Street-art, graff et graffitis des pentes de la Croix-Rousse : parcours de visite

Le street-art de Lyon est la face cachée « off » des murs peints. Dans le quartier des pentes de la Croix-Rousse, il est effacé le jour par la municipalité et recréé de nuit par les graffeurs. Une découverte à faire en prenant son temps, rythmée par les galeries d’art contemporain rue Burdeau et les cafés alternatifs des « pentes ».

Noze, entrée du passage Mermet, côté rue Leynaud — 31 mai 2023
Une magnifique simili terre cuite cubiste ou tribale (à nous qui regardons de choisir) par l’artiste Noze, entrée du passage Mermet, côté rue Leynaud, Lyon 1er — 31 mai 2023

Nos visites guidées street-art en groupes

En groupes professionnels, scolaires, familiaux, amicaux, toute l’année, sur demande

Le street-art à Lyon, petite histoire

Britt Tam, street-art à Lyon, janvier 2023
Britt Tam, montée de la Grande-Côte, Lyon 1er, janvier 2023
Œuvre de MDLF, montée de la Grande-Côte, le 27 juillet 2022
Œuvre de MDLF, montée de la Grande-Côte,Lyon 1er, le 27 juillet 2022
Sedlex, Street-art Lyon pentes de la Croix-Rousse

Œuvre de Sedlex (œuvre disparue), sous l’église Saint Polycarpe, Lyon 1er, 1er juin 2020

L’art officiel et conventionné (avec les copropriétés) des murs peints de Lyon dissimule ses origines : l’art du graffiti sauvage. Il a connu un grand développement en 1968, quand, dans les locaux de l’École des Beaux Arts, alors située sur les pentes de la Croix Rousse, s’est formée une génération de graffeurs, croisant les expériences de l’imprimerie et de la soie avec la tradition révolutionnaire de la Croix-Rousse. Cette tradition s’est désormais concentrée sur ses pentes (partie de la Croix-Rousse entre le nord de la place des Tereaux et le sud du boulevard de la Croix-Rousse), le plateau (au nord du boulevard) étant désormais totalement boboïsé.

Œuvre de Parvati, rue Abbé Rozier, photographie du 2 février 2019

Œuvre de Parvati, rue Abbé Rozier, photographie du 2 février 2019, œuvre disparue

Puis l’art du graffiti croix-roussien a connu un renouveau à la naissance du hip-hop et du graff à New-york et de son arrivée en France.

La fresque de la place des tapis, près de la magnifique statue du Chant des canuts, change tous les ans. Elle est gérée par le collectif Mur69 qui rapproche l’art urbain et le public.

Aujourd’hui, ce quartier des pentes de la Croix-Rousse demeure de loin le lieu le plus intense du street-art à Lyon. Avec le pire et le meilleur.

Un art éphémère

Le street-art disparaît en permanence : la plupart des tags sont effacés dans un délai de deux semaines lorsqu’ils sont apposés sur des façades dont les propriétaires ont passé avec la mairie de Lyon une convention « façade nette ». Toutefois, certaines façades ont fait l’objet de tagage volontaire, qui reste donc permanent. Et d’autres non conventionnées conservent leurs décors plusieurs mois ou années.

Itinéraires street-art des Pentes de la Croix-Rousse et d’autres quartiers de Lyon

Nous vous proposons un parcours street art sur les pentes articulé autour de quelques lieux où il y a toujours des œuvres, soit permanentes, soit éphémères. Votre trajet entre et autour de ces points vous permettra de découvrir tout un tas d’autres graffitis, tags, fresques, etc.

Avec un guide ? Si vous préférez un guide pour cette découverte, nous vous proposons une visite guidée street-art animée par Pierre ou Alexandre, ils sont guides conférenciers et au fait des tags les plus récents.

Voici 2 plans, un par quartiers de Lyon (carré=quartier & cœur=spot) :

Et un deuxième, centré sur les Pentes de Croix-Rousse :

Départ : Place des Terreaux devant l’Hôtel de Ville
Prendre la rue Romarin (coin nord-est de la place, côté Rhône)

À l’entrée de l’impasse Saint-Polycarpe, en hauteur, une mosaïque.

Monter la rue Saint-Polycarpe.

La place du Forez est étrange avec son format circulaire coupé de 4 médianes et un coffee-shop à 3 de ses coins. À partir de là commence une zone riche en street art.

Autour de l’Église Saint-Polycarpe

Rue Abbé Rozier

À l’angle de la rue Donnée, il y a eu longtemps une œuvre majeure du street-art lyonnais, respectée par la municipalité. C’était une « co-œuvre » de 2 street-artistes, In the woup et Keza. Un magnifique Mario en mosaïques colorées acoquiné avec une souris au pochoir.

Co-œuvre de In the wopp (la mosaïque) et de Keza (la souris) — Disparu

Hélas, début 2020, le mur a été « nettoyé ». Depuis, Zorm, autre artiste  connu de Lyon a apposé à cet endroit sa figure emblématique, un singe habillé de couleurs.

Zorm est influencé par la 3D et par le sculpteur hyperréaliste Ron Mueck. Plus attiré par les animaux que par les humains, il utilise une tête de bonobo en relief, et on se demande devant une œuvre de Zorm si finalement ce détour par un animal proche de nous, ne nous humaniserait pas… ou en tout cas révélerait cette nécessité de nous ré-humaniser.

Mi-englouti dans la grande façade du haut de la rue Abbé Rozier, un homme dont on ne voit les jambes. C’est l’une des œuvres intitulées « droit dans le mur » de l’artiste CAJ.

Œuvre de zorm.zorm à Lyon

Œuvre de Zorm, rue Abbé Rozier, photo du 16 février 2020

Le reste du mur reçoit fréquemment des collages.

Passage Mermet, l’onirique « escalier bleu »

Cet escalier « arrangé » comme un rhum est un des plus beaux spots street-art des pentes de la Croix-Rousse. Réalisation collective des membres de l’association « Quartier Capucins Lyon les pentes » dans le cadre du festival Peinture Fraîche en mai 2019, sur un projet du peintre et architecte bruxellois WENC.

Prendre à droite la rue Leynaud. Juste après l’église, à gauche, pénétrer sous la voûte du passage Mermet.

Escalier bleu, passage Mermet - Street-art Lyon pentes de la Croix-Rousse

Depuis la création de cet escalier bleu, les œuvres se multiplient sur ses deux murs. En témoigne ce tribute aux Simpsons de toto_ld :

Tribute aux Simpsons par toto_ld. De gauche à droite, Marge, Homer, Bart, Lisa et Maggie — Photo 18 juillet 2019

Passage Thiaffait

Rejoindre le passage Thiaffait, autre haut lieu de street-art, soit par la rue Burdeau (en haut à gauche du passage Mermet), soit par la rue Leynaud (en bas à droite du passage Mermet). Découvrir les stylistes regroupés dans le passage, profiter du café très sympa du passage.

LineStreet (rosace) et un deuxième artiste à créditer (ourson au centre), bas du passage Thiaffait, le 17 août 2019
Double œuvre enchâssée : LineStreet (rosace) et deuxième artiste à créditer (ourson au centre), bas du passage Thiaffait — Photo : 17 août 2019

En haut du passage, entre les deux escaliers, la niche est souvent utilisée par des graffeurs acrobatiques.

Parcourir les volées de gauche et de droite, il y a des tags éphémères des deux côtés. Comme cette oeuvre critique du monde digital, mais également ironique quant au street-art, où la signature est un élément fondamental, voire au début du graff, l’œuvre elle-même.

Œuvre (forcément) anonyme – Photographie du 1er août 2019

Rue Burdeau

Découvrir le jardin public du 17 rue Burdeau, aménagé dans une tendance moderne plutôt réussie vu les contraintes du lieu. On est ici sur les lieux de l’ancien sanctuaire romain d’il y a 2000 ans. Il abrite de fréquentes œuvres :

Œuvre de sly_hantoine, jardin du 17 rue Burdeau, photo du 5 juillet 2019

La rue abrite de nombreuses galeries d’art contemporain et de photographie, dont Réverbère. Il y a aussi des lieux alternatifs très vivants : l’Atelier de création Libertaire, le local du syndicat CNT, et de lieux qui prolongent l’histoire et la tradition de la sérigraphie : un atelier créatif de sérigraphie pour les enfants et une galerie-atelier.

La fresque « Gainsbourg »

Cette fresque est permanente, dans la partie en escaliers qui termine la rue des Tables Claudiennes au croisement avec la montée Saint-Sébastien (autre particularité de ce quartier des pentes que ces rues alternativement en escaliers et en rue). Nous l’avons surnommée « Gainsbourg » car initialement elle reproduisait le profil du chanteur. Elle est assez difficile à appréhender par manque de recul, mais aussi par accumulation d’autres graffitis depuis des années. On peut se dispenser de ce détour.

Autour de la place Sathonay

Place Sathonay, Slow Joe par Don Matteo

Sur la façade de la mairie du 1er arrondissement, Don Matteo a peint au pochoir le visage de Slow Joe, en hommage à ce chanteur à la trajectoire singulière et figure du quartier.

Slow Joe est un poète indien qui a vécu en marge jusqu’à 64 ans. Le musicien lyonnais Cédric de la Chapelle le rencontre à Goa en 2007 et monte autour du poète à la voix de crooner un groupe, The Ginger Accident, et les fait passer en 2009 aux Transmusicales de Rennes. En découle une tournée de 150 dates et 3 albums, Sunny Side Up (2011), Lost for Love (2014) et Let Me Be Gone (posthume, en 2017).

Le chanteur Slow Joe par Don Mateo, mairie du 1er, place Sathonay, photographie du 27 août 2018
Le chanteur Slow Joe par Don Mateo, mairie du 1er, place Sathonay, photographie du 27 août 2018

Ici, Le Tasse-Livres (pub gratuite), un lieu très très sympa pour finir votre trajet : c’est un café (sans alcool, avec de formidables jus de fruits et chocolats, thés) où l’on peut se connecter WI-FI gratuitement, lire dans l’excellente bibliothèque et découvrir des affiches de graffeurs. Agréable été comme hiver, terrasse et cave voûtée.

Halles de la Martinière

Ces halles ont été très bien réaménagées, avec un bar cafétéria wifi terrasse très amical. Le mur devant, de part et d’autre de l’entrée du passage de la Déserte, reçoit depuis très longtemps de beaux graffitis. Début 2019, Big Ben est venu poser un dyptique autour d’une œuvre existante de Keza, à gauche un chasseur et à droite des baigneuses à la « Ingres ».

Œuvre de Don Matteo et Keza, Halles de la Martinière, photographie du 8 février 2019
Œuvre de Don Matteo et Keza, Halles de la Martinière, photographie du 8 février 2019

Montée des Carmélites

Des graffitis éphémères dans cette montée et dans les passages et cours adjacents.

Œuvre de Méthyl'N, street-artiste passionnante, montée des Carmélites — Photographie du 13 février 2017
Œuvre de Méthyl’N, street-artiste passionnante, montée des Carmélites — Photographie du 13 février 2017

Place et rue des Capucins, les mosaïques d’Ememem

Sur et autour de cette place, beaucoup de graffs éphémères.

Au 7 rue des Capucins, entrez dans la ruelle. Au fond, vous découvrirez l’œuvre d’un des street-artistes les plus singuliers et passionnants, ceci en vous pensant vers le sol. Ememem pratique des inclusions de mosaïques dans les accidents du sol, fissures, nids de poule. Vous le trouverez partout en ville, ainsi qu’à Paris, Milan et Turin.

Inclusion d'Ememem au 7, rue des Capucins — Photographie 2018
Inclusion d’Ememem au 7, rue des Capucins — Photographie 2018

La statue de GREEN, jardin des plantes (disparue)

Statue du street-artiste GREEN, jardin des plantes Lyon, photo juillet 2018

Œuvre qui détonne parmi toutes les autres puisqu’elle n’est pas murale, mais sculptée. Avec une intention à la fois écologique et artistique. Nous lui avons consacré cet article La mère nature était là, avant le jardin des Plantes, une statue de GREEN.

