Traboules du Vieux Lyon et Croix-Rousse, comment les visiter ?

Il y en a entre 400 à 500 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île. On peut en visiter certaines.

Réservez une visite guidée semi-privée des traboules

Voulez-vous goûter à notre recette qualité ? Un tout petit groupe limité à 12 + un guide conférencier féru d’histoire et passionné de Lyon. Oui ? Nos guides conférenciers Maud, Maxime, Alexandre ou Adam vous emmèneront alors de bon matin dans le siècle d’or de Lyon, lorsque la vieille ville est encore fraîche et secrète, par ses ruelles ocres pavées et ses mystérieuses et secrètes traboules.

Chaque samedi et dimanche matins.

Demande pour une visite guidée des traboules en groupe

Histoire des traboules

Les traboules jusqu’au vingtième siècle

« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants »

La citation est de Saint Ex, né place Bellecour en 1900. Nous sommes tous des Alexandre Dumas, des Mata Hari, des Howard Carter. L’attrait des traboules traverse les tranches d’âge. L’étymologie latine, transbulare, trabulare, n’explique pas cette passion des tous les visiteurs de Lyon pour elles. Pas plus que leur histoire depuis le quatrième siècle. Non, ce qui nous fascine tous, petits ou vieux, quadras ou ados, c’est une idée d’enfant, l’idée du passage secret.

Grande traboule du Vieux Lyon
Grande traboule du Vieux Lyon — Photo : Ambre, DR

Il y en a plus de 300 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île.

À la Renaissance, quand la population de Lyon a explosé, on a construit derrière les immeubles existants de nouveaux immeubles, sans remettre en cause le dessin des parcelles du Moyen-Âge qui favorisait les longues rues sans rues traversantes pour gagner de l’espace. Pour éviter de longs détours, la traboule était la solution.

À Croix-Rousse, au dix-neuvième siècle, on a fait pareil. Ainsi, on pouvait descendre du haut de Croix-Rousse à Terreaux en ligne droite en les empruntant.

Les traboules aujourd’hui, « un trésor confisqué »

Gilbert Vaudey, dans son merveilleux livre Le nom de Lyon, chez Christian Bourgois Éditeur, écrit : « Dans ses Traboules de Lyon, René Dejean a scrupuleusement dressé l’inventaire de quelque 315 d’entre elles. Il faut pourtant en faire l’aveu : la carte qu’un telle liste invite à dresser ressemble aujourd’hui à un trésor confisqué. Ce qui subsiste des passages […] ne constitue plus que la partie visible d’un domaine devenu interdit. Exaltés en raison inverse de leur raréfaction, ils n’ont cessé de subir l’affaiblissement de leur fonction au profit de la publicité faite à une image. » Image sur laquelle surfe d’ailleurs cet article que vous êtes en train de lire, ainsi que les autres pages de ce site consacrées à la visite des traboules. C’est que vous êtes très nombreux à vouloir les visiter lors de votre venue à Lyon, voire même en tant que Lyonnais.es à désirer les découvrir, et donc à taper dans Google : « visiter traboules lyon ».

Or donc, 95% de ces traboules traversantes sont désormais closes. Par les propriétaires, pour se protéger. De nous, les visiteurs, les touristes. Mais aussi des incivilités, des trafics. Et pour leur tranquillité.

Alors, comment entrer dans les traboules ?

Entrée de traboule dans une cour rue Saint-Jean

Y a-t-il tout de même des traboules ouvertes au public­ ?

Oui. Quelques unes sont ouvertes au public via des conventions entre leurs habitants et la municipalité. Officiellement, 31. Nous vous donnons les plus intéressantes ci-dessous.

Comment tout de même visiter les traboules fermées au public sans avoir les codes ?

Levez-vous tôt 🙂 Les portiers sont assez souvent ouverts le matin aux éboueurs et au facteur. Tentez votre chance. Il suffit d’appuyer sur le bouton ouverture, l’étoile ou le zéro.

Les habitants des lieux apprécient-ils ?

Pas vraiment à Saint-Jean ! Il y a beaucoup de passage et les nuisances sonores sont réelles. Aussi, soyez discrets, parlez doucement, attendez d’être ressortis dans la rue.

Traboules du Vieux Lyon

La Longue traboule est la plus connue du Vieux Lyon. Elle relie la rue Saint-Jean à la rue du Bœuf à travers 3 cours et 4 corps d’immeubles.

Entrée de la longue traboule : 54, rue Saint-Jean.

Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin, ebook à paraître en 2019.

Elles sont intégrées à notre visite guidée du Vieux Lyon et de ses traboules

Traboules de Croix-Rousse

La traboule de la cour des Voraces, entre la place Colbert et la rue Imbert-Colomès,  est à la fois traboule,  cour et escalier. À ne rater sous aucun prétexte, autant pour son histoire que pour sa spectacularité, 6 étages et autant de volées de marches vous contemplent.

Entrée de la traboule de la cour des Voraces : 9, place Colbert.

Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin.

Elles sont intégrées à notre visite guidée de Croix-Rousse et de ses traboules

Chaque samedi et dimanche, visite semi-privée des traboules du Vieux Lyon réservable en ligne

 

Que visiter à Lyon ?

L’essentiel de ce qu’il faut visiter à Lyon vous est résumé dans cette page, avec des renvois vers nos parcours gratuits et nos visites guidées.

L’ensemble de notre site web Lyon visite est une réponse à cette question : Que visiter à Lyon ? Nous allons essayer d’y répondre ici en une seule page. En commençant par les visites incontournables.

Nota : si vous souhaitez une visite guidée avec nos guides-conférenciers Pierre ou Alexandre, consultez notre catalogue de visites guidées incontournables de Lyon.

On part maintenant à la découverte de ce qu’il faut voir à Lyon :

Vieux Lyon

Le quartier historique sans conteste le plus marquant de Lyon, classé « Patrimoine historique de l’humanité » par l’Unesco, ses traboules, son quartier Renaissance, la cathédrale Saint-Jean.

Voir notre parcours gratuit Vieux Lyon, traboules et cours Renaissance

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Plusieurs musées à visiter dans ce quartier du Vieux Lyon :

  • Musée Miniature et Cinéma : il regroupe une collection d’une centaine de scènes miniatures par de grands artistes et une collection de 400 objets  utilisés pour créer des effets spéciaux au cinéma.
  • Musée Gadagne : dans un hôtel Renaissance incroyablement restauré et de toute beauté ayant appartenu aux deux frères banquiers italiens Gadagne a été aménagé un double musée, l’un est un musée sur l’histoire de Lyon, l’autre est un musée des arts de la marionnette.

Fourvière

Basilique de Fourvière et théâtres romains : La colline de Fourvière offre un point de vue exceptionnel sur Lyon et tout l’est, jusqu’aux Alpes. Ce n’est pas un hasard si les romains se sont installés ici et y ont créé en 43 av. J.-C. la cité de Lugdunum. Sur cette colline, vous devez d’abord visiter la Basilique de Fourvière et sa crypte et déambuler autour pour découvrir ces deux exceptionnels points de vue. Puis ensuite rendre visite aux théâtres romains. Le Parc des hauteurs offre de beaux points de vue peu courants sur la Saône et Lyon et propose un parcours accro-branches pour les enfants.

Voir notre parcours gratuit Fourvière

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Saint-Georges terrassant le dragon, une des statues emblématiques de Lyon qui couronne la basilique (photo Lyon Visite)

Cimetière de Loyasse : Vous pouvez aussi si vous avez plus de temps visiter le Père Lachaise lyonnais : le cimetière de Loyasse. Il passionnera les amateurs d’ésotérisme et de symbolisme. Il abrite une tombe particulière visitée, celle du mage Maître Philippe de Lyon.

Voir notre parcours gratuit Cimetière de Loyasse par le parc des hauteurs

Musée à visiter dans ce quartier de Fourvière :

  • Musée gallo-romain : Il est accolé aux théâtres romains. Il recueille les pièces découvertes au cours des fouilles préventives des grands chantiers de la ville portant sur l’histoire de  la cité gallo-romaine. Les salles sont enterrées à flanc de colline et offrent une ambiance vraiment historique.

Croix-Rousse

L’autre colline de Lyon, l’ancienne colline ouvrière des canuts, les ouvriers de la soie, parcourue de haut en bas de traboules. Aujourd’hui, la colline de Croix-Rousse concentre sur ses murs un foisonnement de créations de street-art par des artistes de rue. Elle abrite aussi plusieurs murs peints à voir absolument, dont les fameux Mur peint des Canuts et le Mur peint des Lyonnais célèbres, tout en bas des pentes de la Croix-Rousse.

Les vues en montant ou descendant les pentes sont saisissantes de beauté.

Voir nos différents parcours gratuits :

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Confluence

Nouveau quartier de Lyon dont l’aménagement est encore en cours. Nous vous conseillons de voir le Musée des Confluences, de vous promener autour de la darse qui permet aux bateaux d’entrer au coeur de la presqu’île et de longer les berges de Saône qui concentrent des créations architecturales ultra-modernes des plus grands architectes contemporains.

Voir notre parcours gratuit Confluence

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Musée à visiter dans ce quartier de Confluence :

  • Musée des Confluences : Sa silhouette est inoubliable. Il est situé tout au bout de la presqu’île, où se rejoignent Rhône et Saône, sur un site exceptionnel. Il abrite des collections de sciences naturelles, d’anthropologie, de civilisations, de sociétés. Il offre aussi une salle de restaurant et une terrasse avec une vue magnifique.

Parc de la Tête d’Or

C’est un parc immense, de toute beauté, spirituellement encore plus impressionnante en automne, empli d’arbres centenaires, de roseraies, d’un jardin botanique avec des serres Balthard, d’une plaine africaine avec ses girafes et d’animations pour les enfants, de grandes pelouses merveilleuses dès les premiers soleils et d’une allée qui en fait le tour, idéale pour les jogueurs.

Voir notre parcours Parc de la Tête d’Or

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Une des serres Balthard du jardin botanique (photo FC)

Bonne visite de Lyon.

