Points forts (a priori) de ce parcours :
Voici nos paris sur les points forts (nous vous confirmerons nos coups de coeur le 9 décembre au matin après avoir parcouru la fête) :
- Place des Terreaux
- Façade du Théâtre des Célestins
- Cloître de l’Hôtel-Dieu
- Place Bellecour
Rappel sur les photos :
Attention, les photos ci-dessous sont des vues d’artistes issues du dossier de presse. Elles cherchent seulement à donner une idée du spectacle. Elles ne peuvent pas retranscrire et transmettre la magie propre à tout spectacle vivant.
Départs conseillés aux heures de pointe :
- Soit de la Guillotière (venue en Métro ligne D ou en Tramway T1 et descente à la station Guillotière)
- Soit du cours Franklin Roosevelt (venue en métro Ligne A et descente à la station Foch)
Sens de l’itinéraire :
Vous pouvez bien sûr l’effectuer dans les deux sens.
- Du sud au nord : vous permettra au choix de poursuivre soit
- de redescendre par les berges de Saône et le Vieux Lyon (vous verrez ainsi l’essentiel en un seul circuit)
- vers le Parc de la Tête d’Or (variante marron) pour une balade plus calme
- ou de monter à la Croix-Rousse (itinéraire Croix-Rousse sur la carte) pour une visite plus alternative et créative
- Du nord au sud : vous permettra de commencer par les endroits les plus denses en visiteurs et de finir la visite plus tranquillement
Itinéraire bleu sur le plan :
Afficher Lyon, Fête des lumières 2011, itinéraire principal sur une carte plus grande
1 – Aquastel – Places Jutard et Raspail (entrée pont Guillotière)
Sur ces deux places récemment rénovées, de part et d’autre de la jonction du Cours Gambetta au Pont de la Guillotière, une installation de jets lumineux d’une place à l’autre, ceci dans un halo lumineux au sol. Les étoiles des jets en retombant formeront la bannière de notre drapeau européen.

2 – Les algues lumineuses – Terrasses de la Guillotière

C’est un magnifique endroit en relation avec le fleuve et la ville. Des gradins de pierre descendent depuis le quartier historique de La fosse aux ours jusque dans les eaux du Rhône. Les algues flotteront dans les bassins entre les gradins et le fleuve.
Ce seront des algues « animées » qui pourront se dresser jusqu’à 20 mètres de hauteur. Elles seront donc visibles de tout le pont de la Guillotière. Les amateurs de photos auront aussi intérêt à descendre sur les Berges pour prendre les algues avec des arrières-plans sur le fleuve ou la ville.
3 – « I love clouds » – Place Bellecour
Avouez que « J’aime les nuages » aurait tout aussi bien sonné !… Voire eut été bien plus poétique… Pourquoi autant d’animations de cette fête 2011 sont-elle baptisées de noms en anglais ? Frilosité ? Timidité ? Crainte de ne pas plaire ? Quel dommage pour les nuages.
La bonne vieille statue équestre (et sans éperons) de Louis XIV, un des points de repère dans la ville, sera entourée de ballons. Un immense bouquet montant à 33 mètres. Jacques Rival, le créateur de cette animation avait déjà frappé il y a quelques années en habillant la statue façon « boule de neige ». Une installation donc a priori à ne pas rater.
4 – Urban Flipper – Façade du Théâtre des Célestins

Chaque année ou presque, cette façade est un des endroits où la magie de la fête des lumières opère le plus fort. Nous sommes donc très impatient de découvrir ce « flipper urbain » qui risque de faire flipper les trad’ – il y en a – qui détestent mélanger vieilles pierres et lasers.
Comme d’hab, il s’agira d’une scénographie complète (elle dure quelques minutes seulement, histoire d’avoir un spectacle « pêchu » et de permettre un renouvellement rapide des spectateurs). Elle sera en trois tableaux. Et tirera parti des détails de la façade pour faire rebondir la balle, bumper, tilter…
Sans doute l’un des musts de la fête 2011.
5 – Coudecouleur – Cloître de l’Hôtel Dieu

