Bernard Lacombe fait partie des « Lyonnais célèbres » peints sur la célèbre fresque éponyme en bord de Saône, connue aussi sous le nom de « Mur peint des Lyonnais célèbres ». Il est des 4 Lyonnais contemporains distingués sur ce magnifique mur peint : Bernard Pivot, Bernard Lacombe, Paul Bocuse, Frédéric Dard, l’auteur de San Antonio. Ils étaient 5, l’abbé Pierre a été effacé en novembre 2024. Bernard Lacombe était un très grand joueur de Lyon avant d’y revenir plus tard comme dirigeant à la demande de Jean-Michel Aulas. Bernard Lacombe avec Raymond Domenech a permis au club de repasser en première division en 89.
Ces derniers jours, juste après son décès — à 72 ans, il était atteint de la maladie d’Alzheimer—, le 17 juin, un hommage touchant lui a été fait, au pied de son image peinte. Disons plutôt à ses pieds peints, célèbres et magiques, qui marquèrent tant de buts. 255 !
Des admirateurs ont déposé :
Une écharpe de l’Olympique Lyonnais.
Des fleurs.
Et même un mot. De P2L.
Un homme de légende. Merci Monsieur Lacombe P2L
Bernard Lacombe avec un hommage à ses cèlèbres pieds.Un homme de légende
Cette fresque des Lyonnais célèbres fait partie du parcours de notre Balade des murs peints. Un joli et magnifique circuit de plusieurs murs peints sur les deux berges de la Saône.
Merci Bernard, aux côtés sur cette fresque d’un autre Bernard, Pivot, qui lui aussi aimait le football.
Une navette fluviale doublement « hyper » attractive, pour ses tarifs « ultra » abordables et le « merveilleux » spectacle du Vieux Lyon.
De Confluence à Vaise en bateau avec « Navigône ». Ce 18 juin 25 a été lancé une nouvelle ligne TCL. Ni bus ni métro ni tram ni rames, mais bateau régulier sur la Saône du sud au nord de Lyon toute la semaine et toute l’année, sauf le jour de la fête du travail.
Une ligne doublement hyper attractive, pour ses tarifs ultra abordables et pour le merveilleux spectacle du Vieux Lyon et des boucles de la Saône.
Une navette Navigône sous la passerelle Saint-Vincent, à la hauteur du quartier Saint-Paul.
Point n°1 de l’attractivité de Navigône : pour se rincer les yeux du Vieux Lyon
Navigône passe au pied du quartier historique du Vieux Lyon : Saint-Georges et son église pointue et sa frêle passerelle carmin, le chevet de la cathédrale Saint-Jean, les 24 colonnes du Palais de justice, la passerelle éponyme, le quartier Saint-Paul et ses façades romantiques sur la rivière souvent utilisées dans des films, la merveilleuse passerelle Saint-Vincent où tant de baisers se donnent, le mur peint des Lyonnais, le curieux et joli site de L’Homme de la roche et sa passerelle très fréquentée, jusqu’à Vaise. Il y a aussi ces belles boucles de la Saône qui dévoilent à chaque fois un nouveau paysage.
Point n°2 de l’attractivité de Navigône : des tarifs et horaires hyper attractifs
Deux bateaux pour commencer en 25, puis 4 en 26 ce qui permettra de doubler les fréquences. Et ce qui permettra de mieux desservir Confluence, qui n’est pas ralliée en 2025 les lundi, mardi, jeudi, ni vendredi.
Le tarif est particulièrement attractif par rapport à l’offre Vaporetto tournée elle vers la navigation plaisir. À peine plus qu’un ticket de métro et sans surcoût, pour les abonnés TCL, qui prennent donc cette navette comme leur bus ou leur métro.
« Navi » c’est évident ! Mais « gône » ? À Lyon, le mot gone désigne un enfant, particulièrement un garçon. Les filles sont appelées « fenottes ».
