Exposition de la donation « Coiffes » d’Antoine de Galbert au Musée des confluences

exposition donation Coiffes Antoine de Galbert au Musée des confluences
Coiffe de jeune homme Turkana (Kenya ou Ouganda) — Crédits : musée des Confluences, don Antoine de Galbert, photographe Etienne Pottier

Hélas, hélas, hélas, La Maison rouge, lieu d’exposition de la fondation Antoine de Galbert a fermé le 28 octobre 2018 sur une merveilleuse et bien nommée expo sur le thème de l’envol. Antoine de Galbert est un galeriste et collectionneur d’art contemporain. Connu pour cette maison rouge qu’il avait créée à deux pas de la gare de Lyon au bord du bassin de l’Arsenal, où il a présenté tant de sublimes vues sur ses extraordinaires collections. Né à Grenoble et surtout héritier du groupe Carrefour, il a su utiliser avec grâce sa fortune pour notre grand bonheur. En 2017, il a fait donation de sa collection d’une cinq centaine de coiffes, venue du monde entier, extraordinaires de beauté et d’étrangeté, qu’il collectionnait depuis plus de 25 ans, au musée des confluences. Coiffes de rois, de reines, de prêtres, de guerriers, de marié.es, de danseurs.

Du 6 juin 2019 au 3 mai 2020, le musée des confluences présentera cette collection de coiffes d’Antoine de Galbert. Une exposition que l’on vous conseille d’ores et déjà si vous passez par Lyon à cette époque.

Voir notre parcours de visite du quartier Confluence

et notre visite guidée de Confluence

exposition donation Coiffes Antoine de Galbert au Musée des confluences
Coiffe d’initiation (Iles Banks – Vanuatu) — Crédits : musée des Confluences, don Antoine de Galbert, photographe Etienne Pottier

Visite guidée du nouvel éco-quartier Confluence

« C’est la galerie des fadas, Confluence. » dit l’architecte Rudy Ricciotti, le créateur du MuCem, « Et en même temps, ça marche !» Découvrez les créations post-modernes des grands noms de l’architecture internationale, leurs bâtiments à énergie positive, dans ce nouveau quartier qui présente les caractères des grandes métropoles contemporaines.

« C’est la galerie des fadas, Confluence. » dit Rudy Ricciotti, le créateur du MuCem, « Et en même temps, ça marche ! »

Le Cube Orange, agence Jakob & Mac Farlane

On a laissé une liberté totale aux différentes singularités de grands noms de l’architecture. Tout le contraire de l’urbanisme cohérent à la Haussman. Ceci dans un lieu exceptionnel de beauté et de romantisme, entre  Saône et Rhône.  À la pointe du confluent, on a ajouté l’exceptionnel Musée des Confluences. Sans oublier cette darse où les bateaux pénètrent au cœur du quartier.

Contenu de votre visite guidée Confluence

Les guides conférenciers Lyon visite vous feront découvrir cette architecture époustouflante signée de noms prestigieux et ce site géographique où depuis des siècles l’homme dialogue avec le fleuve.

Ils vous montreront ce qui fait de ce quartier l’axe stratégique du passage de Lyon à un statut de métropole internationale. Cela va de la culture contemporaine aux technologies de gestion de l’énergie et des transports.

Informations et réservations de votre visite guidée de Confluence

  • Nous l'utilisons pour préparer la visite avec vous ou pour les rendez-vous de départ de visite.

Votre visite en pratique

La visite dure 2 heures ou 1 heure 1/2.

Elle est en français, anglais, allemand, espagnol ou italien.

Le point et l’heure de rendez-vous sont fixés avec vous en fonction de vos contraintes ou préférences.

Nos guides disposent tous du diplôme universitaire de guide-conférencier.

Ils ont une assurance responsabilité civile pour leur activité de guidage.

Vous trouverez une description de l’équipe de Lyon Visite sur notre page Qui sommes-nous ?

Quelques éléments sur Confluence

Le parc diffus

La visite commence par la traversée du parc diffus autour de la darse. Au-delà du rappel évident avec l’écologie, cette installation de la nature en pleine ville joue avec de nouvelles notions d’espace, instillant entre fleuve et grands bâtiments des respirations favorables au repos, à la méditation, aux grandes petites conversations. Ni parc, ni ville, les deux à la fois en relation avec le fleuve.

De la Darse au Pavillon des douanes

La Darse est bordée au nord par l’audacieuse et suprenante série de 12 résidences haut de gamme intitulée « Lyon Islands » conçue par le Studio Fuksas & Amantea Architectes. Au sud par l’immense et aéré centre commercial et de loisirs conçu par Jean-Paul Viguier Architecture. En terrasse, cinémas et restaurants.

La visite poursuit jusqu’au Pavillon des Douanes. L’ancien entrepôt des douanes construit en 1930 a été littéralement réhabillé par l’architecte-urbaniste Jean-Michel Wilmotte.

