La fête des lumières 2009 est terminée. L’avez-vous aimée ? Pas aimée ? Quelles ont été vos animations préférées ? Avez-vous eu des difficultés d’accès ? De transports ? Que souhaitez-vous pour 2010 ?
En tête pour l’instant, l’animation de la Cathédrale Saint-Jean suivie par le carillon de la Basilique de Fourvière. Notre coup de coeur à Lyon-visite.info, les draps de l’Hôtel-Dieu est en 5e position.
Dans le forum, beaucoup de remarques sur le déficit de signalisation autour de la Place des Terreaux.
Votre avis sera transmis aux organisateurs de la fête des lumières 2010.
Informations pratiques spécial fête des lumières : stationnement, transports en commun, dates, visite guidée handicapés.
Dates
samedi 5 au mardi 8 décembre
Nous vous conseillons d’éviter le samedi 5 : ce sera le jour le plus chargé !
Parcours pour les personnes handicapées
La municipalité a prévu une promenade sur les berges pour découvrir une dizaine d’installations et mises en lumière. Des guides professionnels formés à l’accueil des personnes handicapées commenteront ce parcours.
Circuit gratuit sur présentation de la carte d’invalidité et dans la limite des places disponibles.
Attention, passerelles Abbé Paul-Couturier, Saint-Vincent, Palais de Justice et du collège fermées à partir de 17h (9h le mardi 8 pour la passerelle du Collège).
Transports en commun
samedi 5 : transports en commun gratuits à partir de 16h – Métro en fonctionnement toute la nuit.
6, 7 et 8 : tarifs et horaires classiques (2,30 euros le TCL en fête) sauf le 8 avec des horaires étendus à 1h30 pour certains bus et trams (voir le site web www.tcl.fr)
La sortie et l’entrée dans certaines stations (notamment Opéra et Bellecour) peut être assez « sportive » aux moments de plus grande affluence. Aussi, vous pouvez avoir intérêt à sortir une station avant (Guillotière, Foch).
Automobilistes
La presqu’île est fermée à la circulation du 5 au 8.
Vous pouvez abandonner votre voiture dans un parking relais et prendre les transports en commun pour accéder au centre ville :
De la Fosse aux Ours au Parc de la Tête d’Or, l’extension de la fête des lumières sur la rive gauche du Rhône commencée en 2008 se confirme cette année par un parcours plus ambitieux et plus long.
Cet itinéraire est particulièrement adapté si vous avez des enfants, si vous avez des difficultés à vous déplacer ou si vous souhaitez une visite plus calme.
Accès : Métro Ligne D ou Tramway T1 station Guillotière
On part de la Fosse aux Ours et on va jusqu’au Parc de la Tête d’Or.
un phare de 7,5 mètres échoué au cœur de la ville. Sa lumière tour-
noyante, qui éclaire et guide le fot des passants, est créée par
une génératrice actionnée par un pédalier. un volontaire parmi le
public est invité à s’installer sur le fauteuil et à pédaler pour pro-
duire du courant alternatif. une installation interactive et ludique
qui interpelle sur la question de l’énergie.
Vous êtes écolo et sportif ? Alors, vous pourrez faire vous-même briller ce phare de 7,5 mètres installé sur cette charmante place légèrement en retrait des quais en….. pédalant pour produire son électricité. Didactisme ? Civisme ? Nous verrons de visu samedi 5 et vous dirons dimanche 6 si ce phare est éblouissant.
365 bouées seront mouillées sur le Rhône, face aux terrasses de la Guillotière. Des signaux lumineux seront émis par chacune (représentant des signaux de détresse). L’ensemble devrait scintiller, surtout s’il y a des vagues sur le fleuve. Nous sommes curieux de voir cette animation qui, sur le papier du dossier de presse, nous convainc peu. Nous vous en dirons plus dimanche 6.