Et l’accent circonflexe ? (comme le demande Tess en commentaires). Cet accent circonflexe est la marque des deux fleuves de Lyon. Chacun porte un accent circonflexe dans son nom : Rhône et Saône.
Lundi au vendredi : 7h à 21h — toutes les 1/2 h et en heures creuses une par heure.
Week-end / fériés : 9h-21h, un seul passage par heure
ATTENTION La halte Confluence est desservie les mercredi, week-end, vacances scolaires et jours fériés.
En 2026, ces horaires seront 2 fois plus courts.
Tarifs
Gratuit pour les abonnés TCL, compris dans leur abonnement
Non abonné TCL : le ticket coûte 3€ et 5€ l’aller-retour
Image fournie par SYTRAL
Balades, visites guidées et musées accessibles par Navigône
Vous rendre à une visite de Lyon en bateau, c’est joindre l’agréable à l’agréable. Ainsi, vous pouvez prendre le Navigône pour :
Confluence et découvrir ce quartier entre Saône et Rhône à l’architecture époustouflante avec : — notre Visite guidée du nouvel éco-quartier Confluence — ou bien notre balade architecturale en autonomie de Confluence. Ou vous rendre au réputé musée des Confluences situé à la pointe de la presqu’île, consacré à l’histoire naturelle et celle de l’être humain.
Terrasses de la Presqu’île et découvrir ce quartier historique et central de Lyon en choisissant : — notre balade murs peints des bords de Saône — notre visite guidée Visite guidée Presqu’île de Lyon et histoire des pouvoirs
Un immense festival de cuisine de rue aux Grandes Locos fin juin, avec des dizaines de de chefs, d’éclectiques découvertes gastronomiques, de fines dégustations, des concerts, pendant 5 jours. Lyon Street Food est vertigineux de propositions et de plaisirs !
Un immense festival de cuisine de rue, le plus grand de France, avec des dizaines de de chefs, des plus jeunes aux consacrés, d’éclectiques découvertes gastronomiques, de fines dégustations, des concerts, pendant 5 jours. Lyon Street Food est vertigineux de propositions et de plaisirs !
9e édition
du mercredi au dimanche
Les Grandes Locos métro Gare d’Oullins
À fond la « food »…
La food c’est la cuisine gastronomique qui descend dans la rue, sur ses deux jambes, qui se mange debout. Pas besoin de s’habiller, de réserver, de se rendre dans un lieu sélect, d’attendre une demi heure, pas besoin de nappe blanche, on déguste là et maintenant. Food truck, food court, fooding, slow food, et même food traboule, la food redémocratise la cuisine qui, il faut bien le dire, en France, a une image élitiste, coûteuse, chiadée, compassée. Alors, sus aux food trucks, à la food de rue, sus au Lyon Street Food Festival.
130 chefs, 200 recettes, 3 pays
Des dizaines de chefs cuisinent pendant les 5 jours du festival, des chefs créatifs et agiles, des jeunes talents. Teheiura Teahui dans son foodtruck bleu concoctant ses spécialités polynésiennes, connu aussi pour ses participations à Koh-Lanta, Pierre Sang et sa cuisine franco-coréenne (finaliste Top Chef 2011), Florent Ladeyn chef étoilé Michelin et finaliste Top Chef en 2013, Yoni Saada et sa cuisine méditerranéenne, animateur de Un chef à l’oreille sur France 2, Denny Imbroisi, Mathieu Viannay à la tête du fameux Mère Brazier, 2 étoiles au Michelin, Vivien Durand, Jérémy Galvan, Jean-Rémy Joly, Jean Covillaut, Léo Troisgros & Lisa Roche et tant d’autres…
Et du sucré, de la pâtisserie, des douceurs, avec par exemple Nicolas Spaciello, Rémi Bouiller, Diane Veyret.
La cuisine brésilienne. La cuisine irlandaise. La cuisine française.
Plan du Lyon street food festival 2025
Il y a eu 52.000 visiteurs en 2024. Dans les chiffres d’autres festivals populaires, Quai du polar avec ses 100.000 visiteurs. La biennale d’art contemporain avec ses 285.000 visiteurs, sur un mois.