Autour de la montée de la Grande Côte

Croisement montée de la Grande-Côte et rue Burdeau

Le mur aveugle à ce croisement est un haut lieu de graffitis, souvent ambitieux, hélas très éphémères, comme celui-ci du très intéressant street-artiste lyonnais Agrume :

Œuvre d'Agrume, croisement montée Grande-Côte et rue Burdeau, photographie du 23 juin 2018
Œuvre d’Agrume, croisement montée Grande-Côte et rue Burdeau, photographie du 23 juin 2018

 

Œuvre d'Agrume, croisement montée Grande-Côte et rue Burdeau, photographie du 24 décembre 2018
Œuvre d’Agrume, croisement montée Grande-Côte et rue Burdeau, photographie du 24 décembre 2018

Croisement montée de la Grande-Côte et rue des Tables Claudiennes

Ce croisement accueille des graffs permanents : des oiseaux de Keza côté est, un beau poisson des abysses côté ouest sur la galerie d’art fermée. Ainsi que des œuvres éphémères.

Œuvre de Flap, rue des Tables Claudiennes, photographie du 1er décembre 2015 — Au-dessus, perché sur une pierre dépassant du mur, un oiseau de Keza — On remarque à droite une plaque de la Journée du Souvenir Trans (TDOR ) des victimes de transphobie, ici Kristina Gomez Reinwald, assassinée aux États-Unis.
Œuvre de Flap, rue des Tables Claudiennes, photographie du 1er décembre 2015 — Au-dessus, perché sur une pierre dépassant du mur, un oiseau de Keza — On remarque à droite une plaque de la Journée du Souvenir Trans (TDOR ) des victimes de transphobie, ici Kristina Gomez Reinwald, assassinée aux États-Unis.

Le mur d’angle à quelques mètres en-dessous reçoit des œuvres intéressantes, comme celle-ci, romantique :

Œuvre de Big Ben, montée Grande-Côte, photographie du 22 juin 2019
Œuvre de Big Ben (sa signature est dans le pied gauche du personnage), montée Grande-Côte, photographie du 22 juin 2019

Jusqu’au jardin de la Grande-Côte

La montée ensuite jusqu’au jardin de la Grande-Côte offre notamment une fresque permanente, juste avant le jardin. Des belles œuvres éphémères aussi, au gré des semaines, comme celle-ci, très intéressante du point de vue histoire de l’art (du côté peut-être de la façon de travailler d’un Francis Picabia), de Culkeen :

Œuvre de Culkeen, montée de la Grande-Côte, photographie du 17 novembre 2018
Œuvre de Culkeen, montée de la Grande-Côte, photographie du 17 novembre 2018

Rue Neyret, l’emblématique regard vairon de Davis Bowie par Big Ben

Dans la rue Neyret, tout au fond les yeux (faussement) vairons de David Bowie nous contemplent, à proximité de l’ancienne École des Beaux-Arts,  bâtiment d’une laideur réjouissante que nous pouvons admirer avant sa démolition/requalification en résidence de luxe privée.

Cette œuvre est emblématique du street-art lyonnais. Présente ici depuis des années. Réalisée par Big Ben, l’un de ses plus attachants artistes.

Les yeux de Bowie par Big Ben, rue Neyret, Lyon
Les yeux de Bowie par Big Ben, rue Neyret, Lyon

En face, une église qui a fait l’objet d’un guerre à la Don Camillo entre laïcs et cathos, son entrée demeure perchée (et inaccessible) dans le vide, l’autorisation de construire un escalier n’a jamais été accordée. Des 3 églises existant sur les pentes, deux sont condamnées, seule l’église néo-gothique Saint Polycarpe fonctionne.

Les escaliers à droite de l’église sont aussi le lieu de nombres de graffitis.

Rue Caponi

Entre la rue Imbert-Colomès et la rue des Tables Claudiennes, la minuscule rue Caponi qui se termine en escaliers comporte quelques curiosités, dont une encadrée, qui résistent depuis quelques années.

Autour de l’esplanade de la Grande Côte

Tout en haut de la Montée de la Grande-côte, après avoir gravi les escaliers du jardin du même nom, vous arrivez sur une esplanade avec une très belle vue sur Lyon, masquée en partie par les mûriers du jardin depuis qu’ils ont beaucoup poussé. Pour bénéficier pleinement de cette vue sur le fleuve, la cathédrale Saint-Jean, les dômes du nouveau Conseil Régional, la zone Seveso de Feyzin et les Alpes, il vaut mieux monter un peu, désormais.

Le Montana : La terrasse de ce café-restaurant resté populaire, avec ses habitués, est sublimissime, idéale pour une pause déjeuner, un café ou une mousse fraîche.

Dans le voisinage de cette esplanade, plusieurs « spots » plus ou moins réguliers.

Pied de l’esplanade

L’esplanade offre une vue splendide sur Lyon côté Saône. Le mur à l’aplomb de la terrasse comporte très souvent de grands tags ou collés.

Esplanade de la Grande-Côte, 28 avril 2018

 

Jeune homme tremblé par Bawo ? — Esplanade Grande-Côte, 28 avril 2018

 

Œuvre street-art de Big Maské, dans le couloir sans escalier de l'esplanade de la Grande Côte, photographie du 28 août 2018
Œuvre street-art de Big Maské, dans le couloir sans escalier de l’esplanade de la Grande Côte, photographie du 28 août 2018

 

Esplanade de la Grande-Côte, 28 avril 2018

49, rue du Bon Pasteur : fresque collée de THTF

En continuant par la rue du Bon Pasteur quelques dizaines de mètres, on arrive à cette fresque, qui date de plusieurs années, très dégradée.

Street art Lyon - Fresque en papiers collés du 49 rue des pierres plantées

Curiosité : c’est une fresque toute en papiers collés sur la façade d’une petite maison d’un étage.

Coin rue Jean-Baptiste Say et rue de Crimée

Le mur d’enceinte d’une maison abandonnée qui depuis des années reçoit des œuvres passionnantes. Il y a eu très longtemps ce portrait de l’acteur Michel Simon.

Street-art Lyon visite - Michel Simon - rue de Crimée - 17 novembre 2012
Portrait de Michel Simon – rue de Crimée – 17 novembre 2012 — Œuvre disparue

Ce mur a reçu ensuite un portrait remarquable de Paul Bocuse, créé par le street-artiste Sufyr.

Paul Bocuse par SAFYR, photo du 14 septembre 2018, angle rues Crimée et JB Say
Paul Bocuse par SUFYR, photo du 14 septembre 2018, angle rues Crimée et JB Say

À proximité, un lieu alternatif, La coopérative du zèbre. Le mur en face reçoit aussi beaucoup de graffitis.

Place des Tapis, fresques Mur69

Grande fresque

L’association Mur69 de promotion du street-art a imaginé cette grande fresque de 120m2 sur les 4 étages d’une façade aveugle d’immeuble, avec l’aide de la société propriétaire et de la mairie d’arrondissement. Chaque année, elle invite un nouvel artiste à recomposer entièrement la fresque. En 2017, c’était au tour d’une valeur montante du street-art, Kalouf :

Fresque de Mur69, composée en 2017 par Kalouf, place des Tapis, photo du 16 mai 2017
Fresque de Mur69, composée en 2017 par Kalouf, place des Tapis, photo du 16 mai 2017

Fresque Mur69 des enfants

Juste à côté, rue Jacquard, une fresque a été réalisée par les enfants du quartier et leurs parents avec l’aide de pros du street-art.

Autour de la traboule des Voraces

Fresque de la maison menacée angle rue Diderot et rue Pouteau

C’est une fresque créée par le propriétaire d’une maison accrochée à la pente, dans le virage de la rue Pouteau, début rue Diderot.

Maison taguée coin rues Pouteau et Diderot

Cette maison est menacée par un projet de résidence haut de gamme par un grand groupe de BTP français.

Nombreux autres tags éphémères dans le coin : dans l’escalier qui va au jardin, ainsi que dans les angles de rue.

Au coin de la rue Imbert Colomès et de la rue Pouteau, un espace d’expo photos et autres travaux très en lien avec le quartier.

Traboule des Voraces

Célèbre pour son incroyable architecture, elle est aussi, tout au long de ses escaliers et recoins, un repaire de graffitis. Notamment en bas à droite et gauche de l’escalier principal, puis au niveau en-dessous vers les boîtes aux lettres. Cette remarquable œuvre de Yëp_graphiks est était collée sur les tags peints tout autour des boîtes aux lettres. Vous retrouverez peut-être Yëp_graphiks ailleurs dans Lyon, ou Zurich, Genève, Vienne (Autriche), Venise, Vérone, Padoue.

Œuvre de Yëps_graphiks, traboule des Voraces, photographie du 4 mars 2019
Œuvre de Yëp_graphiks, traboule des Voraces, photographie du 4 mars 2019

Rue Lemot : la fresque « garage »

On monte la rue Diderot (en laissant la rue Pouteau qui continue sous forme d’escaliers). On arrive sur une des plus belles places de Lyon, la place Colbert. Il y a un chouette bar alternatif qui tient terrasse dès qu’il fait beau. Vue sublime sur l’est de Lyon (le crayon et autres tours de Part-Dieu, les Alpes, les tours de refroidissement de la centrale nucléaire du Bugey à 35 km de Lyon).

On prend la rue Lemot vers le bar. On monte, la fresque est à gauche, avant le virage.

Fresque permanente sur un garage rue Pierre Lemot - Photo prise en 2012
Fresque permanente sur un garage rue Pierre Lemot – Photo prise en 2012

Très vaste, lumineuse. Avec un peu de chance, vous verrez quelqu’un entrer ou sortir sa voiture du garage à travers la fresque.

Autour de la place Rouville

Accès soit en montant la rue de l’Annonciade depuis la place Sathonay ou la rue Burdeau, soit en descendant de Croix-Rousse par les Chartreux.

Place Rouville, la « classique » fresque Keza

Keza est connu depuis moitié des années 2010 pour ses silhouettes d’oiseaux découpées dans 33 tours. Ici, place de Rouville, il en a composé toute une fresque, sur le mur à l’angle du parapet. Fresque devenue un classique de street-art lyonnais.

Fresque de Keza, Lyon, place Rouville — Photographie du 10 février 2018
Fresque de Keza, Lyon, place Rouville — Photographie du 10 février 2018

 

Fresque de Keza (détail), Lyon, place Rouville — Photographie du 10 février 2018
Fresque de Keza, Lyon, place Rouville

De plus, l’endroit offre un point de vue incroyable et inhabituel sur la ville.

Escalier coloré Prunelle

Quelques années avant l’association du bas des pentes, les habitants de la rue Prunelle et du voisinage ont entrepris de décorer cet escalier de la rue Prunelle, avec l’aide de Genaro Lopez, un directeur artistique. Le résultat est tout aussi convaincant, on peut agir sur son environnement.

Escalier coloré rue Prunelle, photo 2018
Escalier coloré rue Prunelle, photo 2018

 

Autres quartiers de Lyon

Guillotière et 7ième

Beaucoup de graffitis dans ce quartier.

Paul Bocuse par Rocky, rue de la Thibaudière, le 9 juin 2019
Paul Bocuse par Rocky, rue de la Thibaudière, le 9 juin 2019

Saint-Georges

Quelques lieux greffés, notamment autour du très cinématographique Café du Soleil au pied de la romantique montée du Gourguillon.

Voir notre galerie de photos « Street art Lyon » ici : https://www.lyon-visite.info/galerie-street-art-lyon/

Bonne découverte des graffs et du street-art sur les pentes de la Croix-Rousse.