Préfecture : Les lumignons enchantés
Les animations sont ici souvent fort réussies. Le lieu s’y prête avec sa grande façade à bonne distance du regard. La mise en scène proposée cette année,si elle n’est pas ébouriffante sur le papier, est fort prometteuse en image. Jugez-en ci-dessous.
Lafayette, passerelle du Collège : « Synchromes »
Des portraits de Lyonnais, donc de Lyon. C’est quoi donc être de quelque part ? Réponse d’un artiste.
Place Lyautey jusqu’au Parc : « Tic-tac, la nuit des temps » (9 étapes)
9 étapes lumineuses de la place Lyautey jusqu’au au Parc de la Tête d’Or, toutes sur le thème du temps : Energetic-tac, Aquatic-tac, Mimetic-tac, Portic-tac, Poetic-tac, Cinetic-tac, Climatic-tac, Hypnotic-tac, Futuristic-tac. Nous n’en savons pas beaucoup plus. RDV donc dimanche 6 ici pour notre debriefing.
Lac du Parc de la Tête d’Or : « Les berges enneigées »
Ca devrait être bien…. Le cadre s’y prête, onirique à souhait avec le lac et les grands arbres en pleine nuit. Après un vrai-faux coucher de soleil, la neige va se mettre à tomber et à recouvrir le paysage. Avec des cris d’animaux hivernaux.
Nous sommes impatients de voir cette animation lumineuse car le lieu permet à la fête des lumières d’expérimenter autre chose ici.
Parc de la Tête d’Or : « La grotte Chauvet »
Des chefs-d’oeuvre rupestres de la Grotte Chauvet seront reproduits dans la grande futaie du Parc sur des écrans. Cette grotte préhistorique a été découverte en 1994 à Chauvet-Pont d’Arc (Drôme). Un « double » du site ouvrira en 2013.
C’est l’itinéraire royal qui vous fera découvrir des pentes de la Croix-Rousse à la place Bellecour les incontournables points forts de cette fête avec, en point d’orgue, Place des Terreaux, une conjugaison des temps de l’âge glaciaire au réchauffement climatique.
Fête des Lumières 2009 : Itinéraire de Terreaux à Bellecour par Croix-Rousse
Les points forts seront a priori :
Place des Terreaux, Hôtel de Ville et Place Louis Pradel
Jardin de la Grande Côte
Eglise Saint Nizier
Place des Jacobins
Hôtel Dieu
EXCLUSIVITE Lyon-Visite.info : Nous mettrons à jour cet itinéraire le matin du 6 décembre. Pour recevoir automatiquement cette mise à jour, inscrivez-vous ici :
DEUX VERSIONS DE CE PARCOURS :
un parcours court (2 km) : 1-2-3-10-11-12-14
un parcours complet (3,8 km) : 1-2-3-4-etc. jusqu’à 14
Conseil : commencez ou finissez par la place des Terreaux pour éviter la foule. Ainsi vous y arriverez dans les premiers à la tombée de la nuit ou dans les derniers en fin de soirée. C’est là que la foule sera la plus dense.
Accès : Métro ligne A, station Opéra – Hôtel de Ville
Place des Terreaux et Hôtel de Ville : « Jouons avec les temps »
Spectaculaire, c’est ainsi qu’est annoncé le clou de la fête au coeur de la ville, Place des Terreaux. C’est là que se joue la réussite ou l’échec de la fête. L’an dernier, c’était un coffre à jouets fabuleux. Cette année, on est moins dans l’évocation et plus dans le lyrisme.
Glaciation, déluge, effet de serre, la place et ses façades va subir à coups de projecteurs et d’enceintes acoustiques tous les chocs climatiques depuis la nuit des temps. Dans la cour de l’hôtel de ville, un laser métronome scandera ce temps.
Attention : prévoir ici du temps et de la patience pour accéder à la place puis à l’intérieur de l’hôtel de ville. Si vous avez des enfants, des poussettes, choisissez un moment moins dense, à la tombée de la nuit ou lundi soir.