Les Grandes Locos
Le festival occupe les 2 immenses halles des Grandes Locos, usine aux portes de Lyon où étaient réparées les locomotives jadis. Ce festival en plus d’émerveiller ses papilles et les ouvrir à toutes les cuisines vous permet aussi de passer une journée de détente, de bien-être, de sérénité. Car ce lieu possède une magie. Celle de l’authenticité, du travail manuel de qualité, de valeurs profondes, du voyage, du souffle de ses espaces grands comme des cathédrales. Un lieu resté en l’état, sans chichis ni ouahouah.
Un charmant canal devant Les Grandes Locos accentue ce sentiment d’être ailleurs.
Les Grandes Locos accueillent également Les Nuits Sonores, la Biennale d’art contemporain 2024, cette année la Biennale de la danse 2025.
Nos visites guidées de Lyon pendant le festival
Visites du Vieux Lyon et de ses traboules samedi et dimanche matins
On sort heureux, émerveillé, de la projection du documentaire « Lumière l’aventure continue » de Thierry Frémaux, un retour aux sources fécondes du cinématographe inventé à Lyon.
On sort heureux, émerveillé, de la projection de Lumière l’aventure continue de Thierry Frémaux, fou de cinéma, délégué général du Festival de Cannes, et directeur de l’Institut Lumière, l’institut de conservation du patrimoine cinématographique à Lyon, et orateur avec un enthousiasme à 25 images par seconde.
Thierry Frémaux présentant son film «Lumière l’aventure continue» au cinéma Lumière à Lyon, le 29 mars 2025
Il y a 130 ans, le 19 mars 1895, les frères Lumière tournaient La Sortie de l’usine Lumière à Lyon. Si ce film n’est pas le premier film tourné au monde — les premiers films ont été tournés par William Kennedy Laurie Dickson en 1891 et produit par Thomas Edison — ce film est le premier film important de l’histoire du cinéma. En effet, il est le premier film utilisant la technique de la photographie à être projeté dans une salle, devant un public, avec un retentissement important, créant littéralement ce que l’on nomme encore aujourd’hui le cinéma.
Dans les années qui suivent, Auguste et Louis Lumière, les frères Lumière, envoient leurs opérateurs dans tout le pays puis dans le monde entier. Ils reviennent à Lyon avec des films d’une durée de 50 secondes, durée du bobineau dans leur caméra, qu’ils entraînent à la main, en tournant la manivelle, d’où le vocable de tournage, toujours employé. Ces centaines de films datant de 1895 à 1902 viennent d’être restaurés numériquement par l’Institut Lumière, qui est là dans son rôle plein. Thierry Frémeaux en a monté plus de 120 dans ce film Lumière l’aventure continue, qu’il présente lui-même, en mettant l’accent sur les côtés aventure et artistique de cette aventure, sur les inventions formelles qui seront ensuite développées par les maîtres à venir du cinéma. Magie des premiers instants capturés par le cinématographe. Accompagné par la musique envoûtante de Gabriel Fauré et une narration passionnée, le film fait redécouvrir les prémices du septième art, entre émerveillement et nostalgie.
Diversité des scènes : des moments du quotidien comme la célèbre Sortie d’usine Lumière à Lyon ou L’arroseur arrosé, jusqu’à des tableaux impressionnants tels que les chorégraphies équestres en Allemagne ou les panoramas de l’exposition universelle à Paris. Chaque plan est une fenêtre sur un monde révolu, où l’innocence voire la naïveté des acteurs improvisés donnent vie à l’époque. Ces regards face à la caméra disent que le cinéma est deux cent vingt mille fois plus qu’une invention technique, c’est une révolution culturelle et émotionnelle.
Le premier film de fiction, et le premier d’humour.
