Évènement majeur de l’art contemporain en France, la gigantesque biennale de Lyon accueille 250.000 visiteurs durant ses trois mois de tenue sur 6 sites de plus de 30.000 m2 ! Et surtout 202 artistes !…
Dates
17e édition
du 21 septembre 2024 au 5 janvier 2025
Événement majeur de l’art contemporain, très ouverte à absolument tous les publics, chaque «biennale» comme on l’appelle familièrement est une belle occasion de sortie entre amis, parents et enfants, amoureux.
Chaque biennale d’art contemporain de Lyon explore à travers un thème spécifique un angle de l’art contemporain. Cette année Les voix des fleuves, avec les yeux de sa directrice Isabelle Bertolotti —historienne de l’art au fait de la jeune création— et de la curatrice invitée, Alexia Fabre, directrices des Beaux-Arts Paris. Les œuvres exposées peuvent être gigantesques, à la mesure des lieux d’expo, souvent des friches industrielles, la Sucrière, les usines Fagor (2022), cette année les Grandes Locos.
Un lieu énorme : Les Grandes locos
Ces Grandes Locos sont en elles-mêmes un objet d’art, par la grâce de sa transformation de technicentre SNCF en lieu culturel, à La Mulatière, à un quart d’heure de la gare Part-Dieu et de ses TGV. D’immenses halles aux toits ajourés de verrières, tout comme de bons vieux musées conçus pour napper les œuvres exposées de lumière naturelle. Une desserte exceptionnelle par le métro, à 3 minutes à pied de la station Gare d’Oullins. Une histoire industrielle qui remonte à 1846, pour fabriquer les premières locomotives de la toute nouvelle ligne de chemin de fer Lyon Saint-Étienne dont les passagers voyageaient assis sur des bottes de paille. Le lieu va accueillir les Nuits sonores, Lyon street food festival, les biennales.
Cactus, par Mona Cara — Biennale d’art contemporain de Lyon 2024
Monument for People on the Move, par Hans Schabus — Biennale d’art contemporain de Lyon 2024
Edi Dubien, le merveilleux artiste plasticien, dessinateur, peintre de l’amour, de la nature, du rêve, exposé en 2020 au MacLyon est présent avec 3 grands formats et une installation.
Un voix-yage merveilleux d’Olivier Beer au sous-sol de la halle 2
À ne rater sous aucun prétexte, tout au bout des Grandes Locos, halle 2, en sous-sol, avec une jauge limitée, cette œuvre d’Olivier Beer emmène dans un voyage où l’on resterait bien longtemps, très longtemps. Des chants du monde, de grandes voix enregistrées dans des grottes. Do ré mi fabuleux.
Oeuvre du Salvadorien Guadalupe Maravilla — Cité de la gastronomie – Grand Hôtel Dieu – Biennale art contemporain Lyon 2024
Cité de la gastronomie – Grand Hôtel Dieu – Biennale art contemporain Lyon 2024
Thème et artistes invités
Le thème 2024 : Les voix des fleuves / Crossing the water
202 artistes invités de 40 pays. Parmi elles et eux, en voici 8 particulièrment passionnants à découvrir lors de cette biennale de Lyon :
Chantal Akerman (Belgique) cinéaste et artiste visuelle belge reconnue pour son influence sur le cinéma d’avant-garde. Elle explore souvent des thèmes liés à l’identité, à l’intimité et à l’exil.
Latifa Echakhch, artiste franco-marocaine connue pour ses installations et sculptures qui interrogent les questions de culture, de politique et d’identité. Elle a représenté la France à la Biennale de Venise en 2022.
Suzanne Husky, artiste franco-américaine dont le travail mêle art et écologie. Elle utilise divers médiums pour aborder des questions environnementales et sociales.
Otobong Nkanga, artiste nigériane dont les œuvres abordent les questions de mémoire, d’environnement et de culture. Elle utilise souvent la performance, le dessin et l’installation pour exprimer ses idées.
Michel de Broin, canadien au travail humoristique et provocateur connu pour ses sculptures et installations qui explorent les thèmes de l’énergie, de l’entropie et de la société .
Nathan Coley qui traite à travers des ses installations et sculptures monumentales les thèmes de l’architecture, de la société et de la religion.
Pavel Büchler, artiste et enseignant d’origine tchèque vivant au Royaume-Uni, dont le travail inclut des installations, des textes et des objets trouvés, souvent avec une touche conceptuelle et ironique.
Guadalupe Maravilla, artiste salvadorien dont le travail — à travers performances, sculptures et installations— explore les thèmes de l’immigration, de la guérison et de la résilience.
Informations pratiques
Mardi au vendredi : 11h à 18h Week-end : 11h à 19h Nocturnes jusqu’à 22h aux Grandes Locos : les vendredi 11 octobre, 8 et 29 novembre, 13 décembre 2024 Fermeture les 25 décembre et 1er janvier
Lieux d’exposition
Les Grandes Locos, à La Mulatière
Cité de la gastronomie, Hôtel-Dieu
MACLyon, Musée d’art contemporain de Lyon
Fondation Bulukian
IAC, Institut d’art contemporaine de Villeurbanne
Musée gallo-romain Saint-Romain-en-Gal
et 3 autres lieux.
Billet
Tarif : 20€ sur place et 18€ en ligne
Le billet donne droit à l’entrée sur 6 lieux d’exposition.
Accès libre par ailleurs : Pavillon du 7ème, URDLA, Jardin du MBA, Musée de Fourvière, Parc de la tête d’or.
Lyon, terre emblématique de football, recevra 11 rencontres des JO 2024. Et si vous profitiez de cet événement unique pour découvrir la troisième ville de France ?
Tous aux Jeux !
Fière de sa renommée sportive, la ville de Lyon est ravie d’accueillir cet été la grande fête des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Terre emblématique de football, ce ne sont pas moins de 11 rencontres qui se dérouleront sur la pelouse du stade de Lyon.
Et si vous profitiez de cet événement unique pour découvrir la troisième ville de France ?
Une partie des tournois de football masculins et féminin se déroulera dans l’ancienne capitale des Gaules entre le 24 juillet et le 9 août 2024.
Au cours de ces deux semaines olympiques, des athlètes venus du monde entier poseront leurs valises sur les terres lyonnaises et tenteront de décrocher leur ticket pour les phases finales. Après avoir accueilli la finale de la Coupe du Monde Féminine en 2019 et la demi-finale de l’Euro Masculin en 2016, le stade de Lyon sera de nouveau l’hôte de cinq matchs de phases finales dont celui pour la médaille de Bronze du tournoi féminin.
L’Équipe de France féminine, qui jouera deux matchs dans la capitale des Gaules et un match à Saint-Étienne (50 minutes du centre de Lyon), a choisi notre ville pour installer son camp de base lors de la période olympique. C’est dans le quartier de Gerland, là où l’Olympique Lyonnais a remporté ses 7 titres de champions de France pour la section masculine et 16 pour les féminines, que les bleues ont choisi de séjourner. Souvent décrite comme la meilleure équipe du monde, l’Olympique Lyonnais féminine de Wendie Renard (capitaine de l’équipe de France) est fière de prêter ses infrastructures aux équipes du tournois olympiques et espère même retrouver certaines de ses joueuses emblématiques lors des rencontres organisées à Lyon comme Lindsey Horan (capitaine des USA), Ada Hegerberg (Norvège), Vanessa Gilles (Canada), Ellie Carpenter (Australie), Daniëlle Van de Donk et Damaris Egurrola (Pays-Bas), … Le tirage au sort du tournoi olympique de football, planifié pour le 20 mars 2024, nous informera sur les équipes nationales qui fouleront la pelouse du stade de Lyon. Les lyonnais et lyonnaises espèrent ainsi que les Bleues de la lyonnaise Eugénie Le Sommer, meilleure buteuse de l’histoire de l’équipe de France, retrouveront les Bleus de Kylian Mbappé. Eugénie Le Sommer qui porte le même prénom qu’une autre grande Lyonnaise, Eugénie Brazier, une des mères de la cuisine lyonnaise actuelle, qui a entre autre formé Paul Bocuse.
Avec 11 rencontres à Lyon et 6 à Saint-Étienne, ne manquez pas cette occasion unique de combiner votre amour du sport à la découverte de notre patrimoine local.
Vous désirez découvrir Lyon durant ces jeux olympiques ? Contactez-nous pour organiser votre visite avec un guide :
Le thème 2024 est «Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions».
