WC et toilettes par quartier + Google Map dans les principaux points à visiter de Lyon et autour des gares
Les toilettes et WC publics manquent à Lyon. Comme dans la plupart des villes françaises. Comme si cet équipement était superfétatoire. Il faut recourir à des expédients. Prendre un café dans un bar. Les enfants derrière une portière ouverte. Pour pas mâle d’hommes, uriner sous les ponts. C’est notamment le cas sur les berges du Rhône, avec des odeurs « désagréables », particulièrement durant les canicules. Pourtant, le journal local, Le Progrès, sous le titre « Lyon, championne de France des WC publics » cocoricotait « Avec près de 170 sites, et près de 190 toilettes, Lyon peut s’enorgueillir d’avoir la meilleure couverture en France concernant les WC publics. » Il est vrai que selon le même article Marseille en compte… 10 ! Et que ceux de Lyon sont à peu près uniformément répartis sur la ville, gage de politique publique. Y compris sur les berges, mais hélas plutôt en haut sur les quais qu’en bas aux sorties des spots à bières.
WC berges du Rhône, quai Augagneur, géré par la société JC Decaux (en 2019) — Un bel exemple de design urbain, réussi.
Cependant, ce podium lyonnais (comme Lyon les adore) est à nuancer fortement. WC fermés ou dans un grand état de saleté (place Tabareau depuis des mois à la date de rédaction de ces lignes), ou bien au-delà de leur capacité (parc de la Tête d’Or). Et surtout zones blanches, quasiment sans toilettes (Terreaux, Confluence).
Plan des WC à Lyon et toilettes publiques dans les principaux quartiers à visiter
C’est une carte Work in Progress. Dernière mise à jour 2 août 2019.
WC Place Bellecour
La reine sans conteste des toilettes et WC publics à Lyon est située place Bellecour, à l’angle sud-est, vers les marchands de fleurs. Toilettes toujours très propres, avec un personnel à demeure. Ouverts tous les jours de 8h à 19h30.
La Fnac
Les WC de la FNAC sont payants, cependant il est souvent possible d’en bénéficier sans dégainer d’euro, en s’engouffrant derrière en sortant, ou parce que les monnayeurs sont assez souvent HS.
WC Vieux Lyon
Il y a des WC publics à droite de l’entrée du métro, avec également du personnel à demeure. Ouverts tous les jours de 8h à 19h30.
Autre WC public : place Valensio.
WC 1er arrondissement, Terreaux et Sathonay
Le WC piégeur du musée des Beaux-Arts
Dans le cloître du du musée des Beaux-Arts, juste à gauche de son entrée, il y a un WC d’un genre bien particulier. Un WC automatique qui parfois bloque la personne à l’intérieur. Sa porte s’ouvre toute seule, jusque là ok, mais, vous préviennent les employés du musée, « Il ne faut surtout pas essayer de la fermer à la main, sinon vous pouvez rester bloqué à l’intérieur… » Forcément, on hésite après ce genre d’avertissement.
WC relativement propre, mais sans papier toilette, ni savon, ni sèche-mains.
Zéro WC public place des Terreaux
Place des Terreaux, l’une des plus fréquentées de la ville, des fontaines dues aux artistes Bartholdi et Buren, mais pas de WC publics en vue !
2 solutions débrouilles et gratuites :
les WC du parking LPA, entrée à gauche du musée
les WC de la cafétéria du Musée des Beaux-Arts, au 1er étage, accessibles sans ticket d’entrée au Musée
WC Place Sathonay
Les plus anciennes, les plus sales, les plus dans l’escalier, les étonnants WC place Sathonay, à 50 mètres de la mairie du 1er, à droite en montant les escaliers vers le jardin des plantes.
WC place Rambaud
Ceux de la place Rambaud, en face des Halles de la Martinière (adresse très sympa pour un verre avec wifi), sont nettement plus sympa.
WC Croix-Rousse
Sur le boulevard de Croix-Rousse, sur la place avant la mairie du 4ième en venant du métro.
WC Parc de la Tête d’Or
On en compte 6, un nouveau est en projet. Vu l’affluence, ils sont à certains moments hors de leur capacité, malgré les camionnettes des prestataires souvent arrêtées à côté.
À noter, juste à l’entrée des Enfants du Rhône, le WC est à gauche.
Et, à l’extérieur, sur les quais du Rhône, en diagonale de la buvette.
WC Berges du Rhône
Bien desservi au nord en toilettes, entre le Parc de la Tête d’Or et la rue Part-Dieu. Rien au sud, et particulièrement Fosse aux Ours, autour des gradins, de part et d’autre du pont de la Guillotière. Il faut aller un peu plus loin, Place Ballanche.
WC Confluence
Très peu de WC dans le nouveau quartier de Confluence. Aucun entre l’Hôtel de Région, le centre commercial et la station de tram. Il faut aller presqu’au bout de la darse, côté nord, en face de la passerelle aux cadenas amoureux.
Plus au nord, un WC est dissimulé derrière l’église Sainte-Blandine.
Aucun à la pointe, autour du musée des Confluences.
WC gares Part-Dieu, Perrache et Jean Macé
WC gare Part-Dieu
Payantes, dans la gare, de 6h à minuit. On y accède par une sortie sur le côté en se dirigeant côté Villette.
Un seul WC public dans le coin, non payant, boulevard de la Villette.
WC gare Perrache
Toilettes dans la gare, ouvertes de 6h à 21h.
Au nord de la gare, place Carnot, côté ouest.
Au sud de la gare, cours Suchet, de part et d’autre du cours Charlemagne, 2 toilettes publiques.
WC gare Jean Macé
Dans la gare, quai 1, de 6h à 20h.
Sur la place Jean Macé, à côté de l’entrée du métro, du côté de la mairie du 7ième arrondissement.
Le grand Hôtel-Dieu est réouvert depuis la fin du confinement. Immense par son histoire et ses dimensions, l’Hôtel-Dieu de Lyon a été entièrement réhabilité. Il accueille à deux pas de Bellecour une cité de la gastronomie. On peut aussi s’y promener, s’y détendre, boutiquer et admirer ce bienveillant monstre de pierre blonde. Visite.
Immense ! Par son histoire presque millénaire autour du soin hospitalier et de la médecine, par son architecture marquée par le souffle de Soufflot, par sa surface de plus de 40.000 m2 où se succèdent cours et jardins.
Cour du cloître, Hôtel-Dieu de Lyon — Photo : Ambre, Lyon visite
L’Hôtel-Dieu de Lyon vient d’être entièrement réhabilité du point de vue architectural. Côté projet culturel, il accueillera en 2019 une cité de la gastronomie. On peut en attendant s’y promener, s’y détendre, boutiquer et admirer ce bienveillant monstre de pierre blonde. Visite.
Histoire architecturale des moines hospitaliers à Soufflot
1er novembre 1532, François Rabelais pénètre dans le fourmillant Hôtel-Dieu de Notre-Dame de la Pitié du Pont-du-Rhône pour prendre son poste de médecin. Il a publié son premier roman, Pantagruel, chez Claude Nourry, imprimeur installé près de la place des Jacobins.
L’hôpital existe depuis au moins 1184. Il a d’abord été une maison d’accueil des passants et voyageurs malades sous le nom « hospital du Pont du Rosne » à l’extrémité du pont de bois de la Guillotière. Leurs constructeurs étaient des moines bâtisseurs spécialistes des ponts qui plaçaient à leurs extrémités une chapelle et une maison d’accueil pour les nécessiteux. Ils avaient fait de même à Avignon avec le pont Saint-Bénézet. Quand Rabelais y officie, l’hôpital a 180 lits. On met trois malades dans chaque. Rabelais se fait littéralement virer en 1535, trop souvent absent.
Il est agrandi dans les années 1620 sur un plan en croix. À l’intersection des branches, une chapelle. En son centre, un autel. Les malades n’ont pas besoin de quitter leur dortoir pour suivre la messe. Cette chapelle de 26 mètres de haut et 11 mètres de côté est coiffée d’un dôme carré qui deviendra le « Petit Dôme » lorsque sera construit son grand frère. Le cloître est mis en place, celui dont l’entrée est aujourd’hui place de l’Hôpital. Puis la chapelle baroque attenante.
Hôtel-Dieu, Lyon — Photo Ambre, Lyon visite
Le grand Soufflot, futur architecte du Panthéon et admirateur d’Andrea Palladio, s’installe à Lyon en 1738 à la fin de sa formation à Rome. La municipalité le charge de dessiner un Hôtel-Dieu agrandi. Il trace un nouveau dôme, plus haut, le « Grand Dôme » et quatre bâtiments, parallèles deux à deux. Ce qui lui permet de dérouler le long du Rhône cette somptueuse façade d’un tenant, 375 mètres, à la riche décoration.
Durant la Terreur, le corps médical paie un lourd tribu à la guillotine, une cinquantaine de médecins, chirurgiens, apothicaires sont décapités. Les bâtiments ont subi de gros dégâts pendant le siège.
Histoire médicale de François Rabelais à Léon Bérard
Nouvel agrandissement au 19ième et fusion avec l’hôpital voisin de la Charité. Il est de plus en plus réputé. Amédée Bonnet invente la chirurgie orthopédique. Jaboulay et Carrel expérimentent les premières transplantations du rein, sans succès. Destot les premières radiographies.
En 1923, Léon Bérard installe le deuxième centre anti-cancéreux français dans le Grand dôme.
L’activité hospitalière continuera jusqu’en 2010.
Réhabilitation
Commence alors sa deuxième vie, désormais orientée vers le luxe, le commerce et la gastronomie, sans référence ni projet culturel relié à ses huit siècles et demi consacrés au soin.
La réhabilitation terminée en 2018 a respecté les bâtiments en les embellissant grandement.
La grande verrière au-dessus de la cour du midi, Hôtel-Dieu, Lyon — Photo Ambre Lyon visite
Hormis une galerie marchande, sans projet culturel avant l’ouverture de la cité de la gastronomie, l’immense lieu est prétexte pour l’instant à la déambulation admirative dans cette beauté minérale néo-classique.