Ce documentaire lumineux est bien plus qu’une recension d’archives, il va dans les dimensions philosophiques et artistiques du cinématographe. Immortalisation du réel. Contrairement à la photo ou la peinture, le cinéma enregistre le mouvement de la vie, nourrissant les images d’une âme. Il change notre rapport au monde, nous transforme en voyeur, transfigure le quotidien. Ce docu révèle aussi, comme un photographe dans son local de développement, des personnes en train de devenir des comédiens. Face à la caméra, ils se mettent à jouer. Cette mise en spectacle de la réalité est un art narratif.
Lumière l’aventure continue est, à travers cet hommage aux deux frères portant si bien leur nom, une acclamation répétée 120 fois du formidable mouvement de la vie elle-même. Le cinéma c’est cela, le mouvement de la vie, assis dans une salle obscure, éblouie et ébloui.
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Lumière l’aventure continue, Documentaire de Thierry Frémaux, en salle depuis le 19 mars, 1h 44min
Philipp Frank a récupéré 300kg de filets de pêche à Marseille et des tubes métalliques de chantiers pour bâtir l’œuvre qui sera exposée en cette fête des lumières 2024, dans le bassin rempli d’eau place de la République.
Ses propos sont tout à fait passionnants sur la démarche d’un homme animé d’une foi artistique, attiré par la nature, pétri de culture vidéo et street art, il a commencé en faisant des graffitis à 14 ans avant d’intégrer une école d’art en Allemagne.
Interview de Philipp Frank :
Nous avons rencontré Philipp Frank lors de la conférence de presse de la fête des lumières 2024, mardi 5 novembre, ce qui explique l’environnement sonore.
Une œuvre forte, originale et intrigante à plusieurs titres… et très éphémère.
Des œuvres street-art diablement atypiques, il y en a eu et il y en a sur les murs et les trottoirs de Lyon. Les torses jambes en l’air de « Droit dans le mur », les statues de Green végétal world, les flackings dans les fissures du bitume de Ememem. En voici une nouvelle, extrêmement intrigante, au 17 rue Burdeau, en bas des pentes de Croix-Rousse, à une petite encablure de la Montée de la Grande Côte. Elle emmène à la fois dans le DIY et du côté cru et plein de symbolisme du Catalan Antonio Tàpies.
Le Christ au sommier, square 17 rue Burdeau, non signé photo LV le 6 juin 2024
Une œuvre forte, originale et intrigante à plusieurs titres.
Son support, un sommier !
Un vieux sommier avec sa traverse arrière enfoncée, couvert sur sa toile avant de ciment brut, granuleux.
Sa composition
Sur ce lit de ciment, la branche verticale d’une croix est esquissée, la branche horizontale est absente. Au trois quart de sa hauteur un Christ en bouts de fils de fer agglomérés. On est dans l’art brut, le DIY, le symbolisme. On est dans la figure souffrante, blessée. On est dans la grande pauvreté, la nudité rêche. On est dans le dépouillement extrême. L’art pauvre.
Son installation
Posé contre le mur du fond du square, espace public très fréquenté, à même le sol, non fixé, il peut être déplacé, emporté, renversé. Un statut de passage, bien qu’il représente une figure vieille de deux millénaires.
Le square du 17 rue Burdeau avec plusieurs œuvres street-art Photo LV le 6 juin 2024
Venez vite voir ce Christ au sommier, car il est voué à disparaître rapidement, dès que le service des espaces verts de la municipalité passera s’occuper de ce joli square-jardin installé entre des murs vertigineux d’immeubles aux façades ocres.
Le festival international de street-art au si joli nom qui avait cartonné l’an dernier avec ses 53000 visiteurs, revient pour la 5e fois cette année dans un lieu littéralement gigantesque, les usines Fagor.
Le festival au si joli nom qui avait cartonné l’an dernier avec ses 53000 visiteurs, revient pour la 5e fois cette année dans un lieu littéralement gigantesque, idéal pour des œuvres murales démesurées, les anciennes usines Fagor. Situées dans une friche industrielle de 15000 m2, ces usines seront le théâtre en direct live de l’expression artistique internationale la plus contemporaine avec des performances de street-artistes.