Notre sélection dans le programme des Journées du patrimoine 2024
Voici des visites de lieux ouverts spécifiquement pour ces journées du patrimoine à Lyon, par exemple l’Opéra et les fameuses caves de l’épicerie Bahadourian.
Usine Tase, centenaire, à Vaulx-en-Velin
Douceur, brillance, fluidité ! La viscose imite la soie en bien moins cher. L’usine TASE à Vaulx-en-Velin, dans le bien nommé Carré de Soie, a fabriqué de cette viscose jusque dans les années 80, avant d’être transférée en Hongrie. Construite en 1925 par la famille Gillet, laquelle a fait fortune avec le « noir absolu », cette usine était remarquable pour son architecture industrielle innovante comme pour son rôle dans la production de soie artificielle, faisant travailler des milliers de personnes. C’était aussi une usine bien dangereuse, polluante, qui exploitait la nappe phréatique dessous.
Elle a été classée aux monuments historiques en 2011. Très préservée, elle témoigne sacrément de l’histoire industrielle de Lyon au XXe siècle, une période d’enrichissement de Lyon, comme de l’urbanisation de cette banlieue lyonnaise.
Tout un ensemble de visites et découvertes sont organisées à l’occasion de son centenaire, ceci par un tissu — c’est le mot pour la viscose !—, donc un tissu associatif avec notamment l’association Vive la TASE et Silk me Back :
Des visites guidées programme et réservations ici : LIEN
Une conférence samedi à 19h sur la démarche de sauvegarde par les habitants : LIEN
Voir aussi La Rayonne, salle de concert et tiers-lieu à Villeurbanne dans le Carré de soie, porté par le CCO qui anime une multitude d’initiatives innovantes et citoyennes.
L’emblématique château d’eau de l’usine de la Tase, l’eau avait une grande importance — Attribution: Nicolas Nova, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons
Visite de l’Opéra de Lyon
18 étages, oui ! 9 + 9, 11 + 7, 10 +8 ! 18 étages à visiter du plus profond sous terre aux salles de répétition des danseuses et danseurs de l’Opéra dans le ciel de Lyon. Juste au-dessus d’un des bars les plus bluffants par sa vue de la ville : Les Muses. L’Opéra connu à Lyon sous le surnom du « Tonneau ». Opéra qui avait causé bien des polémiques lors de sa création par Jean Nouvel en 1989 sur les murs du précédent « Grand Théâtre » construit en 1831 presqu’au bord du Rhône par Antoine-Marie Chenavard et Jean-Marie Pollet. Son parvis est aussi connu pour ses performances de break dance. Pokemon Crew a commencé ici.
Une visite quasi complète de cet opéra exceptionnel tant sur le plan architectural (Jean Nouvel), qu’artistique et tout simplement humain (troupe de danse, orchestre, machinistes, admin).
Vous pourrez visiter la salle de répétition, l’amphi, le grand foyer et la grande salle (samedi) et en plus le dimanche la grande salle et le grand studio du ballet.
Réservation de vos visites de l’Opéra pendant les journées du patrimoine :
Il faut absolument réserver votre créneau vu l’affluence.
Visite du labyrinthe de caves sous la place Bahadourian
D’ores et d’argent déjà, la visite du kilomètre de labyrinthe de caves sous la place Bahadourian est annoncé pour ces journées 2024. Sous cette place qui porte désormais le nom de ses fondateurs, la célèbre épicerie lyonnaise Bahadourian a dès les années 1930, confrontée à son développement rapide, acheté des caves pour y stocker des produits. Puis abattant les murs entre ces caves, elle les a relié entre elles.
Ces caves Bahadourian seront ouvertes à la visite durant ces journées du patrimoine 2024.
La cressonnière de Vaise
Zone humide très riche en fleurs et faune, installée dans une ancienne maison bourgeoise. La cressonnière qui est habituellement fermée pour la préserver sera ouverte aux visites. Passionnant et dépaysant ! Des bouffées de tous les gradations de verts.
Uniquement sur visite guidée à 10h et à 14h, la visite dure 1h30. Point de rendez-vous et description : LIEN
Étang à la cressonnière de Vaise — Attribution: Creative Commons CC0 1.0 par Romainbehar
Autres découvertes en vrac
L’atelier de vitraux Morel : vitrauxmarylinemonel.com
La cour d’appel, palais de justice, « 24 colonnes ».
Le temple du Change.
Et près de 500 autres.
Inscrivez-vous à la lettre d’information de Lyon-Visite
Pour être au courant de ce qu’il y a à voir, visiter, découvrir à Lyon. De nos nouveaux circuits. Pour faire la connaissance de celles et ceux qui animent la ville, blogueurs, comédiens, artistes.
Inscrivez-vous à notre lettre d’information Journées du Patrimoine 2025
Inscrivez-vous pour obtenir le programme des journées du patrimoine 2025 dès sa parution ! Le programme est composé chaque année par les services de la Métropole de Lyon. Généralement, ce programme est disponible fin août début septembre, 2 à 3 semaines avant les journées du patrimoine. Nous le mettons aussitôt en accès pour vous. Pour le recevoir par mail dès sa parution, inscrivez-vous ci-dessous :
Grand Dôme de l’Hôtel-Dieu, Lyon — photo Lyon visite
Journées du patrimoine 2023
16 et 17 septembre 2023
Le programme complet pour 2023 (composé par les services de la Métropole de Lyon) est téléchargeable ici :
Programme complet « Journées du patrimoine à Lyon 2019 »
Date : 21 et 22 septembre 2019
Le thème des journées du patrimoine 2019 dans le Grand Lyon était « Habiter la métropole d’hier et demain », ce qui tombait bien puisque les élections municipales et métropolitaines sont au printemps 2020.
Accès : 27 boulevard Saint-Exupéry — Métro D arrêt Valmy ou Bus 90 arrêt Fort de Vaise- Les Carriers
1830, Louis-Philippe craint une guerre avec l’Autriche. Lyon est une cible tentante assez proche de ses frontières. Et puis, la crise de la soierie jette une main d’œuvre conséquente au chômage. En 20 ans, une ceinture fortifiée est construite autour de Lyon. Après la déculottée de 1870, une deuxième sera érigée plus loin. Le fort de Vaise a été construit en 1834. Avec le fort Saint-Jean, il bloquait l’accès Saône à la ville.
La vue sur Lyon est évidemment très intéressante.
Il y aura des démos de taille de pierre.
Visite libre
Samedi : 10h-19h — Dimanche : 10h-18h
Visite guidée des souterrains
Visite guidée par l’association OCRA (Organisation pour la Connaissance et la Restauration d’Au-dessous-terre).
Il faut aller dans cette immense épicerie fine et bazar à l’orientale, visiter ses caves voûtées, se gorger de Méditerranée.
Djebrïl Bahadourian, né en 1907, arrivé de Turquie à Lyon en 1929 a créé ce magasin. On a donné son nom à la place voisine.
Visites des caves : samedi 20 de 9h à 18h (environ 30mn)
Attention : en 2018, bien qu’annoncées pour le dimanche dans le programme officiel, elles sont restées fermées. Étant annoncées le samedi cette année, espérons que cela se passe mieux.
Accès : 20 rue Villeroy – place Djebrïl Bahadourian – Métro D et tram T1 : arrêt Guillotière
Le coup de cœur d’Alexandre
C’est un coup de cœur plutôt pour les Lyonnais, pour redécouvrir son quartier.
BALADES INDUSTRIEUSES NEW (accès partiel)
Découvrez le quartier Gerland d’un nouvel œil, notamment sur l’influence de l’industrie depuis deux siècles dans son aménagement.
Accès : Halle Tony Garnier, 20 place docteurs Mérieux – Métro B : Debourg / Tram T1
Le coup de cœur d’Ambre
C’est Ambre ! qui répond à vos demandes au téléphone et par mail et vous propose toujours le guide qui sera parfait pour vos sorties lyonnaises ! Pour moi, samedi 20 et dimanche 21, c’est le grand botaniste Pierre Poivre à Saint-Romain-au-Mont-d’Or.
Le jardin de Pierre Poivre à Saint-Romain-au-Mont-d’Or
Un grand Lyonnais ! On lui doit de nombreux épices, rapportés, acclimatés… Très envie de mieux connaître sa vie, pleine d’aventures de toutes sortes dans l’Océan Indien. Et, après, j’irai jeter des graines de poivre rue Poivre, près de la place Sathonay, comme un ex voto.