La Cité de la gastronomie
La cité de la gastronomie raconte l’histoire de la gastronomie à Lyon et la présente aujourd’hui sur 4000 m2 et 4 étages.
La chapelle
La chapelle qui était sous le dôme avec son autel, au centre des quatre ailes de 40 mètres de long, d’où les malades invalides pouvaient de leurs lits suivre l’office, est le centre de la cité de la gastronomie. L’endroit d’où l’on rayonne pour visiter dans l’ordre que l’on a envie les thématiques gastronomiques.
La petite apothicairerie
Les extraordinaires boiseries de la pharmacie de l’Hôtel-Dieu où l’on rangeait pots et onguents, classées depuis 1904, ont échappé aux rénovations successives. Elles se visitent maintenant et le plafond au-dessus sert d’écran de vidéo-projection à des évocations à vocation poétique.
Salle du conseil et salle des archives
Rénovés, y sont présentés didactiquement les enjeux sous-jacents liés à l’alimentation, écologiques, éthiques comme le bien-être animal, les anciennes nouvelles façons de faire de l’agriculture.
Salle des Quatre-Rangs
Extraordinaires ébénisteries de l’ancien hôpital de la charité remontées dans cette salle.
Gastro’ludothèque Miam Miam ! au 1er étage
Ici les enfants peuvent s’exercer à la cuisine pour comprendre comment ça se passe depuis les produits jusqu’à l’assiette.
Le banquet, mise en scène de la gastronomie lyonnaise
Est reproduite la table d’un bouchon, ces anciens restaurants ouvriers, devenus sous la patte des mères lyonnaises, dont les mères Brazier et Fillioux sont les plus connues, des lieux où allaient les bourgeois, les négociants en soie, les notables. Elles sont présentées sous forme d’animations ainsi que leurs grands héritiers, Paul Bocuse, Fernand Point, Jacques Pic, les frères Troisgros, leurs recettes totémiques, jusqu’au glouglou des casseroles sur le feu, hélas simulé, donc point d’odeurs qui déclencherait des appétits effrénés.
Les halles
Présentation de produits et choix interactifs sur des écrans. C’est l’évocation de ce repas français inscrit en 2010 au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco.
Histoire du soin et de l’Hôtel-Dieu
Enfin,il fallait tout de même que soit évoqué ce qu’a été des siècles durant ce lieu avant d’être transformé en espace touristique et commercial, c’est-à-dire un hôpital où l’on soignait. Un espace est donc dévolu à narrer cette histoire multi séculaire
et c’est tout ce qui reste de cet immense lieu de soin au cœur de la ville, le travail des soignants, le fonctionnement quotidien de l’hôpital, les grandes inventions médicales et chirurgicales faites ici.
Modalités de visite de la Cité de la gastronomie
Entrée 12 € ( 8 pour les enfants) et dégustation 12€.
Ouvert 362 jours par an.
Le grand réfectoire
Polémique, lorsque le projet de transformer l’ancien grand réfectoire de l’Hôtel-Dieu en brasserie haut de gamme, a été présenté à la presse en juillet 2018, faisant plus penser à une cafétéria qu’à un lieu classique. « Sûr que s’ils avaient pu « enlever » les voûtes, ils auraient pu donner libre cours à leur talent… » a réagi Patrice Beghain, ancien adjoint à la culture. Or donc, le grand réfectoire a ouvert précisément sous ce nom ainsi qu’un bar mi novembre 2018.
Boutiques
Foin du soin, le nouvel Hôtel-Dieu c’est d’abord des boutiques ! Et ce novembre 2018, il en arrive de nouvelles :
du prêt-à-porter féminin, Un jour ailleurs,
un expert du diamant, Polydiam, la Saint-Valentin approche !
puis viendront ensuite :
du design avec Silvera,
des accessoires féminins, Alexandre de Paris,
et un soyeux lyonnais, les Soieries Brochier
qui s’ajoutent à :
Soin du corps : Clarins, Aroma Zone, Ecocentric
Bars, restauration : Buddha Bar, Beefhouse, l’asiatique Wagamama, Sushi Shop, Miss Paradis
Épiciers, traiteurs : Artisan de la truffe, Vatel gourmet, Le Roy René
Cafés, salons de thé : Café Mokxa, Second Cup
Déco : AM.PM, Obbo Design, Blanc Cerise, Silvera
Mode : Bobbies, Marie Sixtine, COS, Polidiam, Antony Morato, Maison Montagut, Citadium, Un jour ailleurs.
Horaire
L’Hôtel-Dieu est ouvert tous les jours de 7h30 à 1h.
Les cours du Midi et du Cloître ferment à 20h.
Boutiques : 10h à 19h30 sauf dimanche
Restaurants : tous les jours jusqu’à 1h
Plan, à voir
La Cour du Grand Cloître : très régulière, péristyle à arcades avec les plaques des anciens donateurs. Médaillons de Charial et Rabelais. Jardin de buis à allées circulaires. Une croix. La porte verte ouverte sur la place de l’hôpital est belle.
La grande verrière dans l’esprit pyramide du Louvre qui couvre la cour du Midi.
Le Grand dôme, bien sûr.
Les Cours Saint-Martin, Sainte-Elizabeth et Saint-Henri.
À voir autour du Grand Hôtel-Dieu
La magnifique et magique fontaine Place des Jacobins.
Le classique et charmant Théâtre des Célestins avec au centre de sa place un périscope donnant sur une œuvre de Buren, dans le parking dessous.
L’Opéra au nord conçu par Nouvel avec sa façade décorée de huit muses (et non neuf) et son intérieur en marbre noir.
Et juste à côté, la place Bellecour avec ses deux statues, au centre celle de Louis XIV à cheval, et au sud côté Saône celle de Saint-Exupéry en compagnie du Petit Prince.
Il y en a entre 400 à 500 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île. On peut en visiter certaines.
Secrètes, difficiles à trouver, les traboules sont des centaines dans Le Vieux Lyon et Croix-Rousse. Quelques dizaines sont accessibles. Guide pour les visiter et les découvrir.
« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants »
La citation est de Saint Ex, né place Bellecour en 1900. Nous sommes tous des Alexandre Dumas, des Mata Hari, des Howard Carter. L’attrait des traboules traverse les tranches d’âge. L’étymologie latine, transbulare, trabulare, n’explique pas cette passion des tous les visiteurs de Lyon pour elles. Pas plus que leur histoire depuis le quatrième siècle. Non, ce qui nous fascine tous, petits ou vieux, quadras ou ados, c’est une idée d’enfant, l’idée du passage secret.
Grande traboule du Vieux Lyon — Photo : Ambre, DR
Il y en a plus de 300 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île.
À la Renaissance, quand la population de Lyon a explosé, on a construit derrière les immeubles existants de nouveaux immeubles, sans remettre en cause le dessin des parcelles du Moyen-Âge qui favorisait les longues rues sans rues traversantes pour gagner de l’espace. Pour éviter de longs détours, la traboule était la solution.
À Croix-Rousse, au dix-neuvième siècle, on a fait pareil. Ainsi, on pouvait descendre du haut de Croix-Rousse à Terreaux en ligne droite en les empruntant.
Les traboules aujourd’hui, « un trésor confisqué »
Gilbert Vaudey, dans son merveilleux livre Le nom de Lyon, chez Christian Bourgois Éditeur, écrit : « Dans ses Traboules de Lyon, René Dejean a scrupuleusement dressé l’inventaire de quelque 315 d’entre elles. Il faut pourtant en faire l’aveu : la carte qu’un telle liste invite à dresser ressemble aujourd’hui à un trésor confisqué. Ce qui subsiste des passages […] ne constitue plus que la partie visible d’un domaine devenu interdit. Exaltés en raison inverse de leur raréfaction, ils n’ont cessé de subir l’affaiblissement de leur fonction au profit de la publicité faite à une image. » Image sur laquelle surfe d’ailleurs cet article que vous êtes en train de lire, ainsi que les autres pages de ce site consacrées à la visite des traboules. C’est que vous êtes très nombreux à vouloir les visiter lors de votre venue à Lyon, voire même en tant que Lyonnais.es à désirer les découvrir, et donc à taper dans Google : « visiter traboules lyon ».
Or donc, 95% de ces traboules traversantes sont désormais closes. Par les propriétaires, pour se protéger. De nous, les visiteurs, les touristes. Mais aussi des incivilités, des trafics. Et pour leur tranquillité.
Alors, comment entrer dans les traboules ?
Entrée de traboule dans une cour rue Saint-Jean
Y a-t-il tout de même des traboules ouvertes au public ?
Oui. Quelques unes sont ouvertes au public via des conventions entre leurs habitants et la municipalité. Officiellement, 31. Nous vous donnons les plus intéressantes ci-dessous.
Comment tout de même visiter les traboules fermées au public sans avoir les codes ?
Levez-vous tôt 🙂 Les portiers sont assez souvent ouverts le matin aux éboueurs et au facteur. Tentez votre chance. Il suffit d’appuyer sur le bouton ouverture, l’étoile ou le zéro.
Les habitants des lieux apprécient-ils ?
Pas vraiment à Saint-Jean ! Il y a beaucoup de passage et les nuisances sonores sont réelles. Aussi, soyez discrets, parlez doucement, attendez d’être ressortis dans la rue.
La Longue trabouleest la plus connue du Vieux Lyon. Et la plus spectaculaire par son architecture. Elle traverse tout simplement 3 cours et 4 corps d’immeubles ! Rien que ça… On imagine les passants chargés de ballots de marchandise, portant des seaux d’eau, les nombreux religieux alors, les enfants jouant à cache-cache.
Entrée de la longue traboule : 54, rue Saint-Jean.