Festival Quais du polar 2025

Festival référence du polar en France, Quais du polar accueille chaque année les plus grands auteurs à Lyon. L’occasion aussi de découvrir le Lyon du gang des Lyonnais et des frères Lumière.

Dates : 4 au 6 avril 2025

Avec, comme chaque année, des vedettes internationales et françaises populaires et réputés, comme Sandrine Collette (prix Goncourt des lycéens 2024 et prix Goncourt des détenus 2024), Franck Thilliez, James Ellroy, Lisa Gardner, Deon Meyer, Paula Hawkins, Arnaldur Indridason, Michel Bussi, Gilles Legardinier, Marc Lévy, Jean-Christophe Rufin.

Et d’autres pas encore aussi connus et que nous aimons particulièrement pour la qualité de leurs histoires :

  • Maylis de Kerangal, élégante autrice de romans poétiques et immersifs, qui explore finement les liens humains, les processus de transformation et les questions existentielles ;
  • Thomas Cantaloube, auteur de romans noirs engagés, racontant l’histoire politique et sociale contemporaine, auteur en 2024 d’un des premiers romans de la nouvelle série La fille du Poulpe, Les cols des Amériques ;
  • Hervé Commère ;
  • Pascal Dessaint, qui écrit des polars écolos depuis 30 ans ;
  • Marin Ledun, aux romans noirs et sociaux, sur les dérives de notre société contemporaine ;
  • Jérôme Leroy ;
  • Sophie Loubière, aux thrillers psychologiques habités de personnages complexes ;
  • Antoine Renand, très remarqué pour son premier roman Empathie, aux récits captivants, mariant tension psychologique et thèmes humains profonds ;
  • Marie Vingtras, aux histoires intenses telles que Blizzard (2023), profondément humaines narrées avec une grande sensibilité, d’un style incisif.

Festival majeur dans le genre extrêmement populaire du roman policier, du thriller et du noir, allant de la BD jusqu’au cinéma, Quais du polar accueille depuis 2005 les plus grands auteurs à Lyon. Craig Johnson, Michael Connelly, Henning Mankell (décédé en 2015), Norman Spinrad, P. D. James (décédée en 2014), Patricia McDonald, Deon Meyer, Jo Nesbø et, chez les français, Didier Daeninckx,  Frank Thilliez, Jean-Christophe Grangé, Tobie Nathan.

Le festival se déroule dans le majestueux hôtel de la Chambre de commerce de Lyon et son parterre de magnolias et les salons de l’Hôtel de ville, avec tout un tas d’événements et de rencontres dans toute la Métropole de Lyon.

Lyon a d’autres liens avec le polar. Frédéric Dard qui habitait alors rue Calas à Corix-Rousse y a fait ses premières armes, il figure sur le Mur des Lyonnais, gigantesque fresque peinte à découvrir en bord de Saône, dans un des lieux les plus caractéristiques de Lyon.

René Belletto né à Lyon, auteur de nombreux t bons polars, en a situé plusieurs dans la ville, Le revenant, Sur la terre comme au ciel, et son plus gros succès, le thriller L’enfer.

Bertrand Tavernier a situé au cœur de sa ville natale, dans le Vieux Lyon, son premier film, une histoire de meurtre, L’horloger de Saint-Paul.

Dans les années 70, le Gang des Lyonnais y est né, groupe de truands issus des quartiers populaires et doté d’une forte organisation, a opéré des cambriolages et des attaques audacieuses sur des banques, des fourgons, des bijouteries à Lyon et Paris.

Nos visites guidées pendant « Quais du polar »

    Français et anglais disponible pour toutes les visites, pour les autres langues en fonction de la visite, à voir avec Ambre.

Le festival 2024

C’était le 20e anniversaire. Avec :

  • Karine GIEBEL
  • Nicolas MATHIEU
  • Karim MISKÉ
  • François MÉDÉLINE
  • Sophie LOUBIÈRE
  • Didier DAENINCKX

Et chez les internationaux :

  • Tim WILLOCKS
  • Valerio VARESI
  • Ragnar JÓNASSON
  • Jo NESBØ
  • Dennis LEHANE
  • Peter MAY
  • Joseph INCARDONA

Le festival 2023

Quais du polar 2023 Lyon, visiter Lyon avec Lyon Visite

Au programme de cette année, toujours autant de grosses signatures populaires­­ françaises Michel Bussi, Hélène Couturier, DOA, Claire Favan, Marin Ledun, Louise Mey, Bernard Minier, Colin Niel, Olivier Norek, Patrick Pécherot, Franck Thilliez, Olivier Truc et de pointures pointues internationales, Javier Cercas, William Boyle, Elizabeth George, Denis Lehane.

Le festival 2022

Quai du polar 2022, festival de romans policiers à Lyon

Au programme de cette année, toujours autant de grosses signatures populaires­­ françaises Dominique Manotti, Michel Bussi, Jacques Expert, Nicolas Geibel, Philippe Jaenada, Bernard Minier, Sylvain Forge, Guillaume Musso, Caryl Férey, Colin Niel, Olivier Norek, Franck Thilliez et de pointures pointues internationales, David Peace, Val McDermid, Harla Coben, Craig Johnson, Camilla Greben, Deon Meyer, Paula Hawkins, Arnaldur Indriðason, John Grisham.

Mais aussi des nouvelles et nouveaux venus avec un premier livre.

Le formidable Lady Chevy de John Woods

D’abord un énorme coup de cœur pour un nouvel auteur américain, John Woods, avec Lady Chevy, surnom de son héroïne adolescente terriblement attachante. Le roman raconte son violent parcours initiatique pour se sortir de la misère à laquelle semble la condamner son milieu, dans les Appalaches désindustrialisées et semées d’installations pétrolières de fracturation hydrauliques, lesquelles vont fracturer sa vie, alors qu’elle rêve de devenir vétérinaire. Un roman très dur et très tendre, avec des personnages emplis de contradictions, comme vous, comme toi et comme moi.

Couverture du livre Lady Chevy

Le formidable Lady Chevy du nouvel auteur américain John Woods, éd. Albin Michel

Michèle Pedinielli et Anna de Sandre chez 2 passionnants éditeurs

Deux autres nouvelles venues sur la scène du polar à ce Quai du polar 2022, avec un premier roman. Michèle Pedinielli, autrice de Boccanera, aux éditions de l’Aube, excellent éditeur d’auteurs internationaux et d’histoires ancrées dans les pays et la société. Un polar entièrement niçois avec une « privée » en héroïne soumise au même suspense que ses lecteurs. En lices pour le prix des lecteurs Quais du polar.

Et Anna de Sandre, autrice de Villebasse, chez le meilleur éditeur de polar qui soit, La manufacture de livres. Un éditeur découvreur de talents comme Franck Bouysse, grand écrivain qui également au sommaire du n°3 de la revue Pourtant avec Moïse, nouvelle inédite. Pourtant est une revue lyonno-parisienne.

Et quelques lyonnais comme Jacques Morize, auteur chez l’éditeur villeurbannais AO éditions d’une série de polars se déroulant dans chaque arrondissement lyonnais, comme Les nouveaux mystères de Paris de Léo Malet.

L’excellent café librairie Un petit noir, spécialisé dans le polar, dont le patron est une bible, et situé sur les pentes, aura son stand au festival.
→ Voir l’encadré sur le Petir noir en fin de page

Informations pratiques :

  • L’accès est gratuit.
  • Horaires : vendredi et samedi de 10h à 20h, dimanche de 10h à 18h.
  • Le festival se déroule au cœur de la presqu’île (le centre ville de Lyon) en bonne partie à l’Opéra de Lyon, le Palais de la Bourse (Chambre de commerce), le Palais Bondy et l’Hôtel de ville.

Les lieux

Le festival se déroule chaque année principalement dans deux magnifiques et imposants bâtiments : l’Hôtel de ville et l’Hôtel de la Chambre de commerce de Lyon.

Quais du polar - hotel de ville de Lyon
Le beffroi de l’Hôtel de ville de Lyon abrite le deuxième carillon de France avec 65 cloches

 

magnolias en fleurs devant hotel de la chambre de commerce Lyon
Magnolias en fleurs devant l’hôtel de la chambre de commerce (CCI) de Lyon

Le festival 2021

70 000 personnes ont visité ce festival 2021 et rencontré 110 écrivaines et écrivains de 14 nationalités différentes. Chiffre plus surprenant, il s’est vendu 6800 livres soit un livre pour 10 festivaliers. Que lisent les 63 200 autres ?

Le festival 2020

Covid annulation !

Le festival 2019

Plus de 100.000 visiteurs pour l’édition 2019 ! Record battu, Quais du polar est un festival extrêmement populaire.

Quais du polar - hotel de la chambre de commerce Lyon

Prix littéraires Quais du polar 2019

Prix Quais du polar 2019 en BD : Charogne de Benoit Vidal et Borris, éd. Glénat

Prix des lecteurs Quais du Polar – 20 Minutes : La guerre est une ruse, Frédéric Paulin, chez l’excellent éditeur Agullo

Prix Le Point du polar européen 2019 : La mort selon Turner, Tim Willocks, chez le non moins intéressant éditeur Sonatine

Les écrivains

25 écrivains scandinaves étaient invités pour une visite approfondie du polar nordique. Avec :

L'hypnotiseur, Lars Kepler

D’abord les suédois Alexander et Alexandra Ahndoril qui écrivent comme l’on dit à quatre mains sous le pseudonyme de Lars Kepler, auteurs du fascinant best-seller L’hypnotiseur.

Et Leif Davidsen (Danemark), Jørn Lier Horst (Norvège), Monica Kristensen (Norvège), Lilja Sigurðardóttir (Islande), Viveca Sten (Suède), Árni Thórarinsson (Islande), etc.

Des temps importants ont été consacrés aux séries télé, notamment avec des projections au Pathé Bellecour.

Quais du polar - libraires et editeurs dans hotel de la chambre de commerce Lyon

Un hommage à Georges Simenon lui a été rendu à l’occasion de l’anniversaire de sa mort en 1989. En plus d’une rencontre, il y avait aussi des projection de films adaptés de ses livres.

Et de très nombreuses conférences.