Après recherches, j’arrive à la quasi conclusion qu’il n’a pas donné son nom au poivre. que c’est juste un hasard. Peut être aurons nous des compléments d’infos sur ce point crucial (si si !) au jardin qui porte son nom à Saint Romain-au-Mont-d’Or, dimanche 21 septembre… Suspens !!!
Visite guidée du jardin de Pierre Poivre
L’histoire de son jardin et son château vous seront narrées par un botaniste du Jardin Botanique de Lyon, spécialiste de Pierre Poivre. Celui-ci est né en 1719 à Lyon et mort à Saint-Romain-au-Mont-dd’Or en 1786.
Accès : Bus 43 : arrêt Saint-Romain à 10mn à pied — Bus 40 et 70 : arrêt Éclusede Rochetaillée à 20 mn à pied — En voiture, parking Eaux Vives
Exposition BD
Expo « Pierre Poivre, saromagnot, homme de son temps, homme de notre temps » sur 42 panneaux de l’auteur Mathieu Bertrand qui présentent ses aventures — et quelles aventures ! — sous forme de bd.
Samedi 20 et dimanche 21 de 10h à 19h, place de l’Église.
Accès : comme ci-dessus pour le musée.
Les coups de cœur de Gilles
Je suis spécialiste du digital et du rédactionnel, j’anime le blog Lyon visite. J’ai eu l’idée de ce guide web consacré à Lyon en 2008.
À Marcy-L’Étoile : le musée de sciences biologiques docteur Mérieux
Accès : Musée de Sciences Biologiques Docteur Mérieux, 309 av Jean Collomb — Bus 98 : Arrêt Parc de Lacroix-Laval
Ce musée expose les enjeux en matière de santé ainsi que les biotechnologies et le techniques génétiques pour lutter contre les maladies infectueuses.
Visite guidée
La visite guidée parcourt tout cela, depuis la vaccination découverte par Jenner au 18ième siècle en passant par sa mise au point par Pasteur et son développement industriel par les Mérieux.
Cela se passe samedi 21 et dimanche 22 de 15h à 16h30.
Il faut obligatoirement s’inscrire : 04 37 20 01 01 ou contact@musee-docteur-merieux.com
Visite libre
Une visite libre de 14h à 18h est également possible.
Atelier BD
Un atelier BD « Bande de microbes » a lieu samedi et dimanchhe de 15h à 17h.
Il faut obligatoirement s’inscrire : 04 37 20 01 01 ou contact@musee-docteur-merieux.com
À Caluire-et-Cuire, Jouteurs et usine des eaux
L’usine des eaux de Saint-Clair – 19ième siècle
Accès : 2 avenue de Poumeyrol — Bus C1, C2, C5, 70, 171 : Saint-Clair – Square Brosset / Bus 9 : Les eaux
Une pompe à vapeur haute de 20 mètres (dite « La pompe de Cornouailles »), un gigantesque bassin de filtrage avec voûtes et pilotis, un bâtiment néo-classique, le tout du 19ième siècle. C’est ce genre de machine qui a pu fournir l’eau aux quartiers élevés de Lyon de Fourvière et Croix-Rousse à partir de 1856. Il avait fallu attendre plus de 13 siècles ! En effet, les romains avaient mis en place un réseau de 4 aqueducs qui amenaient l’eau à Fourvière depuis des dizaines de kilomètres autour de Lyon, qui s’arrêta à la chute de l’empire.
Visite guidée : toutes les 30mn samedi 20 de 12h à 18h et dimanchhe 21 de 9h à 17h. La visite dure une heure.
Ah les banquets romains ! Luculus ! Allongé, saisissant des mets voguant sur l’eau devant soi. Le musée gallo-romain aux théâtres romains (où se déroulent les Nuits de Fourvière) présentera l’art de manger et du vin chez la jet set romaine.
Jardin aux épices, déambulation et dégustations : samedi et dimanche de 10 à 18h.
Conférence suivie d’une dégustation : samedi 15 septembre de 15h à 16h.
Adresse : Musée Lugdunum, 17 rue Cleberg
Le coup de cœur 2018 de Gilles : le Musée des Moulages
Je suis spécialiste du digital et du rédactionnel, j’anime le blog Lyon visite. J’ai eu l’idée de ce guide web consacré à Lyon en 2008.
Bijou succulent, fondue de statues, compil de classicisme, ce musée méconnu des Lyonnais et des non-Lyonnais possède plus de 2000 moulages d’œuvres de l’antique au contemporain. J’adorais avant sa fermeture en 2015 pour travaux y aller me repaître d’antique et de classicisme. Rêver de dessiner comme les étudiants des beaux-arts accroupis contre les colonnes en train de travailler.
Di Sailko – Opera propria, CC BY 3.0, Collegamento — Image de la Gipsoteca d’arte antica de l’université de Pise (et non pas du Musée des moulages)
En attendant sa réouverture en 2019, il sera ouvert durant ces journées du patrimoine ces samedi et dimanche. Il y aura :
une galerie photo de son histoire
un guide présentera le travail de conservation en s’appuyant sur les réserves du musée
un autre guide présentera sa sélection d’œuvres phares et leur histoire, ce sera donc un voyage dans l’histoire des arts
un atelier pour apprendre les techniques de moulage et fabriquer les moules
Visites et atelier toutes les heures de 10h à 18h.
Adresse : 87 cours Gambetta — Métro D : Garibaldi
Le coup de cœur 2018 d’Ambre : le domaine Melchior Philibert à Charly
C’est Ambre ! qui répond à vos demandes au téléphone et par mail et vous propose toujours le guide qui sera parfait pour vos sorties lyonnaises ! Pour moi, dimanche prochain, c’est direction Charly !
Le domaine Melchior Philibert surplombe la plaine et déjà, la vue vaut le détour. Ensuite, le lieu, d’un romantisme absolu, emporte notre imagination vers 1000 histoires d’amour, mille histoires de romances échevelées.
Joie absolue pour moi qui ai toujours été intriguée par le domaine et ses différents bâtiments : le dimanche 16 permettra à la fois de découvrir l’histoire du lieu, mais également d’en découvrir les richesses plus cachées, telles que les peintures, le vase Médicis.
La présence sur place de peintres en pleine activité conférera certainement au domaine encore plus de magie, si toutefois c’est possible .
J’espère que je vous ai convaincu et que nous serons nombreux à nous promener nez en l’air dans ce jardin château onirique et mystérieux.
Il y aura aussi des visites guidées du patrimoine et des alentours : voir le programme complet en téléchargement ci-dessus.
Et d’autres choses remarquables dans le programme 2018
Le carillonneur de l’Hôtel de Ville
65 cloches entre six kilos et cinq tonnes. Le deuxième carillon de France est à l’Hôtel de Ville de Lyon. Installé en 1914 par Édouard Herriot qu’avaient séduit les cloches des carillons d’Anvers, Bruges et Gand. 36 cloches lui ont été ajoutées en 91. La topologie caisse de résonance de Lyon due à ses deux collines les amplifie.
Ce carillon est joué par le carillonneur Charles Dairay. Rencontre (20 mn seulement, hélas, c’est un peu court) avec lui toutes les heures samedi à 11h30 et de 14h30 à 17h et dimanche de 10h30 à 13h et à 16h30. Oui, les horaires communiqués ne sont pas parfaitement clairs.
C’est à l’entrée de l’hôtel de ville derrière, face à l’opéra.
Les lieux de la médecine lyonnaise
La restauration de l’hôtel-dieu a permis de se souvenir si on l’avait oublié des grands noms qui y ont exercé. Rabelais et bien sûr Antonin Poncet. Une balade dans la ville permettra de découvrir leur histoire et d’évoquer les lieux où ils ont pratiqué.
Résa obligatoire à : contact@musee-docteur-merieux.com
C’est dimanche de 10h30 à midi
Permaculture aux jardins partagés du 7ième
La perma, kezako ? Voilà binette quelque chose dont on entend tout le temps parler sans savoir de quelle couleur est le cheval blanc de Henri le jardinier. Les bénévoles de deux jardins du 7ième, « L’îlot d’Amaranthes » et « Le jardin des Silybes » nous guideront dans leurs planches et leurs plates-bandes et nous causeront de tout ça.
Il y aura des ateliers plantes mains dans la terre, une récolte et, bien sûr, un repas partagé !
Ce sera dans ces deux jardins samedi et dimanche de 10h à 18h.
Les mères lyonnaises
Un repas tel que l’auraient préparé les mères lyonnaises. Ce sera avec Catherine Simon, l’auteure du bouquin Mangées, une histoire des mères lyonnaises.