Place Louis Pradel : « Mon jardin public »
Deuxième grand jardin de la fête avec celui de la montée de la Grande-Côte. La place sera remplie de formes organiques lumineuses avec cinq types de végétaux (herbes, arbustes, pissenlits, fleurs) dont deux d’une douzaine de mètres d’envergure.
Autour de la place, une douzaine de projets des étudiants des Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau, un pôle de formation et d’expérimentation autour de la construction. On a là (comme dans l’animation n°5) le contrepied des grosses machines tractant la fête….. Et si c’était cette approche qui constituait l’avenir de la fête des lumières ? A la fois un laboratoire et un équilibre entre démesure et intimité ?
3/5 rue des Capucins : « Fenêtre sur l’invisible »
Cette animation lumineuse est une occasion durant cette fête de « trabouler ». A Lyon, « Trabouler » signifie emprunter les traboules, ces passages qui constituaient des raccourcis et des passages entre les rues à l’époque où les marchandises étaient transportées sans camionnette et où l’eau allait se chercher au puits. Durant les révoltes du 19e siècle et pendant la 2ième guerre mondiale, les traboules des pentes ont été utilisées comme réseau et lieu de résistance.
Des loupes ont été installées dans cette traboule, un parcours a été créé spécifiquement pour les enfants et un autre pour les non-enfants.
Passage Thiaffait
Ici, une simple mise en lumière….. mais dans un lieu à part….. équilibre entre lieu de rencontre et lieu intime….. Le succès avait déjà été au rendez-vous en 2008, ce qui prouve que notre fête des lumières est une osmose entre lumière et patrimoine architectural et social.
Galerie Le Réverbère au 38 rue Burdeau : « Flagrant Light » & « Vidéostations »
On est ici au coeur des « Pentes », dans une rue qui fourmille de galeries. Le Réverbère en est une des plus anciennes et des plus intéressantes. Consacrée à la photo. Elle propose pour cette fête des créations vidéos.
Montée de la Grande-Côte : « Le jardin des lumières en fleurs »
La montée et surtout le jardin de le grande-côte sont idéaux pour une mise en lumières. Cette année, l’animation annoncée va du côté poétique en jouant sur la densité et le rayonnement des couleurs dans l’ensemble du jardin. Au bas des marches, un tapis vert de lumières en suspension, au milieu de la montée un champ de 44 fleurs lumineuses géantes, aux couleurs vives. Le graphisme est annoncé comme « naïf ».
Depuis l’esplanade où l’on a une des plus belles vues sur Lyon, vous pourrez vous rendre compte de la réussite et de la poésie de l’ensemble. Donnez votre avis ici.
Amphithéâtre des Trois Gaules : « Besoin de toit »
Un village de couleurs réalisé en « participatif » avec les habitants du quartier. Ne pas oublier que ce site a 2000 ans ! C’est ici que des martyrs chrétiens ont été massacrés au 2ième siècle, dont la plus connue, Bladine.
Eglise Saint Nizier : « Respirations »
La mise en lumière de l’église va cette année jouer sur des mouvements optiques pour morceler et recomposer l’église à la manière de respirations. Ce sera donc, comme souvent ici, un spectacle calme, sans effets spectaculaires, faisant appel à une certaine forme de paix intérieure, en phase avec la vocation de ce bâtiment.
Riche idée que d’utiliser cette sidérante fontaine des Jacobins avec ses quatre naïdes pour nous faire le coup de la Dolce Vita. La fontaine, les façades de la place, quelques objets écrans seront utilisés pour projeter et reconstituer les saynètes d’une comédie annoncée comme « ludique et joyeuse ». Nous verrons si Robert Nortik, le créateur de cette animation visuelle et sonore, saura nous rebaigner dans la légèreté perdue des années 60.
Hôtel Dieu : « Cordadra »
On se souvient avec émotion de 2008, les spectateurs dansaient ici au son entraînant d’un limonaire.