La traboule ocre
De la rue Saint-Jean à la rue des Trois-Maries
Accès : 27 rue Saint-Jean
La plus jolie dans sa cape de lumière ocre. Elle abrite aussi un curieux escalier aux marches percées. Vous débouchez dans une rue en forme de banane, la rue des Trois-Maries, aux beaux immeubles très caractéristiques, avec plusieurs coffee-shops chaleureux, à l’écart de la foule de la rue principale.
Elle débouche au 6 rue des Trois-Maries. Et là, petit tip pour les joueurs de géocaching, ce jeu qui mêle terrain, énigmes et GPS, il y a une cache dans le proche parage : en savoir plus sur le géocaching.
La traboule ocre de la rue Saint-Jean à la rue des Trois-Marie
La traboule au quai
Accès : 2 place du Gouvernement au 10 quai Romain Rolland
Elle vous emmène du cœur du Vieux Lyon aux quais de Saône par une belle cour.
Traboules de Croix-Rousse
Sur les pentes de Croix-Rousse, un lacis de passages, d’escaliers, de traboules relie comme des veines le boulevard de Croix-Rousse et son gros caillou au quartier des Terreaux et l’Opéra.
Accès : 4 rue de Thou ou 5 Petite rue des Feuillants
Elle permet de découvrir un magnifique escalier, d’un ancien couvent.
Traboules des Voraces
Accès : 9, place Colbert
Accès des 2 traboules suivantes : 20 rue Imbert Colomès et 55 rue des Tables Claudiennes
La traboule de la cour des Voraces, entre la place Colbert et la rue Imbert-Colomès, est à la fois traboule, cour et escalier. À ne rater sous aucun prétexte, autant pour son histoire que pour sa spectacularité, 6 étages et autant de volées de marches vous contemplent.
On continue à dévaler les pentes en enchaînant 2 autres traboules ru eImbert Colomès et rue des Tables Claudiennes, ceci jusqu’à la belle place Colbert, ses théâtres et sa cave de jazz, La clef de Voûte.
Visite individuelle en petits groupes réservable en ligne
Voulez-vous goûter à notre recette qualité ? Un tout petit groupe limité à 12 + un guide conférencier féru d’histoire et passionné de Lyon. Oui ? Nos guides conférenciers Maud, Maxime, Alexandre ou Adam vous emmèneront alors de bon matin dans le siècle d’or de Lyon, lorsque la vieille ville est encore fraîche et secrète, par ses ruelles ocres pavées et ses mystérieuses et secrètes traboules.
L’essentiel de ce qu’il faut visiter à Lyon vous est résumé dans cette page, avec des renvois vers nos parcours gratuits et nos visites guidées.
L’ensemble de notre site web Lyon visite est une réponse à cette question : Que visiter à Lyon ? Nous allons essayer d’y répondre ici en une seule page. En commençant par les visites incontournables.
On part maintenant à la découverte de ce qu’il faut voir à Lyon :
Vieux Lyon
Le quartier historique sans conteste le plus marquant de Lyon, classé « Patrimoine historique de l’humanité » par l’Unesco, ses traboules, son quartier Renaissance, la cathédrale Saint-Jean.
Plusieurs musées à visiter dans ce quartier du Vieux Lyon :
Musée Miniature et Cinéma : il regroupe une collection d’une centaine de scènes miniatures par de grands artistes et une collection de 400 objets utilisés pour créer des effets spéciaux au cinéma.
Musée Gadagne : dans un hôtel Renaissance incroyablement restauré et de toute beauté ayant appartenu aux deux frères banquiers italiens Gadagne a été aménagé un double musée, l’un est un musée sur l’histoire de Lyon, l’autre est un musée des arts de la marionnette.
Fourvière
Basilique de Fourvière et théâtres romains : La colline de Fourvière offre un point de vue exceptionnel sur Lyon et tout l’est, jusqu’aux Alpes. Ce n’est pas un hasard si les romains se sont installés ici et y ont créé en 43 av. J.-C. la cité de Lugdunum. Sur cette colline, vous devez d’abord visiter la Basilique de Fourvière et sa crypte et déambuler autour pour découvrir ces deux exceptionnels points de vue. Puis ensuite rendre visite aux théâtres romains. Le Parc des hauteurs offre de beaux points de vue peu courants sur la Saône et Lyon et propose un parcours accro-branches pour les enfants.
Saint-Georges terrassant le dragon, une des statues emblématiques de Lyon qui couronne la basilique (photo Lyon Visite)
Cimetière de Loyasse : Vous pouvez aussi si vous avez plus de temps visiter le Père Lachaise lyonnais : le cimetière de Loyasse. Il passionnera les amateurs d’ésotérisme et de symbolisme. Il abrite une tombe particulière visitée, celle du mage Maître Philippe de Lyon.
Musée gallo-romain : Il est accolé aux théâtres romains. Il recueille les pièces découvertes au cours des fouilles préventives des grands chantiers de la ville portant sur l’histoire de la cité gallo-romaine. Les salles sont enterrées à flanc de colline et offrent une ambiance vraiment historique.
Croix-Rousse
L’autre colline de Lyon, l’ancienne colline ouvrière des canuts, les ouvriers de la soie, parcourue de haut en bas de traboules. Aujourd’hui, la colline de Croix-Rousse concentre sur ses murs un foisonnement de créations de street-art par des artistes de rue. Elle abrite aussi plusieurs murs peints à voir absolument, dont les fameux Mur peint des Canuts et le Mur peint des Lyonnais célèbres, tout en bas des pentes de la Croix-Rousse.
Les vues en montant ou descendant les pentes sont saisissantes de beauté.
Nouveau quartier de Lyon dont l’aménagement est encore en cours. Nous vous conseillons de voir le Musée des Confluences, de vous promener autour de la darse qui permet aux bateaux d’entrer au coeur de la presqu’île et de longer les berges de Saône qui concentrent des créations architecturales ultra-modernes des plus grands architectes contemporains.
Musée des Confluences : Sa silhouette est inoubliable. Il est situé tout au bout de la presqu’île, où se rejoignent Rhône et Saône, sur un site exceptionnel. Il abrite des collections de sciences naturelles, d’anthropologie, de civilisations, de sociétés. Il offre aussi une salle de restaurant et une terrasse avec une vue magnifique.
Parc de la Tête d’Or
C’est un parc immense, de toute beauté, spirituellement encore plus impressionnante en automne, empli d’arbres centenaires, de roseraies, d’un jardin botanique avec des serres Balthard, d’une plaine africaine avec ses girafes et d’animations pour les enfants, de grandes pelouses merveilleuses dès les premiers soleils et d’une allée qui en fait le tour, idéale pour les jogueurs.
Festival référence du polar en France, Quais du polar accueille chaque année les plus grands auteurs à Lyon. L’occasion aussi de découvrir le Lyon du gang des Lyonnais et des frères Lumière.
Dates : 4 au 6 avril 2025
121 autrices et auteurs invités pour cette édition 2025
Avec, comme chaque année, des vedettes internationales et françaises populaires et réputés, comme Sandrine Collette (prix Goncourt des lycéens 2024 et prix Goncourt des détenus 2024), Franck Thilliez, James Ellroy, Lisa Gardner, Deon Meyer, Paula Hawkins, Arnaldur Indridason, Michel Bussi, Gilles Legardinier, Marc Lévy, Jean-Christophe Rufin.
Et d’autres pas encore aussi connus et que nous aimons particulièrement pour la qualité de leurs histoires :
Maylis de Kerangal, élégante autrice de romans poétiques et immersifs, qui explore finement les liens humains, les processus de transformation et les questions existentielles ;
Thomas Cantaloube, auteur de romans noirs engagés, racontant l’histoire politique et sociale contemporaine, auteur en 2024 d’un des premiers romans de la nouvelle série La fille du Poulpe, Les cols des Amériques ;
Hervé Commère ;
Pascal Dessaint, qui écrit des polars écolos depuis 30 ans ;
Marin Ledun, aux romans noirs et sociaux, sur les dérives de notre société contemporaine ;
Jérôme Leroy ;
Sophie Loubière, aux thrillers psychologiques habités de personnages complexes ;
Antoine Renand, très remarqué pour son premier roman Empathie, aux récits captivants, mariant tension psychologique et thèmes humains profonds ;
Marie Vingtras, aux histoires intenses telles que Blizzard (2023), profondément humaines narrées avec une grande sensibilité, d’un style incisif.
Le festival en quelques mots et en pratique
Festival majeur dans le genre extrêmement populaire du roman policier, du thriller et du noir, allant de la BD jusqu’au cinéma, Quais du polar accueille depuis 2005 les plus grands auteurs à Lyon. Craig Johnson, Michael Connelly, Henning Mankell (décédé en 2015), Norman Spinrad, P. D. James (décédée en 2014), Patricia McDonald, Deon Meyer, Jo Nesbø et, chez les français, Didier Daeninckx, Frank Thilliez, Jean-Christophe Grangé, Tobie Nathan.
Le festival se déroule dans le majestueux hôtel de la Chambre de commerce de Lyon et son parterre de magnolias et les salons de l’Hôtel de ville, avec tout un tas d’événements et de rencontres dans toute la Métropole de Lyon.
René Belletto né à Lyon, auteur de nombreux t bons polars, en a situé plusieurs dans la ville, Le revenant, Sur la terre comme au ciel, et son plus gros succès, le thriller L’enfer.
Bertrand Tavernier a situé au cœur de sa ville natale, dans le Vieux Lyon, son premier film, une histoire de meurtre, L’horloger de Saint-Paul.
Dans les années 70, le Gang des Lyonnais y est né, groupe de truands issus des quartiers populaires et doté d’une forte organisation, a opéré des cambriolages et des attaques audacieuses sur des banques, des fourgons, des bijouteries à Lyon et Paris.