Vendredi 14 septembre à 19h30 au Lycée hôtelier François Rabelais, Dardilly.
Embarquez sur le bateau vaporetto, découvrez Lyon autrement + 2 idées de balades
« Bateau-mouche » évoque Paris et « vaporetto », Venise. Le vaporetto de Lyon est une merveilleuse conjugaisondes deux. Une façon de découvrir Lyon du nord au sud par le fleuve qui l’a faite au début de son histoire, la Saône. Etaussi un moyen de déplacement pour les habitants de la ville.
Le vaporetto face au vieux Lyon à la Cathédrale Saint Jean et Fourvière
Une péniche décorée en street art entre Saint-Georges et Confluence
Idées et suggestions de balades via le Vaporetto
Idée 1 : Balade par l’incroyable quartier architectural de Confluence jusqu’à la pointe du confluent de la Saône et du Rhône
C’est une balade dans un lieu qui a peu d’équivalents, le confluent de 2 fleuves en pleine ville. Du moins ce qui aurait pu être la pleine ville si elle s’était construite à cet endroit. Mais en 2000 ans, elle n’a jamais glissé vraiment jusque là. Il faut dire que cela a été longtemps un marécage. Puis, au 19e siècle, monsieur Perrache et sa gare ont coupé en deux la presqu’île, rejetant au sud de ce que l’on appelle à Lyon « Les Voûtes » la mauvaise ville : à savoir prisons et usines. « Zizi béton » alias Louis Pradel, le maire bétonneur, a poursuivi l’œuvre en faisant passer l’autoroute Paris Marseille sous la gare. Il a fallu attendre Raymond Barre pour que Lyon investisse ce lieu avec le Musée Confluences et un quartier architecturellement incroyable quai Rambaud.
« C’est la galerie des fadas, Confluence. »
Rudy Ricciotti, créateur du MuCem à Marseille et du Pavillon 52 quai Rambaud
Au départ de la station Confluence du vaporetto, nous vous proposons de découvrir ce quartier soit dans une balade autonome soit dans une visite guidées avec nos guides conférenciers.
Le musée Confluences est un lieu démesuré, monstre de béton, de métal et de verre posé quasi à l’extrémité de ce site unique.
Au départ de la station Confluence du vaporetto, vous pouvez le rejoindre :
soit à pied, compter 15mn de marche le long de la Saône
soit en empruntant le tramway pour un court trajet
Idée 3 : balade à l’Île Barbe et au belvédère de perles de Jean-Michel Othoniel
Nous vous proposons de découvrir la charmante île Barbe, lieu préservé et ombragé à l’écart de la ville… ainsi que, juste avant elle l’une des plus intéressantes œuvres d’art installées tout au long des berges piétonnes. Le belvédère de perles de Jean-Michel de Jean-Michel Othoniel est dans la lignée de la station de métro qu’il a décorée à Paris, devant la Comédie Française.
Belvédère de perles de Jean-Michel Othoniel sur la Saône, en aval de l’Île Barbe, photo Gilles Bertin en argentique, Agfa Clak 6×9
À l’arrivée à la station Vaise du vaporetto :
traverser la Saône par le pont Clémenceau
empruntez les berges piétonnes aménagées rive gauche
prenez la direction du nord, en suivant le fleuve à main gauche.
Durée : 50mn pour l’aller (4 km)
Les 4 stations du Vaporetto
Station vaporetto Vaise
Station Vaise : 9 Quai Arloing Lyon 9e
Station vaporetto Saint-Paul, à l’entrée nord du Vieux Lyon
Station St Paul : 16 Quai de Bondy Lyon 5e
Station vaporetto Bellecour
Station Bellecour : 11 Quai des Célestins Lyon 2e
Station vaporetto Confluence, à 15mn à pied du musée
La station Confluence est au bout de la darse, à l’opposé du centre commercial.
Horaires et tarifs
7 jours sur 7, une dizaine d’allers retours par jour : Horaires détaillés
WC et toilettes par quartier + Google Map dans les principaux points à visiter de Lyon et autour des gares
Les toilettes et WC publics manquent à Lyon. Comme dans la plupart des villes françaises. Comme si cet équipement était superfétatoire. Il faut recourir à des expédients. Prendre un café dans un bar. Les enfants derrière une portière ouverte. Pour pas mâle d’hommes, uriner sous les ponts. C’est notamment le cas sur les berges du Rhône, avec des odeurs « désagréables », particulièrement durant les canicules. Pourtant, le journal local, Le Progrès, sous le titre « Lyon, championne de France des WC publics » cocoricotait « Avec près de 170 sites, et près de 190 toilettes, Lyon peut s’enorgueillir d’avoir la meilleure couverture en France concernant les WC publics. » Il est vrai que selon le même article Marseille en compte… 10 ! Et que ceux de Lyon sont à peu près uniformément répartis sur la ville, gage de politique publique. Y compris sur les berges, mais hélas plutôt en haut sur les quais qu’en bas aux sorties des spots à bières.
Cependant, ce podium lyonnais (comme Lyon les adore) est à nuancer fortement. WC fermés ou dans un grand état de saleté (place Tabareau depuis des mois à la date de rédaction de ces lignes), ou bien au-delà de leur capacité (parc de la Tête d’Or). Et surtout zones blanches, quasiment sans toilettes (Terreaux, Confluence).
Plan des WC à Lyon et toilettes publiques dans les principaux quartiers à visiter
C’est une carte Work in Progress. Dernière mise à jour 2 août 2019.
WC Place Bellecour
La reine sans conteste des toilettes et WC publics à Lyon est située place Bellecour, à l’angle sud-est, vers les marchands de fleurs. Toilettes toujours très propres, avec un personnel à demeure. Ouverts tous les jours de 8h à 19h30.
La Fnac
Les WC de la FNAC sont payants, cependant il est souvent possible d’en bénéficier sans dégainer d’euro, en s’engouffrant derrière en sortant, ou parce que les monnayeurs sont assez souvent HS.
WC Vieux Lyon
Il y a des WC publics à droite de l’entrée du métro, avec également du personnel à demeure. Ouverts tous les jours de 8h à 19h30.
Autre WC public : place Valensio.
WC 1er arrondissement, Terreaux et Sathonay
Le WC piégeur du musée des Beaux-Arts
Dans le cloître du du musée des Beaux-Arts, juste à gauche de son entrée, il y a un WC d’un genre bien particulier. Un WC automatique qui parfois bloque la personne à l’intérieur. Sa porte s’ouvre toute seule, jusque là ok, mais, vous préviennent les employés du musée, « Il ne faut surtout pas essayer de la fermer à la main, sinon vous pouvez rester bloqué à l’intérieur… » Forcément, on hésite après ce genre d’avertissement.
WC relativement propre, mais sans papier toilette, ni savon, ni sèche-mains.
Zéro WC public place des Terreaux
Place des Terreaux, l’une des plus fréquentées de la ville, des fontaines dues aux artistes Bartholdi et Buren, mais pas de WC publics en vue !
2 solutions débrouilles et gratuites :
les WC du parking LPA, entrée à gauche du musée
les WC de la cafétéria du Musée des Beaux-Arts, au 1er étage, accessibles sans ticket d’entrée au Musée
WC Place Sathonay
Les plus anciennes, les plus sales, les plus dans l’escalier, les étonnants WC place Sathonay, à 50 mètres de la mairie du 1er, à droite en montant les escaliers vers le jardin des plantes.
WC place Rambaud
Ceux de la place Rambaud, en face des Halles de la Martinière (adresse très sympa pour un verre avec wifi), sont nettement plus sympa.
WC Croix-Rousse
Sur le boulevard de Croix-Rousse, sur la place avant la mairie du 4ième en venant du métro.
WC Parc de la Tête d’Or
On en compte 6, un nouveau est en projet. Vu l’affluence, ils sont à certains moments hors de leur capacité, malgré les camionnettes des prestataires souvent arrêtées à côté.
À noter, juste à l’entrée des Enfants du Rhône, le WC est à gauche.
Et, à l’extérieur, sur les quais du Rhône, en diagonale de la buvette.
WC Berges du Rhône
Bien desservi au nord en toilettes, entre le Parc de la Tête d’Or et la rue Part-Dieu. Rien au sud, et particulièrement Fosse aux Ours, autour des gradins, de part et d’autre du pont de la Guillotière. Il faut aller un peu plus loin, Place Ballanche.
