Le Rhône sur Platane mobile

Platane Mobile - Magazine Le milieu du Rhône : Portraits de nature, paysages humains
Platane Mobile - Magazine Le milieu du Rhône : Portraits de nature, paysages humains

Le Rhône traverse Lyon. L’aménagement des berges a permis de changer le rapport des lyonnais et des visiteurs de la ville au fleuve. L’aménagement du quartier Confluence – la pointe de la presqu’île – va rendre ce rapport plus intense encore.

Depuis 1999, Frank Miyet dessine et filme le Rhône. Pascale Puéchavy de son côté débusque dans le quotidien de la vie et du travail ce qui est extraordinaire, en tire des récits. En 2008, ils ont créé Platane Mobile.

Un magazine livre + vidéo

Platane Mobile est un magazine, à parution trimestrielle, sur abonnement, composé d’un livre et d’un DVD.

Chaque numéro accueille des reportages, des documentaires des interviews de personnes vivant en bord de Rhône. L’occasion de parler de leur vie, en prenant le temps. L’occasion aussi de découvrir de sublimes paysages autour du fleuve. Et de découvrir l’histoire millénaire de la région.

Les fleuves les plus lents…

Platane Mobile permet de s’arrêter, de prendre le temps de rencontrer les gens et le fleuve. Dans une civilisation de passage, qui fonctionne au rythme mondial du temps informatique et économique, c’est un art de vie – voire une nécessité de survie – de savoir prendre ce temps de se redécouvrir. N’y a-t-il pas un diction portugais qui dit que « Les fleuves les plus lents sont les plus profonds » ?.

Au sommaire du n° 5 :

6 films :

  • Brumes et reflets,
  • Dans la mêlée….grandir à l’école de rugby de La Voulte-sur-Rhône,
  • Entretien avec un landais devendu rhodanien : Guy Camberabero,
  • Le club de rugby de La Voulte,
  • L’ancienne ville de La Voulte,
  • Amorevo… le temps des cerises (découverte de l’ancienne gare)

et un mini-livre proposant une découverte de La Voulte :

  • les regards de voyageurs-écrivains du XIXe
  • les industries de la métallurgie et la circulation des matières premières et produits finis par le fleuve et le chemin de fer
  • les industries de la soie artificielle
  • les ponts suspendus, celui de La Voulte ayant été construit par F.Arnodin, successeur de Marc Seguin.
  • le réseau ferroviaire très particulier mis en place à La Voulte
  • le rugby en vallée du Rhône , d’hier à aujourd’hui.

En savoir plus

Des vidéos, plus d’informations et modalités d’abonnement sur www.lemilieudurhone.eu

Platane Mobile - Magazine Le milieu du Rhône : Portraits de nature, paysages humains
Platane Mobile - Magazine Le milieu du Rhône : Portraits de nature, paysages humains

Ben : rétrospective totale au MAC

1000 oeuvres, 50 ans de création : très grosse rétrospective Ben au Musée d’Art Contemporain, le MAC, de Lyon, du 3 mars au 11 juillet 2010.

Une expo a priori exceptionnelle !

BEN, Impossible d’abandonner la compétition, 2007 - © Adagp, Paris, 2010
BEN, Impossible d’abandonner la compétition, 2007 - © Adagp, Paris, 2010

Ben, on connaît forcément, on a vu ses slogans jeux de mots sur toutes sortes de supports, bureautiques compris. Si Ben irrite, c’est parce qu’il le cherche, et quand il irrite, c’est qu’il a atteint son but : provoquer. Sa production mélange, mixe le quotidien et la réflexion sur l’art. Qu’il s’agisse d’aller fureter dans l’ego, l’ethnisme, la vérité.

Il débute à Nice à la fin des années 50 avec une librairie qu’il troque rapidement pour un lieu de rencontre et d’exposition avec des créateurs comme César. En 1965, il y crée une galerie de 10 m² dans sa mezzanine : « Ben doute de tout ». Il expose Biga, Alocco, Venet, Maccaferri, Serge III, Sarkis, Filliou.

Laboratoire 32, Ben devant son magasin à Nice, ca. 1965 - © Adagp, Paris, 2010
Laboratoire 32, Ben devant son magasin à Nice, ca. 1965 - © Adagp, Paris, 2010

Puis il crée le groupe Figuration Libre et poursuit ses créations dans un atelier au-dessus de Nice. Il est maintenant entré dans les plus grands musées du monde.

Mais, et c’est rare, Ben est un artiste populaire. L’expo va permettre d’aller au-delà de ce que l’on connaît le plus de lui, ses slogans crus ou faussement naïfs.