Le festival 2018

Quelques uns des invités en 2018 étaient :

  • Côté polar italien qui est le thème de cette édition : Donato Carrisi, Giancarlo De Cataldo, Luca di Fulvio.
  • Polar français : Franck Bouysse, Dominique Manotti, Sandrine Collette, DOA, Caryl Ferey, Marin Ledun, Bernard Minier, Jean-Bernard Pouy, Romain Slocombe, Serge Quadruppani, Patrick Bauwen. Et en non polar : Michel Bussi, Philippe Jaenada ou Joann Sfar.
  • Côté internationaux : Harlan Coben, Camilla Läckberg, Ian Rankin, Deon Meyer, Franck Thilliez, Craig Johnson, Patricia MacDonald, M.J. Alridge.

Le festival 2017

Quelques uns des auteurs reçus en 2017 : David Vann, Marcus Malte, Guillaume Musso, Luis Sepulveda, Michel Bussi, Philippe Kerr, Ron Rash.

Jo Nesbö à Quai du polar 2016 :


Mention spéciale au blog polar EmOtions

Voici un blog incroyable sur le polar et le thriller ! Profusion d’articles, critiques, interviews avec un  enthousiasme roboratif et un fabuleux travail de découverte d’auteurs et d’œuvres. Nous l’adorons à Lyon Visite, vous l’avez compris. Yvan sera évidemment sur le festival Quais du polar pour ses rencontres et interviews.

Son blog : https://gruznamur.wordpress.com/ et son autoportrait + une interview de lui.

Atmosphère noire sur les pentes de Croix-Rousse : le café librairie Un petit noir

Virginie Despentes a choisi son pseudonyme d’auteur ici, sur ces pentes.

Librairie Café "Un petit noir" consacrée au polar à Lyon

Un Petit Noir, librairie café consacrée uniquement au polar est au milieu des pentes de la Croix-Rousse, 57 montée de la Grande-Côte, dans le quartier arty et alternatif, animée par un passionné qui trace sa route depuis plusieurs années, de plus dans un beau lieu. Le site du café librairie Un Petit Noir

… que du noir dans la vitrine d’Un Petit Noir (photo nov. 2016)

Sans aucun dessous de table, on vous recommande chaudement ce lieu consacré au noir.

Nos conseils pour visiter Lyon pendant « Quais du polar » :

Vue sur le Rhône depuis une traboule au flanc de Croix-RousseTraboules des pentes

Plongez dans l’atmosphère et l’histoire alternative et sociale des pentes avec notre itinéraire Traboules des Pentes de la Croix-Rousse.

 Vieux Lyon

 

 

 Balade dans Lyon à Vélo’v

 

 

 La balade des magnolias

 

 

 Visiter Lyon en 2 jours

 

 

 

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Confluence, balade architecture et urbanisme entre Rhône et Saône

Profitez d’une très belle demi-journée dans ce nouveau quartier à l’architecture hyper moderne, à la pointe entre Saône et Rhône, avec une visite culturelle à son exceptionnel Musée des Confluences.

Parcours de visite de Confluence

Nous vous proposons dans cette page une visite que vous pouvez faire en autonomie, à pied ou à vélo en combinant :

  • une balade le long de la Saône et du Rhône en passant par la pointe ;
  • une visite culturelle du Musée des Confluences ;
  • un pot l’été en terrasse au bord de l’eau.

Nota : Les visites guidées de nos guides conférenciers suivent un itinéraire différent du parcours ci-dessous, en approfondissant certaines thématiques. Voir notre  visite guidée Lyon-Confluence.

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Votre itinéraire de balade Confluence

Prenez le tramway T1 jusqu’à la station Hôtel de Région – Montrochet (si vous commencez par la visite du musée) ou la station Musée des Confluences (si vous terminez par le musée).

Dans le sens Musée des Confluences – Place Nautique

Musée Confluences (avec un « s »)

Ce musée est un musée des sciences et des sociétés qui veut donner à tous les clés pour comprendre notre monde, notamment à travers les savoirs de la science et le fonctionnement de nos sociétés. Il est organisé autour de 3 thèmes :

  • D’où venons-nous ? Les origines de l’homme et de notre planète, la vie, la mort.
  • Qui sommes-nous ? L’être humain dans le monde, l’environnement.
  • Que faisons-nous ? L’histoire du passé au futur.
Musée des Confluences depuis la station de tramway T1 du même nom

Musée des Confluences depuis la station de tramway T1 du même nom

On y trouve(ra) une girafe de 2 mètres de haut « taxidermiée », un double phaéton Berliet C2 22 HP double phaéton, l’accélérateur de particules Cockcroft & Walton, un camarasaurus de 14 mètres de long.

Berges du Rhône et pont Raymond Barre

Promenade extrêmement agréable depuis le musée jusqu’à la pointe. On appréciera particulièrement la vue par dessous du nouveau pont Raymond Barre (ancien maire de Lyon, premier ministre et meilleur économiste de France, dixit VGE) dévolu aux «déplacements doux» (en langue de bois politique lyonnaise, tout déplacement n’utilisant pas un moteur à essence) qui forme avec le pont voisin, le pont Pasteur, un V. Puis plus loin sa forme particulière d’animal faisant le gros dos.

Pont Raymond Barre sur le Rhône en face de Musée des Confluences à Lyon
Pont Raymond Barre sur le Rhône, face au Musée des Confluences, Lyon

Quelques péniches d’habitation le long de cette berge rectiligne très minérale. En face, les bâtiments modernes de Tony Garnier puis le lycée international de Lyon.

La pointe du confluent du Rhône et de la Saône

On se croirait presque devant l’océan pour peu qu’une mouette se pose sur un des ducs d’Albe prolongeant la pointe.

La pointe de la Confluence vue coté sud avec à gauche le Rhône et à droite la Saône, le musée des Confluences est derrière.

Si l’on se retourne vers le nord, on a à gauche le pont ferroviaire de la voie Lyon Saint-Etienne. La basilique de Fourvière bien sagement sur sa colline. Le pont Raymond Barre avec son élégante arche à droite. Et au centre le diamant pas fini de tailler du musée des Confluences.

On reprend la route à gauche, c’est-à-dire à l’ouest, par la promenade qui longe la Saône.

Berges de Saône

Très agréable remontée au nord par ce sentier moins rectiligne que côté Rhône, pas de doute ce n’est plus le même cours d’eau. On passe sous le musée en direction du pont de chemin de fer.

Viaduc ferroviaire de la Quarantaine

Viaduc ferroviaire de la Quarantaine sur la Saône dans le quartier Confluences — Lyon

Sur ce pont en fer à la magnifique architecture circulent de nombreux trains vers ou depuis Saint-Étienne. Son histoire a été difficile. Construit en 1852, il s’écroule en 1854… coupant la navigation sur la Saône durant 2 ans. Le pont est reconstruit en 1856 et sera enfin remplacé par le viaduc métallique que vous voyez en 1932. Les 1er et 2 septembre, les allemands le dynamitent mais cette fois-ci, il tient le coup et peu endommagé pourra être réparé et remis en service, à l’époque avec une voie ferrée et une voie pour les automobiles et les piétons. Il est électrifié en 1954. Aujourd’hui, il est un élément structurant du paysage et, notez-le, il traverse la Saône en biais, comme de l’autre côté de la presqu’île traverse le Rhône le nouveau pont Raymond Barre.

Le cube orange et le cube vert de Confluence

Le quartier Confluence se veut une sorte de vitrine du futur, tant de point de vue archi que du point de vue écolo. Des bâtiments innovants  dispersés par les urbanistes dans cette partie de Confluence appelée « Ilot P »… « P » pour énergie positive (ils produisent plsu d’énergie qu’ils n’en consomment). En particulier le cube vert qui abrite la télé européenne d’info continue Euronews et le cube orange, des plus mitraillés par les photographes, avec son étonnant puits de lumière en façade.

Confluence, la Sucrière, le cube vert, le cube orange et le musée des confluences

D’autres bâtiments marquent ce quartier. Le Musée Confluences bien sûr. Mais aussi l’Hôtel de Région organisé autour d’un immense patio. Cet ensemble de bâtiments n’est pas courant, il marque l’ambition de Lyon, la sauce urbaine prendra-t-elle, on le saura dans les années prochaines.

Après le cube vert, ne ratez pas la Buvette de Francis qui subsiste du passé, de l’avant quartier à énergie positive, mais qui connaissait depuis bien longtemps la récupération d’énergie.

La place nautique et sa passerelle aux cadenas

On arrive à la Place Nautique par une fort belle promenade entre la Saône et des plans d’eau ressemblant à des mares dans lesquelles se reflète le centre commercial.

Le centre commercial Confluence se reflète dans une mare avec joncs et canards
Le centre commercial Confluence se reflète dans une mare avec joncs et canards.

La passerelle sur la « darse » (le bras de Saône qui rentre à l’intérieur de la presqu’île) obéit à la tradition récente des cadenas d’amoureux. On y captera également de magnifiques vues sur ce quartier encore en construction.

La passerelle sur la Place Nautique avec ses cadenas d'amoureux.

Voici un beau point final à notre balade.

Bonne découverte de Confluence.

Galerie virtuelle du street art à Lyon

Cette galerie est une visite virtuelle permettant de retrouver des graffs disparus ou encore présents….. Vous pouvez la parcourir depuis chez vous… Ou sur votre tablette en baladant sur les pentes de Croix-Rousse, haut lieu du graff à Lyon (voir notre itinéraire).

Voir notre itinéraire de visite « Street art Lyon » (avec carte interactive) ici : https://www.lyon-visite.info/street-art-graff-graffitis-tags-pentes-croix-rousse/

Exposition virtuelle street art lyon croix-rousse (mises à jour : oct/nov 2013, juillet 2019)

Dans la galerie ci-dessous, un certain nombre de réalisations. Parmi elles des graffeurs connus :

  • THTF, collectif de 2 artistes, très prolifique sur les pentes de la Croix-Rousse : collages, fresques ;
  • Kesa, connu pour ses animaux et oiseaux découpés dans des vinyles ;
  • Don Mateo, avec de beaux sujets en papier collé (voir l’enfant ci-dessous) ;
  • Méthyl’N
  • Kalouf
  • Big Ben
  • Don Matteo

Knar ne fait pas encore partie de cette galerie.