C’est de 11 octobre au 5 novembre 2023 à Lyon, facilement accessible des Lyonnais, des Rhônalpins comme des voyageurs en train.
Un retour aux sources du street-Art
En rendant hommage aux légendaires « Writers » et « Graffiti artists », ces artistes des rues dont les messages codés et les lettrages ont redéfini l’art urbain, le festival « Peinture Fraîche » 2023 nous replonge dans les toutes premières origines du street-art. Il met en lumière les intrications cachées derrière ces lettres souvent indéchiffrables du projet 5POINTZ. Les murs de l’usine Fagor se parent ainsi des couleurs et de l’énergie du légendaire 5Pointz, grâce au talent de 83 artistes internationaux, nationaux et locaux. Le « Graffiti park » : une plaine de créativité urbaine Une des attractions majeures du festival est ce Graffiti Park, un espace extérieur de 7000 m2 entièrement dédié à l’expression artistique et à la liberté de création. Découverte, divertissement et même initiation au graffiti y prennent vie sous le soleil de l’été indien et lyonnais. On se régale des artistes à l’œuvre, on échange avec eux et même, même, pourquoi pas se lancer et laisser votre propre trace sur les murs.
Des fresques performances réalisées en live
Chaque semaine, le festival « Peinture Fraîche » réservera des surprises totalement inédites, qui seront réalisées en direct. Deux artistes se livreront à une performance, peignant au gré de leur inspiration les immenses surfaces murales des œuvres qui grandiront sous nous yeux comme un arbre poussant en quelques jours.
« L’Art révélé » à l’intérieur des bâtiments de l’usine
Le festival ne se limite pas aux murs extérieurs. À l’intérieur des bâtiments de l’usine, vous trouverez des installations artistiques tout aussi impressionnantes. L’artiste Roomattack vous fera découvrir « L’Art Révélé », création qui risque fort de vous émerveiller. L’artiste Disek vous emmènera dans un « Graffiti Voyageur » à travers des paysages urbains imaginaires. Et en plus immersive, il y a les œuvres en réalité augmentée de l’équipe bien nommée « Peinture Augmentée ».
Plus qu’une expo, un making in
Bien plus qu’un simple événement artistique, le Festival « Peinture Fraîche » est une célébration de la créativité, de la diversité et de l’innovation. Pour les funs de street, le régal d’un concentré, et pour les néophytes, les ignares, les curieux, une initiation bienvenue.
Le street-art à Lyon, une histoire qui court
À l’occasion de ce festival exceptionnel, on peut souligner que le street-art a embrassé Lyon avec passion et une créativité hétérogène. Avant lui, il y avait un art mural très institutionnel, avec les fresques des murs peints, dans toute la ville, et notamment des œuvres phares comme le mur des Canuts et le mur des Lyonnais. Puis le « street-art », libre, sauvage, échappant à toute direction, a débordé depuis la fin du siècle dernier sur les murs des Pentes de Croix-Rousse, ceux du 7e et du 3e, dans le Vieux Lyon et sur les parapets des autoroutes périphériques.
Le festival en pratique
Ce festival est l’occasion parfaite de s’immerger dans le monde touffu et si dynamique du street-art. Rendez-vous aux usines Fagor, à Lyon du 11 octobre au 5 novembre 2023.
DATE
Du 11 octobre au 5 novembre 2023
LIEU
Anciennes Usines Fagor-Brandt 163 rue de Gerland, 69007 Lyon
Bourgogne sud : Tournus, presque homonyme de Tournon, est trop loin, à 106km du centre de Lyon. Mais on peut faire une jolie balade dans le pays de l’art roman du côté de Mâcon. Voir notre balade Art roman et balade viticole en Bourgogne du sud.