Le premier étage du MAC est consacré à la partie la plus ancienne de l’œuvre de Ben avec un large choix de pièces de sa période Fluxus (quasi-totalité des œuvres Fluxus de Ben dans la collection du MoMA de New York).

Les 2ème et 3ème étages offrent une découverte de la richesse de l’œuvre de Ben dans ses nombreux développements, entre pièces historiques et  récentes, déclarations vidéos et interventions.

BEN, Je signe la vie, 1973 - © Adagp, Paris, 2010
BEN, Je signe la vie, 1973 - © Adagp, Paris, 2010

Les oeuvres exposées couvrent la période de 1955 à 2010.

Evidemment, puisque cela fait partie de la démarche de Ben pour diffuser le plus largement son oeuvre sur tous les supports possibles (papeterie, tee-shirts, chaussettes), la boutique du MAC proposera ses objets à la vente à côté des traditionnels catalogues de l’expo et livres consacrés à l’artiste.

Une rétrospective Ben exceptionnelle !

Visites proposées par le MAC :

  • Parcours commentés : Mercredi à 15h30, Samedi à 10h30, 14h30 et 15h30, Dimanche à 11h, 14h30 et 16h
  • Pause artistique avec médiateur : Jeudi à 12h30  et Vendredi à 17h30
  • Visite famille pour les enfants de 6 à 11 ans et leurs parents : Dimanche à 15h30, réservation conseillée – A la même heure, Studio pour les 12/14 ans.
  • Visites en langue des signes une fois par mois

Infos pratiques :

  • 3 mars au 11 juillet 2010
  • Adresse : Musée d’art contemporain, Cité internationale, 81 quai Charles de Gaulle, 69006 LYON
  • Renseignements et réservations : 04 72 69 17 17 ou publics at mac-lyon.com

Profitez-en pour découvrir Lyon :

Berges du Rhône - DR LVI

En sortant de l’expo Ben, profitez de nos balades printanières en pleine ville :

et une autre expo à ne pas rater Place des Terreaux :

Bonne visite de Ben, des frères Van Velde et de Lyon !

Expo frères Bram et Geer Van Velde

Les frères Bram et Geer Van Velde sont des artistes importants du 20ième siècle.

Leurs travaux ont bénéficié du regard d’écrivains, notamment de Samuel Beckett qui a confronté leurs peintures respectives et de Charles Juliet qui a écrit sur le travail de Bram Van Velde.

Depuis 2004, Le Musée des Beaux-Arts de Lyon possède un nombre intéressant de leurs oeuvres. Du 16 avril au 19 juillet, il propose une expo qui est l’occasion idéale pour voir ces deux oeuvres côte à côte.

Bram van Velde
Bram van Velde, Sans titre (Le Cheval majeur), Montrouge, 1945. © Lyon MBA / Photo Alberto Ricci, Adagp 2009

Relativement détachés des courants de leur époque, leurs deux approches artistiques sont singulières dans leurs volontés d’individualité. Geer dans un cubisme “idéaliste”, Bram de plus en plus abstrait.

L’idée de nous donner ce double regard de peintres, d’aller de l’un à l’autre, est une belle idée. Qui plus est s’agissant d’artistes aussi forts et personnels.

Cette exposition vous permettra si vous n’êtes pas lyonnais d’en profiter pour découvrir les traboules du Vieux Lyon, les 25 murs peints du Musée Tony Garnier et, avec un peu de chance, de profiter des places de Lyon couvertes de magnolias en fleurs.

Infos pratiques :

  • 16 avril au 19 juillet 2010
  • Musée des Beaux-Arts, Place des Terreaux
  • Métro : Ligne A – Opéra – Hôtel de Ville

Exposition : La mort dans la société gallo-romaine

L’exposition « Post Mortem » est une double occasion : découvrir le fort intéressant Musée Gallo-Romain de Fourvières et regarder la société gallo-romaine à travers ses coutumes autour de la mort. L’exposition est bâtie autour de mises en scènes reconstituant les rites funéraires de l’époque à Lugdunum et dans la Gaule romaine.

Expo Post Mortem, Musée Gallo-Romain de Fourvière, Lyon - DR Christian Thioc et Jean-Michel Degueule
Expo Post Mortem, Musée Gallo-Romain de Fourvière, Lyon - DR Christian Thioc et Jean-Michel Degueule

L’exposition « Post Mortem » est une double occasion : découvrir le fort intéressant Musée Gallo-Romain de Fourvières et regarder la société gallo-romaine à travers ses coutumes autour de la mort, façon aussi de regarder nos propres coutumes et de comparer nos visions de la mort à deux millénaires de distance.