Cette année, la cour sera « méditerranéisée ». Différents objets et surtout des draps mouvants sur des cordes (d’où le nom « Cordadra ») reproduiront une atmosphère du sud. Hélas, il ne semble pas que le public pourra comme l’an passé s’impliquer dans cette animation.
Attention : Certaines années, il y a queue pour pénétrer dans la cour de l’Hôtel-Dieu. Impossible de prévoir s’il en sera de même cette année.
Théâtre des Célestins : « Lumignons du coeur »
Cette année, pas de mise en scène ici contrairement aux autres années. Dommage, car c’était toujours extrêmement réussi.
À la place et pour la bonne cause, le 8 décembre, 5000 lumignons laïques du Secours Populaire (en vente dans différents points de la fête au prix de 2€). Les trois autres soirs, une « surprise lumineuse » sous forme de mobiles dans les magnolias de la place feront patienter jusqu’au dernier soir.
Cette année, pas de mise en scène ici contrairement aux autres années. Dommage, car c’était toujours extrêmement réussi.
À la place et pour la bonne cause, le 8 décembre, 5000 lumignons laïques du Secours Populaire (en vente dans différents points de la fête au prix de 2€). Les trois autres soirs, une « surprise lumineuse » sous forme de mobiles dans les magnolias de la place feront patienter jusqu’au dernier soir.
Place Bellecour : « La nuit au musée sur la Grande Roue »
La traditionnelle grande roue de la place Bellecour est transformée cette année en grand écran. Y sera projetée une visite imaginaire dans les collections du musée des Beaux-Arts : sculptures égyptiennes, céramiques anciennes, détails de tableaux devraient être animé dans une mise en scène « originale ». Principal avantage de cette place : ses grandes dimensions qui vous permettront de découvrir cette animation dans de très bonnes conditions.
Attention : en cas de conditions météos défavorables, cette animation ne sera pas mise en place.
Accès pour repartir : Métro lignes A et D à l’angle de la place.
Nota : Cet itinéraire est donné à titre d’information et n’engage pas notre responsabilité, il est élaboré à partir des informations fournies par l’équipe municipale d’organisation. Pour plus d’informations, consulter le site officiel de Lyon, www.lyon.fr
Nouveauté pour cette Fête des lumières 2009 ! Après les Berges en 2008, la ville crée cette année un 3ième parcours centré sur le Vieux Lyon et Fourvière avec 6 “grosses” illuminations, dont 3 nouvelles !
Attention : 120 mètres de dénivellé et beaucoup d’escaliers
Comment accéder : Métro Ligne D – Station Vieux Lyon
Cathédrale Saint Jean
Deux mains gigantesques pétrissent la façade de la cathédrale Saint-Jean pour raconter les péripéties de sa construction. Depuis les contours primitifs jusqu’à aujourd’hui. Et nous vous dévoilons le bouquet final : la façade s’ouvre pour dévoiler l’intérieur de la cathédrale.
Pour continuer cet itinéraire, au lieu de prendre la rue Saint-Jean, nous vous conseillons de remonter la petite rue face à la façade de la cathédrale. En haut de cette rue, vous aurez une vue magnifique sur les illuminations de cette façade.
Tournez à droite. Remontez la rue Tramassac. Entrez dans la rue du Boeuf. Prenez tout de suite la montée des Chazeaux à gauche. C’est fléché. En haut des escaliers, prenez à gauche puis, après l’entrée de l’ECAM, entrez dans les jardins et suivez le fléchage.
Jardins du Rosaire
Ici, en été, vous avez une magnifique roseraie. Elle sera mise en lumière pour la première fois. Profitez également des vues plongeantes sur la presqu’île et notamment Place Bellecour la grande roue qui sera elle aussi de la fête.
Basilique de Fourvière
Première cette année, la façade de la Basilique, sera illuminée. Attention, il s’agit de sa façade et non de son chevet. Ce qui veut dire que vous ne pouvez pas la voir depuis Saint-Jean. Vous devez monter sur la colline.