Quelques disparus remarquables

Paul Bocuse par SAFYR, photo du 14 septembre 2018, angle rues Crimée et JB Say
Paul Bocuse par SUFYR, photo du 14 septembre 2018, angle rues Crimée et JB Say

 

Tryptique de THTF surmonté dans le linteau d'un oiseau vinyle de Keza — Photographie du 25 octobre 2013
Tryptique de THTF surmonté dans le linteau d’un oiseau vinyle de Keza — Photographie du 25 octobre 2013

 

Street art Lyon, chanteuse Place Chardonney, à proximité de l'excellent club de jazz La clef de voûte, 6 février 2013
Street art Lyon, chanteuse Place Chardonney, à proximité de l’excellent club de jazz La clef de voûte, 6 février 2013

Œuvre en entête de page : les auteurs en sont toto_ld et spiderlyon 


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Trajet centre Lyon vers Aéroport Saint-Exupéry pour le prix d’un ticket de métro : horaire ligne de bus TCL 47

Résiliation de la concession Rhônexpress le 21/2/2020 — Horaires de la ligne de bus TCL 47 pour aller à l’aéroport Lyon Saint-Exupéry pour le prix d’un billet de métro, soit 1,90€ au lieu de 16,10€ par la navette Rhônexpress

Article mis à jour le 14 juillet 2023 avec le téléchargement horaires bus TCL47

Histoire de l’onéreux Rhônexpress

Le vendredi 21 février 2020, le conseil du Syndicat Mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise, le Sytral, a voté pour la résiliation du contrat qui liait la Métropole à Rhônexpress. C’était la remise en cause enfin d’un des tickets liaison centre-aéroport les plus chers d’Europe.

Quelques chiffres à propos de Rhônexpress jusqu’à 2020 :

  • prix du ticket Lyon à l’aéroport : 16,30€
  • durée de la concession exclusive et sans concurrence : 30 ans
  • Rhônexpress était détenu à 28% par Vinci (à Lyon aussi : la réalisation du Parc OL, la rénovation du tunnel de la Croix-Rousse, le musée Confluences, le pont Schuman, la future tour géante devant la gare Part-Dieu, la gestion de l’aéroport), 36% par la Caisse des Dépôts et 28% par Transdev, groupe de transports lui même détenu à 66% par cette même Caisse

Il est désormais possible de ne plus emprunter Rhônexpress et d’aller à l’aéroport pour le prix d’un billet de bus.

Tramway T3 + bus 47 : la solution pour aller à l’aéroport pour le prix d’un simple billet de bus.

Comment faire pour aller à l’aéroport avec un simple ticket de base de métro ?

  • Depuis la gare Part-Dieu, prenez le tramway T3 (sortie arrière de la gare).
  • Ou depuis le centre de Lyon, prenez le métro ligne A jusqu’à sont terminus  Vaux-en-Velin-la-Soie puis prenez le tramway T3.
  • Allez jusqu’au terminus du T3 à Meyzieu
  • Puis prenez le bus 47.
    Le bus 47 va de Meyzieu, vers Saint-Laurent-de-Mure, en passant pas l’aéroport Lyon Saint-Exupéry.
    Magique !
    (trajet Meyzieu-Aéroport : durée 35 mn, toutes les 30mn, de 5h55 à 00h08)

C’est plus long certes, mais tellement moins cher !

Avion de la compagnie Easyjet

La trop forte rentabilité de Rhônexpress en question selon la Chambre des ComptesLogo Chambre regionale des comptes Auvergne Rhone Alpes

La Chambre Régionale des Comptes (CRC) se penche sur les comptes et les conditions d’exploitation de Rhônexpress dans son rapport sur l’exercice 2011-2017 publié rédigé en 2019. Le recul est suffisant désormais pour apprécier avec les chiffres d’exploitation la rentabilité de la ligne qui relie Part-Dieu à l’aéroport.

L’exploitation est nettement positive.

écrit la CRC dans son rapport et ajoute :

un niveau trop élevé de rentabilité peut conduire à la caducité de la concession

Par ailleurs, en 2007, dans son rapport précédent, la CRC estimait  que

la durée du contrat fixée à trente ans n’est pas justifiée

car

le délégataire ne supporte aucune charge d’investissement […] L’intégralité du coût de l’investissement est supportée par la collectivité ».

En conclusion, la CRC estime que

Les conditions conventionnelles de remise en cause de la concession sont susceptibles d’être actionnées.

La Métropole de Lyon qui a reçu Rhônexpress dans sa corbeille de mariage de la part du département du Rhône, l’ancien département, lors de sa création va-t-elle agir maintenant ? Et à quelques mois des élections son président actuel, Kimbelfeld, en pleine battle avec Collomb pour la prochaine présidence, peut, armé de ce rapport, faire enfin bouger ce dossier. En baissant très significativement le prix du billet, on l’espère. À 7 ou 8 euros, ça le ferait.

Fin du monopole Rhônexpress, voyage pour le prix d’un ticket TCL

Le tribunal administratif de Lyon a jugé en juin 2019 que les bus TCL du Sytral (le syndicat de transport de l’agglomération de Lyon) ne faisaient pas concurrence à cette coûteuse navette. 2 lignes de bus ont donc été mises en place le 2 septembre vers l’aéroport. Elles avaient été interrompues à la demande de Rhônexpress pour « concurrence ».

Le voyage coûte le prix d’un ticket de métro, 1,90€ à l’unité ou 1,69€ en carnet. Soit 10 fois moins ! Même si le trajet dure 1 heure au lieu de 35mn, c’est une sacrée bonne nouvelle !

Une rame Rhôexpress en 2010
Une rame Rhônexpress en 2010

Pour aller de l’aéroport Saint-Exupéry au centre de Lyon (et vice versa), depuis des années, vous étiez quasiment obligé de prendre le tramway Rhônexpress. Il avait une clause de non concurrence dans son contrat. Le problème était son prix : 16,10€ par personne pour un aller simple. L’avantage, sa rapidité, une demi-heure depuis Part-Dieu.

Si vous n’aviez pas beaucoup d’argent, ou si vous trouviez anormal de dépenser cette somme, il vous restait :

  • pour les écolos : louer une voiture électrique Bluely
  • les partageux : Blablacar ou taxi partagé,
  • pour ceux qui appréciaient les sauts de puce : navette privée aéroport/Meyzieu puis tram.

Comme le signale une lectrice attentive, la question du juste prix du ticket Rhônexpress reste posée et à résoudre. Ceci afin de ne pas instaurer deux régimes de prix, un pour les pauvres de qualité moindre, avec un trajet plus long et plus exposé aux retards, et un pour les riches qui peuvent aller en 30mn à l’aéroport sans risque de rater leur avion.

Un bus dédié et plus rapide à 8€ en projet, fin 2019

Faire, défaire et refaire, ainsi est l’être humain soi-disant moderne. Les tramways ont été détruits dans toutes les villes françaises (sauf Saint-Étienne) dans les années 50, pour faire place à la bagnole. Il en a été de même avec le Satobus, à l’arrivée de Rhônexpress, en 2010. Supprimé, pour cette fameuse clause de non concurrence que le tribunal administratif a remise en cause dans son jugement de juin 2019. Le Satobus coûtait dans les 8€. Deux fois moins cher que le Rhônexpress, ainsi va le progrès. Les Lyonnaises et les Lyonnais ont des souvenirs émus de départs matinaux dans ce bus, encore groggy de sommeil, vers les vacances.

Le Sytral, selon sa présidente, est en train de réfléchir à la recréation d’un service semblable à ce bon vieux Satobus. Avec soute à bagages, trajet direct du centre et durée plus courte que les lignes classiques. Et tarif à moitié par rapport à Rhônexpress.

Et puis, qui sait, des opérateurs privés de bus, genre Blablabus, ex Ouibus Macron, peuvent aussi se positionner sur cette liaison.

Les autres moyens de transport vers l’aéroport Lyon Saint-Exupéry

Les autres solutions en attendant :

Bluely

C’est un système de voiture électrique en autopartage.

Prix moyen entre Lyon et l’aéroport de 8€ si vous n’êtes pas abonné.e.

Bluely dispose de 7 places de stationnement à l’aéroport. Vous pouvez donc louer une voiture dans Lyon et la garer sur ces places… à condition qu’elles ne soient pas toutes occupées. On peut réserver une de ces places à l’avance auprès de Bluely.

Blablacar

Il y a des voitures toutes les demi-heures à peu près.

Prix moyen de 4€ par personne.Blablacar entre l'aéroport Lyon Saint Exupéry et le centre de Lyon

Navette aéroport/Meyzieu + tram T3

La société Elit propose une navette entre le terminus de tram T3 à Meyzieu et l’aéroport. Le tram T3 relie Meyzieu à la gare Part-Dieu.

On la réserve ici : http://www.navettelyonaeroport.com/

Prix : 8€ + ticket tram TCL (un peu moins de 2€)

Joe le taxi

Prix moyen de la course : 50€


Photo de la rame Rhônexpress : par Ibou69100, Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé (CC BY-SA 3.0), modifiée (recadrage)

Photo de l’avion : Image par b1-foto de Pixabay

Mur peint des Canuts – Croix-Rousse plateau

La Croix-Rousse est un lieu un peu « à part » de Lyon, sur l’une de ses deux collines (l’autre est Fourvière). On peut y passer un samedi après-midi à la découverte du travail des ouvriers canuts, de l’esprit révolutionnaire d’alors (désormais bobo-populo), du A NE PAS RATER mur peint des Canuts….. et terminer par un lèche-vitrine ou une bière dans un de ses cafés branchés.

L’itinéraire


Afficher Mur peint des Canuts, Croix-Rousse sur une carte plus grande

Comment y aller ?

L’accès le plus simple est le métro Ligne C, arrêt Croix-Rousse.

On peut aussi monter ou descendre à pied par la Montée de la Grande Côte. L’occasion de profiter de ses boutiques artisanales, de ses jolies façades ocres et de la magnifique vue depuis l’esplanade près du café Le Montana.

Le mur peint des Canuts

Visiter Lyon : le mur peint des canuts Croix-Rousse
Le mur peint des Canuts vu en entier

C’est le mur peint plus connu de Lyon. Il a favorisé la naissance des suivants. Les raisons de son succès public ? Sans doute l’osmose entre cette représentation géante et très vivante de la Croix-Rousse et ce que ce quartier de Lyon est en vrai. On y retrouve des vrais habitants du quartier et nombre de ses emblèmes, le tout fondu dans cette grande fresque devant laquelle on reste longtemps, comme un globetrotter devant une mappemonde. C’est aussi son gigantisme, c’est le plus grand d’Europe.

Vous connaissez le principe des murs peints, bien sûr puisque vous vous êtes déjà fait « avoir » par l’effet « trompe l’oeil » d’un mur peint, par exemple celui de la place Ennemond Fousseret, une bâche flottant devant un échafaudage (voir notre itinéraire Murs peints des quais de Saône). L’effet trompe l’oeil est particulièrement utilisé sur le mur peint des canuts pour accentuer l’effet face à face que l’on ressent devant cet escalier qui monte dans la façade. Escalier qui, rappelons le tout de même, est une spécialité des Pentes de la Croix-Rousse.

Le mur peint des canuts en est à sa troisième version (1987, 1997, 2013). Dans le passage sous le mur, les versions antérieures sont représentées.

Un discret hommage y est rendu à l’ONG Habitat et Humanisme via une petite plaque que l’on peut voir peinte en haut à droite de la première volée d’escaliers (au-dessus de la voiture dans la photo ci-dessous). Cette ONG oeuvre efficacement à aider au logement des personnes en difficulté.

Visite Lyon : Mur peint des canuts (extrait) avec la plaque Habitat et humanisme
Un extrait avec un vélo’v, Guignol, une famille, un peintre, le chanteur de rue Jean-Marc Le Bihan, etc.

La maison des Canuts : voir des métiers à tisser fonctionner

Située 12 Rue d’Ivry, elle offre des visites commentées permettant de voir le fonctionnement de vrais métiers à tisser d’époque. Visite payante fort intéressante. De 11h à 15h30 du lundi au samedi, la visite dure 50 minutes.

Statue des amoureux chantant le Chant des Canuts

Elle est située au 119 boulevard de la Croix-Rousse, dans le jardin attenant à la mairie du 4e arrondissement. Ce chant composé par Aristide Bruant en 1894 est un peu devenu (après coup puisque les révoltes sont antérieures) emblématique des ouvriers canuts. La statue a été réalisée en 1984 par Georges Salendre. Un extrait du Chant des Canuts :

Pour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d’or.
Pour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d’or.
Nous en tissons…
Pour vous, grands de l’Église,
Et nous, pauvres canuts,
N’avons pas de chemise.