La Sucrière accueille Sebastião Salgado, un des photographes documentaristes les plus réputés au monde, connu pour ses photos N&B au rendu extraordinaire, ses sujets humanistes et naturalistes. Cette exposition « Genesis » présente 8 années d’exploration des sanctuaires restants de la nature et de visite des dernières tribus ancestrales de notre planète. Prévoyez des masques à oxygène, cette expo coupe le souffle.
De la belle photo ! De l’extraordinairement belle photo ! C’est ce que fait le mondialement réputé photographe Sebastião Salgado. Et qui plus est une photo des plus beaux sujets qui restent à voir sur cette Terre avant qu’ils disparaissent, engloutis par les dégâts et l’avancée de la civilisation techno. Ou bien en photographiant somptueusement la misère de son pays, le Brésil.
Photo Sebastião Salgado — Manchots à jugulaire sur un iceberg. Îles Sandwich du Sud. 2009.
Une photo si belle que certains lui reprochent cette esthétisation qui pourrait laisser entendre que la situation n’est pas si dangereuse au vu de ces somptueux spectacles d’une nature magnifiée. Ou bien de rendre belle et d’exploiter commercialement la misère la plus noire. Ce qui serait d’autant plus curieux que Sebastião Salgado a d’abord été un militant communiste chassé en 1969 de son pays par la dictature, où il ne pourra revenir que 10 ans plus tard.
Pour vous faire votre opinion à vous, rendez-vous à La Sucrière jusqu’au 10 mai 2020 pour voir de vos yeux cette exceptionnelle exposition photographique de Sebastião Salgado, dont la beauté prend à la gorge.
Des lieux rares et un long travail d’identification des sujets en amont
L’exposition Genesis est en 5 parties qui couvrent respectivement l’Antarctique ; le cercle Arctique ; les derniers sanctuaires ancestraux de tribus, d’animaux, de plantes, en Papouasie, à Sumatra, Madagascar ; et enfin l’Amazonie.
Photo Sebastião Salgado — Nord de l’Ob. Cercle arctique, péninsule de Yamal. Sibérie. Russie. 2011.
Ces lieux extraordinaires qu’il nous montre ont d’abord été pourchassés par des détectives. Ceux de l’agence Amazonas Images qu’il a créée avec Lélia Sabago, son épouse, en 1994, après avoir travaillé pour Sygma, Gamma, Magnum. Ceux aussi d’experts et l’aide de l’UNESCO. Une enquête de trois ans.
Ce travail d’identification est dirigé évidemment vers les sujets qui lui sont chers, la beauté de la nature et la condition des gens pauvres de son pays. Il est né dans une ferme au Brésil, dans une fratrie de huit enfants.
Les photos de cette exposition Genesis ont été prises sur une durée de 8 années, à partir de 2004, en commençant par les Galapagos, durant une trentaine de voyages.
Photo Sebastião Salgado — Les femmes mursi et surma sont les dernières femmes à plateaux au monde. Village mursi de Dargui. Parc national de Mago, près de Jinka. Éthiopie. 2007.
Le velours de l’argentique, la glose serrée du noir et blanc
Le secret de la fabuleuse et de l’unique beauté des clichés de Sebastião Salgado réside dans des choix assumés et à rebours de ce que l’on pourrait attendre d’un photographe du début du 21ème siècle et de nature.
Photo Sebastião Salgado — Parc national de Kafue, Zambie. 2010.
Le choix du noir et blanc
Cela pourrait paraître contreproductif de ne pas choisir la couleur pour photographier les plus beaux sites naturels qui soient. Pourtant, les pros le savent le noir et blanc a bien des avantages.
D’abord, il apporte une lecture plus simple de la photo, plus « droit au but ». Ceci en guidant l’œil dans son interprétation de l’intérêt de la scène prise. En effet, en noir et blanc, tout se lit plus facilement dans un cliché, lignes de fuite, reliefs, formes, perspectives, jeux des lumières. Et Sebastião Salgado sait particulièrement jouer de ces lumières, à la manière d’un Caravage ou d’un De la Tour.