WC Confluence
Très peu de WC dans le nouveau quartier de Confluence. Aucun entre l’Hôtel de Région, le centre commercial et la station de tram. Il faut aller presqu’au bout de la darse, côté nord, en face de la passerelle aux cadenas amoureux.
Plus au nord, un WC est dissimulé derrière l’église Sainte-Blandine.
Aucun à la pointe, autour du musée des Confluences.
WC gares Part-Dieu, Perrache et Jean Macé
WC gare Part-Dieu
Payantes, dans la gare, de 6h à minuit. On y accède par une sortie sur le côté en se dirigeant côté Villette.
Un seul WC public dans le coin, non payant, boulevard de la Villette.
WC gare Perrache
Toilettes dans la gare, ouvertes de 6h à 21h.
Au nord de la gare, place Carnot, côté ouest.
Au sud de la gare, cours Suchet, de part et d’autre du cours Charlemagne, 2 toilettes publiques.
WC gare Jean Macé
Dans la gare, quai 1, de 6h à 20h.
Sur la place Jean Macé, à côté de l’entrée du métro, du côté de la mairie du 7ième arrondissement.
Le grand Hôtel-Dieu est réouvert depuis la fin du confinement. Immense par son histoire et ses dimensions, l’Hôtel-Dieu de Lyon a été entièrement réhabilité. Il accueille à deux pas de Bellecour une cité de la gastronomie. On peut aussi s’y promener, s’y détendre, boutiquer et admirer ce bienveillant monstre de pierre blonde. Visite.
Immense ! Par son histoire presque millénaire autour du soin hospitalier et de la médecine, par son architecture marquée par le souffle de Soufflot, par sa surface de plus de 40.000 m2 où se succèdent cours et jardins.
L’Hôtel-Dieu de Lyon vient d’être entièrement réhabilité du point de vue architectural. Côté projet culturel, il accueillera en 2019 une cité de la gastronomie. On peut en attendant s’y promener, s’y détendre, boutiquer et admirer ce bienveillant monstre de pierre blonde. Visite.
Histoire architecturale des moines hospitaliers à Soufflot
1er novembre 1532, François Rabelais pénètre dans le fourmillant Hôtel-Dieu de Notre-Dame de la Pitié du Pont-du-Rhône pour prendre son poste de médecin. Il a publié son premier roman, Pantagruel, chez Claude Nourry, imprimeur installé près de la place des Jacobins.
L’hôpital existe depuis au moins 1184. Il a d’abord été une maison d’accueil des passants et voyageurs malades sous le nom « hospital du Pont du Rosne » à l’extrémité du pont de bois de la Guillotière. Leurs constructeurs étaient des moines bâtisseurs spécialistes des ponts qui plaçaient à leurs extrémités une chapelle et une maison d’accueil pour les nécessiteux. Ils avaient fait de même à Avignon avec le pont Saint-Bénézet. Quand Rabelais y officie, l’hôpital a 180 lits. On met trois malades dans chaque. Rabelais se fait littéralement virer en 1535, trop souvent absent.
Il est agrandi dans les années 1620 sur un plan en croix. À l’intersection des branches, une chapelle. En son centre, un autel. Les malades n’ont pas besoin de quitter leur dortoir pour suivre la messe. Cette chapelle de 26 mètres de haut et 11 mètres de côté est coiffée d’un dôme carré qui deviendra le « Petit Dôme » lorsque sera construit son grand frère. Le cloître est mis en place, celui dont l’entrée est aujourd’hui place de l’Hôpital. Puis la chapelle baroque attenante.
Le grand Soufflot, futur architecte du Panthéon et admirateur d’Andrea Palladio, s’installe à Lyon en 1738 à la fin de sa formation à Rome. La municipalité le charge de dessiner un Hôtel-Dieu agrandi. Il trace un nouveau dôme, plus haut, le « Grand Dôme » et quatre bâtiments, parallèles deux à deux. Ce qui lui permet de dérouler le long du Rhône cette somptueuse façade d’un tenant, 375 mètres, à la riche décoration.
Durant la Terreur, le corps médical paie un lourd tribu à la guillotine, une cinquantaine de médecins, chirurgiens, apothicaires sont décapités. Les bâtiments ont subi de gros dégâts pendant le siège.
Histoire médicale de François Rabelais à Léon Bérard
Nouvel agrandissement au 19ième et fusion avec l’hôpital voisin de la Charité. Il est de plus en plus réputé. Amédée Bonnet invente la chirurgie orthopédique. Jaboulay et Carrel expérimentent les premières transplantations du rein, sans succès. Destot les premières radiographies.
En 1923, Léon Bérard installe le deuxième centre anti-cancéreux français dans le Grand dôme.
L’activité hospitalière continuera jusqu’en 2010.
Réhabilitation
Commence alors sa deuxième vie, désormais orientée vers le luxe, le commerce et la gastronomie, sans référence ni projet culturel relié à ses huit siècles et demi consacrés au soin.
La réhabilitation terminée en 2018 a respecté les bâtiments en les embellissant grandement.
Hormis une galerie marchande, sans projet culturel avant l’ouverture de la cité de la gastronomie, l’immense lieu est prétexte pour l’instant à la déambulation admirative dans cette beauté minérale néo-classique.
La Cité de la gastronomie
La cité de la gastronomie raconte l’histoire de la gastronomie à Lyon et la présente aujourd’hui sur 4000 m2 et 4 étages.
La chapelle
La chapelle qui était sous le dôme avec son autel, au centre des quatre ailes de 40 mètres de long, d’où les malades invalides pouvaient de leurs lits suivre l’office, est le centre de la cité de la gastronomie. L’endroit d’où l’on rayonne pour visiter dans l’ordre que l’on a envie les thématiques gastronomiques.
La petite apothicairerie
Les extraordinaires boiseries de la pharmacie de l’Hôtel-Dieu où l’on rangeait pots et onguents, classées depuis 1904, ont échappé aux rénovations successives. Elles se visitent maintenant et le plafond au-dessus sert d’écran de vidéo-projection à des évocations à vocation poétique.
Salle du conseil et salle des archives
Rénovés, y sont présentés didactiquement les enjeux sous-jacents liés à l’alimentation, écologiques, éthiques comme le bien-être animal, les anciennes nouvelles façons de faire de l’agriculture.
Salle des Quatre-Rangs
Extraordinaires ébénisteries de l’ancien hôpital de la charité remontées dans cette salle.
Gastro’ludothèque Miam Miam ! au 1er étage
Ici les enfants peuvent s’exercer à la cuisine pour comprendre comment ça se passe depuis les produits jusqu’à l’assiette.
Le banquet, mise en scène de la gastronomie lyonnaise
Est reproduite la table d’un bouchon, ces anciens restaurants ouvriers, devenus sous la patte des mères lyonnaises, dont les mères Brazier et Fillioux sont les plus connues, des lieux où allaient les bourgeois, les négociants en soie, les notables. Elles sont présentées sous forme d’animations ainsi que leurs grands héritiers, Paul Bocuse, Fernand Point, Jacques Pic, les frères Troisgros, leurs recettes totémiques, jusqu’au glouglou des casseroles sur le feu, hélas simulé, donc point d’odeurs qui déclencherait des appétits effrénés.
Les halles
Présentation de produits et choix interactifs sur des écrans. C’est l’évocation de ce repas français inscrit en 2010 au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco.
Histoire du soin et de l’Hôtel-Dieu
Enfin,il fallait tout de même que soit évoqué ce qu’a été des siècles durant ce lieu avant d’être transformé en espace touristique et commercial, c’est-à-dire un hôpital où l’on soignait. Un espace est donc dévolu à narrer cette histoire multi séculaire
et c’est tout ce qui reste de cet immense lieu de soin au cœur de la ville, le travail des soignants, le fonctionnement quotidien de l’hôpital, les grandes inventions médicales et chirurgicales faites ici.
Modalités de visite de la Cité de la gastronomie
Entrée 12 € ( 8 pour les enfants) et dégustation 12€.
Ouvert 362 jours par an.
Le grand réfectoire
Polémique, lorsque le projet de transformer l’ancien grand réfectoire de l’Hôtel-Dieu en brasserie haut de gamme, a été présenté à la presse en juillet 2018, faisant plus penser à une cafétéria qu’à un lieu classique. « Sûr que s’ils avaient pu « enlever » les voûtes, ils auraient pu donner libre cours à leur talent… » a réagi Patrice Beghain, ancien adjoint à la culture. Or donc, le grand réfectoire a ouvert précisément sous ce nom ainsi qu’un bar mi novembre 2018.