 

C’est nous les canuts,
Nous sommes tout nus.
C’est nous les canuts,
Nous allons tout nus.

Le Gros Caillou

C’est vraiment un gros caillou ! On n’en connaît pas l’origine avec certitude. Sans doute glaciaire. Il est un des lieux les plus connus de la Croix-Rousse, à l’extrémité est du boulevard de la Croix-Rousse et d’une jolie promenade récemment créée sur le parking souterrain. Lieu connu sans doute car il offre une vue sublime sur tout l’est de Lyon, jusqu’aux Alpes par vue dégagée. Sans doute aussi car les enfants peuvent grimper dessus pendant que leurs parents sont assis à la belle terrasse du Café du… Gros Caillou, évidemment.

Bonne visite de la Croix-Rousse et de son mur des Canuts.

Visiter Lyon en 2 jours

Organisez votre week-end à Lyon pour en voir le meilleur : Vieux Lyon, Croix-Rousse, traboules, musées d’art, murs peints, la Résistance.

En 2 jours, en week-end comme en semaine, vous aurez le temps de découvrir d’abord l’exceptionnel patrimoine architectural de Lyon et une partie de ses beautés artistiques, à moins que vous préfériez vous intéresser à son passé durant la Résistance :

  • Le Vieux Lyon, ses traboules et ses cours Renaissance
  • Fourvière, son sublime point de vue sur Lyon jusqu’aux Alpes
  • Croix-Rousse, l’autre quartier historique et ses traboules
  • Le street-art à Lyon
  • Les rives de Saône avec leurs murs peints et leurs marchés
  • Confluence, le nouveau quartier de Lyon à la renversante architecture
  • Les Musée des Beaux-Arts ou d’Art Contemporain et le Parc de la Tête d’Or
  • Le Fort Montluc, le Mémorial Jean Moulin, le Centre National de la Résistance

Programme à adapter en fonction de la météo… Notre conseil le plus important est de visiter le Vieux Lyon lorsqu’il y a du soleil, vous profiterez le mieux de la grande beauté de ses cours Renaissance.

Idéalement, votre programme pourrait être :

Samedi matin (ou 1er matin) : traboules Vieux Lyon et Fourvière

Lyon vue de Fourvière
Lyon vue de Fourvière

Samedi après-midi (ou 1er après-midi) : Croix-Rousse

  • Rejoindre la place des Terreaux, admirer son incroyable fontaine initialement destinée à Bordeaux par Bartholdi
  • Puis suivre notre itinéraire parcours gratuit Traboules des pentes de la Croix-Rousse
  • Vous souhaitez un guide ? Réservez notre visite guidée Croix-Rousse
  • Si vous êtes amateur de photo et peinture actuelles, profitez en pour jeter un coup d’oeil à la dizaine de galeries d’art contemporain de la rue Burdeau
  • Boire une bière ou un bon verre près du Gros Caillou en profitant du soleil couchant sur l’est de Lyon (les Alpes sont visibles asses souvent)

Ou samedi après-midi (ou 1er après-midi) : La Résistance, Fort Montluc, Jean Moulin

Attention, cette visite ne peut être faite que le samedi

  • Prison Fort Montluc OU Mémorial Jean Moulin, voir notre parcours La Résistance, prison Montluc et mémorial Jean Moulin, il est impossible de faire les deux en une demi journée
  • et Centre d’histoire de la résistance et de la Déportation, 14 avenue Berthelot (tramway T2, arrêt Centre Berthelot)

Dimanche matin (ou 2e matin) : street-art ou murs peints et marchés des quais de Saône

Café et/ou petit déjeuner dans l’un des nombreux coffee-shop de la place du Forez ou bien en terrasse place Sathonay puis suivre notre parcours street-art sur les pentes de la Croix-Rousse.

ou bien :

Café et/ou petit déjeuner au bar sur le quai Saint-Antoine

  • Marché du quai Saint-Antoine
  • Bouquinistes du Quai de la Pêcherie et mur peint des écrivains
  • Mur peint des Lyonnais : pour ces murs peints voir notre itinéraire Murs peints des quais de Saône
  • Puis passer de l’autre côté de la Saône pour « faire » les deux marchés, celui de l’artisanat et surtout celui de la création (peinture) jusqu’à la passerelle du Palais de Justice
  • Déjeuner s’il fait froid rue Mercière ou, s’il fait beau, sur un des bateaux restaurant des Berges du Rhône (prendre la passerelle du Collège)

Dimanche après-midi (ou 2e après-midi) : Confluence ou Musée des Beaux Arts ou Parc de la Tête d’Or

  • Berges du Rhône
    Berges du Rhône

    s’il fait beau, deux possibilités :

  • ballade dans le nouveau quartier Confluence et son incroyable succession de bâtiments conçus par des grands noms de l’architecture contemporaine : voir notre parcours gratuit Confluence ou réservez votre visite guidée de Confluence
  • ou ballade sur les berges jusqu’au Parc de la Tête d’Or, ses incroyables serres tropicales et ses roseraies et terminer par une expo au Musée d’Art Contemporain situé en bordure du Parc (il y en a une bonne partie de l’année). Voir notre parcours gratuit du Parc de la Tête d’Or
  • s’il pleut ou fait froid visiter le Musée des Beaux-Arts, c’est le deuxième de France après le Louvre.

Plan des principales visites de Lyon :


Afficher Visiter Lyon en 2 jours sur une carte plus grande

Bon séjour à Lyon en week-end ou en semaine

 

Robert Badinter et la rafle de la rue Sainte-Catherine / La Résistance à Lyon : Mémorial national de la prison de Montluc, Mémorial Jean Moulin de Caluire, CHRD, le Veilleur de pierre

Lieux forts de souvenir de la Résistance contre l’oppression nazie ouverts au public : le Mémorial Jean Moulin à Caluire, dans la maison où celui-ci fut arrêté avec ses compagnons ; la Prison Montluc où les nazis (dont Klaus Barbie) emprisonnaient juifs, résistants, opposants le temps de les torturer avant de les fusiller ou les envoyer en camps de concentration ; le CHRD ; le lieu de la rafle de la rue Sainte-Catherine en 1943 ; la statue de Veilleur de pierre hommage à des résistants place Bellecour.

Hommage à Robert Badinter

Lien vers la rafle de la rue Sainte-Catherine

Robert Badinter est décédé 81 ans après cette rafle, jour pour jour, où fut pris Simon Badinter, son père.

Hommage à Robert Badinter, par le street-artiste Jalb38, rue des Pierres Plantées, Lyon — Photographie GB Lyon Visite du 15 février 2024

Lyon a occupé une place très importante dans la Résistance durant l’Occupation allemande. Nous vous proposons dans cette page de découvrir les lieux les plus marquants de cette histoire :

  • Prison Montluc, où les résistants dont Jean Moulin, Marc Bloch, etc. étaient incarcérés pendant leur interrogatoire et avant leur déportation en Allemagne. En savoir plus
  • Mémorial Jean Moulin à Caluire, dans la maison du docteur Dugoujon où Jean Moulin et ses compagnons furent arrêtés par la Gestapo
    La journée du 21 juin 1943, heure par heure, de l’arrestation de Jean Moulin
    En savoir plus sur le Mémorial Jean Moulin
  • Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD), musée d’histoire installé dans le bâtiment où était installée la Gestapo en 1943-44
  • Rafle de la rue Sainte Catherine. En savoir plus
  • Le Veilleur de pierre, statue mémorial sur la place Bellecour en hommage à 5 résistants assassinés par les Allemands en 1944

Visite guidée «La Résistance à Lyon»

Nos guides vous proposent une visite guidée pour aller plus loin dans cette découverte, notamment comprendre comment Lyon est devenue la capitale de la Résistance :

Comment accéder à ces lieux

  • Prison Montluc : Métro ligne D, arrêt « Sans Souci » ou Tramway T4, arrêt « Manufacture Montluc »
  • Mémorial Jean Moulin, à Caluire et Cuire : Métro C, arrêt CUIRE. Puis prendre bus 38 ou 33, arrêts Caluire-centre.
  • Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation Musée de Lyon (CHRD), tramway T2, arrêt Centre Berthelot — Sciences Po Lyon
  • Rue Sainte Catherine : métro A, arrêt Hôtel-de-Ville
  • Veilleur de pierre : métro A et D, arrêt Bellecour

Pour les modalités de visite complets voir ci-dessous.

La Résistance à Lyon

L’importante place de Lyon dans l’histoire de la Résistance sous l’Occupation allemande est donnée par le Général de Gaulle, le 14 septembre 1944, au balcon de l’Hôtel-de-ville, place des Terreaux :

« Comment dire à Lyon toute l’émotion, toute la gratitude que je ressens dans cette capitale gauloise qui fut ensuite la capitale de la Résistance française et qui est aujourd’hui une très grande ville de notre France couverte de blessures, éclatante dans son honneur et emportée par son espérance ».

Tous les ponts de la ville ont été détruits par les Allemands pour freiner les alliés. Curieusement, à 54 ans, c’est la première fois que De Gaulle vient à Lyon. À Londres, moins de 3 ans plus tôt, fin 41, il a fait venir Jean Moulin dans la capitale anglaise pour le désigner comme son délégué pour la zone sud. Jean Moulin reviendra à Londres début 43, cette fois De Gaulle le nommera délégué Général pour la France. Il parvient à unifier la Résistance et mi 43 à créer le CNR, le fameux Conseil National de la Résistance. C’est lors de l’une des réunions de ce conseil à Caluire-et-Cuire, le 21 juin 1943, dans la maison du docteur Dugoujon qui abrite aujourd’hui le Mémorial Jean Moulin, qu’il est arrêté avec ses camarades.

D’autres personnages ont marqué à Lyon cette période dramatique de leurs actes. Très courageux pour Lucie et Raymond Aubrac, et nombre de résistantes et résistants. Odieux et abjects pour Raymond Touvier et Klaus Barbie.

Il y eu des événements et des lieux que l’on ne peut évoquer encore aujourd’hui sans frémir. La prison du Fort Montluc où des prisonniers militaires et civils dont Jean Moulin étaient entassés durant leur interrogatoire avant d’être déportés en Allemagne. L’École du service de Santé Militaire où la Gestapo et le sinistre Barbie interrogeaient et torturaient, devenue aujourd’hui un lieu actif de mémoire de cette époque, le CHRD. La rafle de la rue Sainte-Catherine où 86 Juives et Juifs sont arrêtés et déportés, dont le père de Robert Badinter, seuls 3 reviendront. L’attentat de la place Bellecour et les exécutions punitives qui ensuivirent, mémorisées par la statue du Veilleur de pierre. L’affreux bombardement du 26 mai 1944 où larguées de trop haut les bombes alliées qui auraient dû tomber sur le nœud ferroviaire entre Perrache et Guillotière dévastèrent des immeubles voisins.

Les deux lieux restaurés de la prison Montluc et de la maison où fut arrêté Jean Moulin permettent de se replonger de façon très tangible dans ce qui se passa alors, ce grâce à des guides de très grande qualité. On pourra compléter ces deux visites par celle du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD) qui offre des expositions thématiques situé justement dans les locaux de l’École du service de Santé Militaire où les nazis torturaient.

Des œuvres liées à l’histoire de la prison Montluc (formidable film de Robert Bresson) ou dans la lignée de la vocation de résistance et de liberté du Mémorial Montluc (prix Montluc) vous sont également présentées dans cette page.

Mémorial national de la prison de Montluc

La prison de Montluc  a été utilisée par Vichy puis les Allemands durant la 2e guerre. Elle est devenue mémorial national depuis 2010.