Nos visites guidées pendant « Quais du polar »
Le festival 2024
C’était le 20e anniversaire. Avec :
Karine GIEBEL
Nicolas MATHIEU
Karim MISKÉ
François MÉDÉLINE
Sophie LOUBIÈRE
Didier DAENINCKX
Et chez les internationaux :
Tim WILLOCKS
Valerio VARESI
Ragnar JÓNASSON
Jo NESBØ
Dennis LEHANE
Peter MAY
Joseph INCARDONA
Le festival 2023
Au programme de cette année, toujours autant de grosses signatures populaires françaises Michel Bussi, Hélène Couturier, DOA, Claire Favan, Marin Ledun, Louise Mey, Bernard Minier, Colin Niel, Olivier Norek, Patrick Pécherot, Franck Thilliez, Olivier Truc et de pointures pointues internationales, Javier Cercas, William Boyle, Elizabeth George, Denis Lehane.
Le festival 2022
Au programme de cette année, toujours autant de grosses signatures populaires françaises Dominique Manotti, Michel Bussi, Jacques Expert, Nicolas Geibel, Philippe Jaenada, Bernard Minier, Sylvain Forge, Guillaume Musso, Caryl Férey, Colin Niel, Olivier Norek, Franck Thilliez et de pointures pointues internationales, David Peace, Val McDermid, Harla Coben, Craig Johnson, Camilla Greben, Deon Meyer, Paula Hawkins, Arnaldur Indriðason, John Grisham.
Mais aussi des nouvelles et nouveaux venus avec un premier livre.
Le formidable Lady Chevy de John Woods
D’abord un énorme coup de cœur pour un nouvel auteur américain, John Woods, avec Lady Chevy, surnom de son héroïne adolescente terriblement attachante. Le roman raconte son violent parcours initiatique pour se sortir de la misère à laquelle semble la condamner son milieu, dans les Appalaches désindustrialisées et semées d’installations pétrolières de fracturation hydrauliques, lesquelles vont fracturer sa vie, alors qu’elle rêve de devenir vétérinaire. Un roman très dur et très tendre, avec des personnages emplis de contradictions, comme vous, comme toi et comme moi.
Le formidable Lady Chevy du nouvel auteur américain John Woods, éd. Albin Michel
Michèle Pedinielli et Anna de Sandre chez 2 passionnants éditeurs
Deux autres nouvelles venues sur la scène du polar à ce Quai du polar 2022, avec un premier roman. Michèle Pedinielli, autrice de Boccanera, aux éditions de l’Aube, excellent éditeur d’auteurs internationaux et d’histoires ancrées dans les pays et la société. Un polar entièrement niçois avec une « privée » en héroïne soumise au même suspense que ses lecteurs. En lices pour le prix des lecteurs Quais du polar.
Et Anna de Sandre, autrice de Villebasse, chez le meilleur éditeur de polar qui soit, La manufacture de livres. Un éditeur découvreur de talents comme Franck Bouysse, grand écrivain qui également au sommaire du n°3 de la revue Pourtant avec Moïse, nouvelle inédite. Pourtant est une revue lyonno-parisienne.
Et quelques lyonnais comme Jacques Morize, auteur chez l’éditeur villeurbannais AO éditions d’une série de polars se déroulant dans chaque arrondissement lyonnais, comme Les nouveaux mystères de Paris de Léo Malet.
L’excellent café librairie Un petit noir, spécialisé dans le polar, dont le patron est une bible, et situé sur les pentes, aura son stand au festival. → Voir l’encadré sur le Petir noir en fin de page
Informations pratiques :
L’accès est gratuit.
Horaires : vendredi et samedi de 10h à 20h, dimanche de 10h à 18h.
Le festival se déroule au cœur de la presqu’île (le centre ville de Lyon) en bonne partie à l’Opéra de Lyon, le Palais de la Bourse (Chambre de commerce), le Palais Bondy et l’Hôtel de ville.
Les lieux
Le festival se déroule chaque année principalement dans deux magnifiques et imposants bâtiments : l’Hôtel de ville et l’Hôtel de la Chambre de commerce de Lyon.
Le beffroi de l’Hôtel de ville de Lyon abrite le deuxième carillon de France avec 65 cloches
Magnolias en fleurs devant l’hôtel de la chambre de commerce (CCI) de Lyon
Le festival 2021
70 000 personnes ont visité ce festival 2021 et rencontré 110 écrivaines et écrivains de 14 nationalités différentes. Chiffre plus surprenant, il s’est vendu 6800 livres soit un livre pour 10 festivaliers. Que lisent les 63 200 autres ?
Le festival 2020
Covid annulation !
Le festival 2019
Plus de 100.000 visiteurs pour l’édition 2019 ! Record battu, Quais du polar est un festival extrêmement populaire.
Prix littéraires Quais du polar 2019
Prix Quais du polar 2019 en BD : Charogne de Benoit Vidal et Borris, éd. Glénat
Prix des lecteurs Quais du Polar – 20 Minutes : La guerre est une ruse, Frédéric Paulin, chez l’excellent éditeur Agullo
Prix Le Point du polar européen 2019 : La mort selon Turner, Tim Willocks, chez le non moins intéressant éditeur Sonatine
Les écrivains
25 écrivains scandinaves étaient invités pour une visite approfondie du polar nordique. Avec :
D’abord les suédois Alexander et Alexandra Ahndoril qui écrivent comme l’on dit à quatre mains sous le pseudonyme de Lars Kepler, auteurs du fascinant best-seller L’hypnotiseur.
Des temps importants ont été consacrés aux séries télé, notamment avec des projections au Pathé Bellecour.
Un hommage à Georges Simenon lui a été rendu à l’occasion de l’anniversaire de sa mort en 1989. En plus d’une rencontre, il y avait aussi des projection de films adaptés de ses livres.
Et de très nombreuses conférences.
Le festival 2018
Quelques uns des invités en 2018 étaient :
Côté polar italien qui est le thème de cette édition : Donato Carrisi, Giancarlo De Cataldo, Luca di Fulvio.
Polar français : Franck Bouysse, Dominique Manotti, Sandrine Collette, DOA, Caryl Ferey, Marin Ledun, Bernard Minier, Jean-Bernard Pouy, Romain Slocombe, Serge Quadruppani, Patrick Bauwen. Et en non polar : Michel Bussi, Philippe Jaenada ou Joann Sfar.
Côté internationaux : Harlan Coben, Camilla Läckberg, Ian Rankin, Deon Meyer, Franck Thilliez, Craig Johnson, Patricia MacDonald, M.J. Alridge.
Le festival 2017
Quelques uns des auteurs reçus en 2017 : David Vann, Marcus Malte, Guillaume Musso, Luis Sepulveda, Michel Bussi, Philippe Kerr, Ron Rash.
Jo Nesbö à Quai du polar 2016 :
Mention spéciale au blog polar EmOtions
Voici un blog incroyable sur le polar et le thriller ! Profusion d’articles, critiques, interviews avec un enthousiasme roboratif et un fabuleux travail de découverte d’auteurs et d’œuvres. Nous l’adorons à Lyon Visite, vous l’avez compris. Yvan sera évidemment sur le festival Quais du polar pour ses rencontres et interviews.
Atmosphère noire sur les pentes de Croix-Rousse : le café librairie Un petit noir
Virginie Despentes a choisi son pseudonyme d’auteur ici, sur ces pentes.
Un Petit Noir, librairie café consacrée uniquement au polar est au milieu des pentes de la Croix-Rousse, 57 montée de la Grande-Côte, dans le quartier arty et alternatif, animée par un passionné qui trace sa route depuis plusieurs années, de plus dans un beau lieu. Le site du café librairie Un Petit Noir
… que du noir dans la vitrine d’Un Petit Noir (photo nov. 2016)
Sans aucun dessous de table, on vous recommande chaudement ce lieu consacré au noir.
Nos conseils pour visiter Lyon pendant « Quais du polar » :
Profitez d’une très belle demi-journée dans ce nouveau quartier à l’architecture hyper moderne, à la pointe entre Saône et Rhône, avec une visite culturelle à son exceptionnel Musée des Confluences.
Parcours de visite de Confluence
Nous vous proposons dans cette page une visite que vous pouvez faire en autonomie, à pied ou à vélo en combinant :
une balade le long de la Saône et du Rhône en passant par la pointe ;
une visite culturelle du Musée des Confluences ;
un pot l’été en terrasse au bord de l’eau.
Nota : Les visites guidées de nos guides conférenciers suivent un itinéraire différent du parcours ci-dessous, en approfondissant certaines thématiques. Voir notre visite guidée Lyon-Confluence.
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Votre itinéraire de balade Confluence
Prenez le tramway T1 jusqu’à la station Hôtel de Région – Montrochet (si vous commencez par la visite du musée) ou la station Musée des Confluences (si vous terminez par le musée).
Dans le sens Musée des Confluences – Place Nautique
Musée Confluences (avec un « s »)
Ce musée est un musée des sciences et des sociétés qui veut donner à tous les clés pour comprendre notre monde, notamment à travers les savoirs de la science et le fonctionnement de nos sociétés. Il est organisé autour de 3 thèmes :
D’où venons-nous ? Les origines de l’homme et de notre planète, la vie, la mort.
Qui sommes-nous ? L’être humain dans le monde, l’environnement.
Que faisons-nous ? L’histoire du passé au futur.
Musée des Confluences depuis la station de tramway T1 du même nom
On y trouve(ra) une girafe de 2 mètres de haut « taxidermiée », un double phaéton Berliet C2 22 HP double phaéton, l’accélérateur de particules Cockcroft & Walton, un camarasaurus de 14 mètres de long.
Berges du Rhône et pont Raymond Barre
Promenade extrêmement agréable depuis le musée jusqu’à la pointe. On appréciera particulièrement la vue par dessous du nouveau pont Raymond Barre (ancien maire de Lyon, premier ministre et meilleur économiste de France, dixit VGE) dévolu aux «déplacements doux» (en langue de bois politique lyonnaise, tout déplacement n’utilisant pas un moteur à essence) qui forme avec le pont voisin, le pont Pasteur, un V. Puis plus loin sa forme particulière d’animal faisant le gros dos.