En effet, les organisateurs de l’expo ont souhaité monter que « dans l’antiquité romaine, la mort est considérée comme l’épilogue de la vie, et n’a donc rien de tragique ».

En première partie, il s’agit d’un parcours mettant en scène des reconstitutions de rites funéraires de Lugdunum et, plus largement, dans la Gaule romaine. Sont évoqués : la veillée funèbre, le cortège funéraire, une nécropole, la pratique de l’incinération, les objets déposés auprès des défunts, etc.

La deuxième partie de l’exposition est plus prosaïque. Elle montre des découvertes faites depuis 1990 sur les chantiers de fouilles dits préventifs de la région (ces fouilles qui souvent retardent les chantiers). Ainsi sur 77 fouilles préventives, 33 ont porté sur des ensembles funéraires.

Une exposition solide, didactique à travers ses reconstitutions et labellisée d’intérêt national organisée en partenariat avec l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

INFOS PRATIQUES :

  • Jusqu’au 30 mai 2010
  • ADRESSE : 17 rue Cléberg – 69005 Lyon
  • HORAIRES : du mardi au dimanche de 10h à 18h
  • TARIFS :  7€, 4,5€ (étudiants, groupes), gratuit (moins de 18 ans, chômeurs, rmistes, handicapés)
  • BON PLAN : gratuit pour tous le jeudi !

Donnez votre avis sur la fête des lumières 2009

Fête des lumières Lyon - Saint-Jean - Les bâtisseurs, Damien Fontaine - 4 horizons
Fête des lumières Lyon - Saint-Jean - Les bâtisseurs, Damien Fontaine - 4 horizons

La fête des lumières 2009 est terminée. L’avez-vous aimée ? Pas aimée ? Quelles ont été vos animations préférées ? Avez-vous eu des difficultés d’accès ? De transports ? Que souhaitez-vous pour 2010 ?

Nous avons mis en place une page avec un sondage et un forum où vous pouvez donner votre avis.

En tête pour l’instant,  l’animation de la Cathédrale Saint-Jean suivie par le carillon de la Basilique de Fourvière. Notre coup de coeur à Lyon-visite.info, les draps de l’Hôtel-Dieu est en 5e position.

Dans le forum, beaucoup de remarques sur le déficit de signalisation autour de la Place des Terreaux.

Votre avis sera transmis aux organisateurs de la fête des lumières 2010.

Donnez votre avis sur la fête des lumières 2009.

Fête des lumières 2009 : J-5

DR Mon jardin public TILT
DR Mon jardin public TILT

Plus que 5 jours…..

Pour vous aider à réussir votre fête des lumières 2009, nous avons mis en place pour vous 3 itinéraires que vous pouvez IMPRIMER, des infos pratiques  et des VISITES de LYON animées des GUIDES :

Dimanche dans la journée, nous mettrons à jour ces 3 itinéraires pour vous conseiller les meilleures animations.

Bonne fête des lumières 2009 et à très bientôt ici pour nous donner vos impressions et animations préférées pour préparer la fête des lumières 2010.

Fête des lumières 2009 : avant-programme, points forts

Le programme officiel est sorti, voici nos 2 itinéraires.

Nos 2 itinéraires pour réussir votre fête des lumières :
Nous préparons le 3ième, sur les Berges du Rhône.

Exclusivité Lyon-visite.info : réservez votre itinéraire « idéal » fête des lumières 2009 :

Nous vous envoyons par mail l’itinéraire idéal pour réussir votre visite de la fête 2009. Pour cela, nous utilisons le programme officiel et notre expérience des années passées. Le premier jour de la fête(samedi 5), nous faisons une visite critique pour vous envoyer dimanche 6 matin une version définitive de cet itinéraire.

Accès pour les personnes en situation de handicap

La mairie propose une promenade sur les berges avec accompagnateurs pour découvrir une dizaine de projets artistiques. C’est gratuit.

Attention : nombre de places limité et réservation obligatoire avant le 30 novembre au 04 72 10 52 22 ou auprès de patricia.laurent@mairie-lyon.fr

Vraiment dommage que rien ne soit prévu place des Terreaux !

En résumé

La vraie nouveauté de cette version 2009 de la fête des lumières est l’ouverture d’un « troisième axe de visite ». Après les Berges et le Parc de la Tête d’Or en 2008, Fourvière est chargé cette année de poursuivre l’élargissement de la fête en dehors de la presqu’île et du Vieux Lyon. Cette belle idée sera transformée si le trajet assez exigeant de « Vieux Lyon à Fourvière » est facilité, notamment en transports en commun.