Coup de couleur, coup de chance, coup de bonheur… 2010 aurait dû être la dernière pour Alain Benini, l’architecte des Hospices Civils de Lyon, qui a créé tant de spectacles émouvants dans ce cloître. La dernière à cause de la refonte de l’Hôtel-Dieu en un complexe « haut de gamme » et des travaux afférents. Nous bénéficierons donc cette année d’une animation supplémentaire conconctée par Alain Benini. Profitons-en pour nous régaler de ses si évocateurs mélanges images/musiques.
Cette année, 4 séquences empliront le cloître : neige – pluie et vagues – solaire – plantes et fleurs.
Merci pour ce bonus !
6 – Key frames, scènes de vi(ll)e – Place de la République

69 êtres lumineux. Au moment où les numéros de département disparaissent des plaques minéralogiques, le 69, numéro du département du Rhône, continue à être utilisé. Ainsi, la fontaine de la Place de la République sera investie de 69 êtres lumineux. Souhaitons au passage que les 69 fontaines de la Place des Terreaux retrouve vie enfin, après des années de sécheresse… histoire de voir chiens et enfants s’y ébrouer.
69 êtres dessinés avec des bâtons lumineux. Comme lorsque nous étions enfants. Précision technique, les bâtons sont constitués de néons. Beaucoup de sculptures lumineuses de la fête sont à base de LEDs. Lyon est dans le « move » du vert.
69 êtres lumineux qui vont danser, courir, discuter. Car il y aura une animation sonore en phase.
7 – Elephantastic – Passage Ménestrier (du Collège)
Bonne idée que d’utiliser ce passage vers la seule passerelle sur Rhône pour la fête 2011, d’autant que le feu est tiré de cette passerelle le 8 au soir.
Un éléphant va essayer de passer dans ce passage étroit. De dos, de face. Le spectacle a été conçu par deux jeunes diplômées des Beaux-Arts de Lyon, Catherine Garret et Mathilde Lecas.
8 – Lumignons du coeur, action caritative – Saint-Nizier
Vous pouvez faire un petit crochet par la place Saint-Nizier pour participer aux lumignons du coeur au profit de l’UNICEF. L’occasion d’un petit clin d’oeil de bienvenue à nos amis Palestiniens dans la communauté mondiale.
9 – Poleen – Rue Chenavard
Des illuminations à base de LEDs dans les arbres de cette petite place triangulaire blottie dans la rue Chenavard.
10 – Transe nocturne – Place des Terreaux
C’est là que se joue la fête, on vous le dit chaque année. Et chaque année, c’est la surprise, alternant entre déception et émerveillement. Si l’on met la barre haut, c’est que la fête nous a donné tant de bonheur que nous sommes devenu terriblement exigeant… C’est de la gourmandise ! Et si parfois il y a déception, c’est parce que la fête prend le risque d’être un vrai spectacle vivant, renouvelant totalement ses illuminations chaque année, évitant ainsi de se figer, de s’enkyster, à la façon d’un sempiternel marché de Noël répétant chaque année son houx et ses baraques sucrées.

3D sur la longue façade de pierre du Musée Saint-Pierre, le musée des beaux-arts de Lyon. 3D des êtres fantasgamoriques de la fontaine Bartholdi projetés en géant. La scénographie se terminera par un écroulement généralisé suivie (ouf !…) d’une renaissance sous un clair de lune.
Il s’agit d’une créa de Marie-Jeanne Gauthé. En 2010, elle avait vraiment innové avec des jeux de lumières émergeant de la fontaine de la République, voir notre itinéraire fête des lumières 2010. En 2009, elle avait bétonné avec une classique mais hyper efficace (glaciaire et crépusculaire) mise en scène de la place des Terreaux, voir notre itinéraire fête des lumières 2009.
11 – Bourrasque – Cour de l’Hôtel de ville
Des feuilles blanches voleront dans la cour de l’hôtel de ville, saisies par la lumière. Le spectacle fait a priori penser à celui des oiseaux du Palais de Bondy, pour la fête des lumières 2010. Il n’avait pas eu autant de visiteurs qu’il le méritait (sans doute pour cause de fléchage). Le cadre du Palais de Bondy était plus intimiste que celui de la cour de l’Hôtel de ville. On verra donc si cet envol de feuilles réussit ici. En tout cas, l’extrême minéralité de cette cour (comme celle de la place des Terreaux) est une véritable gageure, et en même temps un espace ouvert au lyrisme.
12 – Regard félin – Place Louis Pradel