Exposition street-art "Zoo" à Lyon juin et juillet 2018

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Exposition street-art "Zoo" à Lyon juin et juillet 2018

Les techniques sont très diverses : fresque, pochoir, collage. Le nombre de tags a notoirement augmenté depuis septembre 2013, pour une raison que nous n’avons pas percé.

La photo 29 (7e rangée) est intéressante, elle concentre le travail de trois grafeurs différents.

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Notre itinéraire de visite « Street art Lyon » (avec carte interactive) https://www.lyon-visite.info/street-art-graff-graffitis-tags-pentes-croix-rousse/ permet de découvrir sur le terrain les tags non effacés de cette galerie.

Cimetière de Loyasse par le Parc des Hauteurs et Fourvière

Le cimetière de Loyasse est passionnant pour au moins 3 raisons : l’impressionnante richesse de ses styles, ses célébrités (comme le mage Nizier-Anthelme Philippe), la balade pour s’y rendre par Fourvière et le méconnu Parc des Hauteurs.

Nous vous proposons une visite selon deux points de vue : d’une part célébrités du whos’s who  lyonnais et curiosités et d’autre part symbolisme architectural. A vous de choisir celui qui vous intéresse ou de mixer les deux. Rendons-nous d’abord sur place.

Aller au cimetière de Loyasse par le Parc des Hauteurs et Fourvière

  • Partir du Vieux Lyon au pied de la cathédrale Saint-Jean.
  • Prendre le funiculaire à la station de métro Vieux Lyon (moyen le plus rapide et le moins fatiguant)
  • Ou monter à pied par le jardin du Rosaire (itinéraire bleu sur la carte ci-dessous) au flanc de la Colline (très très jolie balade exigeante physiquement), pour cela de la place Saint Jean, prendre la rue Saint Jean, à gauche la rue de la Bombarde, à droite la rue du Boeuf, et aussitôt à gauche la montée des Chazeaux. En haut des escaliers, on souffle. Prendre à gauche la montée Saint-Barthélemy jusqu’à l’entrée du jardin sur votre droite. Traverser le jardin à votre gré par l’allée en zig-zags ou en coupant si vous êtes sportif. A la saison des roses, profitez de la jolie allée avec stations du chemin de croix.
  • Sur l’esplanade de Fourvière, prendre à droite la Montée Nicolas de Lange jusqu’à l’entrée sur votre gauche du Parc des Hauteurs.
  • Traverser le Parc des Hauteurs en profitant de toutes les belles choses qu’il vous offre : vues sur Croix-Rousse, les Monts d’Or, les belles boucles de la Saône, la passerelle des Quatre-vents (avec en-dessous les vestiges de la station d’un ancien funiculaire) et un bel espace vert derrière.
  • Traverser entièrement le Parc des Hauteurs et à la sortie prendre à droite et aussitôt à gauche, le cimetière est indiqué.

Histoire et carte du cimetière de Loyasse

C’est le plus ancien cimetière de Lyon. Il est vite devenu branché de s’y faire inhumer. Avec un monument à sa hauteur sociale ! C’est pour cela que le cimetière fourmille de célébrités lyonnaises et de tombeaux spectaculaires. Mais aussi de sépultures abandonnées devenues pour certaines romantiques.

Célébrités lyonnaises et curiosités

Voir numéros correspondants sur le plan ci-dessous et sur le plan distribué à l’accueil du cimetière

  • 1 – Edouard Herriot, député, sénateur, président du conseil (3 fois), ministre, député, maire de Lyon (pendant 52 ans), membre de l’Académie française, officier de la Légion d’honneur, président du parti radical-socialiste… écrivez-nous si nous avons oublié quelque chose. En 1942, il renvoie sa Légion d’honneur au maréchal Pétain. A sa mort, le cimetière étant plein comme un oeuf, on lui a érigé à la place de la cabane à charbon des croque-morts  à l’entrée du cimetière un monument quelque peu stalinien (photo). Herriot qui était un lettré a aussi laissé derrière lui un paquet de citations où luit l’esprit lyonnais :

La tradition, c’est le progrès dans le passé ; le progrès, dans l’avenir, ce sera la tradition.

Rien n’est si dangereux qu’un imbécile qui a les apparences d’un homme intelligent.

La politique est un chapitre de la météorologie. La météorologie est la science des courants d’air.

La politique, c’est comme l’andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop.

Maintenant que je suis vieux, lorsque je parcours un cimetière, j’ai l’impression de visiter des appartements.

Tombeau de Edouard Herriot à Loyasse
Tombeau de Edouard Herriot à Loyasse
  • 5 – Carré des prêtres
  • 6 – La brodeuse Marie-Anne Leroudier
  • 8 – Le fondateur de la Brasserie Georges
  • 12 – Jean-Philippe Wuillermoz
  • 13 – Famille Guimet
  • 14 – Velocio
  • 15 – L’architecte de Fourvière, Bossan
  • Le tombeau de Laurencin, sponsor des frères Montgolfier21 – Le sponsor de la première montgolfière, Jean-Espérance de Laurencin, dans un tombeau en pyramide à quatre pans. En tant que financeur des frères Montgolfier, il était dans le premier vol :

Les essais captifs ont lieu du 7 au 15 janvier 1784. Le ballon a souffert de l’hiver rigoureux cette année-là. De plus, du fait de sa taille, le gonflement est très délicat, surtout avec des aides aérostiers peu expérimentés. Le temps peu favorable et une lutte entre les souscripteurs pour savoir qui volerait faillit faire capoter le projet.

Enfin, le 19 janvier, le temps est propice et les esprits calmés, 100 000 Lyonnais sont présents et même Pierre, le père des deux inventeurs est là. Prennent place à bord du Flesselles, Joseph dont c’est le seul et unique vol, Pilâtre, le comte de Laurencin qui avait amené une grande partie des fonds, le comte de Dampierre, le marquis de Laporte d’Anglefort, le prince de Ligne et le jeune Fontaine. Un resquilleur est évacué tel un sac de sable.

  • 23 – Les jouteurs
  • 25 – Le Mage Philippe (Nizier-Anthelme Philippe)

Découvrir et comprendre la symbolique

Certaines tombes « embarquent » une symbolique importante à base d’animaux et de fleurs. A qui s’adresse cette symbolique ? Mais à nous à plus d’un siècle de distance ! Elle a été sculptée pour les vivants, pour leur dire certaines choses que l’on voulait leur signifier… prêtons-nous donc à leur discours et allons-y :

Cimetière de Loyasse, symbolisme, Sablier ailé et serpent qui se mord la queue
Sablier ailé et serpent qui se mord la queue

Végétaux

Fleur de pavot: sommeil

Lierre : attachement

Pommes de pin : fécondité, vigueur

Animaux

Cimetière de Loyasse, tombe du chocolatier Isac Casati, chouette : augure de la mort et symbole de sagesse
Tombe du chocolatier Isac Casati, chouette : augure de la mort et symbole de sagesse

Serpent qui se mot la queue (en forme de 8) : symbole de l’infini

Chouette : sagesse

Coq : pasteur des âmes (à la fois protecteur et défenseur)

Papillon : âme libérée quittant le corps, renaissance

Chauve-souris : mène le défunt à travers les ténèbres et l’aide à y trouver son chemin

Autres

Le coussin : attribut des coeurs enflammés

L’ancre marine : attachement familial

Barrières (autour de la tombe familiale) : protection contre les autres et montrer que l’on est réuni

Oriflamme ailé : âme du défunt

Sablier ailé : temps qui passe

Corne d’abondance : fortune, fécondité

Couronne : récompense ou succès, peut aussi symboliser l’éternité

Bonne visite

Street-art, graff et graffitis des pentes de la Croix-Rousse : parcours de visite

Le street-art de Lyon est la face cachée « off » des murs peints. Dans le quartier des pentes de la Croix-Rousse, il est effacé le jour par la municipalité et recréé de nuit par les graffeurs. Une découverte à faire en prenant son temps, rythmée par les galeries d’art contemporain rue Burdeau et les cafés alternatifs des « pentes ».

Marie Garnier, @garniermarie3, Passage Thiaffait, Les Pentes, Croix-Rousse, 3 mai 2024

Nos visites guidées street-art en groupes

En groupes professionnels, scolaires, familiaux, amicaux, toute l’année, sur demande

Le street-art à Lyon, petite histoire

Noze, entrée du passage Mermet, côté rue Leynaud — 31 mai 2023
Une magnifique simili terre cuite cubiste ou tribale (à nous qui regardons de choisir) par l’artiste Noze, entrée du passage Mermet, côté rue Leynaud, Lyon 1er — 31 mai 2023
Britt Tam, street-art à Lyon, janvier 2023
Britt Tam, montée de la Grande-Côte, Lyon 1er, janvier 2023
Œuvre de MDLF, montée de la Grande-Côte, le 27 juillet 2022
Œuvre de MDLF, montée de la Grande-Côte,Lyon 1er, le 27 juillet 2022
Sedlex, Street-art Lyon pentes de la Croix-Rousse

Œuvre de Sedlex (œuvre disparue), sous l’église Saint Polycarpe, Lyon 1er, 1er juin 2020

L’art officiel et conventionné (avec les copropriétés) des murs peints de Lyon dissimule ses origines : l’art du graffiti sauvage. Il a connu un grand développement en 1968, quand, dans les locaux de l’École des Beaux Arts, alors située sur les pentes de la Croix Rousse, s’est formée une génération de graffeurs, croisant les expériences de l’imprimerie et de la soie avec la tradition révolutionnaire de la Croix-Rousse. Cette tradition s’est désormais concentrée sur ses pentes (partie de la Croix-Rousse entre le nord de la place des Tereaux et le sud du boulevard de la Croix-Rousse), le plateau (au nord du boulevard) étant désormais totalement boboïsé.

Œuvre de Parvati, rue Abbé Rozier, photographie du 2 février 2019

Œuvre de Parvati, rue Abbé Rozier, photographie du 2 février 2019, œuvre disparue

Puis l’art du graffiti croix-roussien a connu un renouveau à la naissance du hip-hop et du graff à New-york et de son arrivée en France.