Un nouveau regard sur Lyon ?

La lecture des journaux est rarement réjouissante. Alors ne boudons pas notre plaisir lorsqu’on lit une déclaration d’amour dans un média national. Et que cette déclaration d’amour est pour Lyon, cette ville pour laquelle nous avons créé ce site, afin d’en faire découvrir la beauté.

Logo du journal Médiapart

Déclaration d’amour en plusieurs actes car il s’agit d’un dossier consacré à Lyon par Mediapart, à l’occasion de la Biennale d’Art Contemporain. Lyon : inventive, enjouée, facile à vivre… (1ière partie, 2ième partie, 3ième partie) balaie les 2000 années d’histoire de Lyon depuis la création de la ville par les romains jusqu’à son implication dans les industries de pointe contemporaines. Le dossier pointe aussi le rajeunissement et l’ouverture de la ville. A défaut d’être originale, cette série d’articles vaut pour un enjambement des siècles qui voit dans l’histoire bimillénaire de Lyon une cohérence forte et, surtout, pour son regard très positif sur une ville trop longtemps considérée comme secrète et triste.

L’assimilation de Lyon à son tunnel de Fourvière et son couloir de la chimie serait-elle terminée ? L’image de la ville serait-elle en train de changer ? La réponse semble bien être oui.

Biennale de l’art contemporain de Lyon 2009

La BAC de Lyon revient. La 10ième. Quand ?

Du 16 septembre 2009 au 3 janvier 2010.

Quatre mois sur une ribambelle de lieux dans Lyon. Son thème : « Le spectacle du quotidien ». Le dossier de presse lui assigne une mission ambitieuse et bien précise :

C’est en s’engageant sur la question du quotidien que l’art contemporain peut retrouver son rôle social de force critique – et permettre à l’imagination de faire des propositions pour un monde meilleur.

 Eko NUGROHO, Multicrisis is Delicious, 2008 - Photo : Oki Permatasari - Courtesy Eko Nugroho et Oki Permatasari
Eko NUGROHO, Multicrisis is Delicious, 2008 - Photo : Oki Permatasari - Courtesy Eko Nugroho et Oki Permatasari

Nous verrons à partir du 16/9 si les artistes exposés venus de toute la planète et choisis par Hou Hanru, commissaire de l’expo, avec Thierry Raspail, directeur artistique, ont quelques idées pour un monde en paix, sans faim, sans maladie, sans pauvres. Leurs regards sur ce monde où nous barbotons, surnageons, faisons la planche… arrêtons là la métaphore, seront dans tous les cas intéressants.

Cette biennale est l’occasion pour les non lyonnais de découvrir durant un week-end la ville aux deux fleuves : Vieux Lyon, Traboules de la Croix-Rousse, Murs peints, de faire du vélo jusqu’au Parc de la Tête d’Or pour profiter de ses somptueuses couleurs automnales.

En attendant l’automne, voici d’autres visuels de cette expo :

Fikret ATAY, Theorists, 2008 - Video couleur, 3’34’’ / Photo : Fikret Atay - Courtesy de l’artiste et galerie Chantal Crousel, Parisa
Fikret ATAY, Theorists, 2008 - Video couleur, 3’34’’ / Photo : Fikret Atay - Courtesy de l’artiste et galerie Chantal Crousel, Paris

Jimmie DURHAM, Xitle and Spirit, 2007 - Pierre volcanique sur une automobile
Jimmie DURHAM, Xitle and Spirit, 2007 - Pierre volcanique sur une automobile
Adel ABDESSEMED, Jump and jolt, 2007 - Courtesy de l’artiste et David Zwirner, New York
Adel ABDESSEMED, Jump and jolt, 2007 - Courtesy de l’artiste et David Zwirner, New York

Les lieux d’expo : La Sucrière, Le Musée d’art contemporain, La Fondation Bullukian, L’Entrepôt Bichat et tous les lieux Veduta.

Site de la BAC : http://www.biennaledelyon.com/

Un directeur pour Gadagne

La mairie de Lyon recrute le directeur du Musée Gadagne, si cela vous intéresse, le profil de poste est ici.

C’est l’occasion de glaner quelques chiffres à propos de ce nouveau ancien et double musée (histoire de Lyon et marionnettes) :

  • 6300 m²
  • une cinquantaine d’employés
  • 600 k€ de budget annuel

Le nouveau directeur devra chercher des financements externes.

Le musée Gadagne réouvre ce vendredi 12 juin.