La visite se fait en deux parties. D’abord les salles communes du rez-de-chaussée. Puis 37 des cellules à l’étage restaurées. Dans chacune de ces cellules, la photo de prisonniers qui y passèrent, avec leurs biographies. Quelques noms parmi les plus célèbres : Jean Moulin, Marc Bloch, André Frossard, Jean de Lattre de Tassigny, Habib Bourguiba, les enfants d’Izieu, Klaus Barbie, ce dernier y ayant été emprisonné également, mais bien plus tard, durant son procès en 1987 pour crimes contre l’humanité.

Fort Montluc - Les 37 cellules restaurées - A droite Jeanine Sontag
Prison Montluc – A gauche, les 37 cellules restaurées – A droite, la résistante Jeanine Sontag, passée par la Prison Montluc, torturée par la Gestapo puis fusillée le 20 août 1944 à l’âge de 19 ans

Les visites en groupes sont animées par un guide historien du ministère des Armées sont très complètes, très factuelles et sobres, sans pathos.

La cellule 107 et le film culte de Robert Bresson, Un condamné à mort s’est échappé

2 juin 1943, le lieutenant André Devigny est transféré de la cellule 45 au rez-de-chaussée où il était menotté en permanence à la cellule 107 au 1er étage. Il est déjà un héros. À l’âge de 23 ans, en 1939, il a reçu la première légion d’honneur de la guerre. En Lorraine, pendant une violente attaque allemande de la position de sa section, à 3 contre 1, munitions épuisées, il a engagé une contre-attaque à la baïonnette, et a réussi avec ses camarades, à repousser l’ennemi. Fin 1942,  début 1943, il entre dans la Résistance et le Colonel Groussard le missionne pour mettre en place le réseau Gilbert, réseau de renseignement couvrant la zone sud récemment envahie par les Allemands. Le 17 avril 1943, il est arrêté en gare d’Annemasse par la Gestapo : Gilbert a été infiltré par le redoutable Robert Moog, né à Paris d’une famille alsacienne, collaborateur avec les Allemands dont il parlait parfaitement la langue, agent de l’Abwehr puis de la Gestapo et collaborateur de Klaus Barbie. André Devigny est torturé par ce dernier, en personne, en mai 43. Lors d’un transfert entre le centre d’interrogatoire et la prison, il tente une première fois de s’échapper, mais échoue sur le coup.

Le film culte de Robert Bresson, Un condamné à mort s’est échappé, avec François Leterrier dans le rôle du lieutenant Fontaine commence à ce moment-là.  Il raconte exactement, avec économie et sobriété, dans le détail avec des zooms bressonniens sur les mains, les visages, sur la cuiller utilisée comme outil pour user les planches de la porte de la cellule 107, avec des fondus au noir et de haletantes ellipses narratives, le film raconte l’incroyable et minutieuse préparation et réalisation de la seule évasion réussie du fort Montluc par André Devigny. Celui-ci en a fait en cette même année 1956 le récit autobiographique dans un livre publié par Gallimard. La même année, le jeune François Truffaut, il a 24 ans, écrit à propos de Un condamné à mort s’est échappé :

une œuvre émouvante et neuve grâce au génie obstiné de Robert Bresson qui a su, tout en prenant le contre-pied de toutes les formes de cinéma existant, accéder à une vérité inédite par un nouveau réalisme.

Durant 2 mois, André Devigny prépare son évasion. Après avoir pratiqué une ouverture amovible dans sa porte, il fabrique des cordes et des crochets pour passer les deux murs d’enceinte. Au dernier moment, la prison Montluc étant surchargée, un très jeune condamné est ajouté dans sa cellule. Il est alors placé devant un dilemme cruel. Doit-il le tuer ou risquer de l’entraîner dans son évasion au péril d’être dénoncé ?

Film formidable d’une des plus incroyables évasions de la 2e Guerre mondiale, autant par ses qualités artistiques que son récit humain. Le film est visible du 16 mars au 15 avril 2022 sur la plateforme Mubi.

La porte de la cellule 107 dans le film de Robert Bresson au moment où le gardien y amène le lieutenant Fontaine, cette porte qu’il va user de l’intérieur à l’aide d’une cuiller affutée sur le ciment du sol. (extrait)

Les prix artistique et littéraire Montluc Résistance et Liberté

Le prix Montluc est porté et animé par l’association « Montluc résistance et liberté » dont la vocation est de soutenir le mémorial Montluc.

Ce prix Montluc est double : un prix artistique et un prix littéraire décerné chaque année à des artistes, autrices, auteurs, écrivains dont une œuvre publiée ou crée dans l’année fait avancer la cause des valeurs de résistance et de liberté.

Il est doté d’un montant de 5000€.

Lauréats du prix Montluc

Lauréats 2022 :

  • Prix Littéraire  : Jean D’Amérique, Soleil à coudre, éd. Actes Sud
  • Prix spécial du Jury : Association Bibliothèques Sans Frontières pour l’installation de sa bibliothèque Ideas Box à Hrubieszow en Pologne, à la frontière ukrainienne.

Lauréats 2021 :

  • Colum McCann pour Apeirogon, éd. Belfond
  • Le Livre des 9000 déportés de France à Mittelbau-Dora, éd. du Cherche-Midi

Lauréats 2020 :

  • Aurélie Champagne avec Zébu boy, éd. Monsieur Toussaint Louverture
  • Tsering Dondrup avec Tempête rouge, éd. Philippe Picquier
  • Waad Al-Kateab avec le documentaire Pour Sama
  • Antoine Colnot et Anne Rehbinder avec Urgence, pièce théâtrale et chorégraphique créée pour la biennale de la danse 2020

Lauréats 2019 :

  • Robert Badinter avec Idiss, éd. Fayard
  • Salahattin Demirtas avec L’Aurore, éd. Emmanuelle Collas
  • Hala Alabdalla, cinéaste, pour le programme « Savoir, voir et revoir » de formation à l’image

Lauréat 2018 :

  • Frédéric Gros avec Désobéir, essai, éd. Albin Michel

Modalités d’accès :

  • Septembre à juin : Ouverture du mercredi au samedi : 14h00-17h30
    Visite guidée les après-midi à 15h30.
  • Juillet et août :  Ouverture du mardi au samedi : 9h00-12h00 et 14h00-17h30
    Visite guidée les matin à 10h30 et les après-midi à 15h30.
  • La visite du site est gratuite. Le site est fermé au public les jours fériés.
    Seuls le rez-de-chaussée et les extérieurs sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
  •  Adresse : Mémorial de la prison de Montluc, 4 rue Jeanne Hachette, Lyon 3ème
  • Accès : Métro ligne D, arrêt « Sans Souci » ou Tramway T4, arrêt « Manufacture Montluc » depuis la Gare de la Part-Dieu

Mémorial Jean Moulin

Le 21 juin 1943, Jean Moulin est arrêté par la Gestapo dans la maison du docteur Dugoujon avec d’autres résistants, dont Raymond Aubrac, Henry Aubry, le colonel Lacaze et René Hardy (le seul à s’échapper). Ils étaient venus assister à une réunion de chefs nationaux de la Résistance. On n’a jamais su qui a permis leur arrestation. Jean Moulin sera incarcéré à la Prison Montluc et torturé par Klaus Barbie, le 8 juillet 1943 il meurt en gare de Metz dans le train le conduisant à Berlin pour d’autres interrogatoires.

Cette maison a été restaurée et ouverte au public en 2010. Au rez-de-chaussée, un petit auditorium où est diffusé un documentaire (à voir absolument !) en prélude à la visite. Aux étages, on découvre le cabinet du docteur, le salon d’attente ou Jean Moulin et deux autres de ses compagnons attendaient lorsque la Gestapo est intervenue. A l’étage supérieur, le salon où les autres membres de la Résistance étaient déjà réunis. La restauration a été faite dans la pudeur et le respect.

Mémorial Jean Moulin Caluire près de Lyon
A gauche, la statue de Jean Moulin. Au centre, la maison du docteur Dugoujon, devenue Mémorial Jean Moulin. A droite, la salle d’attente où Jean Moulin était avec deux de ses compagnons au moment de l’arrestation.

A l’extérieur, sur la place attenante, une fort belle statue de Jean Moulin qui, entre les verticales des platanes, redonne paix au coeur. Plus loin, une belle vue sur la Saône. Un lieu serein, à quelques pas de la vie de la grande rue de Caluire, où l’on pourra rejoindre en pensée durant quelques minutes ces femmes et ces hommes qui ont lutté contre la barbarie, pour l’humanité.

On pourra lire, relire ou réécouter ici le discours d’André Malraux lors de l’entrée de Jean Moulin au Panthéon :

[…] entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège. Avec ceux qui sont morts dans les caves sans avoir parlé, comme toi ; et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé ; avec tous les rayés et tous les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuit et Brouillard, enfin tombé sous les crosses ; avec les huit mille Françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbrück pour avoir donné asile à l’un des nôtres.

Modalités d’accès

  • Pour les groupes : Sur réservation uniquement
    Visites guidées d’une durée d’une heure
    Renseignements et réservations : 04 78 98 85 26 ou par mail à : m.jeanmoulin@ville-caluire.fr
    Tarifs : 2 € — Gratuité pour les moins de 18 ans, les résidents de Caluire et Cuire et les anciens combattants.
  • Adresse : Mémorial de Caluire, Jean Moulin, 2 Place Jean Gouailhardou, 69300 CALUIRE ET CUIRE
  • Accès : Métro C, arrêt CUIRE. Puis prendre bus 38 (direction Place de la Bascule) ou 33 (direction Rillieux les Alagniers), arrêt Caluire-centre.

La rafle de la rue Sainte-Catherine

En ce 9 février 2024, hommage à Robert Badinter décédé aujourd’hui et à son père Simon Badinter.
Simon Badinter fut raflé le 9 février 1943 ici, rue Sainte-Catherine, il y a 81 ans exactement, avec 85 autres juifs. Robert qui était parti à sa recherche faillit lui aussi être arrêté.

Ici, au 12, la Gestapo est descendue le 9 février 1943, sur ordre de Klaus Barbie. Ce numéro abritait l’Union générale des israélites de France, l’UGIF, à 150 mètres de l’Hôtel de ville de Lyon. La Gestapo y rafle 86 personnes.

L’UGIF a été créée à la demande des Allemands en 1941, par Vichy, pour assurer la représentation des Juifs auprès des autorités. Mais elle fait bien plus, au 12 de la rue Sainte-Catherine à Lyon, elle procure des faux-papiers, trouve des logements, participe à des filières de départ vers l’étranger. Aussi, ce jour-là, le 12 se révèle être une nasse. Dirigée par Barbie, la Gestapo arrête toutes les personnes présentes, puis celles qui pas encore prévenues du piège, arrivent sur le lieu. Deux hommes disposant de faux-papiers réussissent à échapper aux Allemands. Ainsi qu’une femme avec son nourrisson dont les cris dérangent Barbie et qui lui commande d’aller le nourrir, elle ne demande pas son reste. Sur les 86 raflés, deux hommes réussissent à s’évader. En effet, la prison Montluc d’où il était quasi impossible de s’échapper étant pleine, ils avaient été conduits au Fort Lamothe, qui est aujourd’hui la Caserne Sergent Blandan.

22 rue sainte-Catherine, Lyon, siège en 1943 de l’UGIF, où 86 Juifs furent raflés par la Gestapo dirigée par Klaus Barbie.

84 Juifs raflés rue Sainte-Catherine sont déportés le 12 février au camp de Drancy sur ordre signé par Klaus Barbie. Elles et ils partiront ensuite vers les camps de concentration d’Auschwitz, de Bergen-Belsen, de Majdanek, vers le camp d’extermination de Sobibor, sauf une adolescente de 14 ans alors que sa mère est envoyée à Auschwitz. 80 vont mourir dans les camps, seules 3 survivront, dont 2 témoigneront au procès de Klaus Barbie, en 1987, 44 ans plus tard. Parmi ces 80 morts, Simon Badinter, le père de Robert Badinter.

