partir de la Cathédrale Saint-Jean, jusqu’à place des Terreaux, place du Griffon et Place Sathonay.

Visites guidées : c’est par ici

—— LETTRE D’INFORMATION Fête des lumières… pour ne rien rater du meilleur ——

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Parcours de visite fête des lumières 2019

L’itinéraire que nous vous conseillons cette année.

Parc de la Tête d’Or, accrobranche

Végétale et aquatique, toujours différente des autres

Allez voir cette animation, même si elle est loin des autres, vous risquez d’être enchanté, touché, emporté loin. Au Parc de la Tête d’Or, les animations de la fête des lumières ont toujours une profondeur que ne peuvent avoir aucune autre animation de cette fête.

Fête des lumières 2010 au parc de la Tête d’Or : la compagnie Carabosse avait imaginé, monté et animé ce mobile de feu et d’eau. C’était tout simplement magique !

La dimension végétale et obscure des arbres plongés dans l’ombre, dans nos inconscients de citadins mondialisés, nous fait vibrer comme les violoncelles jouant les suites de Jean-Sébastien Bach. La dimension aquatique des eaux froides du lac nous ramène au bouillon de culture originel, quand nous avons quitté la mer pour la terre.

L’animation imaginée par Groupe F

Des mannequins humanoïdes résillés de lumière bondiront dans les arbres illuminés du Parc, tout en suivant un chemin de lumière tracé par les chemins obscurs jusqu’au milieu du lac. Gérard Manset chantait :

Mais où sont passées les lumières
Qui nous guidaient ?
Peut-être étions-nous trop fiers
Pour baisser la tête.

Animation Parc de la Tête d'Or, Regarde (c) Groupe F — Simulation d’artiste
Animation Parc de la Tête d’Or, Regarde (c) Groupe F — Simulation d’artiste

On y va par l’entrée principale, porte des Enfants du Rhône, tout juste rénovée et redorée. Une jolie balade peut être de suivre les berges en bas, au bord de l’eau.

Place du Griffon, fatal tilt

J’étais tranquille j’étais peinard
Accoudé au flipper
Le type est entré dans le bar
A commandé un jambon beurre
Et y s’est approché de moi
Et y m’a regardé comme ça

chantait Renaud en 77 avant de siffler tout le pastaga de ce bar. Et puis le type a renversé le flipper… Un flipper géant sur le flanc place du Griffon, sur cette place rarement mise en scène pour la fête des lumières. Bonne idée. Et comme c’est à deux pas de la place Louis Pradel, de l’Opéra et des Terreaux, il ne faudra pas se priver de lui rendre visite. Elle a été imaginée par Stéphane Durand et Patrick Laurino, qui travaillent tous deux pour le théâtre, à la création de décors. D’où sans doute cette théâtralité. Et comme le dossier de presse annonce une dimension poétique et humoristique, nous sommes curieux de cette animation qui remmènera peut-être les plus vieux du côté de 77 et les jeunots dans leurs 17 ans.

Placxe du Griffon, une installation de Stéphane Durand et Patrick Laurino — Simulation d'artiste
Place du Griffon, une installation de Stéphane Durand et Patrick Laurino — Simulation d’artiste

Place des Terreaux, le retour de Benoît Quero après le lifting de la place imaginée par Christian Drevet et de Daniel Buren

Fête des lumières 2019, place des Terreaux, simulation d'artiste
Une toute petite histoire de lumières (c) Spectaculaires, les Allumeurs d’Images — Fête des lumières 2019, place des Terreaux, simulation d’artiste

L’histoire de la restauration de l’œuvre de Buren

Cette fête des lumières 2019 sera la première grande sortie de la place des Terreaux retoilettée en princesse de pierre blanche et noire. Les travaux qui depuis plus d’un an avaient transformé la place en paysage lunaire seront terminés à temps, tout le monde l’espère. Rappelons que les négociations entre la municipalité et l’architecte Christian Drevet et l’artiste Daniel Buren (qui détiennent la propriété intellectuelle de l’œuvre que constitue l’aménagement de cette place, qui leur avait été commandée en 1994 par la même municipalité, sous Michel Noir) ont été un peu rudes. Daniel Buren déclarait en 2015 à FranceInfo que c’était :

une atteinte terrible au droit moral, parce que les gens continuent, sans doute à juste titre, à accoler mon nom à cette place et qu’est-ce qu’ils voient ? Quelque chose que je suis le premier à dénoncer depuis très longtemps, c’est-à-dire quelque chose qui n’a plus ni queue ni tête et qui ne ressemble à rien. Source : FranceInfo

Buren avait envisagé de poursuivre la ville si elle ne remettait pas en état cette place. Avec Drevet, il a légèrement réaménagé leur projet initial. Les 69 fontaines (comme le numéro de département du Rhône) dont le fonctionnement et l’entretien posaient problème ont été ramenées à 15. Et le dallage renforcé pour supporter le passage des véhicules autour et parfois dessus, comme durant les G7… Et la foule pendant les fêtes des lumières. Mais, toujours ni arbres, ni un brun d’herbe, fors de fumette.