Boutiques
Foin du soin, le nouvel Hôtel-Dieu c’est d’abord des boutiques ! Et ce novembre 2018, il en arrive de nouvelles :
du prêt-à-porter féminin, Un jour ailleurs,
un expert du diamant, Polydiam, la Saint-Valentin approche !
puis viendront ensuite :
du design avec Silvera,
des accessoires féminins, Alexandre de Paris,
et un soyeux lyonnais, les Soieries Brochier
qui s’ajoutent à :
Soin du corps : Clarins, Aroma Zone, Ecocentric
Bars, restauration : Buddha Bar, Beefhouse, l’asiatique Wagamama, Sushi Shop, Miss Paradis
Épiciers, traiteurs : Artisan de la truffe, Vatel gourmet, Le Roy René
Cafés, salons de thé : Café Mokxa, Second Cup
Déco : AM.PM, Obbo Design, Blanc Cerise, Silvera
Mode : Bobbies, Marie Sixtine, COS, Polidiam, Antony Morato, Maison Montagut, Citadium, Un jour ailleurs.
Horaire
L’Hôtel-Dieu est ouvert tous les jours de 7h30 à 1h.
Les cours du Midi et du Cloître ferment à 20h.
Boutiques : 10h à 19h30 sauf dimanche
Restaurants : tous les jours jusqu’à 1h
Plan, à voir
La Cour du Grand Cloître : très régulière, péristyle à arcades avec les plaques des anciens donateurs. Médaillons de Charial et Rabelais. Jardin de buis à allées circulaires. Une croix. La porte verte ouverte sur la place de l’hôpital est belle.
La grande verrière dans l’esprit pyramide du Louvre qui couvre la cour du Midi.
Le Grand dôme, bien sûr.
Les Cours Saint-Martin, Sainte-Elizabeth et Saint-Henri.
À voir autour du Grand Hôtel-Dieu
La magnifique et magique fontaine Place des Jacobins.
Le classique et charmant Théâtre des Célestins avec au centre de sa place un périscope donnant sur une œuvre de Buren, dans le parking dessous.
L’Opéra au nord conçu par Nouvel avec sa façade décorée de huit muses (et non neuf) et son intérieur en marbre noir.
Et juste à côté, la place Bellecour avec ses deux statues, au centre celle de Louis XIV à cheval, et au sud côté Saône celle de Saint-Exupéry en compagnie du Petit Prince.
Il y en a entre 400 à 500 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île. On peut en visiter certaines.
Réservez une visite guidée semi-privée des traboules
Voulez-vous goûter à notre recette qualité ? Un tout petit groupe limité à 12 + un guide conférencier féru d’histoire et passionné de Lyon. Oui ? Nos guides conférenciers Maud, Maxime, Alexandre ou Adam vous emmèneront alors de bon matin dans le siècle d’or de Lyon, lorsque la vieille ville est encore fraîche et secrète, par ses ruelles ocres pavées et ses mystérieuses et secrètes traboules.
Chaque samedi et dimanche matins.
Demande pour une visite guidée des traboules en groupe
« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants »
La citation est de Saint Ex, né place Bellecour en 1900. Nous sommes tous des Alexandre Dumas, des Mata Hari, des Howard Carter. L’attrait des traboules traverse les tranches d’âge. L’étymologie latine, transbulare, trabulare, n’explique pas cette passion des tous les visiteurs de Lyon pour elles. Pas plus que leur histoire depuis le quatrième siècle. Non, ce qui nous fascine tous, petits ou vieux, quadras ou ados, c’est une idée d’enfant, l’idée du passage secret.
Il y en a plus de 300 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île.
À la Renaissance, quand la population de Lyon a explosé, on a construit derrière les immeubles existants de nouveaux immeubles, sans remettre en cause le dessin des parcelles du Moyen-Âge qui favorisait les longues rues sans rues traversantes pour gagner de l’espace. Pour éviter de longs détours, la traboule était la solution.
À Croix-Rousse, au dix-neuvième siècle, on a fait pareil. Ainsi, on pouvait descendre du haut de Croix-Rousse à Terreaux en ligne droite en les empruntant.
Les traboules aujourd’hui, « un trésor confisqué »
Gilbert Vaudey, dans son merveilleux livre Le nom de Lyon, chez Christian Bourgois Éditeur, écrit : « Dans ses Traboules de Lyon, René Dejean a scrupuleusement dressé l’inventaire de quelque 315 d’entre elles. Il faut pourtant en faire l’aveu : la carte qu’un telle liste invite à dresser ressemble aujourd’hui à un trésor confisqué. Ce qui subsiste des passages […] ne constitue plus que la partie visible d’un domaine devenu interdit. Exaltés en raison inverse de leur raréfaction, ils n’ont cessé de subir l’affaiblissement de leur fonction au profit de la publicité faite à une image. » Image sur laquelle surfe d’ailleurs cet article que vous êtes en train de lire, ainsi que les autres pages de ce site consacrées à la visite des traboules. C’est que vous êtes très nombreux à vouloir les visiter lors de votre venue à Lyon, voire même en tant que Lyonnais.es à désirer les découvrir, et donc à taper dans Google : « visiter traboules lyon ».
Or donc, 95% de ces traboules traversantes sont désormais closes. Par les propriétaires, pour se protéger. De nous, les visiteurs, les touristes. Mais aussi des incivilités, des trafics. Et pour leur tranquillité.
Alors, comment entrer dans les traboules ?
Y a-t-il tout de même des traboules ouvertes au public ?
Oui. Quelques unes sont ouvertes au public via des conventions entre leurs habitants et la municipalité. Officiellement, 31. Nous vous donnons les plus intéressantes ci-dessous.
Comment tout de même visiter les traboules fermées au public sans avoir les codes ?
Levez-vous tôt 🙂 Les portiers sont assez souvent ouverts le matin aux éboueurs et au facteur. Tentez votre chance. Il suffit d’appuyer sur le bouton ouverture, l’étoile ou le zéro.
Les habitants des lieux apprécient-ils ?
Pas vraiment à Saint-Jean ! Il y a beaucoup de passage et les nuisances sonores sont réelles. Aussi, soyez discrets, parlez doucement, attendez d’être ressortis dans la rue.
Traboules du Vieux Lyon
La Longue traboule est la plus connue du Vieux Lyon. Elle relie la rue Saint-Jean à la rue du Bœuf à travers 3 cours et 4 corps d’immeubles.
Entrée de la longue traboule : 54, rue Saint-Jean.
Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin, ebook à paraître en 2019.
La traboule de la cour des Voraces, entre la place Colbert et la rue Imbert-Colomès, est à la fois traboule, cour et escalier. À ne rater sous aucun prétexte, autant pour son histoire que pour sa spectacularité, 6 étages et autant de volées de marches vous contemplent.
Entrée de la traboule de la cour des Voraces : 9, place Colbert.
Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin.
L’essentiel de ce qu’il faut visiter à Lyon vous est résumé dans cette page, avec des renvois vers nos parcours gratuits et nos visites guidées.
L’ensemble de notre site web Lyon visite est une réponse à cette question : Que visiter à Lyon ? Nous allons essayer d’y répondre ici en une seule page. En commençant par les visites incontournables.
On part maintenant à la découverte de ce qu’il faut voir à Lyon :
Vieux Lyon
Le quartier historique sans conteste le plus marquant de Lyon, classé « Patrimoine historique de l’humanité » par l’Unesco, ses traboules, son quartier Renaissance, la cathédrale Saint-Jean.
Plusieurs musées à visiter dans ce quartier du Vieux Lyon :
Musée Miniature et Cinéma : il regroupe une collection d’une centaine de scènes miniatures par de grands artistes et une collection de 400 objets utilisés pour créer des effets spéciaux au cinéma.
Musée Gadagne : dans un hôtel Renaissance incroyablement restauré et de toute beauté ayant appartenu aux deux frères banquiers italiens Gadagne a été aménagé un double musée, l’un est un musée sur l’histoire de Lyon, l’autre est un musée des arts de la marionnette.
Fourvière
Basilique de Fourvière et théâtres romains : La colline de Fourvière offre un point de vue exceptionnel sur Lyon et tout l’est, jusqu’aux Alpes. Ce n’est pas un hasard si les romains se sont installés ici et y ont créé en 43 av. J.-C. la cité de Lugdunum. Sur cette colline, vous devez d’abord visiter la Basilique de Fourvière et sa crypte et déambuler autour pour découvrir ces deux exceptionnels points de vue. Puis ensuite rendre visite aux théâtres romains. Le Parc des hauteurs offre de beaux points de vue peu courants sur la Saône et Lyon et propose un parcours accro-branches pour les enfants.