Plaque-avec-les-noms-des-86-Juifs-rafles-rue-Sainte-Catherine-Lyon-1943
Les noms des 86 Juifs raflés le 9 février 1943 par la Gestapo dirigée par Klaus Barbie sur une plaqué apposée près de la porte du 12 rue Sainte-Catherine

Lien vers le discours de Gérard Collomb en 2013, sénateur maire de Lyon, lors de la 70ème commémoration de la rafle du 9 février 1943, rue Sainte-Catherine à Lyon.

Autres lieux

Le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD), 14 avenue Berthelot – 69007 Lyon. Fermé jusqu’au 14 octobre 2012 pour travaux. Présente des expositions. Possède un centre de documentation offrant des ressources historiques.

Jardin des 44 enfants d’Izieu, angle rues Raoul Servant, Étienne Rognon et Professeur Zimmermann 69007 Lyon 7ème (à proximité du CHRD).

Bonne visite de ces lieux de mémoire

11 avril 2012 : alors que nous avons publié cet itinéraire il y a quelques jours, nous apprenons ce matin la mort de Raymond Aubrac à l’âge de 97 ans, un grand homme, merci encore, merci toujours.

Basilique de Fourvière

Monter à Fourvière est quasi incontournable quand on visite Lyon. Le point de vue y est absolument exceptionnel sur la ville et la région jusqu’aux Alpes. Nous vous proposons deux itinéraires depuis la cathédrale Saint-Jean par le funiculaire ou par le magnifique jardin du Rosaire au flanc de la colline.

On peut monter à Fourvière à pied ou par le funiculaire. Les deux ont leur avantage. Le moins fatiguant est de monter en funiculaire et de redescendre à pied par les jardins du Rosaire.

Vous souhaitez visiter la basilique avec un guide : Demande de visite guidée de la basilique de Fourvière, un parcours dans la chrétienté lyonnaise

Itinéraire par le funiculaire (ou « ficelle »)

Rejoignez la station de métro Vieux Lyon sur la ligne D.

Avec un ticket de métro standard, vous pouvez prendre la « ficelle » — terme lyonnais pour funiculaire — en direction de Fourvière. ATTENTION, allez bien sur le quai de droite ! L’autre, celui de gauche, est celui d’un autre funiculaire qui monte à Saint-Just.

En débouchant de la station de la ficelle, vous arrivez devant la basilique de Fourvière. Celle-ci tourne le dos à Lyon (elle est orientée est-ouest comme la plupart des églises). Traversez son parvis. Passez sur son flanc gauche pour rejoindre le point de vue.

Itinéraire par le Jardin du Rosaire

ATTENTION : cet itinéraire est très physique et n’est pas réalisable si vous avez des difficultés de marche ou des poussettes.


Afficher Fourvière Lyon sur une carte plus grande

Montée des Chazeaux vers Fourvière - Vue sur la Cathédrale Saint JeanDe la Place Saint-Jean devant la cathédrale, prenez la rue Saint-Jean, puis à gauche la rue de la Bombarde, puis à droite sur quelques mètres la rue du Boeuf. Engouffrez-vous dans les escaliers de la montée des Chazeaux et courage !… il y en a un bon paquet, l’occasion de faire un check-up de votre forme physique et, si vous fumez encore, d’arrêter définitivement ! Retournez-vous de temps en temps avec votre appareil photo. Il y a de belles vues plongeantes sur la façade de la cathédrale Saint-Jean.

En haut de la montée, prenez à gauche sur quelques dizaines de mètres. Entrez dans le jardin (l’entrée de droite est celle de l’école d’ingénieurs ECAM Lyon) et suivez l’allée qui zigzague parmi arbres et buis. Après une stature de Jésus, vous accéderez à une allée avec les stations du Chemin de la Croix fleurie de forts beaux rosiers, ceci bien sûr en fonction des saisons. Plus haut, certains endroits s’offrent à la méditation où, regardant la ville et son agitation à vos pieds, vous pourrez réfléchir à la vanité de la vie… une préparation en somme à la visite du cimetière de Loyasse. En fin d’année, regardez la grande roue, place Bellecour, le mari et la femme d’un couple de forains divorcés s’en dispute l’emplacement depuis 2010. On vous disait bien que ce jardin est un lieu de méditation !

Tout en haut, vous allez au pied de la basilique, là où le projet initial avait prévu des entrées solennelles… Il paraît même qu’un escalier « à La Fátima » devait monter jusque là depuis la place Saint-Jean. Après un passage dans un creux, vous remontez et arrivez par un dernier escalier au fameux point de vue. Enfin !… mais quelle belle promenade, n’est-ce pas ?

La basilique

Basilique de Fourvière Lyon
Basilique de Fourvière, Lyon

Bâtiment estomaquant que l’on croirait sorti d’une BD. D’ailleurs elle nourrit l’univers fantasmagorique d’un peintre que l’on trouve chaque dimanche matin sur le Marché de la Création, sur les quais de Saône. Mélange d’art byzantin, gothique, roman où l’on a jeté des éléments architecturaux de dix siècles, elle évoque soit un décor de pièce montée de mariage pour les plus païens, soit pour les plus croyants un lieu fabuleux aux allures de Saint Jacques de Compostelle… Les lyonnais l’ont surnommée l’éléphant renversé, rapport à ses quatre tours d’angle qui évoquent les quatre pattes d’un pachyderme.

Elle a été construite à la même époque que le Sacré-Coeur et Notre-Dame-de-la-Garde, celle de la Restauration… Sa construction résulte d’une promesse faite en 1870 par les lyonnais à leur archevêque, celle de construire sur cette colline une basilique dédiée à la Vierge si la ville est épargnée par les Prussiens. La construction démarre en 1872 et se termine 12 ans plus tard.La Basilique de Fourvière représente donc selon la lecture que l’on a des événements soit la foi, soit la peur. Les anti calotins se cotisent pour construire à côté le contrefeu de la tour métallique.

Mais quelles que soient ses croyances religieuses, la basilique qui domine la ville, comme « Le Crayon« , en est un des symboles les plus populaires.

Le point de vue de Fourvière

La vue porte jusqu’aux Alpes, à 160 kilomètres, lorsque la météo le permet on voit le trapèze du Mont-Blanc et la dentelle crémeuse du Vercors, rosée au coucher du soleil. Plus proche, on a presque tout Lyon à ses pieds. A vos pieds le haut navire de la Cathédrale Saint-Jean, le ruban ardoise de la Saône, le carré saumon de la place Bellecour, l’ancienne place d’armes sous la royauté, le toit demi-cylindrique de l’Opéra qui a tellement divisé les lyonnais à la rénovation de l’Opéra, ils l’ont surnommé « le tonneau ».


Afficher Point de vue depuis Fourvière sur une carte plus grande

Lyon vue de Fourvière
Lyon avec « Le Crayon » vue de l’esplanade de Fourvière

Plus loin, dans un deuxième cercle, au sud, au confluent du Rhône et de la Saône, les toits brillants du nouvel hôtel du Conseil Régional de Rhône-Alpes, face à vous « Le crayon » surnom de la tour Part-Dieu, la plus haute tour de Lyon, 164,9 mètres, à la forme et à la couleur inspirées de la tour rose du Vieux Lyon, puis les Gratte-Ciels de Villeurbanne, bâtiments emblématiques des utopies des années 20, puis le Parc de la Tête d’Or avec son lac qui se confond à cette distance avec le Rhône et, derrière lui, l’arc rose de la Cité Internationale, que l’on voit en arrivant de Paris en TGV. Plus loin encore, bien visibles, à 38 kilomètres, les trois tours de refroidissement de la centrale nucléaire du Bugey.

Suite de la promenade vers le cimetière de Loyasse et l’amphithéâtre

Vous pouvez redescendre dans le centre de Lyon ou, si vous avez le temps et le désir, poursuivre votre visite de la colline de Fourvière avec notre itinéraire de découverte des hauts de Fourvière (en cours de rédaction). Il vous offrira d’autre vues sublimes sur Lyon, la visite du Père Lachaise lyonnais et celle de l’amphithéâtre où se déroulaient les spectacles de la ville il ya deux mille ans et où on lieu, désormais, chaque été, les Nuits de Fourvière.

Bonne visite de Fourvière

Fête des Lumières 2024

Dates, infos, programme, circuit, visites guidées. Retrouvez aussi toute l’histoire de la fête des lumières année par année depuis 2008 avec les plus belles animations.

Dates : jeudi 5 décembre au dimanche 8 décembre 2024.

Préparez votre fête des lumières 2024 :

Abonnez-vous à notre « Guide de la fête des lumières » (gratuit) pour 2024

Nous vous mitonnerons à nouveau cette année comme depuis 2008 votre Guide de la fête des lumières 2024. Il vous proposera une sélection des animations les plus importantes ou les plus créatives + votre PARCOURS CONSEILLÉ en une soirée + un itinéraire Google Maps.

Nous vous l’enverrons dès la sortie du programme officiel, autour du 10 novembre. Puis 2 ou 3 autres informations jusqu’à la fête 2024. Et dès le début de la fête, au lendemain du 1er soir, une infolettre « coups de cœur ». Pour vous abonner :

Billetterie Weezevent

Retour sur la fête des lumières 2023

Nos coups de cœur fête des lumières 2023

Programme détaillé fête des lumières 2023

Geyser, Parc de la Tête d’Or, Fête des lumières 2023
Fête des lumières 2022, crédit photo : Gilles Bertin, Lyon Visite

Place des Jacobins, Fête des lumières 2021

Cathédrale Saint-Jean, Fête des lumières 2019

Hôtel de Gadagne, Vieux Lyon - Fête des lumières 2019
Hôtel de Gadagne, Vieux Lyon – Fête des lumières 2019

Histoire de la fête des lumières

8 décembre 1852. La pluie dure depuis ce matin si bien que monseigneur de Bonnal, l’archevêque, a reporté encore une fois la fête à Marie. À dimanche prochain. Le 12 décembre. Mais la pluie vient de cesser et les lyonnais veulent faire cette fête promise déjà reportée une première fois le 8 septembre, à cause des inondations de la Saône.

« Les petits marchands, écrit un chroniqueur de l’époque, les clochers, illuminaient leurs baraques, leurs voitures et jusqu’aux bordures des trottoirs… Quelques feux de Bengale s’allumèrent sur les toits de la chapelle de Fourvière, la statue de la Vierge apparaît et la grosse cloche de Saint Jean, cet éloquent interprète des joies publiques, est lancée à toute volée. […] À huit heures, la population entière était dans la rue, circulant, paisible, joyeuse et attendrie. On se serrait la main sans se connaître, on chantait des cantiques, on applaudissait, on criait : « Vive Marie ! »

Ce fut la première fête des lumières. Spontanée. Jaillissante. Chorale. Fête d’une ville. Sa fête, désormais. Le 8 décembre.

Cathédrale Saint-Jean et Basilique de Fourvière le soir du 8 décembre

Michel Noir en 1989 la vitamine en flambeau international de Lyon. Un appel à projets est lancé aux artistes. On leur offre les façades les plus prestigieuses de la ville. 70 installations. Gérard Collomb élu en 2001 la porte à 4 jours. Le million de visiteurs est dépassé l’année suivante.

Certaines animations demeurent dans les mémoires des années après, tels en 2007 la féerique boule façon lampe à neige lumineuse posée sur la statue équestre de Bellecour et, quais de Saône, une cabine téléphonique poétiquement transformée en aquarium.

Les fêtes des lumières 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019

Fête des Lumières 2009 – Vieux Lyon – Musée Gadagne

Retrouvez nos parcours de visite, coups de coeurs et photos depuis 2008 :

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Evolutions, Yan Nguema, Fête des lumières 2016, photo Lyon-visite.infoÉvolutions, Yann Nguema — Cathédrale Saint-Jean, fête des lumières 2016 — Photo Gilles Bertin, Lyon visite

Infos pratiques : métro, vélo’v, parcs relais, WC, etc.

Principaux lieux de Lyon, métros, tramways, vélo’v, parc relais + conseils spécifiques fête des lumières.

Comment accéder aux principaux lieux de Lyon ?