Le pavillon des Douanes — Photo : Jean-Pierre Dalbera sur Wikimedia – CC by 2.0

Un festival architectural

En continuant, c’est un festival architectural jusqu’au clou du spectacle qu’est le musée des Confluences.

La visite déroule les bâtiments tous plus surprenants les uns que les autres : le Cube Orange et le Siège d’Euronews tous deux conçus par l’agence d’architectes Jakob & Mac Farlane, respectivement d’un orange et d’un vert étonnants et détonants.

Le siège d’Euronews — Photo : GB, Lyon Visite

Puis l’ancienne usine de sucre « La Sucrière » devenue le lieu phare de la Biennale d’art contemporain, le Pavillon 52 conçu par le célèbre Rudy Ricciotti, le porte à faux de 20 mètres conçu par Odile Decq pour abriter la société GL Events.

Pavillon 52 de Rudy Ricciotti — Photo : GB, Lyon Visite

Le confluent

La visite continue jusqu’au confluent des deux fleuves, lieu géographique d’une magie absolue. On est en pleine mer, face à l’union des eaux et du ciel.

Le confluent Rhône-Saône
Le confluent Rhône-Saône — Photo : GB, Lyon Visite
Le pont Raymond Barre, Lyon Confluence
Le pont Raymond Barre — Photo : GB, Lyon Visite

Le Musée des Confluences

La visite se termine au Musée des Confluences.

Musée des Confluences — Photo : GB, Lyon Visite

 

Une navette sans conducteur à Lyon Confluence à partir de septembre 2016

On va rouler en robot à Lyon aussi ! Vous avez entendu parler des expérimentations de voitures sans pilotes en Californie par Google  ? Le journal Lyon Capitale l’annonce aujourd’hui (24/7/2016) : deux véhicules automatiques — c’est-à-dire sans conducteur — de la société Navya seront mis en service à partir de septembre entre la pointe de Confluence et le centre commercial par la berge ouest, quai Rambaud. Ils passeront donc au pied des cubes orange et vert en bord de Saône. Beaucoup moins connu que Google mais beaucoup plus lyonnais, Navya est dirigée par Christophe Sapet, créateur d’Infogrames avec Bruno Bonnell, tous deux à fond dans la robotique depuis quelques années.

Véhicule automatique sans pilote Navya Arma devant le cube orange, quai Rambaud, quartier Confluence, Lyon
Véhicule automatique sans pilote Navya Arma devant le cube orange, quai Rambaud, quartier Confluence, Lyon

L’embarquement sera gratuit, la balade robotique durera 10 minutes…

Pas question de draguer le chauffeur comme dans les tramways à pinces qui débaroulent les collines de San Francisco.


Caractéristiques techniques des véhicules :

11 places assises et 4 debout
1 800 kg à vide, 3 000 en charge
2,02 m x 4,76 m x 2,47 Vitesse maximum : 45 km/h
Vitesse de croisière :  25 km/h
Pente maximale : 15 %
Durée de charge de la batterie : de 5 à 10 h
GPS temps réel,  capteurs Lidars de cartographie 3D, caméras stéréovision, centrale inertielle.
Un essai par le journaliste Pierre Col de Zdnet, ici

Site de Navya et dossier de presse

Confluence, balade architecture et urbanisme entre Rhône et Saône

Profitez d’une très belle demi-journée dans ce nouveau quartier à l’architecture hyper moderne, à la pointe entre Saône et Rhône, avec une visite culturelle à son exceptionnel Musée des Confluences.

Parcours de visite de Confluence

Nous vous proposons dans cette page une visite que vous pouvez faire en autonomie, à pied ou à vélo en combinant :

  • une balade le long de la Saône et du Rhône en passant par la pointe ;
  • une visite culturelle du Musée des Confluences ;
  • un pot l’été en terrasse au bord de l’eau.

Nota : Les visites guidées de nos guides conférenciers suivent un itinéraire différent du parcours ci-dessous, en approfondissant certaines thématiques. Voir notre  visite guidée Lyon-Confluence.

.

Votre itinéraire de balade Confluence

Prenez le tramway T1 jusqu’à la station Hôtel de Région – Montrochet (si vous commencez par la visite du musée) ou la station Musée des Confluences (si vous terminez par le musée).

Dans le sens Musée des Confluences – Place Nautique

Musée Confluences (avec un « s »)

Ce musée est un musée des sciences et des sociétés qui veut donner à tous les clés pour comprendre notre monde, notamment à travers les savoirs de la science et le fonctionnement de nos sociétés. Il est organisé autour de 3 thèmes :

  • D’où venons-nous ? Les origines de l’homme et de notre planète, la vie, la mort.
  • Qui sommes-nous ? L’être humain dans le monde, l’environnement.
  • Que faisons-nous ? L’histoire du passé au futur.
Musée des Confluences depuis la station de tramway T1 du même nom

Musée des Confluences depuis la station de tramway T1 du même nom

On y trouve(ra) une girafe de 2 mètres de haut « taxidermiée », un double phaéton Berliet C2 22 HP double phaéton, l’accélérateur de particules Cockcroft & Walton, un camarasaurus de 14 mètres de long.