La fresque de la place des tapis, près de la magnifique statue du Chant des canuts, change tous les ans. Elle est gérée par le collectif Mur69 qui rapproche l’art urbain et le public.

Aujourd’hui, ce quartier des pentes de la Croix-Rousse demeure de loin le lieu le plus intense du street-art à Lyon. Avec le pire et le meilleur.

Un art éphémère

Le street-art disparaît en permanence : la plupart des tags sont effacés dans un délai de deux semaines lorsqu’ils sont apposés sur des façades dont les propriétaires ont passé avec la mairie de Lyon une convention « façade nette ». Toutefois, certaines façades ont fait l’objet de tagage volontaire, qui reste donc permanent. Et d’autres non conventionnées conservent leurs décors plusieurs mois ou années.

Itinéraires street-art des Pentes de la Croix-Rousse et d’autres quartiers de Lyon

Nous vous proposons un parcours street art sur les pentes articulé autour de quelques lieux où il y a toujours des œuvres, soit permanentes, soit éphémères. Votre trajet entre et autour de ces points vous permettra de découvrir tout un tas d’autres graffitis, tags, fresques, etc.

Avec un guide ? Si vous préférez un guide pour cette découverte, nous vous proposons une visite guidée street-art animée par Pierre ou Alexandre, ils sont guides conférenciers et au fait des tags les plus récents.

Voici 2 plans, un par quartiers de Lyon (carré=quartier & cœur=spot) :

Et un deuxième, centré sur les Pentes de Croix-Rousse :

Départ : Place des Terreaux devant l’Hôtel de Ville
Prendre la rue Romarin (coin nord-est de la place, côté Rhône)

À l’entrée de l’impasse Saint-Polycarpe, en hauteur, une mosaïque.

Monter la rue Saint-Polycarpe.

La place du Forez est étrange avec son format circulaire coupé de 4 médianes et un coffee-shop à 3 de ses coins. À partir de là commence une zone riche en street art.

Autour de l’Église Saint-Polycarpe

Rue Abbé Rozier

À l’angle de la rue Donnée, il y a eu longtemps une œuvre majeure du street-art lyonnais, respectée par la municipalité. C’était une « co-œuvre » de 2 street-artistes, In the woup et Keza. Un magnifique Mario en mosaïques colorées acoquiné avec une souris au pochoir.

Co-œuvre de In the wopp (la mosaïque) et de Keza (la souris) — Disparu

Hélas, début 2020, le mur a été « nettoyé ». Depuis, Zorm, autre artiste  connu de Lyon a apposé à cet endroit sa figure emblématique, un singe habillé de couleurs.

Zorm est influencé par la 3D et par le sculpteur hyperréaliste Ron Mueck. Plus attiré par les animaux que par les humains, il utilise une tête de bonobo en relief, et on se demande devant une œuvre de Zorm si finalement ce détour par un animal proche de nous, ne nous humaniserait pas… ou en tout cas révélerait cette nécessité de nous ré-humaniser.

Mi-englouti dans la grande façade du haut de la rue Abbé Rozier, un homme dont on ne voit les jambes. C’est l’une des œuvres intitulées « droit dans le mur » de l’artiste CAJ.

Œuvre de zorm.zorm à Lyon

Œuvre de Zorm, rue Abbé Rozier, photo du 16 février 2020

Le reste du mur reçoit fréquemment des collages.

Passage Mermet, l’onirique « escalier bleu »

Cet escalier « arrangé » comme un rhum est un des plus beaux spots street-art des pentes de la Croix-Rousse. Réalisation collective des membres de l’association « Quartier Capucins Lyon les pentes » dans le cadre du festival Peinture Fraîche en mai 2019, sur un projet du peintre et architecte bruxellois WENC.

Prendre à droite la rue Leynaud. Juste après l’église, à gauche, pénétrer sous la voûte du passage Mermet.

Escalier bleu, passage Mermet - Street-art Lyon pentes de la Croix-Rousse

Depuis la création de cet escalier bleu, les œuvres se multiplient sur ses deux murs. En témoigne ce tribute aux Simpsons de toto_ld :

Tribute aux Simpsons par toto_ld. De gauche à droite, Marge, Homer, Bart, Lisa et Maggie — Photo 18 juillet 2019

Passage Thiaffait

Rejoindre le passage Thiaffait, autre haut lieu de street-art, soit par la rue Burdeau (en haut à gauche du passage Mermet), soit par la rue Leynaud (en bas à droite du passage Mermet). Découvrir les stylistes regroupés dans le passage, profiter du café très sympa du passage.

LineStreet (rosace) et un deuxième artiste à créditer (ourson au centre), bas du passage Thiaffait, le 17 août 2019
Double œuvre enchâssée : LineStreet (rosace) et deuxième artiste à créditer (ourson au centre), bas du passage Thiaffait — Photo : 17 août 2019

En haut du passage, entre les deux escaliers, la niche est souvent utilisée par des graffeurs acrobatiques.

Parcourir les volées de gauche et de droite, il y a des tags éphémères des deux côtés. Comme cette oeuvre critique du monde digital, mais également ironique quant au street-art, où la signature est un élément fondamental, voire au début du graff, l’œuvre elle-même.

Œuvre (forcément) anonyme – Photographie du 1er août 2019

Rue Burdeau

Découvrir le jardin public du 17 rue Burdeau, aménagé dans une tendance moderne plutôt réussie vu les contraintes du lieu. On est ici sur les lieux de l’ancien sanctuaire romain d’il y a 2000 ans. Il abrite de fréquentes œuvres :

Œuvre de sly_hantoine, jardin du 17 rue Burdeau, photo du 5 juillet 2019

La rue abrite de nombreuses galeries d’art contemporain et de photographie, dont Réverbère. Il y a aussi des lieux alternatifs très vivants : l’Atelier de création Libertaire, le local du syndicat CNT, et de lieux qui prolongent l’histoire et la tradition de la sérigraphie : un atelier créatif de sérigraphie pour les enfants et une galerie-atelier.

La fresque « Gainsbourg »

Cette fresque est permanente, dans la partie en escaliers qui termine la rue des Tables Claudiennes au croisement avec la montée Saint-Sébastien (autre particularité de ce quartier des pentes que ces rues alternativement en escaliers et en rue). Nous l’avons surnommée « Gainsbourg » car initialement elle reproduisait le profil du chanteur. Elle est assez difficile à appréhender par manque de recul, mais aussi par accumulation d’autres graffitis depuis des années. On peut se dispenser de ce détour.

Autour de la place Sathonay

Place Sathonay, Slow Joe par Don Matteo

Sur la façade de la mairie du 1er arrondissement, Don Matteo a peint au pochoir le visage de Slow Joe, en hommage à ce chanteur à la trajectoire singulière et figure du quartier.

Slow Joe est un poète indien qui a vécu en marge jusqu’à 64 ans. Le musicien lyonnais Cédric de la Chapelle le rencontre à Goa en 2007 et monte autour du poète à la voix de crooner un groupe, The Ginger Accident, et les fait passer en 2009 aux Transmusicales de Rennes. En découle une tournée de 150 dates et 3 albums, Sunny Side Up (2011), Lost for Love (2014) et Let Me Be Gone (posthume, en 2017).

Le chanteur Slow Joe par Don Mateo, mairie du 1er, place Sathonay, photographie du 27 août 2018
Le chanteur Slow Joe par Don Mateo, mairie du 1er, place Sathonay, photographie du 27 août 2018

Ici, Le Tasse-Livres (pub gratuite), un lieu très très sympa pour finir votre trajet : c’est un café (sans alcool, avec de formidables jus de fruits et chocolats, thés) où l’on peut se connecter WI-FI gratuitement, lire dans l’excellente bibliothèque et découvrir des affiches de graffeurs. Agréable été comme hiver, terrasse et cave voûtée.

Halles de la Martinière

Ces halles ont été très bien réaménagées, avec un bar cafétéria wifi terrasse très amical. Le mur devant, de part et d’autre de l’entrée du passage de la Déserte, reçoit depuis très longtemps de beaux graffitis. Début 2019, Big Ben est venu poser un dyptique autour d’une œuvre existante de Keza, à gauche un chasseur et à droite des baigneuses à la « Ingres ».

Œuvre de Don Matteo et Keza, Halles de la Martinière, photographie du 8 février 2019
Œuvre de Don Matteo et Keza, Halles de la Martinière, photographie du 8 février 2019

Montée des Carmélites

Des graffitis éphémères dans cette montée et dans les passages et cours adjacents.

Œuvre de Méthyl'N, street-artiste passionnante, montée des Carmélites — Photographie du 13 février 2017
Œuvre de Méthyl’N, street-artiste passionnante, montée des Carmélites — Photographie du 13 février 2017

Place et rue des Capucins, les mosaïques d’Ememem

Sur et autour de cette place, beaucoup de graffs éphémères.

Au 7 rue des Capucins, entrez dans la ruelle. Au fond, vous découvrirez l’œuvre d’un des street-artistes les plus singuliers et passionnants, ceci en vous pensant vers le sol. Ememem pratique des inclusions de mosaïques dans les accidents du sol, fissures, nids de poule. Vous le trouverez partout en ville, ainsi qu’à Paris, Milan et Turin.

Inclusion d'Ememem au 7, rue des Capucins — Photographie 2018
Inclusion d’Ememem au 7, rue des Capucins — Photographie 2018

La statue de GREEN, jardin des plantes (disparue)

Statue du street-artiste GREEN, jardin des plantes Lyon, photo juillet 2018

Œuvre qui détonne parmi toutes les autres puisqu’elle n’est pas murale, mais sculptée. Avec une intention à la fois écologique et artistique. Nous lui avons consacré cet article La mère nature était là, avant le jardin des Plantes, une statue de GREEN.