  1. Vieux Lyon : Métro D (en violet ci-dessous)
  2. Place des Terreaux / Opéra / Hôtel de Ville : Métro A (en orange)
  3. Place Bellecour : Métro A et Métro D
  4. Gare de la Part-Dieu : Métro B (en gris ci-dessous) – Tramway T1, T3
  5. Gare Perrache : Métro ATramway T1 (en bleu clair), Tramway T2 (en vert foncé fin)
  6. Croix-Rousse : Métro C (en vert clair épais)
  7. Stade de Gerland : Métro B

 

Métros, tramways

Lyon dispose de 4 lignes de métro, 2 funiculaires, 3 lignes de tramways :

  1. Ligne A : traverse Villeurbanne puis Lyon par Hôtel de Ville/Opéra/Terreaux, Cordeliers, Bellecour, Ampère, Gare de Perrache
  2. Ligne B : Lyon de nord au sud de Villeurbanne Charpennes à Gerland par la Gare de la Part-Dieu
  3. Ligne C : Dessert uniquement la Croix-Rousse, départ à Opéra Hôtel de Ville/Opéra/Terreaux
  4. Ligne D : Traverse Lyon d’est en ouest, Guillotière, Bellecour, Vieux Lyon, Vaise, Gorge de Loup

Tramways :

  1. Tramway T1 : Sud Nord de Lyon, du Confluent au Campus Université Lyon 1 par la Gare Perrache, Quai Claude Bernard, la Gare de la Part-Dieu, Charpennes
  2. Tramway T2 : Est de Lyon de la Gare Perrache à Saint Priest par la Maison de la Danse et la Place Jean Macé
  3. Tramway T3 : Est de Lyon au départ de la Gare de la Part-Dieu jusqu’à l’aéroport Saint-Exupéry

Plans : plans du réseau métro et tramway TCL

La gare de la Part-Dieu, comment s’y retrouver entre sa sortie Vivier-Merle et sortie Villette ?

L’intérieur de la Gare Part-Dieu est dans Google Maps. Vous pouvez donc vous guider dans la gare avec Google Maps et surtout vous y retrouver entre ses 2 sorties :
— Sortie Vivier Merle – Ouest, avant, côté tours : métro, trams, bus C3 et C13)
— Sortie Villette – Est – arrière : taxis, Rhône Express

 

Vélo’v : louer et circuler à vélo libre service

Cocorico, Lyon a été la première à mettre en place un réseau de vélos en location libre.

Le réseau est très dense, notamment en centre ville. Vous pouvez aller au Parc de la Tête d’Or sans problème, dans le Vieux Lyon, etc. Voir notre itinéraire Vélo’v.

On peut acheter un billet pour la journée avec une carte bleue.

Le site web vélo’v : cliquez ici

Parkings relais

Lyon dispose d’une bonne quinzaine de parcs de stationnement à proximité de terminus de lignes de transport.


Agrandir le plan

Les plus pratiques pour la fête des lumières :

  • Gorge de Loup : Métro Ligne D
  • Stade de Gerland : Métro Ligne B
  • Vaulx-en-Velin La Soie : Métro Ligne A

Conseils spécifiques à la période « Fête des lumières »

L’entrée de la Place des Terreaux est filtrée : La police laisse entrer par paquets. Vous devez vous présenter à la bonne entrée qui est connue seulement le jour même.

La foule peut être extrêmement importante par endroits. Attention donc si vous avez des enfants ou des problèmes de déplacement.

Métro : évitez à l’heure de pointe de descendre ou prendre le métro aux stations Hôtel de Ville, Bellecour et Vieux Lyon. Privilégiez les stations voisines souvent bien moins encombrées. Il est gratuit le soir du 8 décembre. On peut acheter des forfaits journée (ticket Liberté).

Parc de la Tête d’Or

L’immense parc de la Tête d’Or est somptueux. 117 hectares en pleine ville pour lire ou dormir dans l’herbe, flâner, rêver, courir, canoter sur son lac, découvrir les girafes de la plaine africaine.

Parc de la Tête d'Or à l'automne
Parc de la Tête d’Or à l’automne

Cet immense parc créé en 1861 — la même année que Central Park — offre en plein cœur de Lyon toutes sortes de loisirs que vous soyez sportifs, parents, enfants, pique-niqueurs, amoureux : son exceptionnel jardin botanique, ses trois roseraies, son lac, ses prairies où il fait bon lire, pique-niquer, jouer au ballon, ses pistes pour le roller, le jogging, ses milliers d’arbres du monde entier, et même une « plaine africaine » nouveau nom de son zoo qui eut son heure de célébrité non voulue en 2012 avec une polémique autour de ses 2 éléphantes Baby et Népal menacées d’euthanasie.

C’est un bonheur profond de découvrir ce parc en toutes saisons, lieu exceptionnel de beauté et de paix. Découvrons-le.

5 circuits de découverte du parc de la tête d’or

Nous vous proposons une visite sous forme de 5 circuits.

  1. Circuit « Jardin botanique + nature »
  2. Circuit « Animalier et famille »
  3. Circuits « Sportif : footing, roller, gym douce »
  4. Circuit « Bulle, détente, pique-nique »
  5. Circuit « Statues remarquables »  et tour du parc 

Barque sur le lac du PArc de la Tête d'OrCréé la même année que Central Park, le Parc de la Tête d’Or s’est enrichi depuis 1861 d’un capital végétal exceptionnel. C’est un bonheur profond de découvrir ce trésor d’arbres majestueux et de plantes rares en toutes saisons et de fleurs de toutes natures, des roses aux pivoines en passant par les magnolias. Ce parc est un lieu de loisir et de divertissement avec ses animations et ses aménagements que vous soyez sportifs, parents, enfants, pique-niqueurs, amoureux…

Localisation : A 10 minutes du centre ville, voisin de la Cité internationale et de son Musée d’Art Contemporain.

Durée de la visite : de 2 heures à la journée !

Accès :

  • Vélo’v : Deux stations le long du Parc, la première à gauche des grilles de l’entrée principale, la deuxième devant le Musée d’Art Contemporain et encore une autre de l’autre côté de la Cité Internationale.
  • Métro : Ligne A, arrêt Masséna puis 5 minutes à pied par la rue de la Tête d’Or.
  • Bus : lignes C1, 41, 36, 58.


Circuit « Jardin Botanique du Parc de la Tête d’Or » et le circuit nature

Le jardin botanique de la Tête d’Or est l’héritier de l’ancien Jardin des Plantes implanté jusqu’au milieu du 19e siècle au-dessus de la place Sathonay. Le nom de Jardin des Plantes est d’ailleurs resté attaché à ce lieu bien qu’il n’y ait plus de plantes (voir notre visite des traboules des pentes de la Croix-Rousse). Le Parc de la Tête d’Or a hérité de ses collections en 1857, suite à deux tempêtes qui avaient mis le Jardin des Plantes bien mal en point.

Pour la petite histoire, un bâtiment a été « déconstruit » du jardin des Plantes et reconstruit au Parc, il s’agit de l’Orangerie, en bordure de la voie de chemin de fer, qui abrite orangers, citronniers, agaves, etc. durant l’hiver. C’était au moment où la ville de Lyon venait de prendre possession de ces terrains encore marécageux pour créer un parc à destination  des lyonnais pauvres qui n’avaient pas accès à la nature.

Les grandes serres et les petites serres

Grades serres du Parc de la Tête d'Or, Lyon
Grandes serres du Parc de la Tête d’Or, Lyon

Architecture métallique apparente et imposante tout en étant légère. Les grandes serres du Parc de la Tête d’Or sont typiques de leur époque. Elles ont remarquablement traversé le temps et s’intègrent bien au paysage. Leur visite est fascinante.

Nénuphars géants dans les serres
Nénuphars géants dans les serres

Les petites serres (serres chaudes, serres froides, serre hollandaise et serre aquarium) un peu plus loin sont tout aussi étonnantes, on a l’impression dans chacune d’elles d’entrer dans un autre monde.

Petites serres du jardin botanique du Parc de la Tête d'Or, Lyon
Petites serres du jardin botanique du Parc de la Tête d’Or, Lyon

Philodendrons, palmiers, fougères arborescentes, Cycadacées, plantes des sous-bois, tropicales, carnivores, camélias, Broméliacées, Aracées, Orchidées, géraniums géants, Fuschias, chrysanthèmes, nénuphars d’Amazonie, près de 6000 plantes dans cet ensemble de serres le plus vaste de France.

A visiter autant par curiosité, par dépaysement que pour l’atmosphère à part qui y règne.

Ouverture : de 9h00 à 16h30 du 1er octobre au 31 mars, jusqu’à 17h30 le reste de l’année sauf les dimanches jusqu’à 17h. La serre de Madagascar est fermée entre 11h30 et 13h30 toute l’année.

Les roseraies

Roseraie Parc de la Tête d'OrVous aimez les roses ? Le Parc vous offre TROIS roseraies !

Merci à Perrin des espaces verts de Lyon (commentaire ci-dessous) qui nous a signalé que nous en avions oublié une, l’erreur est désormais corrigée.

Une roseraie « internationale » (du côté de la Cité internationale) sur 5 hectares qui contient les variétés mondiales essentielles. Son originalité est d’être fondue dans les pelouses et les arbres. Double régal, parfums de  roses et bouquets d’arbres ombragés.

La roseraie historique dans le jardin botanique, refaite pour le 17ème Congrès Mondial des Sociétés de Roses accueilli à Lyon en 2015.

Une roseraie de concours près de la place de Guignol et du chalet des gardes qui accueille un concours international de roses nouvelles.

La grande prairie pour se ressourcer

Grands arbres du Parc de la Tête d'Or

« Altiers »… Oui, on a rarement l’occasion d’utiliser cet adjectif… surtout en pleine ville  ! Les arbres qui entourent la grande prairie le sont ! Magnifiques, majestueux. Des monuments végétaux. C’est un spectacle qui élève l’âme et permet en cas de blues de se ressourcer.


Circuit « animalier » pour parents et enfants

La plaine africaine au parc de la tête d'orLes biches au parc de la tête d'orLes lyonnais qui ont passé leur enfance dans la ville ont tous fréquenté le parc pour ses éléphants, ses girafes. Au fil des années, cette partie consacrée aux animaux s’est transformée pour faire moins « zoo » et davantage espace où ces animaux ont une vie moins cloîtrée : c’est la plaine africaine.

Autre haut-lieu animalier lyonnais, le parc aux biches.

Manège au parc de la tête d'or

A l’extrémité du lac, une ribambelle d’oies et de canards fournissent aussi l’occasion de voir des animaux. Mais les plus libres de tous restent les grands oiseaux que l’on voit parfois passer dans le ciel allant vers les Dombes voisines.

De la plaine africaine au parc aux biches en entrant dans le parc au bout du lac, voici une belle promenade du dimanche à faire en famille entre grands-parents, parents et petits-enfants.


Circuit « sportif »

Jogging

3,8 kilomètres : c’est la longueur exacte du tour du Parc de la Tête d’Or. Les habitués mesurent leurs performances au nombre de tours qu’ils effectuent. C’est le circuit de jogging le plus connu de la ville. L’un des plus beaux aussi entre les arbres qui changent avec les saisons (ah les magniolas au printemps !).

Qualités techniques de ce circuit : entièrement ombragé, terre battue. Un must !

Roller au Parc de la Tête d'Or

On le prend n’importe où puisqu’il fait le tour intérieur de l’enceinte du parc. 95% des coureurs le font dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Pourquoi ? Est-ce la force de Coriolis ? Une lutte contre le temps qui passe ? Si vous avez la réponse, mettez-nous un commentaire à la fin de cette page !

Roller

Le Parc a de beaux spots pour les amateurs de rollers (beaucoup moins bien qu’au Parc de Parilly à Bron, toutefois). Le meilleur endroit est à la pointe nord-est du lac (punaise rose sur la carte).

Etirements, gymnastique douce, Taï chi, etc.

Le parc est aussi un endroit idéal pour pratiquer la gymnastique, le taï chi, des étirements, seul ou en groupes.