Berges du Rhône et pont Raymond Barre

Promenade extrêmement agréable depuis le musée jusqu’à la pointe. On appréciera particulièrement la vue par dessous du nouveau pont Raymond Barre (ancien maire de Lyon, premier ministre et meilleur économiste de France, dixit VGE) dévolu aux «déplacements doux» (en langue de bois politique lyonnaise, tout déplacement n’utilisant pas un moteur à essence) qui forme avec le pont voisin, le pont Pasteur, un V. Puis plus loin sa forme particulière d’animal faisant le gros dos.

Pont Raymond Barre sur le Rhône en face de Musée des Confluences à Lyon
Pont Raymond Barre sur le Rhône, face au Musée des Confluences, Lyon

Quelques péniches d’habitation le long de cette berge rectiligne très minérale. En face, les bâtiments modernes de Tony Garnier puis le lycée international de Lyon.

La pointe du confluent du Rhône et de la Saône

On se croirait presque devant l’océan pour peu qu’une mouette se pose sur un des ducs d’Albe prolongeant la pointe.

La pointe de la Confluence vue coté sud avec à gauche le Rhône et à droite la Saône, le musée des Confluences est derrière.

Si l’on se retourne vers le nord, on a à gauche le pont ferroviaire de la voie Lyon Saint-Etienne. La basilique de Fourvière bien sagement sur sa colline. Le pont Raymond Barre avec son élégante arche à droite. Et au centre le diamant pas fini de tailler du musée des Confluences.

On reprend la route à gauche, c’est-à-dire à l’ouest, par la promenade qui longe la Saône.

Berges de Saône

Très agréable remontée au nord par ce sentier moins rectiligne que côté Rhône, pas de doute ce n’est plus le même cours d’eau. On passe sous le musée en direction du pont de chemin de fer.

Viaduc ferroviaire de la Quarantaine

Viaduc ferroviaire de la Quarantaine sur la Saône dans le quartier Confluences — Lyon

Sur ce pont en fer à la magnifique architecture circulent de nombreux trains vers ou depuis Saint-Étienne. Son histoire a été difficile. Construit en 1852, il s’écroule en 1854… coupant la navigation sur la Saône durant 2 ans. Le pont est reconstruit en 1856 et sera enfin remplacé par le viaduc métallique que vous voyez en 1932. Les 1er et 2 septembre, les allemands le dynamitent mais cette fois-ci, il tient le coup et peu endommagé pourra être réparé et remis en service, à l’époque avec une voie ferrée et une voie pour les automobiles et les piétons. Il est électrifié en 1954. Aujourd’hui, il est un élément structurant du paysage et, notez-le, il traverse la Saône en biais, comme de l’autre côté de la presqu’île traverse le Rhône le nouveau pont Raymond Barre.

Le cube orange et le cube vert de Confluence

Le quartier Confluence se veut une sorte de vitrine du futur, tant de point de vue archi que du point de vue écolo. Des bâtiments innovants  dispersés par les urbanistes dans cette partie de Confluence appelée « Ilot P »… « P » pour énergie positive (ils produisent plsu d’énergie qu’ils n’en consomment). En particulier le cube vert qui abrite la télé européenne d’info continue Euronews et le cube orange, des plus mitraillés par les photographes, avec son étonnant puits de lumière en façade.

Confluence, la Sucrière, le cube vert, le cube orange et le musée des confluences

D’autres bâtiments marquent ce quartier. Le Musée Confluences bien sûr. Mais aussi l’Hôtel de Région organisé autour d’un immense patio. Cet ensemble de bâtiments n’est pas courant, il marque l’ambition de Lyon, la sauce urbaine prendra-t-elle, on le saura dans les années prochaines.

Après le cube vert, ne ratez pas la Buvette de Francis qui subsiste du passé, de l’avant quartier à énergie positive, mais qui connaissait depuis bien longtemps la récupération d’énergie.

La place nautique et sa passerelle aux cadenas

On arrive à la Place Nautique par une fort belle promenade entre la Saône et des plans d’eau ressemblant à des mares dans lesquelles se reflète le centre commercial.

Le centre commercial Confluence se reflète dans une mare avec joncs et canards
Le centre commercial Confluence se reflète dans une mare avec joncs et canards.

La passerelle sur la « darse » (le bras de Saône qui rentre à l’intérieur de la presqu’île) obéit à la tradition récente des cadenas d’amoureux. On y captera également de magnifiques vues sur ce quartier encore en construction.

La passerelle sur la Place Nautique avec ses cadenas d'amoureux.

Voici un beau point final à notre balade.

Bonne découverte de Confluence.