Le retour 11 ans après son coffre à jouets de Benoît Quero

Or donc, après ce long bras de fer entre finances publiques et droit d’auteur, la place accueillera à nouveau la fête des lumières, qu’elle avait désertée depuis 2017. Et ce sera surtout le retour de Benoît Quero. Ce dont on se réjouit à Lyon Visite car nous avons encore de son animation de la place en 2008 des étoiles dans le cœur et la magie de notre enfance dans les yeux. Il avait transformé la place en immense coffre à jouets.

DR Spectaculaires Les allumeurs d’images – Animation 2008 de la place des Terreaux

Des voitures de pompiers, des fusées à la Tintin circulaient sous les impostes des longues façades minérales du Musée des Beaux-Arts et de l’Hôtel de Ville.

Cette année, Benoît Quéro se tourne à nouveau vers ce lieu du jeu, et ce n’est plus le coffre de l’enfance, mais celui de la création, si vous admettez cher lecteur que la création est un jeu. Fermez les yeux, imaginez un immense panne d’électricité. Vous auriez à nouveau accès à ce spectacle que l’on ne voit plus. La dérive des nuages au vent, la caresse de la lune sur les feuillages, le vol dans le ciel des sorcières, des balais, des assiettes, des coffres à jouets. Nous avons le droit de rêver, n’est-ce pas ! Une très jolie ironie de cette animation qui nous invite à imaginer la création sans électricité est qu’elle est sponsorisée par… EDF 🙂

Place Sathonay, big data tagadac Google

Suis-je enceinte ? Google sait tout de nos vies parce que nous le lui confions nos demandes les plus intimes, les plus secrètes, les plus inavouables, comme les plus banales. Une pizza thon anchois, comment faire l’amour, le contrôle technique le plus cool pour sa vieille caisse, comment reconquérir son ex (oui, il existe un site pour ça). Romain Tardy, dont ce sera la toute toute première fête des lumières, puisque non seulement il n’a jamais créé d’animation pour elle, mais il n’y a jamais non plus assisté, en a fait le cœur de son dispositif qui entourera la statue du sergent Blandan, place Sathonay. 18 afficheurs géants en cercle produiront aléatoirement ou pas tant que ça les demandes faites en France au moteur de recherche. Et l’on pourra se rendre compte de ce qui anime nos âmes. Et nous questionner sur notre inlassable quête de puissance et notre paresse qui nous fait rechercher des solutions toutes faites au lieu de nous confronter à notre réalité, moi, l’auteur de cette page, en premier.

Place Sathonay, The Great Indecision Council © Romain Tardy, simulation d'artiste
Place Sathonay, The Great Indecision Council © Romain Tardy, simulation d’artiste

Rue Herriot, des grands rêves municipaux

Les animations sans animation, paradoxalement et pas tant que ça, remportent souvent un grand succès. Ainsi en va-t-il depuis des années de la déco au-dessus de la rue de la République. Cette année, ce sera rue Herriot, la récemment rue végétalisée avec des bacs à fleurs en vue des prochaines municipales/métropolitaines, puisque les deux se mêleront, s’emmêleront, s’étriqueront. C’est Hexagone Illumination qui assurera cette décoration, installant  30 décos au-dessus et à travers le kilomètre de cette rue de Terreaux à Bellecour. Genre ce qui se fait pendant les grandes fêtes religieuses au Portugal. Top beau pour poser sur la photo avec un verre de vin chaud fumant, cannelle et citron.

Place des Jacobins, à la claire fontaine

L’allemand Ralf Lottig y reproduira une inondation autour de la sublime fontaine en son centre. Eau, brume, pluie, vent… pas pour de vrai, bien sûr, en laser et leds.

« Golden hours » par Jacques Rival, fête des lumières 2017 – Photo Lyon-visite.info

Et comme cette place est très belle et cette fontaine la plus belle de Lyon, la plus équilibrée et classique, attendons-nous à un beau spectacle.

Grand Hôtel Dieu, robot mille pattes sur le dos

Grosse attente après Alain Benini

Nous attendions triplement cette animation. Parce que c’est la première animation fête des lumières dans cet Hôtel Dieu nouvellement restauré. Parce qu’aucun projet culturel n’a été pensé, imaginé, osé, financé par la municipalité pour cette luxueuse coquille de pierre vide… Vide, sauf de commerces ! Parce que des années durant, Alain Benini l’architecte des HCL a mis la barre très haut avec des installations gorgées d’expressivité, telles une page de Marguerite Duras, une chanson d’Alain Souchon, un film de Federico Fellini, des animations populaires dans le bon sens du mot, où les spectateurs dansaient spontanément. Il a été notre coup de cœur 2010 n°1 et notre coup de cœur 2012 n°5.