Pont Raymond Barre sur le Rhône, face au Musée des Confluences, Lyon
Quelques péniches d’habitation le long de cette berge rectiligne très minérale. En face, les bâtiments modernes de Tony Garnier puis le lycée international de Lyon.
La pointe du confluent du Rhône et de la Saône
On se croirait presque devant l’océan pour peu qu’une mouette se pose sur un des ducs d’Albe prolongeant la pointe.
Si l’on se retourne vers le nord, on a à gauche le pont ferroviaire de la voie Lyon Saint-Etienne. La basilique de Fourvière bien sagement sur sa colline. Le pont Raymond Barre avec son élégante arche à droite. Et au centre le diamant pas fini de tailler du musée des Confluences.
On reprend la route à gauche, c’est-à-dire à l’ouest, par la promenade qui longe la Saône.
Berges de Saône
Très agréable remontée au nord par ce sentier moins rectiligne que côté Rhône, pas de doute ce n’est plus le même cours d’eau. On passe sous le musée en direction du pont de chemin de fer.
Viaduc ferroviaire de la Quarantaine
Sur ce pont en fer à la magnifique architecture circulent de nombreux trains vers ou depuis Saint-Étienne. Son histoire a été difficile. Construit en 1852, il s’écroule en 1854… coupant la navigation sur la Saône durant 2 ans. Le pont est reconstruit en 1856 et sera enfin remplacé par le viaduc métallique que vous voyez en 1932. Les 1er et 2 septembre, les allemands le dynamitent mais cette fois-ci, il tient le coup et peu endommagé pourra être réparé et remis en service, à l’époque avec une voie ferrée et une voie pour les automobiles et les piétons. Il est électrifié en 1954. Aujourd’hui, il est un élément structurant du paysage et, notez-le, il traverse la Saône en biais, comme de l’autre côté de la presqu’île traverse le Rhône le nouveau pont Raymond Barre.
Le cube orange et le cube vert de Confluence
Le quartier Confluence se veut une sorte de vitrine du futur, tant de point de vue archi que du point de vue écolo. Des bâtiments innovants dispersés par les urbanistes dans cette partie de Confluence appelée « Ilot P »… « P » pour énergie positive (ils produisent plsu d’énergie qu’ils n’en consomment). En particulier le cube vert qui abrite la télé européenne d’info continue Euronews et le cube orange, des plus mitraillés par les photographes, avec son étonnant puits de lumière en façade.
D’autres bâtiments marquent ce quartier. Le Musée Confluences bien sûr. Mais aussi l’Hôtel de Région organisé autour d’un immense patio. Cet ensemble de bâtiments n’est pas courant, il marque l’ambition de Lyon, la sauce urbaine prendra-t-elle, on le saura dans les années prochaines.
Après le cube vert, ne ratez pas la Buvette de Francis qui subsiste du passé, de l’avant quartier à énergie positive, mais qui connaissait depuis bien longtemps la récupération d’énergie.
La place nautique et sa passerelle aux cadenas
On arrive à la Place Nautique par une fort belle promenade entre la Saône et des plans d’eau ressemblant à des mares dans lesquelles se reflète le centre commercial.
Le centre commercial Confluence se reflète dans une mare avec joncs et canards.
La passerelle sur la « darse » (le bras de Saône qui rentre à l’intérieur de la presqu’île) obéit à la tradition récente des cadenas d’amoureux. On y captera également de magnifiques vues sur ce quartier encore en construction.
Cette galerie est une visite virtuelle permettant de retrouver des graffs disparus ou encore présents….. Vous pouvez la parcourir depuis chez vous… Ou sur votre tablette en baladant sur les pentes de Croix-Rousse, haut lieu du graff à Lyon (voir notre itinéraire).
Exposition virtuelle street art lyon croix-rousse (mises à jour : oct/nov 2013, juillet 2019)
Dans la galerie ci-dessous, un certain nombre de réalisations. Parmi elles des graffeurs connus :
THTF, collectif de 2 artistes, très prolifique sur les pentes de la Croix-Rousse : collages, fresques ;
Kesa, connu pour ses animaux et oiseaux découpés dans des vinyles ;
Don Mateo, avec de beaux sujets en papier collé (voir l’enfant ci-dessous) ;
Méthyl’N
Kalouf
Big Ben
Don Matteo
Knar ne fait pas encore partie de cette galerie.
Exposition street-art "Zoo" à Lyon juin et juillet 2018
Image 1 parmi 76
Exposition street-art "Zoo" à Lyon juin et juillet 2018
Les techniques sont très diverses : fresque, pochoir, collage. Le nombre de tags a notoirement augmenté depuis septembre 2013, pour une raison que nous n’avons pas percé.
La photo 29 (7e rangée) est intéressante, elle concentre le travail de trois grafeurs différents.
Le cimetière de Loyasse est passionnant pour au moins 3 raisons : l’impressionnante richesse de ses styles, ses célébrités (comme le mage Nizier-Anthelme Philippe), la balade pour s’y rendre par Fourvière et le méconnu Parc des Hauteurs.
Nous vous proposons une visite selon deux points de vue : d’une part célébrités du whos’s who lyonnais et curiosités et d’autre part symbolisme architectural. A vous de choisir celui qui vous intéresse ou de mixer les deux. Rendons-nous d’abord sur place.
Aller au cimetière de Loyasse par le Parc des Hauteurs et Fourvière
Partir du Vieux Lyon au pied de la cathédrale Saint-Jean.
Prendre le funiculaire à la station de métro Vieux Lyon (moyen le plus rapide et le moins fatiguant)
Ou monter à pied par le jardin du Rosaire(itinéraire bleu sur la carte ci-dessous) au flanc de la Colline (très très jolie balade exigeante physiquement), pour cela de la place Saint Jean, prendre la rue Saint Jean, à gauche la rue de la Bombarde, à droite la rue du Boeuf, et aussitôt à gauche la montée des Chazeaux. En haut des escaliers, on souffle. Prendre à gauche la montée Saint-Barthélemy jusqu’à l’entrée du jardin sur votre droite. Traverser le jardin à votre gré par l’allée en zig-zags ou en coupant si vous êtes sportif. A la saison des roses, profitez de la jolie allée avec stations du chemin de croix.
Sur l’esplanade de Fourvière, prendre à droite la Montée Nicolas de Lange jusqu’à l’entrée sur votre gauche du Parc des Hauteurs.
Traverser le Parc des Hauteurs en profitant de toutes les belles choses qu’il vous offre : vues sur Croix-Rousse, les Monts d’Or, les belles boucles de la Saône, la passerelle des Quatre-vents (avec en-dessous les vestiges de la station d’un ancien funiculaire) et un bel espace vert derrière.
Traverser entièrement le Parc des Hauteurs et à la sortie prendre à droite et aussitôt à gauche, le cimetière est indiqué.
Histoire et carte du cimetière de Loyasse
C’est le plus ancien cimetière de Lyon. Il est vite devenu branché de s’y faire inhumer. Avec un monument à sa hauteur sociale ! C’est pour cela que le cimetière fourmille de célébrités lyonnaises et de tombeaux spectaculaires. Mais aussi de sépultures abandonnées devenues pour certaines romantiques.
Célébrités lyonnaises et curiosités
Voir numéros correspondants sur le plan ci-dessous et sur le plan distribué à l’accueil du cimetière
1 – Edouard Herriot, député, sénateur, président du conseil (3 fois), ministre, député, maire de Lyon (pendant 52 ans), membre de l’Académie française, officier de la Légion d’honneur, président du parti radical-socialiste… écrivez-nous si nous avons oublié quelque chose. En 1942, il renvoie sa Légion d’honneur au maréchal Pétain. A sa mort, le cimetière étant plein comme un oeuf, on lui a érigé à la place de la cabane à charbon des croque-morts à l’entrée du cimetière un monument quelque peu stalinien (photo). Herriot qui était un lettré a aussi laissé derrière lui un paquet de citations où luit l’esprit lyonnais :
La tradition, c’est le progrès dans le passé ; le progrès, dans l’avenir, ce sera la tradition.
Rien n’est si dangereux qu’un imbécile qui a les apparences d’un homme intelligent.
La politique est un chapitre de la météorologie. La météorologie est la science des courants d’air.
La politique, c’est comme l’andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop.
Maintenant que je suis vieux, lorsque je parcours un cimetière, j’ai l’impression de visiter des appartements.
Tombeau de Edouard Herriot à Loyasse
5 – Carré des prêtres
6 – La brodeuse Marie-Anne Leroudier
8 – Le fondateur de la Brasserie Georges
12 – Jean-Philippe Wuillermoz
13 – Famille Guimet
14 – Velocio
15 – L’architecte de Fourvière, Bossan
21 – Le sponsor de la première montgolfière, Jean-Espérance de Laurencin, dans un tombeau en pyramide à quatre pans. En tant que financeur des frères Montgolfier, il était dans le premier vol :
Les essais captifs ont lieu du 7 au 15 janvier 1784. Le ballon a souffert de l’hiver rigoureux cette année-là. De plus, du fait de sa taille, le gonflement est très délicat, surtout avec des aides aérostiers peu expérimentés. Le temps peu favorable et une lutte entre les souscripteurs pour savoir qui volerait faillit faire capoter le projet.
Enfin, le 19 janvier, le temps est propice et les esprits calmés, 100 000 Lyonnais sont présents et même Pierre, le père des deux inventeurs est là. Prennent place à bord du Flesselles, Joseph dont c’est le seul et unique vol, Pilâtre, le comte de Laurencin qui avait amené une grande partie des fonds, le comte de Dampierre, le marquis de Laporte d’Anglefort, le prince de Ligne et le jeune Fontaine. Un resquilleur est évacué tel un sac de sable.