Circuit « bulle »

On vient pique-niquer ici à Vélo’v ou en bus dès les premiers beaux dimanches ou les soirs. Ou passer un doux moment entre amoureux. On tout simplement faire la sieste dans l’herbe. Les meilleurs endroits sont les alentours de la grande prairie si l’on aime le soleil ou l’autre côté du lac si l’on préfère l’ombre.

On peut aussi glisser sur l’eau tout doucement, au rythme lent de l’été, en barque ou pédalo, location à l’extrémité du lac, du côté de l’entrée principale.

 


Circuit « statues remarquables » et tour du parc

Le parc en comporte des dizaines, sans cohérence entre elles. Nous vous les présentons dans leur ordre de localisation dans le sens des aiguilles d’une montre à partir de l’entrée de la Porte des enfants du Rhône.

La Centauresse et le Faune (1849), Augustin Courtet

Entrée Porte des enfants du Rhône, à la pointe du lac, fort beau bronze d’Augustin Courtet, alors admiré par Théophile Gautier, représentation ardente d’une centauresse enlevant un faune.

Statue La Centauresse et le Faune (1849), Augustin Courtet, Parc de la Tête d'Or
StatueLa Centauresse et le Faune (1849), Augustin Courtet

Ensemble pour la Paix et la Justice (1996) de Xavier de Fraissinette

Statue néo coloniale où 7 WASP éclairés soulèvent un globe de pierre où ont été tracées les seules silhouettes des pays du G7 dont se tint un sommet à Lyon en 96 sous l’égide de son maire Raymond Barre.

Monument du Souvenir aux morts de 14-18, île du Souvenir

Architecte : Tony Garnier — Sculpteurs : Jean-Baptiste Larrivé et Auguste Larrivé (cénotaphe), Louis Bertola (bas-reliefs du Départ et de La Guerre),
Claude Grange (bas-reliefs)

Statue érigée sur cette île en souvenir des morts lyonnais de la guerre 1914-1918. Leurs 10600 noms sont gravés autour du socle de l’ensemble.

Emprunter le tunnel souterrain sur la rive est du lac pour accéder à l’île. Attention, fermeture à 17h.

Statue du souvenir de 1914-1918, sur l'île du Souvenir
Statue du souvenir de 1914-1918, sur l’île du Souvenir

 

Statue du souvenir de 1914-1918, sur l'île du Souvenir
Statue du souvenir de 1914-1918, sur l’île du Souvenir

 

10500 noms sont gravés sur la statue du souvenir de 1914-1918, sur l'île du Souvenir
10500 noms sont gravés sur la statue du souvenir de 1914-1918, sur l’île du Souvenir

La Déchirure (1986), œuvre de Nathalie Pesselon

Rive ouest du lac.

On ne sait si c’est une enfant ou une femme qui est couchée en chien de fusil, à terre, dans une position qui évoque la douleur.

La Déchirure (1986), œuvre de Nathalie Pesselon
La Déchirure (1986), œuvre de Nathalie Pesselon

Girafe et son girafon (2017), œuvre de Damien Colcombet

Au centre du zoo, face à la rotonde des singes.

Printemps et Été, œuvres de Joseph Fabisch

le sculpteur de la statue dorée de Marie à Fourvière, Automne et Hiver de François Félix Roubaud, à l’Orangeraie au fond du parc, sous la voie du TGV. Ces quatre statues étaient destinées à la fontaine des Jacobins.

Le Secret (1913) de René Beclu surnommé Les trois grâces

Une jeune fille écoute les confidences d’une amie, tout en repoussant une troisième jeune femme. Elles sont nues et en marbre blanc, à l’entrée
Bernard de Jussieu (1885), par Pierre Aubert, statue du botaniste lyonnais, face aux serres.

François Rozier, Au Columelle français, copie d’une œuvre de Chinard

Marbre de R. Benoist dont l’original qui a disparu réalisé par Chinard ornait le jardin des plantes originel, sur les pentes de la Croix-Rousse. Il est derrière la ferme Lambert. Rozier était un botaniste et agronome, prêtre franc-maçon. Auteur entre autres parmi ses nombreux travaux du Cours complet d’agriculture. Il a été directeur de l’École d’Agriculture.

François Rozier, Au Columelle français, copie d'une œuvre de Chinard
François Rozier, Au Columelle français, copie d’une œuvre de Chinard

Bonne visite du Parc de la Tête d’Or

 

Le Parc de la Tête d’Or et le confinement

Au moment du déconfinement, les visiteurs revenant au parc ont découvert qu’il avait bien changé, qu’il était devenu plus sauvage, plus proche de l’idée de nature.

L’herbe est haute au Parc de la Tête d’Or à sa réouverture, 30 mai 2020

L’herbe n’a pas été coupée au parc de la Tête d’Or, comme dans les autres espaces verts, durant le confinement. À quelque chose malheur est bon puisque la Ville de Lyon a décidé de moins la couper à l’avenir.

Tranquilles durant deux mois, des oiseaux ont même établis leurs nids dans le parc. Comme ce cygne, près de l’embarcadère aux pédalos.

Parc de la Tête d’Or après le confinement

Les 25 murs peints du Musée urbain Tony Garnier

25 fresques murales géantes dans tout un quartier autour de la « Cité Idéale » imaginée par l’architecte visionnaire Tony Garnier. Oui, la ville peut être plus belle ! Si vous aimez les fresques, l’urbanisme, les autres cultures vous allez trouver cette visite inhabituelle, originale, PASSIONNANTE. A pied ou en Vélo’V.

Murs peints musée Tony Garnier, Cité idéale du Mexique par Marisa Lara et Arturo Guerrero, mur n°21 - Lyon-visite.info
Cité idéale du Mexique par Marisa Lara et Arturo Guerrero, mur peint n°21

D’habitude, les tableaux sont à l’intérieur des musées. Dans le musée urbain Tony Garnier c’est le contraire, ils sont dehors :

  • 25 fresques murales de 230 m² peintes sur des pignons d’immeubles,
  • dont une dizaine reprenant les croquis du jeune architecte Tony Garnier esquissant sa vision de la future cité idéale,
  • et des murs peints des 5 continents réalisés par des artistes d’Egypte, de l’Inde, du Mexique, de la Côte d’Ivoire, de Russie et des USA.

Ce musée Tony Garnier « en plein air » et en pleine ville est une balade faisable à pied ou à Vélo’v en groupes ou en famille. Le quartier lui-même participe de la visite puisqu’il a été  la première approche de la  « cité idéale » rêvée, théorisée et détaillée par l’architecte urbaniste Tony Garnier (lauréat du prix de Rome, il a séjourné à la Villa Médicis entre 1899 et 1904).

C’est cette cité idéale  et ses autres vues mondiales que vous allez visiter à travers ces 25 oeuvres.

On y va.

Infos pratiques :

  • Accessible en tramway : Ligne T4 arrêt Etats-Unis Musée Tony Garnier.
  • Durée : environ 2 heures.


Afficher Lyon-visite.info – Murs peints Tony Garnier sur une carte plus grande

Visite des murs peints Tony Garnier :

MUR PEINT 25

La visite commence bizarrement par « La 25e fresque ». Elle est magnifique !

Murs peints musée Tony Garnier, La cité idéale, Habitation, mur n°8

MURS PEINTS 1-2-3-4

  • Fresque murale n°1 : Annonce du Musée
  • Fresque murale n°2  : Tony Garnier Visionnaire
  • Fresque murale n°3 : Années 1900
  • Fresque murale n+4 : Une cité industrielle

MURS PEINTS 5 et 6

  • Fresque murale n°5 : Les services publics
  • Fresque murale n°6 : « The Station », a perspective

MURS PEINTS 7 et 8

  • Fresque murale n°7 : « Habitations en communs », vue d’ensemble
  • Fresque murale n°8 : « Habitations », vue rapprochée

MURS PEINTS 9 et 10

  • Fresque murale n°9 : « Habitations en communs », intérieur
  • Fresque murale n°10 : « Ecole »

Murs peints musée Tony Garnier, Cité idéale de Russie par Gregory Chestakov, mur n°23 - Lyon-visite.info

MURS PEINTS 11 et 12

  • Fresque murale n°11 : « La tour d’horloges », intérieur
  • Fresque murale n°12 : « Etablissements sanitaires »

MURS PEINTS 13 et 14

  • Mur peint n°13 : « Vue des usines »
  • Mur peint n°14 : « Les hauts fourneaux »

MURS PEINTS 15 A 18

  • Fresque murale n°15 – Le stade de Gerland (a été construit en 1913 pour l’Exposition Internationale Urbaine de 1914)
  • Fresque murale n°16 – Hôpital de Grange-Blanche (devenu l’Hôpital Edouard Herriot)
  • Fresque murale n°17 : Abattoirs de la Mouche (une cité de 250 hectares consacrée à la viade dont il reste aujourd’hui la grande halle.
  • Fresque murale n°18 : Le quartier des Etats-Unis (a été le premier quartier d’habitations bon marché de France, désormais à l’OPAC)
Murs peints musée Tony Garnier, Cité idéale d'Egypte par Abdel Salam Eïd, mur n°19 - Photo Lyon-visite.info
Cité idéale d’Egypte par Abdel Salam Eïd, mur n°19

MURS PEINTS 19 A 24

Le Musée Urbain Tony Garnier est consacré par l’UNESCO en 1991. Or, l’atelier Cité de la Création né à Lyon travaille depuis sa création en 1978 sur l’embellissement des villes dans le monde entier à travers des fresques murales (plus de 470 murs peints aujourd’hui !) narrant entre autres leurs identités. Six pays vont être choisis par les habitants du quartier avec pour chacun un peintre et une maquette. L’atelier Cité de la Création les réalise avec ces 6 peintres venus de ces 6 pays.

  • Fresque murale n°19 : Cité idéale d’Egypte
  • Fresque murale n°20 : Cité idéale de l’Inde (de façon totalement subjective, c’est celui que nous trouvons le plus beau)
  • Fresque murale n°21 : Cité idéale du Mexique
  • Fresque murale n°22 : Cité idéale de la Côte d’Ivoire
  • Fresque murale n°23 : Cité idéale de la Russie
  • Fresque murale n°24 : Cité idéale des USA

Autant vous le dire, ces 6 murs sont très beaux et à eux tous seuls jsutifient la visite.

Cité idéale de l'Inde (extrait) par Shantaram Tumbda
Notre mur préféré : Cité idéale de l’Inde (extrait) par Shantaram Tumbda

MURS PEINTS SUPPLEMENTAIRES de Shanghaï et de Babel

Depuis la création de ces 25 murs, 4 autres murs ont été ajoutés plus au nord.

Cité Idéale Chinoise

Cette fresque murale a été ajoutée en 2006 au croisement du boulevard des Etats-Unis et de la rue Villon. Sélectionnée elle aussi par les habitants du quartier parmi 16 propositions d’artistes chinois. C’est le peintre Shi Qiren de Shanghaï qui été retenu mais 5 autres que les habitants n’ont pu départager figurent également en trompe-l’oeil.

MURS PEINTS TOUR DE BABEL

Murs peints "Tour de Babel", Nicolas de Crécy, Bruegel, réalisation Cité de la Création
Murs peints « Tour de Babel », Nicolas de Crécy, Bruegel, réalisation Cité de la Création

On est ici à un carrefour de la ville et l’on voit au loin Fourvière.  A la jonction des lignes de Tramway T3 et T4 et du boulevard des Etats-Unis et de l’avenue Berthelot, ces murs revisitent le mythe de la Tour de Babel. Ces quatre murs en trompe l’oeil foisonnants utilisent chacun à leur façon art flamand classique (Bruegel), 3D (cabinet d’architecte),  BD (par Nicolas de Crécy) dans un univers très minéral. Impossible de rester indifférent devant une telle qualité de réalisation, devant des fresques murales si foisonnantes de détails et de symboles.

Une belle façon de conclure cette visite originale d’un quartier transformé par la peinture.

Merci Tony, merci la Cité de la Créa.

Pour en savoir plus sur le travail et la démarche de la Cité de la Création visitez son site web : www.cite-creation.com

Bonne visite des murs peints Tony Garnier.