Animation Hôte-Dieu par Alain Benini
Animation Hôtel-Dieu 2009 par Alain Benini

Le mille pattes de Collectif Scale et de la passionnante musicienne Lucie Antunes

20 bras robots illuminés installés en 4 rangées de 5 bien ordonnées danseront selon le dossier de presse, dixit et sic :

un ballet dans lequel la lumière a supplanté l’homme

Ce sera Cour du Midi, au centre de l’Hôtel-Dieu.

Animation Grand Hôtel-Dieu, cour du midi,Coda (c) Collectif Scale & Lucie Antunes
Animation Grand Hôtel-Dieu, cour du midi,Coda (c) Collectif Scale & Lucie Antunes

Le Collectif parisien Scale a des références impressionnantes telles que Christine and The Queens ou Carl Craig. Ce sera sa première fête des lumières. Comme la passionnante musicienne Lucie Antunes qui fournit la musique inédite sur laquelle les 20 bras exécuteront leur gigue digitale 2.0.

La Place Bellecour végétalisée

"Promenons-nous" par TILT - François Fouilhé, fête des lumières 2017, Place Bellecour — Photo GB Lyon-visite.info
En 2017, François Fouilhé avait déjà marqué la fête des lumières place Bellecour avec les fleurs de son « Promenons-nous » — Photo GB Lyon-visite.info

Alors que les candidats aux prochaines municipales/métropolitaines se battent à coup de bacs à fleurs dans les voies de bus, François Fouilhé, inventeur du collectif TILT (notre coup de cœur n°3 en 2017 pour ses fleurs, déjà place Bellecour), et Christophe Martine, parapentiste créateur d’objets lumineux éoliens, se sont alliés pour végétaliser entièrement la place Bellecour.

Prairie éphémère, place Bellecour, (c) TILT et Porté par le vent — Simulation d'artiste
Prairie éphémère, place Bellecour, (c) TILT et Porté par le vent — Simulation d’artiste

500 grandes herbes lumineuses de 4 mètres de haut couvriront la terre battue du quasi carré de la plus grande place piétonnière d’Europe (plus grande que la Place Rouge). Ces herbes remuent et sont parcourues par nous, les spectateurs (qui nous sentiront au choix chétifs ou admiratifs de la grandeur de l’univers herbeux de François Fouilhé), et par quelques créatures volantes, Les Luminéoles, qui sont la spécialité de Christophe Martine qui pour leur envol a créé en 2002 la structure Porté par le vent.

À propos de grandes herbes, plus hautes que soi, connaissez-vous le lumineux roman de Hubert Mingarelli, auteur qui figure sur le
Mur peint des écrivains, quai de la Pêcherie (voir notre visite des murs peints) ?

Cette herbe poussait si vite que personne ne jugeait utile de couper une herbe qui aurait repoussé le lendemain. Elle commençait derrière les maisons et, me semblait-il, s’étendait aussi loin que la vue portait depuis le sommet du château d’eau. Mais je ne pouvais pas l’affirmer, car je n’étais jamais monté sur le château d’eau.

C’était une herbe mystérieuse.

Je pouvais marcher une heure sans rencontrer autre chose que ces herbes qui me dépassaient d’un demi mètre en hauteur, mais laissaient entrer la lumière du soleil, de sorte qu’il n’y avait rien d’effrayant à y marcher, même sur un kilomètre à l’intérieur.

Une rivière verte et silencieuse, Hubert Mingarelli, éd. du Seuil, 1999

Place Antonin Poncet, chapeau pointu

Sébastien Lefèvre installera sur cette place entre Rhône et Bellecour, dominée par la tour restant de l’ancien hôpital de la Charité, une sorte d’immense chapeau conique, tissé de cordes lumineuses, dont les éclairages obéiront à des rythmes lyriques composés par Yes Sœur, un duo électro composé de Grégoire Simon et Alexandre Bouvier. Nous tous spectateurs déambuleront dessous.

Pavillon, (c) Sébastien Lefèvre, place Antonin Poncet — Simulation d'artiste
Pavillon, (c) Sébastien Lefèvre, place Antonin Poncet — Simulation d’artiste

Place des Célestins, télécharger un bout du cloud

Prenez la place la plus classique de la ville, un écrin carré de magnolias avec son joyau de théâtre à l’italienne. Prenez un groupe qui a créé 2 ou 3 des plus remarquables animations de la fête des lumières de ces 10 dernières années. Réunissez-lez. Logiquement, cela devrait produire une des plus belles animations de la fête des lumières 2019.