Saint-Georges terrassant le dragon, une des statues emblématiques de Lyon qui couronne la basilique (photo Lyon Visite)
Cimetière de Loyasse : Vous pouvez aussi si vous avez plus de temps visiter le Père Lachaise lyonnais : le cimetière de Loyasse. Il passionnera les amateurs d’ésotérisme et de symbolisme. Il abrite une tombe particulière visitée, celle du mage Maître Philippe de Lyon.
Musée gallo-romain : Il est accolé aux théâtres romains. Il recueille les pièces découvertes au cours des fouilles préventives des grands chantiers de la ville portant sur l’histoire de la cité gallo-romaine. Les salles sont enterrées à flanc de colline et offrent une ambiance vraiment historique.
Croix-Rousse
L’autre colline de Lyon, l’ancienne colline ouvrière des canuts, les ouvriers de la soie, parcourue de haut en bas de traboules. Aujourd’hui, la colline de Croix-Rousse concentre sur ses murs un foisonnement de créations de street-art par des artistes de rue. Elle abrite aussi plusieurs murs peints à voir absolument, dont les fameux Mur peint des Canuts et le Mur peint des Lyonnais célèbres, tout en bas des pentes de la Croix-Rousse.
Les vues en montant ou descendant les pentes sont saisissantes de beauté.
Nouveau quartier de Lyon dont l’aménagement est encore en cours. Nous vous conseillons de voir le Musée des Confluences, de vous promener autour de la darse qui permet aux bateaux d’entrer au coeur de la presqu’île et de longer les berges de Saône qui concentrent des créations architecturales ultra-modernes des plus grands architectes contemporains.
Musée des Confluences : Sa silhouette est inoubliable. Il est situé tout au bout de la presqu’île, où se rejoignent Rhône et Saône, sur un site exceptionnel. Il abrite des collections de sciences naturelles, d’anthropologie, de civilisations, de sociétés. Il offre aussi une salle de restaurant et une terrasse avec une vue magnifique.
Parc de la Tête d’Or
C’est un parc immense, de toute beauté, spirituellement encore plus impressionnante en automne, empli d’arbres centenaires, de roseraies, d’un jardin botanique avec des serres Balthard, d’une plaine africaine avec ses girafes et d’animations pour les enfants, de grandes pelouses merveilleuses dès les premiers soleils et d’une allée qui en fait le tour, idéale pour les jogueurs.
Festival majeur du roman policier, du thriller et du noir, Quais du polar accueille depuis 2005 les plus grands auteurs à Lyon. L’occasion aussi de découvrir le Lyon du gang des Lyonnais et des frères Lumière.
21e quai du polar
du
4 au 6 avril 2025
Le festival 2024 est terminé. Énorme succès et record battu : plus de 100000 festivaliers l’ont visité !
Rendez-vous pour Quai du polar 2025.
Festival majeur dans le genre extrêmement populaire du roman policier, du thriller et du noir, allant de la BD jusqu’au cinéma, Quais du polar accueille depuis 2005 les plus grands auteurs à Lyon. Craig Johnson, Michael Connelly, Henning Mankell (décédé en 2015), Norman Spinrad, P. D. James (décédée en 2014), Patricia McDonald, Deon Meyer, Jo Nesbø et, chez les français, Didier Daeninckx, Frank Thilliez, Jean-Christophe Grangé, Tobie Nathan.
Le festival 2024 : 135 invités et beaucoup de grands noms pour ce 20e anniversaire de Quais du Polar
Encore cette année, des autrices et auteurs très populaires et/ou réputées chez les Français :
Karine GIEBEL
Nicolas MATHIEU
Karim MISKÉ
François MÉDÉLINE
Sophie LOUBIÈRE
Didier DAENINCKX
Et chez les internationaux :
Tim WILLOCKS
Valerio VARESI
Ragnar JÓNASSON
Jo NESBØ
Dennis LEHANE
Peter MAY
Joseph INCARDONA
Nos visites guidées pendant « Quais du polar »
Le festival 2023
Au programme de cette année, toujours autant de grosses signatures populaires françaises Michel Bussi, Hélène Couturier, DOA, Claire Favan, Marin Ledun, Louise Mey, Bernard Minier, Colin Niel, Olivier Norek, Patrick Pécherot, Franck Thilliez, Olivier Truc et de pointures pointues internationales, Javier Cercas, William Boyle, Elizabeth George, Denis Lehane.
Le festival 2022
Au programme de cette année, toujours autant de grosses signatures populaires françaises Dominique Manotti, Michel Bussi, Jacques Expert, Nicolas Geibel, Philippe Jaenada, Bernard Minier, Sylvain Forge, Guillaume Musso, Caryl Férey, Colin Niel, Olivier Norek, Franck Thilliez et de pointures pointues internationales, David Peace, Val McDermid, Harla Coben, Craig Johnson, Camilla Greben, Deon Meyer, Paula Hawkins, Arnaldur Indriðason, John Grisham.
Mais aussi des nouvelles et nouveaux venus avec un premier livre.
Le formidable Lady Chevy de John Woods
D’abord un énorme coup de cœur pour un nouvel auteur américain, John Woods, avec Lady Chevy, surnom de son héroïne adolescente terriblement attachante. Le roman raconte son violent parcours initiatique pour se sortir de la misère à laquelle semble la condamner son milieu, dans les Appalaches désindustrialisées et semées d’installations pétrolières de fracturation hydrauliques, lesquelles vont fracturer sa vie, alors qu’elle rêve de devenir vétérinaire. Un roman très dur et très tendre, avec des personnages emplis de contradictions, comme vous, comme toi et comme moi.
Le formidable Lady Chevy du nouvel auteur américain John Woods, éd. Albin Michel
Michèle Pedinielli et Anna de Sandre chez 2 passionnants éditeurs
Deux autres nouvelles venues sur la scène du polar à ce Quai du polar 2022, avec un premier roman. Michèle Pedinielli, autrice de Boccanera, aux éditions de l’Aube, excellent éditeur d’auteurs internationaux et d’histoires ancrées dans les pays et la société. Un polar entièrement niçois avec une « privée » en héroïne soumise au même suspense que ses lecteurs. En lices pour le prix des lecteurs Quais du polar.
Et Anna de Sandre, autrice de Villebasse, chez le meilleur éditeur de polar qui soit, La manufacture de livres. Un éditeur découvreur de talents comme Franck Bouysse, grand écrivain qui également au sommaire du n°3 de la revue Pourtant avec Moïse, nouvelle inédite. Pourtant est une revue lyonno-parisienne.
Et quelques lyonnais comme Jacques Morize, auteur chez l’éditeur villeurbannais AO éditions d’une série de polars se déroulant dans chaque arrondissement lyonnais, comme Les nouveaux mystères de Paris de Léo Malet.
L’excellent café librairie Un petit noir, spécialisé dans le polar, dont le patron est une bible, et situé sur les pentes, aura son stand au festival. → Voir l’encadré sur le Petir noir en fin de page
Informations pratiques :
L’accès est gratuit.
Horaires : vendredi et samedi de 10h à 20h, dimanche de 10h à 18h.
Le festival se déroule au cœur de la presqu’île (le centre ville de Lyon) en bonne partie à l’Opéra de Lyon, le Palais de la Bourse (Chambre de commerce), le Palais Bondy et l’Hôtel de ville.
Les lieux
Le festival se déroule chaque année principalement dans deux magnifiques et imposants bâtiments : l’Hôtel de ville et l’Hôtel de la Chambre de commerce de Lyon.
Le festival 2021
70 000 personnes ont visité ce festival 2021 et rencontré 110 écrivaines et écrivains de 14 nationalités différentes. Chiffre plus surprenant, il s’est vendu 6800 livres soit un livre pour 10 festivaliers. Que lisent les 63 200 autres ?
Le festival 2020
Covid annulation !
Le festival 2019
Plus de 100.000 visiteurs pour l’édition 2019 ! Record battu, Quais du polar est un festival extrêmement populaire.