Autour de la montée de la Grande Côte

Croisement montée de la Grande-Côte et rue Burdeau

Le mur aveugle à ce croisement est un haut lieu de graffitis, souvent ambitieux, hélas très éphémères, comme celui-ci du très intéressant street-artiste lyonnais Agrume :

Œuvre d'Agrume, croisement montée Grande-Côte et rue Burdeau, photographie du 23 juin 2018
Œuvre d’Agrume, croisement montée Grande-Côte et rue Burdeau, photographie du 23 juin 2018

 

Œuvre d'Agrume, croisement montée Grande-Côte et rue Burdeau, photographie du 24 décembre 2018
Œuvre d’Agrume, croisement montée Grande-Côte et rue Burdeau, photographie du 24 décembre 2018

Croisement montée de la Grande-Côte et rue des Tables Claudiennes

Ce croisement accueille des graffs permanents : des oiseaux de Keza côté est, un beau poisson des abysses côté ouest sur la galerie d’art fermée. Ainsi que des œuvres éphémères.

Œuvre de Flap, rue des Tables Claudiennes, photographie du 1er décembre 2015 — Au-dessus, perché sur une pierre dépassant du mur, un oiseau de Keza — On remarque à droite une plaque de la Journée du Souvenir Trans (TDOR ) des victimes de transphobie, ici Kristina Gomez Reinwald, assassinée aux États-Unis.
Œuvre de Flap, rue des Tables Claudiennes, photographie du 1er décembre 2015 — Au-dessus, perché sur une pierre dépassant du mur, un oiseau de Keza — On remarque à droite une plaque de la Journée du Souvenir Trans (TDOR ) des victimes de transphobie, ici Kristina Gomez Reinwald, assassinée aux États-Unis.

Le mur d’angle à quelques mètres en-dessous reçoit des œuvres intéressantes, comme celle-ci, romantique :

Œuvre de Big Ben, montée Grande-Côte, photographie du 22 juin 2019
Œuvre de Big Ben (sa signature est dans le pied gauche du personnage), montée Grande-Côte, photographie du 22 juin 2019

Jusqu’au jardin de la Grande-Côte

La montée ensuite jusqu’au jardin de la Grande-Côte offre notamment une fresque permanente, juste avant le jardin. Des belles œuvres éphémères aussi, au gré des semaines, comme celle-ci, très intéressante du point de vue histoire de l’art (du côté peut-être de la façon de travailler d’un Francis Picabia), de Culkeen :

Œuvre de Culkeen, montée de la Grande-Côte, photographie du 17 novembre 2018
Œuvre de Culkeen, montée de la Grande-Côte, photographie du 17 novembre 2018

Rue Neyret, l’emblématique regard vairon de Davis Bowie par Big Ben

Dans la rue Neyret, tout au fond les yeux (faussement) vairons de David Bowie nous contemplent, à proximité de l’ancienne École des Beaux-Arts,  bâtiment d’une laideur réjouissante que nous pouvons admirer avant sa démolition/requalification en résidence de luxe privée.

Cette œuvre est emblématique du street-art lyonnais. Présente ici depuis des années. Réalisée par Big Ben, l’un de ses plus attachants artistes.

Les yeux de Bowie par Big Ben, rue Neyret, Lyon
Les yeux de Bowie par Big Ben, rue Neyret, Lyon

En face, une église qui a fait l’objet d’un guerre à la Don Camillo entre laïcs et cathos, son entrée demeure perchée (et inaccessible) dans le vide, l’autorisation de construire un escalier n’a jamais été accordée. Des 3 églises existant sur les pentes, deux sont condamnées, seule l’église néo-gothique Saint Polycarpe fonctionne.

Les escaliers à droite de l’église sont aussi le lieu de nombres de graffitis.

Rue Caponi

Entre la rue Imbert-Colomès et la rue des Tables Claudiennes, la minuscule rue Caponi qui se termine en escaliers comporte quelques curiosités, dont une encadrée, qui résistent depuis quelques années.

Autour de l’esplanade de la Grande Côte

Tout en haut de la Montée de la Grande-côte, après avoir gravi les escaliers du jardin du même nom, vous arrivez sur une esplanade avec une très belle vue sur Lyon, masquée en partie par les mûriers du jardin depuis qu’ils ont beaucoup poussé. Pour bénéficier pleinement de cette vue sur le fleuve, la cathédrale Saint-Jean, les dômes du nouveau Conseil Régional, la zone Seveso de Feyzin et les Alpes, il vaut mieux monter un peu, désormais.

Le Montana : La terrasse de ce café-restaurant resté populaire, avec ses habitués, est sublimissime, idéale pour une pause déjeuner, un café ou une mousse fraîche.

Dans le voisinage de cette esplanade, plusieurs « spots » plus ou moins réguliers.

Pied de l’esplanade

L’esplanade offre une vue splendide sur Lyon côté Saône. Le mur à l’aplomb de la terrasse comporte très souvent de grands tags ou collés.

Esplanade de la Grande-Côte, 28 avril 2018

 

Jeune homme tremblé par Bawo ? — Esplanade Grande-Côte, 28 avril 2018

 

Œuvre street-art de Big Maské, dans le couloir sans escalier de l'esplanade de la Grande Côte, photographie du 28 août 2018
Œuvre street-art de Big Maské, dans le couloir sans escalier de l’esplanade de la Grande Côte, photographie du 28 août 2018

 

Esplanade de la Grande-Côte, 28 avril 2018

49, rue du Bon Pasteur : fresque collée de THTF

En continuant par la rue du Bon Pasteur quelques dizaines de mètres, on arrive à cette fresque, qui date de plusieurs années, très dégradée.

Street art Lyon - Fresque en papiers collés du 49 rue des pierres plantées

Curiosité : c’est une fresque toute en papiers collés sur la façade d’une petite maison d’un étage.

Coin rue Jean-Baptiste Say et rue de Crimée

Le mur d’enceinte d’une maison abandonnée qui depuis des années reçoit des œuvres passionnantes. Il y a eu très longtemps ce portrait de l’acteur Michel Simon.

Street-art Lyon visite - Michel Simon - rue de Crimée - 17 novembre 2012
Portrait de Michel Simon – rue de Crimée – 17 novembre 2012 — Œuvre disparue

Ce mur a reçu ensuite un portrait remarquable de Paul Bocuse, créé par le street-artiste Sufyr.

Paul Bocuse par SAFYR, photo du 14 septembre 2018, angle rues Crimée et JB Say
Paul Bocuse par SUFYR, photo du 14 septembre 2018, angle rues Crimée et JB Say

À proximité, un lieu alternatif, La coopérative du zèbre. Le mur en face reçoit aussi beaucoup de graffitis.

Place des Tapis, fresques Mur69

Grande fresque

L’association Mur69 de promotion du street-art a imaginé cette grande fresque de 120m2 sur les 4 étages d’une façade aveugle d’immeuble, avec l’aide de la société propriétaire et de la mairie d’arrondissement. Chaque année, elle invite un nouvel artiste à recomposer entièrement la fresque. En 2017, c’était au tour d’une valeur montante du street-art, Kalouf :

Fresque de Mur69, composée en 2017 par Kalouf, place des Tapis, photo du 16 mai 2017
Fresque de Mur69, composée en 2017 par Kalouf, place des Tapis, photo du 16 mai 2017

Fresque Mur69 des enfants

Juste à côté, rue Jacquard, une fresque a été réalisée par les enfants du quartier et leurs parents avec l’aide de pros du street-art.

Autour de la traboule des Voraces

Fresque de la maison menacée angle rue Diderot et rue Pouteau

C’est une fresque créée par le propriétaire d’une maison accrochée à la pente, dans le virage de la rue Pouteau, début rue Diderot.

Maison taguée coin rues Pouteau et Diderot

Cette maison est menacée par un projet de résidence haut de gamme par un grand groupe de BTP français.

Nombreux autres tags éphémères dans le coin : dans l’escalier qui va au jardin, ainsi que dans les angles de rue.

Au coin de la rue Imbert Colomès et de la rue Pouteau, un espace d’expo photos et autres travaux très en lien avec le quartier.

Traboule des Voraces

Célèbre pour son incroyable architecture, elle est aussi, tout au long de ses escaliers et recoins, un repaire de graffitis. Notamment en bas à droite et gauche de l’escalier principal, puis au niveau en-dessous vers les boîtes aux lettres. Cette remarquable œuvre de Yëp_graphiks est était collée sur les tags peints tout autour des boîtes aux lettres. Vous retrouverez peut-être Yëp_graphiks ailleurs dans Lyon, ou Zurich, Genève, Vienne (Autriche), Venise, Vérone, Padoue.

Œuvre de Yëps_graphiks, traboule des Voraces, photographie du 4 mars 2019
Œuvre de Yëp_graphiks, traboule des Voraces, photographie du 4 mars 2019

Rue Lemot : la fresque « garage »

On monte la rue Diderot (en laissant la rue Pouteau qui continue sous forme d’escaliers). On arrive sur une des plus belles places de Lyon, la place Colbert. Il y a un chouette bar alternatif qui tient terrasse dès qu’il fait beau. Vue sublime sur l’est de Lyon (le crayon et autres tours de Part-Dieu, les Alpes, les tours de refroidissement de la centrale nucléaire du Bugey à 35 km de Lyon).

On prend la rue Lemot vers le bar. On monte, la fresque est à gauche, avant le virage.

Fresque permanente sur un garage rue Pierre Lemot - Photo prise en 2012
Fresque permanente sur un garage rue Pierre Lemot – Photo prise en 2012

Très vaste, lumineuse. Avec un peu de chance, vous verrez quelqu’un entrer ou sortir sa voiture du garage à travers la fresque.

Autour de la place Rouville

Accès soit en montant la rue de l’Annonciade depuis la place Sathonay ou la rue Burdeau, soit en descendant de Croix-Rousse par les Chartreux.

Place Rouville, la « classique » fresque Keza

Keza est connu depuis moitié des années 2010 pour ses silhouettes d’oiseaux découpées dans 33 tours. Ici, place de Rouville, il en a composé toute une fresque, sur le mur à l’angle du parapet. Fresque devenue un classique de street-art lyonnais.

Fresque de Keza, Lyon, place Rouville — Photographie du 10 février 2018
Fresque de Keza, Lyon, place Rouville — Photographie du 10 février 2018

 

Fresque de Keza (détail), Lyon, place Rouville — Photographie du 10 février 2018
Fresque de Keza, Lyon, place Rouville

De plus, l’endroit offre un point de vue incroyable et inhabituel sur la ville.