Belle surprise chaque année sur cette place. Sans doute parce que sa configuration en pente douce et ses parapets et gradins se prêtent particulièrement bien à l’exercice. Sans doute aussi parce que sur cette place ce sont toujours des illuminations statiques, offrant un contrepoint reposant, tendance « zen », après les débauches de 3D géante sur la place voisine des Terreaux.
Cette année, des paires d’yeux géants nous regarderont, à plusieurs mètres du sol. La conception est assurée par WOK média de Julie Mathias et Wolfgang Kaeppner.
Un conseil, ne ratez pas cette place (on n’ose pas vous dire d’aller y jeter un oeil fffffélin) !…










Simples : trois pales avec de la lumière à l’intérieur. La magie fonctionne, sans doute parce qu’à la fois elles tournent, sont lumineuses, sont de forme pure et sont au bord du fleuve. Et il y a cette magie propre à l’éolienne. Bien trouvé ! Bravo.
France Inter sera à Lyon vendredi 10 décembre en pleine fête des lumières 2010.













Les points forts
Les années précédentes la Gare Saint-Paul a souvent été le lieu d’animations très réussies, notamment à travers ses fenêtres. Il faut dire que sa position en « contre-haut » de la place en fait un lieu naturel de spectacle.
L’image des oiseaux fait rêver ou fait très peur dans l’insconscient humain. Baudelaire, Hitchcock en ont joué… Jonathan Livingstone le Goéland… Ici, ce sont les musiciens qui s’y collent : 
Remontez au nord vers la cathédrale Saint-Jean et empruntez le pont Bonaparte. A l’extrémité, vous allez avoir une vue extraordinaire sur l’arrière de la cathédrale. En effet, comme toutes les églises, elle est orientée Est-Ouest et tourne donc le dos au fleuve. Au-dessus, tout là-haut, à l’endroit où les romains créèrent la ville il y a… 2000 ans, la basilique de Fourvière, création beaucoup plus récente à l’époque de la Restauration.
Remontez jusqu’au pont Guillotière et traversez le Rhône.
Cette année, la fête des lumières investit davantage La Croix Rousse, un des quartiers les plus caractéristiques de Lyon, constituée de deux parties : les pentes restées très « alternatives » et le plateau devenu « bobo ». Une animation aura lieu en son point névralgique : le Gros Caillou.
Transformé depuis quelques années en lieu de créa pour les stylistes, le passage Thiaffait est très souvent de belles animations pour la fête.
On nous annonce un mélange « lowtech » très dans la ligne écolo soft de Lyon et « vidéo game première génération » également très lyonnais puisque la ville a vu naître Infogrames et nombre de studios de création de jeux. Le jardin de la grande côte va se couvrir de bestioles lumineuses hybrides (voir photo) qui clignoteront en choeur.
Le gros caillou est à la fois un monument lyonnais et un banal caillou sur lequel aime grimper les enfants pendant que leurs parents boivent un verre à la terrasse voisine. De cet endroit, on a une vue splendide sur le Rhône, l’est lyonnais jusqu’aux Alpes qui lorsqu’on les voit sont signe de pluie pour le lendemain. L’endroit a été fort bien réaménagé à l’occasion de la mise ne place d’un parking souterrain. Il accueillera cette année un oeuf.
Il s’agira ici d’un théâtre d’ombres colorées mettant en scène des marionnettes pour raconter l’histoire du 8 décembre… On est donc dans « du Lyon au carré » avec ces deux figures cultes que sont les marionnettes (notamment Guignol et Gnafron) et la fête des lumières.