23 – Les jouteurs
25 – Le Mage Philippe (Nizier-Anthelme Philippe)
Découvrir et comprendre la symbolique
Certaines tombes « embarquent » une symbolique importante à base d’animaux et de fleurs. A qui s’adresse cette symbolique ? Mais à nous à plus d’un siècle de distance ! Elle a été sculptée pour les vivants, pour leur dire certaines choses que l’on voulait leur signifier… prêtons-nous donc à leur discours et allons-y :
Sablier ailé et serpent qui se mord la queue
Végétaux
Fleur de pavot: sommeil
Lierre : attachement
Pommes de pin : fécondité, vigueur
Animaux
Tombe du chocolatier Isac Casati, chouette : augure de la mort et symbole de sagesse
Serpent qui se mot la queue (en forme de 8) : symbole de l’infini
Chouette : sagesse
Coq : pasteur des âmes (à la fois protecteur et défenseur)
Papillon : âme libérée quittant le corps, renaissance
Chauve-souris : mène le défunt à travers les ténèbres et l’aide à y trouver son chemin
Autres
Le coussin : attribut des coeurs enflammés
L’ancre marine : attachement familial
Barrières (autour de la tombe familiale) : protection contre les autres et montrer que l’on est réuni
Oriflamme ailé : âme du défunt
Sablier ailé : temps qui passe
Corne d’abondance : fortune, fécondité
Couronne : récompense ou succès, peut aussi symboliser l’éternité
Le street-art de Lyon est la face cachée « off » des murs peints. Dans le quartier des pentes de la Croix-Rousse, il est effacé le jour par la municipalité et recréé de nuit par les graffeurs. Une découverte à faire en prenant son temps, rythmée par les galeries d’art contemporain rue Burdeau et les cafés alternatifs des « pentes ».
Marie Garnier, @garniermarie3, Passage Thiaffait, Les Pentes, Croix-Rousse, 3 mai 2024
Nos visites guidées street-art en groupes
En groupes professionnels, scolaires, familiaux, amicaux, toute l’année, sur demande
Une magnifique simili terre cuite cubiste ou tribale (à nous qui regardons de choisir) par l’artiste Noze, entrée du passage Mermet, côté rue Leynaud, Lyon 1er — 31 mai 2023Britt Tam, montée de la Grande-Côte, Lyon 1er, janvier 2023Œuvre de MDLF, montée de la Grande-Côte,Lyon 1er, le 27 juillet 2022
Œuvre de Sedlex (œuvre disparue), sous l’église Saint Polycarpe, Lyon 1er, 1er juin 2020
L’art officiel et conventionné (avec les copropriétés) des murs peints de Lyondissimule ses origines : l’art du graffiti sauvage. Il a connu un grand développement en 1968, quand, dans les locaux de l’École des Beaux Arts, alors située sur les pentes de la Croix Rousse, s’est formée une génération de graffeurs, croisant les expériences de l’imprimerie et de la soie avec la tradition révolutionnaire de la Croix-Rousse. Cette tradition s’est désormais concentrée sur ses pentes (partie de la Croix-Rousse entre le nord de la place des Tereaux et le sud du boulevard de la Croix-Rousse), le plateau (au nord du boulevard) étant désormais totalement boboïsé.
Œuvre de Parvati, rue Abbé Rozier, photographie du 2 février 2019, œuvre disparue
Puis l’art du graffiti croix-roussien a connu un renouveau à la naissance du hip-hop et du graff à New-york et de son arrivée en France.
En 2022 par Abys2FlyEn 2017 par KaloufFresque en 2016
La fresque de la place des tapis, près de la magnifique statue du Chant des canuts, change tous les ans. Elle est gérée par le collectif Mur69 qui rapproche l’art urbain et le public.
Aujourd’hui, ce quartier des pentes de la Croix-Rousse demeure de loin le lieu le plus intense du street-art à Lyon. Avec le pire et le meilleur.
Un art éphémère
Le street-art disparaît en permanence : la plupart des tags sont effacés dans un délai de deux semaines lorsqu’ils sont apposés sur des façades dont les propriétaires ont passé avec la mairie de Lyon une convention « façade nette ». Toutefois, certaines façades ont fait l’objet de tagage volontaire, qui reste donc permanent. Et d’autres non conventionnées conservent leurs décors plusieurs mois ou années.
Itinéraires street-art des Pentes de la Croix-Rousse et d’autres quartiers de Lyon
Nous vous proposons un parcours street art sur les pentes articulé autour de quelques lieux où il y a toujours des œuvres, soit permanentes, soit éphémères. Votre trajet entre et autour de ces points vous permettra de découvrir tout un tas d’autres graffitis, tags, fresques, etc.
Avec un guide ? Si vous préférez un guide pour cette découverte, nous vous proposons une visite guidée street-art animée par Pierre ou Alexandre, ils sont guides conférenciers et au fait des tags les plus récents.
Voici 2 plans, un par quartiers de Lyon (carré=quartier & cœur=spot) :
Et un deuxième, centré sur les Pentes de Croix-Rousse :
Départ : Place des Terreaux devant l’Hôtel de Ville Prendre la rue Romarin (coin nord-est de la place, côté Rhône)
À l’entrée de l’impasse Saint-Polycarpe, en hauteur, une mosaïque.
Monter la rue Saint-Polycarpe.
La place du Forez est étrange avec son format circulaire coupé de 4 médianes et un coffee-shop à 3 de ses coins. À partir de là commence une zone riche en street art.
Autour de l’Église Saint-Polycarpe
Rue Abbé Rozier
À l’angle de la rue Donnée, il y a eu longtemps une œuvre majeure du street-art lyonnais, respectée par la municipalité. C’était une « co-œuvre » de 2 street-artistes, In the woup et Keza. Un magnifique Mario en mosaïques colorées acoquiné avec une souris au pochoir.
Co-œuvre de In the wopp (la mosaïque) et de Keza (la souris) — Disparu
Hélas, début 2020, le mur a été « nettoyé ». Depuis, Zorm, autre artiste connu de Lyon a apposé à cet endroit sa figure emblématique, un singe habillé de couleurs.
Zorm est influencé par la 3D et par le sculpteur hyperréaliste Ron Mueck. Plus attiré par les animaux que par les humains, il utilise une tête de bonobo en relief, et on se demande devant une œuvre de Zorm si finalement ce détour par un animal proche de nous, ne nous humaniserait pas… ou en tout cas révélerait cette nécessité de nous ré-humaniser.
Mi-englouti dans la grande façade du haut de la rue Abbé Rozier, un homme dont on ne voit les jambes. C’est l’une des œuvres intitulées « droit dans le mur » de l’artiste CAJ.
Œuvre de Zorm, rue Abbé Rozier, photo du 16 février 2020
Le reste du mur reçoit fréquemment des collages.
Passage Mermet, l’onirique « escalier bleu »
Cet escalier « arrangé » comme un rhum est un des plus beaux spots street-art des pentes de la Croix-Rousse. Réalisation collective des membres de l’association « Quartier Capucins Lyon les pentes » dans le cadre du festival Peinture Fraîche en mai 2019, sur un projet du peintre et architecte bruxellois WENC.
Prendre à droite la rue Leynaud. Juste après l’église, à gauche, pénétrer sous la voûte du passage Mermet.
Depuis la création de cet escalier bleu, les œuvres se multiplient sur ses deux murs. En témoigne ce tribute aux Simpsons de toto_ld :
Tribute aux Simpsons par toto_ld. De gauche à droite, Marge, Homer, Bart, Lisa et Maggie — Photo 18 juillet 2019
Passage Thiaffait
Rejoindre le passage Thiaffait, autre haut lieu de street-art, soit par la rue Burdeau (en haut à gauche du passage Mermet), soit par la rue Leynaud (en bas à droite du passage Mermet). Découvrir les stylistes regroupés dans le passage, profiter du café très sympa du passage.
Double œuvre enchâssée : LineStreet (rosace) et deuxième artiste à créditer (ourson au centre), bas du passage Thiaffait — Photo : 17 août 2019
En haut du passage, entre les deux escaliers, la niche est souvent utilisée par des graffeurs acrobatiques.
Parcourir les volées de gauche et de droite, il y a des tags éphémères des deux côtés. Comme cette oeuvre critique du monde digital, mais également ironique quant au street-art, où la signature est un élément fondamental, voire au début du graff, l’œuvre elle-même.
Œuvre (forcément) anonyme – Photographie du 1er août 2019
Rue Burdeau
Découvrir le jardin public du 17 rue Burdeau, aménagé dans une tendance moderne plutôt réussie vu les contraintes du lieu. On est ici sur les lieux de l’ancien sanctuaire romain d’il y a 2000 ans. Il abrite de fréquentes œuvres :
Œuvre de sly_hantoine, jardin du 17 rue Burdeau, photo du 5 juillet 2019
La rue abrite de nombreuses galeries d’art contemporain et de photographie, dont Réverbère. Il y a aussi des lieux alternatifs très vivants : l’Atelier de création Libertaire, le local du syndicat CNT, et de lieux qui prolongent l’histoire et la tradition de la sérigraphie : un atelier créatif de sérigraphie pour les enfants et une galerie-atelier.
La fresque « Gainsbourg »
Cette fresque est permanente, dans la partie en escaliers qui termine la rue des Tables Claudiennes au croisement avec la montée Saint-Sébastien (autre particularité de ce quartier des pentes que ces rues alternativement en escaliers et en rue). Nous l’avons surnommée « Gainsbourg » car initialement elle reproduisait le profil du chanteur. Elle est assez difficile à appréhender par manque de recul, mais aussi par accumulation d’autres graffitis depuis des années. On peut se dispenser de ce détour.
Autour de la place Sathonay
Place Sathonay, Slow Joe par Don Matteo
Sur la façade de la mairie du 1er arrondissement, Don Matteo a peint au pochoir le visage de Slow Joe, en hommage à ce chanteur à la trajectoire singulière et figure du quartier.
Slow Joe est un poète indien qui a vécu en marge jusqu’à 64 ans. Le musicien lyonnais Cédric de la Chapelle le rencontre à Goa en 2007 et monte autour du poète à la voix de crooner un groupe, The Ginger Accident, et les fait passer en 2009 aux Transmusicales de Rennes. En découle une tournée de 150 dates et 3 albums, Sunny Side Up (2011), Lost for Love (2014) et Let Me Be Gone (posthume, en 2017).