Escalier coloré Prunelle

Quelques années avant l’association du bas des pentes, les habitants de la rue Prunelle et du voisinage ont entrepris de décorer cet escalier de la rue Prunelle, avec l’aide de Genaro Lopez, un directeur artistique. Le résultat est tout aussi convaincant, on peut agir sur son environnement.

Escalier coloré rue Prunelle, photo 2018
Escalier coloré rue Prunelle, photo 2018

 

Autres quartiers de Lyon

Guillotière et 7ième

Beaucoup de graffitis dans ce quartier.

Paul Bocuse par Rocky, rue de la Thibaudière, le 9 juin 2019
Paul Bocuse par Rocky, rue de la Thibaudière, le 9 juin 2019

Saint-Georges

Quelques lieux greffés, notamment autour du très cinématographique Café du Soleil au pied de la romantique montée du Gourguillon.

Voir notre galerie de photos « Street art Lyon » ici : https://www.lyon-visite.info/galerie-street-art-lyon/

Bonne découverte des graffs et du street-art sur les pentes de la Croix-Rousse.

Quelques disparus remarquables

Paul Bocuse par SAFYR, photo du 14 septembre 2018, angle rues Crimée et JB Say
Paul Bocuse par SUFYR, photo du 14 septembre 2018, angle rues Crimée et JB Say

 

Tryptique de THTF surmonté dans le linteau d'un oiseau vinyle de Keza — Photographie du 25 octobre 2013
Tryptique de THTF surmonté dans le linteau d’un oiseau vinyle de Keza — Photographie du 25 octobre 2013

 

Street art Lyon, chanteuse Place Chardonney, à proximité de l'excellent club de jazz La clef de voûte, 6 février 2013
Street art Lyon, chanteuse Place Chardonney, à proximité de l’excellent club de jazz La clef de voûte, 6 février 2013

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Trajet centre Lyon vers Aéroport Saint-Exupéry pour le prix d’un ticket de métro : horaire ligne de bus TCL 47

Résiliation de la concession Rhônexpress le 21/2/2020 — Horaires de la ligne de bus TCL 47 pour aller à l’aéroport Lyon Saint-Exupéry pour le prix d’un billet de métro, soit 1,90€ au lieu de 16,10€ par la navette Rhônexpress

Article mis à jour le 14 juillet 2023 avec le téléchargement horaires bus TCL47

Histoire de l’onéreux Rhônexpress

Le vendredi 21 février 2020, le conseil du Syndicat Mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise, le Sytral, a voté pour la résiliation du contrat qui liait la Métropole à Rhônexpress. C’était la remise en cause enfin d’un des tickets liaison centre-aéroport les plus chers d’Europe.

Quelques chiffres à propos de Rhônexpress jusqu’à 2020 :

  • prix du ticket Lyon à l’aéroport : 16,30€
  • durée de la concession exclusive et sans concurrence : 30 ans
  • Rhônexpress était détenu à 28% par Vinci (à Lyon aussi : la réalisation du Parc OL, la rénovation du tunnel de la Croix-Rousse, le musée Confluences, le pont Schuman, la future tour géante devant la gare Part-Dieu, la gestion de l’aéroport), 36% par la Caisse des Dépôts et 28% par Transdev, groupe de transports lui même détenu à 66% par cette même Caisse

Il est désormais possible de ne plus emprunter Rhônexpress et d’aller à l’aéroport pour le prix d’un billet de bus.

Tramway T3 + bus 47 : la solution pour aller à l’aéroport pour le prix d’un simple billet de bus.

Comment faire pour aller à l’aéroport avec un simple ticket de base de métro ?

  • Depuis la gare Part-Dieu, prenez le tramway T3 (sortie arrière de la gare).
  • Ou depuis le centre de Lyon, prenez le métro ligne A jusqu’à sont terminus  Vaux-en-Velin-la-Soie puis prenez le tramway T3.
  • Allez jusqu’au terminus du T3 à Meyzieu
  • Puis prenez le bus 47.
    Le bus 47 va de Meyzieu, vers Saint-Laurent-de-Mure, en passant pas l’aéroport Lyon Saint-Exupéry.
    Magique !
    (trajet Meyzieu-Aéroport : durée 35 mn, toutes les 30mn, de 5h55 à 00h08)

C’est plus long certes, mais tellement moins cher !

Avion de la compagnie Easyjet

La trop forte rentabilité de Rhônexpress en question selon la Chambre des ComptesLogo Chambre regionale des comptes Auvergne Rhone Alpes

La Chambre Régionale des Comptes (CRC) se penche sur les comptes et les conditions d’exploitation de Rhônexpress dans son rapport sur l’exercice 2011-2017 publié rédigé en 2019. Le recul est suffisant désormais pour apprécier avec les chiffres d’exploitation la rentabilité de la ligne qui relie Part-Dieu à l’aéroport.

L’exploitation est nettement positive.

écrit la CRC dans son rapport et ajoute :

un niveau trop élevé de rentabilité peut conduire à la caducité de la concession

Par ailleurs, en 2007, dans son rapport précédent, la CRC estimait  que

la durée du contrat fixée à trente ans n’est pas justifiée

car

le délégataire ne supporte aucune charge d’investissement […] L’intégralité du coût de l’investissement est supportée par la collectivité ».

En conclusion, la CRC estime que

Les conditions conventionnelles de remise en cause de la concession sont susceptibles d’être actionnées.

La Métropole de Lyon qui a reçu Rhônexpress dans sa corbeille de mariage de la part du département du Rhône, l’ancien département, lors de sa création va-t-elle agir maintenant ? Et à quelques mois des élections son président actuel, Kimbelfeld, en pleine battle avec Collomb pour la prochaine présidence, peut, armé de ce rapport, faire enfin bouger ce dossier. En baissant très significativement le prix du billet, on l’espère. À 7 ou 8 euros, ça le ferait.

Fin du monopole Rhônexpress, voyage pour le prix d’un ticket TCL

Le tribunal administratif de Lyon a jugé en juin 2019 que les bus TCL du Sytral (le syndicat de transport de l’agglomération de Lyon) ne faisaient pas concurrence à cette coûteuse navette. 2 lignes de bus ont donc été mises en place le 2 septembre vers l’aéroport. Elles avaient été interrompues à la demande de Rhônexpress pour « concurrence ».

Le voyage coûte le prix d’un ticket de métro, 1,90€ à l’unité ou 1,69€ en carnet. Soit 10 fois moins ! Même si le trajet dure 1 heure au lieu de 35mn, c’est une sacrée bonne nouvelle !

Une rame Rhôexpress en 2010
Une rame Rhônexpress en 2010

Pour aller de l’aéroport Saint-Exupéry au centre de Lyon (et vice versa), depuis des années, vous étiez quasiment obligé de prendre le tramway Rhônexpress. Il avait une clause de non concurrence dans son contrat. Le problème était son prix : 16,10€ par personne pour un aller simple. L’avantage, sa rapidité, une demi-heure depuis Part-Dieu.

Si vous n’aviez pas beaucoup d’argent, ou si vous trouviez anormal de dépenser cette somme, il vous restait :

  • pour les écolos : louer une voiture électrique Bluely
  • les partageux : Blablacar ou taxi partagé,
  • pour ceux qui appréciaient les sauts de puce : navette privée aéroport/Meyzieu puis tram.

Comme le signale une lectrice attentive, la question du juste prix du ticket Rhônexpress reste posée et à résoudre. Ceci afin de ne pas instaurer deux régimes de prix, un pour les pauvres de qualité moindre, avec un trajet plus long et plus exposé aux retards, et un pour les riches qui peuvent aller en 30mn à l’aéroport sans risque de rater leur avion.

Un bus dédié et plus rapide à 8€ en projet, fin 2019

Faire, défaire et refaire, ainsi est l’être humain soi-disant moderne. Les tramways ont été détruits dans toutes les villes françaises (sauf Saint-Étienne) dans les années 50, pour faire place à la bagnole. Il en a été de même avec le Satobus, à l’arrivée de Rhônexpress, en 2010. Supprimé, pour cette fameuse clause de non concurrence que le tribunal administratif a remise en cause dans son jugement de juin 2019. Le Satobus coûtait dans les 8€. Deux fois moins cher que le Rhônexpress, ainsi va le progrès. Les Lyonnaises et les Lyonnais ont des souvenirs émus de départs matinaux dans ce bus, encore groggy de sommeil, vers les vacances.

Le Sytral, selon sa présidente, est en train de réfléchir à la recréation d’un service semblable à ce bon vieux Satobus. Avec soute à bagages, trajet direct du centre et durée plus courte que les lignes classiques. Et tarif à moitié par rapport à Rhônexpress.

Et puis, qui sait, des opérateurs privés de bus, genre Blablabus, ex Ouibus Macron, peuvent aussi se positionner sur cette liaison.

Les autres moyens de transport vers l’aéroport Lyon Saint-Exupéry

Les autres solutions en attendant :

Bluely

C’est un système de voiture électrique en autopartage.

Prix moyen entre Lyon et l’aéroport de 8€ si vous n’êtes pas abonné.e.

Bluely dispose de 7 places de stationnement à l’aéroport. Vous pouvez donc louer une voiture dans Lyon et la garer sur ces places… à condition qu’elles ne soient pas toutes occupées. On peut réserver une de ces places à l’avance auprès de Bluely.

Blablacar

Il y a des voitures toutes les demi-heures à peu près.

Prix moyen de 4€ par personne.Blablacar entre l'aéroport Lyon Saint Exupéry et le centre de Lyon

Navette aéroport/Meyzieu + tram T3

La société Elit propose une navette entre le terminus de tram T3 à Meyzieu et l’aéroport. Le tram T3 relie Meyzieu à la gare Part-Dieu.

On la réserve ici : http://www.navettelyonaeroport.com/

Prix : 8€ + ticket tram TCL (un peu moins de 2€)

Joe le taxi

Prix moyen de la course : 50€


Photo de la rame Rhônexpress : par Ibou69100, Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé (CC BY-SA 3.0), modifiée (recadrage)

Photo de l’avion : Image par b1-foto de Pixabay

Mur peint des Canuts – Croix-Rousse plateau

LE MUR DES CANUTS EN DANGER !