La Direction de l’Éclairage de Lyon a été notre coup de cœur n°3 en 2014, place Antonin Poncet. Comme elle a été notre coup de cœur n°1 en 2013, place des Jacobins en mettant la fontaine dans un cube transparent.

Place des Jacobins, Direction de l’éclairage public, Show case
Place des Jacobins, Direction de l’éclairage public, Show case

Et nous gardons intact notre émerveillement de 2012, sous les laides voûtes de Perrache dont la Direction de l’Éclairage de Lyon avait rempli le tunnel de poissons baudruches arrosés de lumière disco. Une expérience faite avec 3 bouts de ficelle, sans ordinateur, d’une poésie revigorante par grand froid et architecture hideuse.

Voûtes de Perrache, immersion abyssale, création de la Direction de l'éclairage public de la ville de Lyon
Voûtes de Perrache, immersion abyssale, création de la Direction de l’éclairage public de la ville de Lyon

Autant dire que Lyon Visite sera place des Célestins aux premières heures de cette fête des lumières 2019. Au risque d’être déçu, bien sûr, tout cela reste de l’art et du subjectif et non de l’injonctif. Faites-vous votre propre opinion !

Oh, j’oubliais la description de ce que la Direction de l’Éclairage nous a prévu. Ce seront, dixit car cela est difficile à visualiser, des particules de lumière flottant au rythme des données du big data (comme place Sathonay avec les recherches dans Google). Le visuel du dossier de presse ci-dessous est un peu plus éclairant et tournoyant. RDV place des Célestins le 5 au soir.

Place des Célestins, Jérôme Donna de la Direction de l'Éclairage de la ville de Lyon — Simulation d'artiste
Place des Célestins, Jérôme Donna de la Direction de l’Éclairage de la ville de Lyon — Simulation d’artiste

Fourvière depuis les berges, Le Vieil homme et la Mère

De bons géants lumineux cueilleront des nuages passant au-dessus de la colline à genoux pour les pleuvoir sur une pauvre fleur mourant de soif, comme une marguerite en pleine canicule place des Terreaux. Encore un thème écolo, comme place Bellecour, la fête des lumières 2019, une fête greenwashée.

Le vieil homme de toujours, en breton Cotzen, surnom de Philippe Cotten, avait déjà mis en lumière le vaste panorama de la colline de Fourvière vu depuis la rive gauche de Saône en 2016 où il faisait partie de nos coups de cœur. Cette année 2019, il se remet à la fois à l’écriture, aux manettes et au financement puisqu’il est à la fois auteur, producteur et metteur en scène.

Colline de Fourvière depuis les berges de Saône, Les cueilleurs de nuages (c) CozTen — Simulation d'artiste
Colline de Fourvière depuis les berges de Saône, Les cueilleurs de nuages (c) CozTen — Simulation d’artiste

Son animation couvrira le nombreux patrimoine concentré autour de Marie, la Mère de Lyon qui en a tant compté après elle, de la mère Guy à la mère Brigousse et la mère Brazier qui forma le jeune Bocuse. Des berges de Saône, idéalement du pont Bonaparte à la passerelle du Palais de Justice (passerelle fermée en la circonstance), vous pourrez contempler cet incroyable panorama lumineux : chevets de la basilique de Fourvière et de la cathédrale Saint-Jean, 24 colonnes du Palais de Justice, jardin du Rosaire, Antiquaille.

Cathédrale Saint-Jean, fourrure d’or

L’un des plus fabuleux spectacles de quasiment chaque fête des lumières est ici, sur la façade marmoréenne de la cathédrale Saint-Jean. Je n’ai pas souvent l’occasion de placer cet adjectif, alors j’en profite (marmoréen : qui a la nature, l’aspect du marbre).

Genesis (c) Théoriz Studio, cathédrale Saint-Jean — Simulation d'artiste
Genesis (c) Théoriz Studio, cathédrale Saint-Jean — Simulation d’artiste

L’animation imaginée par Theoriz Studio, basée sur lumière et musique, synthétisera carrément en quelques minutes chrono (vu l’affluence monstrueuse sur cette place, l’entrée est régulée et nécessite en général un bon quart d’heure d’attente) la genèse de l’univers et du nôtre, sur notre Terre. Cela a déjà été fait dans les années précédentes, normal vu la vocation méditative du lieu, mais on s’en fiche, peu importe le prétexte narratif, ce qui compte est la mise en scène. Et comme la barre est très haute (coups de cœur n°2 en 2017 et 2016 et 2011, n°1 en 2014 et 2009), le challenge comme on dit dans les team buildings est de taille pour Theoriz Studio.

Bonne fête des lumières 2019.

Réservation de visites guidées pendant la fête des lumières ici