Le chanteur Slow Joe par Don Mateo, mairie du 1er, place Sathonay, photographie du 27 août 2018
Ici, Le Tasse-Livres (pub gratuite), un lieu très très sympa pour finir votre trajet : c’est un café (sans alcool, avec de formidables jus de fruits et chocolats, thés) où l’on peut se connecter WI-FI gratuitement, lire dans l’excellente bibliothèque et découvrir des affiches de graffeurs. Agréable été comme hiver, terrasse et cave voûtée.
Halles de la Martinière
Ces halles ont été très bien réaménagées, avec un bar cafétéria wifi terrasse très amical. Le mur devant, de part et d’autre de l’entrée du passage de la Déserte, reçoit depuis très longtemps de beaux graffitis. Début 2019, Big Ben est venu poser un dyptique autour d’une œuvre existante de Keza, à gauche un chasseur et à droite des baigneuses à la « Ingres ».
Œuvre de Don Matteo et Keza, Halles de la Martinière, photographie du 8 février 2019
Montée des Carmélites
Des graffitis éphémères dans cette montée et dans les passages et cours adjacents.
Œuvre de Méthyl’N, street-artiste passionnante, montée des Carmélites — Photographie du 13 février 2017
Place et rue des Capucins, les mosaïques d’Ememem
Sur et autour de cette place, beaucoup de graffs éphémères.
Au 7 rue des Capucins, entrez dans la ruelle. Au fond, vous découvrirez l’œuvre d’un des street-artistes les plus singuliers et passionnants, ceci en vous pensant vers le sol. Ememem pratique des inclusions de mosaïques dans les accidents du sol, fissures, nids de poule. Vous le trouverez partout en ville, ainsi qu’à Paris, Milan et Turin.
Inclusion d’Ememem au 7, rue des Capucins — Photographie 2018
La statue de GREEN, jardin des plantes (disparue)
Statue du street-artiste GREEN, jardin des plantes Lyon, photo juillet 2018
Croisement montée de la Grande-Côte et rue Burdeau
Le mur aveugle à ce croisement est un haut lieu de graffitis, souvent ambitieux, hélas très éphémères, comme celui-ci du très intéressant street-artiste lyonnais Agrume :
Œuvre d’Agrume, croisement montée Grande-Côte et rue Burdeau, photographie du 23 juin 2018
Œuvre d’Agrume, croisement montée Grande-Côte et rue Burdeau, photographie du 24 décembre 2018
Croisement montée de la Grande-Côte et rue des Tables Claudiennes
Ce croisement accueille des graffs permanents : des oiseaux de Keza côté est, un beau poisson des abysses côté ouest sur la galerie d’art fermée. Ainsi que des œuvres éphémères.
Œuvre de Flap, rue des Tables Claudiennes, photographie du 1er décembre 2015 — Au-dessus, perché sur une pierre dépassant du mur, un oiseau de Keza — On remarque à droite une plaque de la Journée du Souvenir Trans (TDOR ) des victimes de transphobie, ici Kristina Gomez Reinwald, assassinée aux États-Unis.
Le mur d’angle à quelques mètres en-dessous reçoit des œuvres intéressantes, comme celle-ci, romantique :
Œuvre de Big Ben (sa signature est dans le pied gauche du personnage), montée Grande-Côte, photographie du 22 juin 2019
Jusqu’au jardin de la Grande-Côte
La montée ensuite jusqu’au jardin de la Grande-Côte offre notamment une fresque permanente, juste avant le jardin. Des belles œuvres éphémères aussi, au gré des semaines, comme celle-ci, très intéressante du point de vue histoire de l’art (du côté peut-être de la façon de travailler d’un Francis Picabia), de Culkeen :
Œuvre de Culkeen, montée de la Grande-Côte, photographie du 17 novembre 2018
Rue Neyret, l’emblématique regard vairon de Davis Bowie par Big Ben
Dans la rue Neyret, tout au fond les yeux (faussement) vairons de David Bowie nous contemplent, à proximité de l’ancienne École des Beaux-Arts, bâtiment d’une laideur réjouissante que nous pouvons admirer avant sa démolition/requalification en résidence de luxe privée.
Cette œuvre est emblématique du street-art lyonnais. Présente ici depuis des années. Réalisée par Big Ben, l’un de ses plus attachants artistes.
En face, une église qui a fait l’objet d’un guerre à la Don Camillo entre laïcs et cathos, son entrée demeure perchée (et inaccessible) dans le vide, l’autorisation de construire un escalier n’a jamais été accordée. Des 3 églises existant sur les pentes, deux sont condamnées, seule l’église néo-gothique Saint Polycarpe fonctionne.
Les escaliers à droite de l’église sont aussi le lieu de nombres de graffitis.
Rue Caponi
Entre la rue Imbert-Colomès et la rue des Tables Claudiennes, la minuscule rue Caponi qui se termine en escaliers comporte quelques curiosités, dont une encadrée, qui résistent depuis quelques années.
Autour de l’esplanade de la Grande Côte
Tout en haut de la Montée de la Grande-côte, après avoir gravi les escaliers du jardin du même nom, vous arrivez sur une esplanade avec une très belle vue sur Lyon, masquée en partie par les mûriers du jardin depuis qu’ils ont beaucoup poussé. Pour bénéficier pleinement de cette vue sur le fleuve, la cathédrale Saint-Jean, les dômes du nouveau Conseil Régional, la zone Seveso de Feyzin et les Alpes, il vaut mieux monter un peu, désormais.
Le Montana : La terrasse de ce café-restaurant resté populaire, avec ses habitués, est sublimissime, idéale pour une pause déjeuner, un café ou une mousse fraîche.
Dans le voisinage de cette esplanade, plusieurs « spots » plus ou moins réguliers.
Pied de l’esplanade
L’esplanade offre une vue splendide sur Lyon côté Saône. Le mur à l’aplomb de la terrasse comporte très souvent de grands tags ou collés.
Esplanade de la Grande-Côte, 28 avril 2018
Jeune homme tremblé par Bawo ? — Esplanade Grande-Côte, 28 avril 2018
Œuvre street-art de Big Maské, dans le couloir sans escalier de l’esplanade de la Grande Côte, photographie du 28 août 2018
Esplanade de la Grande-Côte, 28 avril 2018
49, rue du Bon Pasteur : fresque collée de THTF
En continuant par la rue du Bon Pasteur quelques dizaines de mètres, on arrive à cette fresque, qui date de plusieurs années, très dégradée.
Curiosité : c’est une fresque toute en papiers collés sur la façade d’une petite maison d’un étage.
Coin rue Jean-Baptiste Say et rue de Crimée
Le mur d’enceinte d’une maison abandonnée qui depuis des années reçoit des œuvres passionnantes. Il y a eu très longtemps ce portrait de l’acteur Michel Simon.
Portrait de Michel Simon – rue de Crimée – 17 novembre 2012 — Œuvre disparue
Ce mur a reçu ensuite un portrait remarquable de Paul Bocuse, créé par le street-artiste Sufyr.
Paul Bocuse par SUFYR, photo du 14 septembre 2018, angle rues Crimée et JB Say
À proximité, un lieu alternatif, La coopérative du zèbre. Le mur en face reçoit aussi beaucoup de graffitis.
Place des Tapis, fresques Mur69
Grande fresque
L’association Mur69 de promotion du street-art a imaginé cette grande fresque de 120m2 sur les 4 étages d’une façade aveugle d’immeuble, avec l’aide de la société propriétaire et de la mairie d’arrondissement. Chaque année, elle invite un nouvel artiste à recomposer entièrement la fresque. En 2017, c’était au tour d’une valeur montante du street-art, Kalouf :
Fresque de Mur69, composée en 2017 par Kalouf, place des Tapis, photo du 16 mai 2017
Fresque Mur69 des enfants
Juste à côté, rue Jacquard, une fresque a été réalisée par les enfants du quartier et leurs parents avec l’aide de pros du street-art.
Autour de la traboule des Voraces
Fresque de la maison menacée angle rue Diderot et rue Pouteau
C’est une fresque créée par le propriétaire d’une maison accrochée à la pente, dans le virage de la rue Pouteau, début rue Diderot.
Nombreux autres tags éphémères dans le coin : dans l’escalier qui va au jardin, ainsi que dans les angles de rue.
Au coin de la rue Imbert Colomès et de la rue Pouteau, un espace d’expo photos et autres travaux très en lien avec le quartier.
Traboule des Voraces
Célèbre pour son incroyable architecture, elle est aussi, tout au long de ses escaliers et recoins, un repaire de graffitis. Notamment en bas à droite et gauche de l’escalier principal, puis au niveau en-dessous vers les boîtes aux lettres. Cette remarquable œuvre de Yëp_graphiks est était collée sur les tags peints tout autour des boîtes aux lettres. Vous retrouverez peut-être Yëp_graphiks ailleurs dans Lyon, ou Zurich, Genève, Vienne (Autriche), Venise, Vérone, Padoue.
Œuvre de Yëp_graphiks, traboule des Voraces, photographie du 4 mars 2019
Rue Lemot : la fresque « garage »
On monte la rue Diderot (en laissant la rue Pouteau qui continue sous forme d’escaliers). On arrive sur une des plus belles places de Lyon, la place Colbert. Il y a un chouette bar alternatif qui tient terrasse dès qu’il fait beau. Vue sublime sur l’est de Lyon (le crayon et autres tours de Part-Dieu, les Alpes, les tours de refroidissement de la centrale nucléaire du Bugey à 35 km de Lyon).
On prend la rue Lemot vers le bar. On monte, la fresque est à gauche, avant le virage.
Fresque permanente sur un garage rue Pierre Lemot – Photo prise en 2012
Très vaste, lumineuse. Avec un peu de chance, vous verrez quelqu’un entrer ou sortir sa voiture du garage à travers la fresque.