Prix littéraires Quais du polar 2019
Prix Quais du polar 2019 en BD : Charogne de Benoit Vidal et Borris, éd. Glénat
Prix des lecteurs Quais du Polar – 20 Minutes : La guerre est une ruse, Frédéric Paulin, chez l’excellent éditeur Agullo
Prix Le Point du polar européen 2019 : La mort selon Turner, Tim Willocks, chez le non moins intéressant éditeur Sonatine
Les écrivains
25 écrivains scandinaves étaient invités pour une visite approfondie du polar nordique. Avec :
D’abord les suédois Alexander et Alexandra Ahndoril qui écrivent comme l’on dit à quatre mains sous le pseudonyme de Lars Kepler, auteurs du fascinant best-seller L’hypnotiseur.
Des temps importants ont été consacrés aux séries télé, notamment avec des projections au Pathé Bellecour.
Un hommage à Georges Simenon lui a été rendu à l’occasion de l’anniversaire de sa mort en 1989. En plus d’une rencontre, il y avait aussi des projection de films adaptés de ses livres.
Et de très nombreuses conférences.
Le festival 2018
Quelques uns des invités en 2018 étaient :
Côté polar italien qui est le thème de cette édition : Donato Carrisi, Giancarlo De Cataldo, Luca di Fulvio.
Polar français : Franck Bouysse, Dominique Manotti, Sandrine Collette, DOA, Caryl Ferey, Marin Ledun, Bernard Minier, Jean-Bernard Pouy, Romain Slocombe, Serge Quadruppani, Patrick Bauwen. Et en non polar : Michel Bussi, Philippe Jaenada ou Joann Sfar.
Côté internationaux : Harlan Coben, Camilla Läckberg, Ian Rankin, Deon Meyer, Franck Thilliez, Craig Johnson, Patricia MacDonald, M.J. Alridge.
Le festival 2017
Quelques uns des auteurs reçus en 2017 : David Vann, Marcus Malte, Guillaume Musso, Luis Sepulveda, Michel Bussi, Philippe Kerr, Ron Rash.
Jo Nesbö à Quai du polar 2016 :
Mention spéciale au blog polar EmOtions
Voici un blog incroyable sur le polar et le thriller ! Profusion d’articles, critiques, interviews avec un enthousiasme roboratif et un fabuleux travail de découverte d’auteurs et d’œuvres. Nous l’adorons à Lyon Visite, vous l’avez compris. Yvan sera évidemment sur le festival Quais du polar pour ses rencontres et interviews.
Atmosphère noire sur les pentes de Croix-Rousse : le café librairie Un petit noir
Virginie Despentes a choisi son pseudonyme d’auteur ici, sur ces pentes.
Un Petit Noir, librairie café consacrée uniquement au polar est au milieu des pentes de la Croix-Rousse, 57 montée de la Grande-Côte, dans le quartier arty et alternatif, animée par un passionné qui trace sa route depuis plusieurs années, de plus dans un beau lieu. Le site du café librairie Un Petit Noir
… que du noir dans la vitrine d’Un Petit Noir (photo nov. 2016)
Sans aucun dessous de table, on vous recommande chaudement ce lieu consacré au noir.
Nos conseils pour visiter Lyon pendant « Quais du polar » :
Profitez d’une très belle demi-journée dans ce nouveau quartier à l’architecture hyper moderne, à la pointe entre Saône et Rhône, avec une visite culturelle à son exceptionnel Musée des Confluences.
Parcours de visite de Confluence
Nous vous proposons dans cette page une visite que vous pouvez faire en autonomie, à pied ou à vélo en combinant :
une balade le long de la Saône et du Rhône en passant par la pointe ;
une visite culturelle du Musée des Confluences ;
un pot l’été en terrasse au bord de l’eau.
Nota : Les visites guidées de nos guides conférenciers suivent un itinéraire différent du parcours ci-dessous, en approfondissant certaines thématiques. Voir notre visite guidée Lyon-Confluence.
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Votre itinéraire de balade Confluence
Prenez le tramway T1 jusqu’à la station Hôtel de Région – Montrochet (si vous commencez par la visite du musée) ou la station Musée des Confluences (si vous terminez par le musée).
Dans le sens Musée des Confluences – Place Nautique
Musée Confluences (avec un « s »)
Ce musée est un musée des sciences et des sociétés qui veut donner à tous les clés pour comprendre notre monde, notamment à travers les savoirs de la science et le fonctionnement de nos sociétés. Il est organisé autour de 3 thèmes :
D’où venons-nous ? Les origines de l’homme et de notre planète, la vie, la mort.
Qui sommes-nous ? L’être humain dans le monde, l’environnement.
Que faisons-nous ? L’histoire du passé au futur.
Musée des Confluences depuis la station de tramway T1 du même nom
On y trouve(ra) une girafe de 2 mètres de haut « taxidermiée », un double phaéton Berliet C2 22 HP double phaéton, l’accélérateur de particules Cockcroft & Walton, un camarasaurus de 14 mètres de long.
Berges du Rhône et pont Raymond Barre
Promenade extrêmement agréable depuis le musée jusqu’à la pointe. On appréciera particulièrement la vue par dessous du nouveau pont Raymond Barre (ancien maire de Lyon, premier ministre et meilleur économiste de France, dixit VGE) dévolu aux «déplacements doux» (en langue de bois politique lyonnaise, tout déplacement n’utilisant pas un moteur à essence) qui forme avec le pont voisin, le pont Pasteur, un V. Puis plus loin sa forme particulière d’animal faisant le gros dos.
Quelques péniches d’habitation le long de cette berge rectiligne très minérale. En face, les bâtiments modernes de Tony Garnier puis le lycée international de Lyon.
La pointe du confluent du Rhône et de la Saône
On se croirait presque devant l’océan pour peu qu’une mouette se pose sur un des ducs d’Albe prolongeant la pointe.
Si l’on se retourne vers le nord, on a à gauche le pont ferroviaire de la voie Lyon Saint-Etienne. La basilique de Fourvière bien sagement sur sa colline. Le pont Raymond Barre avec son élégante arche à droite. Et au centre le diamant pas fini de tailler du musée des Confluences.
On reprend la route à gauche, c’est-à-dire à l’ouest, par la promenade qui longe la Saône.
Berges de Saône
Très agréable remontée au nord par ce sentier moins rectiligne que côté Rhône, pas de doute ce n’est plus le même cours d’eau. On passe sous le musée en direction du pont de chemin de fer.
Viaduc ferroviaire de la Quarantaine
Sur ce pont en fer à la magnifique architecture circulent de nombreux trains vers ou depuis Saint-Étienne. Son histoire a été difficile. Construit en 1852, il s’écroule en 1854… coupant la navigation sur la Saône durant 2 ans. Le pont est reconstruit en 1856 et sera enfin remplacé par le viaduc métallique que vous voyez en 1932. Les 1er et 2 septembre, les allemands le dynamitent mais cette fois-ci, il tient le coup et peu endommagé pourra être réparé et remis en service, à l’époque avec une voie ferrée et une voie pour les automobiles et les piétons. Il est électrifié en 1954. Aujourd’hui, il est un élément structurant du paysage et, notez-le, il traverse la Saône en biais, comme de l’autre côté de la presqu’île traverse le Rhône le nouveau pont Raymond Barre.
Le cube orange et le cube vert de Confluence
Le quartier Confluence se veut une sorte de vitrine du futur, tant de point de vue archi que du point de vue écolo. Des bâtiments innovants dispersés par les urbanistes dans cette partie de Confluence appelée « Ilot P »… « P » pour énergie positive (ils produisent plsu d’énergie qu’ils n’en consomment). En particulier le cube vert qui abrite la télé européenne d’info continue Euronews et le cube orange, des plus mitraillés par les photographes, avec son étonnant puits de lumière en façade.
D’autres bâtiments marquent ce quartier. Le Musée Confluences bien sûr. Mais aussi l’Hôtel de Région organisé autour d’un immense patio. Cet ensemble de bâtiments n’est pas courant, il marque l’ambition de Lyon, la sauce urbaine prendra-t-elle, on le saura dans les années prochaines.
Après le cube vert, ne ratez pas la Buvette de Francis qui subsiste du passé, de l’avant quartier à énergie positive, mais qui connaissait depuis bien longtemps la récupération d’énergie.
La place nautique et sa passerelle aux cadenas
On arrive à la Place Nautique par une fort belle promenade entre la Saône et des plans d’eau ressemblant à des mares dans lesquelles se reflète le centre commercial.
La passerelle sur la « darse » (le bras de Saône qui rentre à l’intérieur de la presqu’île) obéit à la tradition récente des cadenas d’amoureux. On y captera également de magnifiques vues sur ce quartier encore en construction.
Voici un beau point final à notre balade.
Bonne découverte de Confluence.
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