Il est le plus grand d’Europe et le premier de Lyon, et emblématique de l’esprit de Croix-Rousse.

Visitez-le vite !

Le mur des canuts en danger !

La ville de Lyon vient de disposer des barrières de sécurité devant le mur et pris un «arrêté de péril». La structure du mur sur lequel est peint cette immense fresque connaît en effet des problèmes. La mise en péril rend obligatoires des travaux. La fresque des Canuts sera donc masquée d’ici quelques temps. Allons vite la voir.

information : mai 2025

L’itinéraire


Afficher Mur peint des Canuts, Croix-Rousse sur une carte plus grande

Comment y aller ?

L’accès le plus simple est le métro Ligne C, arrêt Croix-Rousse.

On peut aussi monter ou descendre à pied par la Montée de la Grande Côte. L’occasion de profiter de ses boutiques artisanales, de ses jolies façades ocres et de la magnifique vue depuis l’esplanade près du café Le Montana.

Le mur peint des Canuts

Visiter Lyon : le mur peint des canuts Croix-Rousse
Le mur peint des Canuts vu en entier

C’est le mur peint plus connu de Lyon. Il a favorisé la naissance des suivants. Les raisons de son succès public ? Sans doute l’osmose entre cette représentation géante et très vivante de la Croix-Rousse et ce que ce quartier de Lyon est en vrai. On y retrouve des vrais habitants du quartier et nombre de ses emblèmes, le tout fondu dans cette grande fresque devant laquelle on reste longtemps, comme un globetrotter devant une mappemonde. C’est aussi son gigantisme, c’est le plus grand d’Europe.

Vous connaissez le principe des murs peints, bien sûr puisque vous vous êtes déjà fait « avoir » par l’effet « trompe l’oeil » d’un mur peint, par exemple celui de la place Ennemond Fousseret, une bâche flottant devant un échafaudage (voir notre itinéraire Murs peints des quais de Saône). L’effet trompe l’oeil est particulièrement utilisé sur le mur peint des canuts pour accentuer l’effet face à face que l’on ressent devant cet escalier qui monte dans la façade. Escalier qui, rappelons le tout de même, est une spécialité des Pentes de la Croix-Rousse.

Le mur peint des canuts en est à sa troisième version (1987, 1997, 2013). Dans le passage sous le mur, les versions antérieures sont représentées.

Un discret hommage y est rendu à l’ONG Habitat et Humanisme via une petite plaque que l’on peut voir peinte en haut à droite de la première volée d’escaliers (au-dessus de la voiture dans la photo ci-dessous). Cette ONG oeuvre efficacement à aider au logement des personnes en difficulté.

Visite Lyon : Mur peint des canuts (extrait) avec la plaque Habitat et humanisme
Un extrait avec un vélo’v, Guignol, une famille, un peintre, le chanteur de rue Jean-Marc Le Bihan, etc.

La maison des Canuts : voir des métiers à tisser fonctionner

Située 12 Rue d’Ivry, elle offre des visites commentées permettant de voir le fonctionnement de vrais métiers à tisser d’époque. Visite payante fort intéressante. De 11h à 15h30 du lundi au samedi, la visite dure 50 minutes.

Statue des amoureux chantant le Chant des Canuts

Elle est située au 119 boulevard de la Croix-Rousse, dans le jardin attenant à la mairie du 4e arrondissement. Ce chant composé par Aristide Bruant en 1894 est un peu devenu (après coup puisque les révoltes sont antérieures) emblématique des ouvriers canuts. La statue a été réalisée en 1984 par Georges Salendre. Un extrait du Chant des Canuts :

Pour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d’or.
Pour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d’or.
Nous en tissons…
Pour vous, grands de l’Église,
Et nous, pauvres canuts,
N’avons pas de chemise.

 

C’est nous les canuts,
Nous sommes tout nus.
C’est nous les canuts,
Nous allons tout nus.

Le Gros Caillou

C’est vraiment un gros caillou ! On n’en connaît pas l’origine avec certitude. Sans doute glaciaire. Il est un des lieux les plus connus de la Croix-Rousse, à l’extrémité est du boulevard de la Croix-Rousse et d’une jolie promenade récemment créée sur le parking souterrain. Lieu connu sans doute car il offre une vue sublime sur tout l’est de Lyon, jusqu’aux Alpes par vue dégagée. Sans doute aussi car les enfants peuvent grimper dessus pendant que leurs parents sont assis à la belle terrasse du Café du… Gros Caillou, évidemment.

Bonne visite de la Croix-Rousse et de son mur des Canuts.

Visiter Lyon en 2 jours

Organisez votre week-end à Lyon pour en voir le meilleur : Vieux Lyon, Croix-Rousse, traboules, musées d’art, murs peints, la Résistance.

En 2 jours, en week-end comme en semaine, vous aurez le temps de découvrir d’abord l’exceptionnel patrimoine architectural de Lyon et une partie de ses beautés artistiques, à moins que vous préfériez vous intéresser à son passé durant la Résistance :

  • Le Vieux Lyon, ses traboules et ses cours Renaissance
  • Fourvière, son sublime point de vue sur Lyon jusqu’aux Alpes
  • Croix-Rousse, l’autre quartier historique et ses traboules
  • Le street-art à Lyon
  • Les rives de Saône avec leurs murs peints et leurs marchés
  • Confluence, le nouveau quartier de Lyon à la renversante architecture
  • Les Musée des Beaux-Arts ou d’Art Contemporain et le Parc de la Tête d’Or
  • Le Fort Montluc, le Mémorial Jean Moulin, le Centre National de la Résistance
  • voir notre carte en fin d’article

Programme à adapter en fonction de la météo… Notre conseil le plus important est de visiter le Vieux Lyon lorsqu’il y a du soleil, vous profiterez le mieux de la grande beauté de ses cours Renaissance.

Idéalement, votre programme pourrait être :

Samedi matin (ou 1er matin) : traboules Vieux Lyon et Fourvière

  • Café et/ou petit déjeuner sur la Place Saint-Jean
  • Montée à Fourvière par la ficelle (nom lyonnais du funiculaire) puis redescente à travers les jardins du Rosaire
  • Montée à Fourvière par la ficelle (nom lyonnais du funiculaire) puis redescente à travers les jardins du Rosaire
  • Visite du Vieux Lyon avec notre itinéraire parcours gratuit Vieux Lyon, visite des cours et des traboules

Terminez par un déjeuner dans un bouchon ou un petit resto de la rue du Bœuf (moins touristique que la rue Saint Jean).

Lyon vue de Fourvière
Lyon vue de Fourvière

Samedi après-midi (ou 1er après-midi) : Croix-Rousse

Rejoindre la place des Terreaux, admirer son incroyable fontaine initialement destinée à Bordeaux par Bartholdi. Puis suivre notre itinéraire parcours gratuit Traboules des pentes de la Croix-Rousse.

Et ne ratez pas l’incroyable Cour de la Traboule des Voraces.

  • Si vous êtes amateur de photo et peinture actuelles, profitez en pour jeter un coup d’œil à la dizaine de galeries d’art contemporain de la rue Burdeau
  • Boire une bière ou un bon verre près du Gros Caillou en profitant du soleil couchant sur l’est de Lyon (les Alpes sont visibles assez souvent).

Ou samedi après-midi (ou 1er après-midi) : La Résistance, Fort Montluc, Jean Moulin

Attention, cette visite ne peut être faite que le samedi

  • Prison Fort Montluc OU Mémorial Jean Moulin, voir notre parcours La Résistance, prison Montluc et mémorial Jean Moulin, il est impossible de faire les deux en une demi journée
  • et Centre d’histoire de la résistance et de la Déportation, 14 avenue Berthelot (tramway T2, arrêt Centre Berthelot)

Dimanche matin (ou 2e matin) : STREET-ART ou murs peints et marchés des quais de Saône

Café et/ou petit déjeuner dans l’un des nombreux coffee-shop de la place du Forez ou bien en terrasse place Sathonay.

Puis sus au street-art : suivre notre parcours street-art sur les pentes de la Croix-Rousse.

ou bien flânerie Marché de la création, bouquinistes et murs peints :

Café et/ou petit déjeuner au bar sur le quai Saint-Antoine

  • Marché du quai Saint-Antoine
  • Bouquinistes du Quai de la Pêcherie et mur peint des écrivains
  • Mur peint des Lyonnais : pour ces murs peints voir notre itinéraire Murs peints des quais de Saône
  • Puis passer de l’autre côté de la Saône pour « faire » les deux marchés, celui de l’artisanat et surtout celui de la création (peinture) jusqu’à la passerelle du Palais de Justice
  • Déjeuner s’il fait froid rue Mercière ou, s’il fait beau, sur un des bateaux restaurant des Berges du Rhône (prendre la passerelle du Collège)

Dimanche après-midi (ou 2e après-midi) : Confluence ou Musée des Beaux Arts ou Parc de la Tête d’Or

    Berges du Rhône – DR LVI

    S’il fait beau, deux possibilités :

    Nouveau quartier Confluence

    Balade dans le nouveau quartier Confluence et son incroyable succession de bâtiments conçus par des grands noms de l’architecture contemporaine : voir notre parcours gratuit Confluence.

    Le quartier Confluence semble futuriste avec cette kyrielle de bâtiments hardis, cependant c’est bien un « éco-quartier » pour sa conception avec une empreinte écologique plus légère.

    Parc de la Tête d’Or

    Balade sur les berges jusqu’au Parc de la Tête d’Or, ses incroyables serres tropicales et ses roseraies et terminer par une expo au Musée d’Art Contemporain situé en bordure du Parc (il y en a une bonne partie de l’année). Voir notre parcours gratuit du Parc de la Tête d’Or

    Des musées, Beaux-Arts ou MAC en art contemporain

    S’il pleut, fait froid…

    • visiter le Musée des Beaux-Arts, c’est le deuxième de France après le Louvre
    • ou une expo d’art contemporain au MAC Lyon, en bordure du Parc de la Tête d’Or, il en alterne 2 par an, toujours passionnantes


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    bon week-end à Lyon !