Par contre, le noir et blanc nécessite une sacrée technique et expérience. On n’en devient pas un champion en quelques semaines.
Photo Sebastião Salgado — Grandes dunes entre Albrg et Tin Merzouga, Tadrart. Sud de Djanet. Algérie
Le choix de l’argentique
Il travaille au moyen format Pentax 645, un appareil Reflex argentique doté d’un capteur deux fois et demi plus grand que le bon vieux 24×36… et ne parlons pas des capteurs de nos smartphones : le rapport est de plusieurs dizaines de fois plus grand. Et à la pellicule Kodak Tri-X ou T-Max P3200.
Le résultat est un rendu extraordinaire. On parle d’ailleurs du « mode Salgado » et il est connu pour sa technique qui optimise les gammes tonales et le dynamisme de l’image. Ainsi, on trouve sur le net des tutos intitulés « Joue-la comme Salgado ! »
Photo Sebastião Salgado — Des Indiens waura pêchenr dans le lac de Piyulaga. État du Mato Grosso. Brésil. 2005.
Un bio photographe planteur d’arbres
Âgé aujourd’hui de 76 ans, il a fait des études en économie agricole et a travaillé pour la FAO avant de soudain passer derrière l’appareil photo en 1973. Cette sensibilité à la terre, à l’environnement, il en a fait un cheval de bataille non seulement dans le choix de ces sujets, mais aussi d’un engagement terrain. Il a créé une ONG de reforestation en 1998 qui a replanté plus de 2 millions d’arbres sur des milliers d’hectares. Et il a du pain sur la planche devant lui avec l’orientation politique actuelle de son pays. Son ONG travaille aussi sur l’eau, sur des programmes de formation. D’ailleurs, vous trouverez aussi la description de cela dans l’exposition Genesis.
En plus d’être une ode à la nature, Genesis est aussi un appel aux armes. Nous ne pouvons pas continuer de polluer le sol, l’eau et l’air.
Magie des marionnettes, de l’animation, du théâtre et du conte. Un festival pour les petits, voire les tout-petits, à partir de 3 ans ! Un festival qui en est à sa 23ème édition ! Espace Tonkin à Villeurbanne. Du 22 janvier au 15 février.
Magie des marionnettes, de l’animation, du théâtre et du conte. Un festival pour les petits, voire les tout-petits, à partir de 2 ans ! Un festival qui en est à sa 23ème édition ! Un festival sans écrans. Espace Tonkin à Villeurbanne. Du 22 janvier au 15 février.
Teaser du festival Têtes de bois 2020
Les spectacles sont inspirés par Le Petit Prince, par Prévert, par un grand-père à barbe, par Chagall. Les compagnies s’appellent « Drolatic », « La boîte à trucs », « Haut les mains », « Mercimonchou », « Docteur Troll »… tout un programme, déjà.
Un balcon entre ciel et terre — Compagnie Mercimonchou
Les marionnettes sont des projections de nous-mêmes qui nous entraînent très loin. Elles sont des médiateurs qui peuvent tout se permettre, au-delà des conventions. Elles sont aussi capables de toutes les métamorphoses et nourrissent notre imaginaire.
Grains de Sel, mensuel lyonnais des familles, en 2013
C’est que, s’il s’agit de spectacles pour les petits, ils abordent des grands sujets de la vie. Quelles sont nos origines à chacun ? Comment vivre avec les autres ? Le besoin de l’eau pour la vie. Le besoin de rêver pour grandir. Le besoin d’avoir des saltimbanques, des créateurs et des animateurs de marionnettes, comme il y eut à Lyon, Laurent Mourguet, l’inventeur de Guignol, raconté par l’écrivain Paul Fournel dans son dernier livre, Faire Guignol.
Rendez-vous avec les marionnettes, Espace Tonkin, à Villeurbanne, pour rêver et grandir ensemble.
Espace Tonkin, avenue Salvador Allende, 69100 Villeurbanne — 04 78 93 11 38 Du 22 Janvier au 15 février 2020 Tarif : 7€
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