Autour de la place Rouville
Accès soit en montant la rue de l’Annonciade depuis la place Sathonay ou la rue Burdeau, soit en descendant de Croix-Rousse par les Chartreux.
Place Rouville, la « classique » fresque Keza
Keza est connu depuis moitié des années 2010 pour ses silhouettes d’oiseaux découpées dans 33 tours. Ici, place de Rouville, il en a composé toute une fresque, sur le mur à l’angle du parapet. Fresque devenue un classique de street-art lyonnais.
Fresque de Keza, Lyon, place Rouville — Photographie du 10 février 2018
Fresque de Keza, Lyon, place Rouville
De plus, l’endroit offre un point de vue incroyable et inhabituel sur la ville.
Escalier coloré Prunelle
Quelques années avant l’association du bas des pentes, les habitants de la rue Prunelle et du voisinage ont entrepris de décorer cet escalier de la rue Prunelle, avec l’aide de Genaro Lopez, un directeur artistique. Le résultat est tout aussi convaincant, on peut agir sur son environnement.
Escalier coloré rue Prunelle, photo 2018
Autres quartiers de Lyon
Guillotière et 7ième
Beaucoup de graffitis dans ce quartier.
Paul Bocuse par Rocky, rue de la Thibaudière, le 9 juin 2019
Saint-Georges
Quelques lieux greffés, notamment autour du très cinématographique Café du Soleil au pied de la romantique montée du Gourguillon.
Bonne découverte des graffs et du street-art sur les pentes de la Croix-Rousse.
Quelques disparus remarquables
Paul Bocuse par SUFYR, photo du 14 septembre 2018, angle rues Crimée et JB Say
Tryptique de THTF surmonté dans le linteau d’un oiseau vinyle de Keza — Photographie du 25 octobre 2013
Street art Lyon, chanteuse Place Chardonney, à proximité de l’excellent club de jazz La clef de voûte, 6 février 2013
Œuvre en entête de page : les auteurs en sont toto_ld et spiderlyon
Droits réservés images et textes : Toutes les photos de cette page, comme toutes les photos du site, (sauf rare mention contraire) sont propriété exclusive de Lyon Visite. Comme ces textes. Oui, tout ça représente pas mal de travail sur le terrain et derrière l’ordinateur. Aucune utilisation, commerciale ou non commerciale, n’est permise sans nous demander notre autorisation via notre page contact. On sera heureux de vous la donner moyennant un gentil lien pour notre référencement.
Résiliation de la concession Rhônexpress le 21/2/2020 — Horaires de la ligne de bus TCL 47 pour aller à l’aéroport Lyon Saint-Exupéry pour le prix d’un billet de métro, soit 1,90€ au lieu de 16,10€ par la navette Rhônexpress
Article mis à jour le 14 juillet 2023 avec le téléchargement horaires bus TCL47
Histoire de l’onéreux Rhônexpress
Le vendredi 21 février 2020, le conseil du Syndicat Mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise, le Sytral, a voté pour la résiliation du contrat qui liait la Métropole à Rhônexpress. C’était la remise en cause enfin d’un des tickets liaison centre-aéroport les plus chers d’Europe.
Quelques chiffres à propos de Rhônexpress jusqu’à 2020 :
prix du ticket Lyon à l’aéroport : 16,30€
durée de la concession exclusive et sans concurrence : 30 ans
Rhônexpress était détenu à 28% par Vinci (à Lyon aussi : la réalisation du Parc OL, la rénovation du tunnel de la Croix-Rousse, le musée Confluences, le pont Schuman, la future tour géante devant la gare Part-Dieu, la gestion de l’aéroport), 36% par la Caisse des Dépôts et 28% par Transdev, groupe de transports lui même détenu à 66% par cette même Caisse
Il est désormais possible de ne plus emprunter Rhônexpress et d’aller à l’aéroport pour le prix d’un billet de bus.
Tramway T3 + bus 47 : la solution pour aller à l’aéroport pour le prix d’un simple billet de bus.
Comment faire pour aller à l’aéroport avec un simple ticket de base de métro ?
Depuis la gare Part-Dieu, prenez le tramway T3 (sortie arrière de la gare).
Ou depuis le centre de Lyon, prenez le métro ligne A jusqu’à sont terminus Vaux-en-Velin-la-Soie puis prenez le tramway T3.
Allez jusqu’au terminus du T3 à Meyzieu
Puis prenez le bus 47. Le bus 47 va de Meyzieu, vers Saint-Laurent-de-Mure, en passant pas l’aéroport Lyon Saint-Exupéry. Magique ! (trajet Meyzieu-Aéroport : durée 35 mn, toutes les 30mn, de 5h55 à 00h08)
C’est plus long certes, mais tellement moins cher !
La trop forte rentabilité de Rhônexpress en question selon la Chambre des Comptes
La Chambre Régionale des Comptes (CRC) se penche sur les comptes et les conditions d’exploitation de Rhônexpress dans son rapport sur l’exercice 2011-2017 publié rédigé en 2019. Le recul est suffisant désormais pour apprécier avec les chiffres d’exploitation la rentabilité de la ligne qui relie Part-Dieu à l’aéroport.
L’exploitation est nettement positive.
écrit la CRC dans son rapport et ajoute :
un niveau trop élevé de rentabilité peut conduire à la caducité de la concession
Par ailleurs, en 2007, dans son rapport précédent, la CRC estimait que
la durée du contrat fixée à trente ans n’est pas justifiée
car
le délégataire ne supporte aucune charge d’investissement […] L’intégralité du coût de l’investissement est supportée par la collectivité ».
En conclusion, la CRC estime que
Les conditions conventionnelles de remise en cause de la concession sont susceptibles d’être actionnées.
La Métropole de Lyon qui a reçu Rhônexpress dans sa corbeille de mariage de la part du département du Rhône, l’ancien département, lors de sa création va-t-elle agir maintenant ? Et à quelques mois des élections son président actuel, Kimbelfeld, en pleine battle avec Collomb pour la prochaine présidence, peut, armé de ce rapport, faire enfin bouger ce dossier. En baissant très significativement le prix du billet, on l’espère. À 7 ou 8 euros, ça le ferait.
Fin du monopole Rhônexpress, voyage pour le prix d’un ticket TCL
Le tribunal administratif de Lyon a jugé en juin 2019 que les bus TCL du Sytral (le syndicat de transport de l’agglomération de Lyon) ne faisaient pas concurrence à cette coûteuse navette. 2 lignes de bus ont donc été mises en place le 2 septembre vers l’aéroport. Elles avaient été interrompues à la demande de Rhônexpress pour « concurrence ».
Le voyage coûte le prix d’un ticket de métro, 1,90€ à l’unité ou 1,69€ en carnet. Soit 10 fois moins ! Même si le trajet dure 1 heure au lieu de 35mn, c’est une sacrée bonne nouvelle !
Une rame Rhônexpress en 2010
Pour aller de l’aéroport Saint-Exupéry au centre de Lyon (et vice versa), depuis des années, vous étiez quasiment obligé de prendre le tramway Rhônexpress. Il avait une clause de non concurrence dans son contrat. Le problème était son prix : 16,10€ par personne pour un aller simple. L’avantage, sa rapidité, une demi-heure depuis Part-Dieu.
Si vous n’aviez pas beaucoup d’argent, ou si vous trouviez anormal de dépenser cette somme, il vous restait :
pour les écolos : louer une voiture électrique Bluely
les partageux : Blablacar ou taxi partagé,
pour ceux qui appréciaient les sauts de puce : navette privée aéroport/Meyzieu puis tram.
Comme le signale une lectrice attentive, la question du juste prix du ticket Rhônexpress reste posée et à résoudre. Ceci afin de ne pas instaurer deux régimes de prix, un pour les pauvres de qualité moindre, avec un trajet plus long et plus exposé aux retards, et un pour les riches qui peuvent aller en 30mn à l’aéroport sans risque de rater leur avion.
Un bus dédié et plus rapide à 8€ en projet, fin 2019
Faire, défaire et refaire, ainsi est l’être humain soi-disant moderne. Les tramways ont été détruits dans toutes les villes françaises (sauf Saint-Étienne) dans les années 50, pour faire place à la bagnole. Il en a été de même avec le Satobus, à l’arrivée de Rhônexpress, en 2010. Supprimé, pour cette fameuse clause de non concurrence que le tribunal administratif a remise en cause dans son jugement de juin 2019. Le Satobus coûtait dans les 8€. Deux fois moins cher que le Rhônexpress, ainsi va le progrès. Les Lyonnaises et les Lyonnais ont des souvenirs émus de départs matinaux dans ce bus, encore groggy de sommeil, vers les vacances.
Le Sytral, selon sa présidente, est en train de réfléchir à la recréation d’un service semblable à ce bon vieux Satobus. Avec soute à bagages, trajet direct du centre et durée plus courte que les lignes classiques. Et tarif à moitié par rapport à Rhônexpress.
Et puis, qui sait, des opérateurs privés de bus, genre Blablabus, ex Ouibus Macron, peuvent aussi se positionner sur cette liaison.
Les autres moyens de transport vers l’aéroport Lyon Saint-Exupéry
Les autres solutions en attendant :
Bluely
C’est un système de voiture électrique en autopartage.
Prix moyen entre Lyon et l’aéroport de 8€ si vous n’êtes pas abonné.e.
Bluely dispose de 7 places de stationnement à l’aéroport. Vous pouvez donc louer une voiture dans Lyon et la garer sur ces places… à condition qu’elles ne soient pas toutes occupées. On peut réserver une de ces places à l’avance auprès de Bluely.
Blablacar
Il y a des voitures toutes les demi-heures à peu près.
Prix moyen de 4€ par personne.
Navette aéroport/Meyzieu + tram T3
La société Elit propose une navette entre le terminus de tram T3 à Meyzieu et l’aéroport. Le tram T3 relie Meyzieu à la gare Part-Dieu.
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