4 périodes de l’histoire de la peinture seront évoquées à travers de tableaux lumineux : néo-classique, cubiste, abstraite et contemporaine.
Des standards de la musique seront joués en même temps par les 23 cloches du carillon de la basilique : Carmen, Le Boléro, Take Five, What I’d say.
L’affiche est ambitieuse et si elle est réussie constituer un des points forts de la fête.
Tour métallique TDF
Un pantin de 13 mètres s’accrochera à la tour. Créé à partir de l’univers de la 3D numérique, il est fabriqué en fibre de carbone et de fil électroluminescent. Il est censé être visible de toute la ville. De sa luminosité dépendra en tout cas son succès. Nous en saurons plus le 5.
Gare Saint Paul
Souvent, le spectateurs restent longtemps Gare Saint-Paul pour contempler la mise en lumière de sa façade et notamment les jeux d’image rétroprojetés dans ses fenêtres. Le dispositif est reconduit cette année pour notre bonheur. Un arbre et des décorations extérieures viendront les compléter.
Musée Gadagne
Pour la première fois, l’hôtel Gadagne réouvert cette année et surtout sa cour vont être illuminés. Etant donné la beauté de l’ensemble, cette illumination devrait à notre avis être l’un des points forts de la fête.
Nous vous souhaitons une belle visite !
Nota : Cet itinéraire est donné à titre d’information et n’engage pas notre responsabilité, il est élaboré à partir des informations fournies par l’équipe municipale d’organisation. Plus d’informations sur le site officiel accessible par www.lyon.fr
Nous vous envoyons par mail l’itinéraire idéal pour réussir votre visite de la fête 2009. Pour cela, nous utilisons le programme officiel et notre expérience des années passées. Le premier jour de la fête(samedi 5), nous faisons une visite critique pour vous envoyer dimanche 6 matin une version définitive de cet itinéraire.
Accès pour les personnes en situation de handicap
La mairie propose une promenade sur les berges avec accompagnateurs pour découvrir une dizaine de projets artistiques. C’est gratuit.
Attention : nombre de places limité et réservation obligatoire avant le 30 novembre au 04 72 10 52 22 ou auprès de patricia.laurent@mairie-lyon.fr
Vraiment dommage que rien ne soit prévu place des Terreaux !
En résumé
La vraie nouveauté de cette version 2009 de la fête des lumières est l’ouverture d’un « troisième axe de visite ». Après les Berges et le Parc de la Tête d’Or en 2008, Fourvière est chargé cette année de poursuivre l’élargissement de la fête en dehors de la presqu’île et du Vieux Lyon. Cette belle idée sera transformée si le trajet assez exigeant de « Vieux Lyon à Fourvière » est facilité, notamment en transports en commun.
Une de nos animations préférées. Très beau spectacle reconstituant la construction de la cathédrale : deux mains gigantesques dessinent la cathédrale, sa rosace, des charpentiers, des tailleurs, etc.
Pour arriver Place Saint-Jean, nous vous recommandons de prendre la ligne de métro D et de descendre à la station Vieux Lyon. Vous serez immédiatement à pied d’oeuvre.
Place Bellecour
La grande roue est utilisée pour projeter des images issues du Musée des Beaux-Arts. Placez-vous derrière le cheval de la statue de Luoix XIV au milieu de la place, vous pourrez ainsi faire de fort belles photos.
Hôtel Dieu
La meilleure surprise et la meilleure animation de cette fête (selon nous). Ou comment faire une animation bourrée d’émotion avec des moyens très simples : des draps et des guirlandes. Dans un coin deux petites Fiat et un dialogue savoureux avec l’accent italo-méditerranéen : Il faut plier tous ces draps.
Il y a une queue pour entrer mais elle va très vite et vous serez rapidement à l’intérieur.
Place des Jacobins
Très jolie idée que de mixer des images et des musiques de la Dolce Vita.
Toute la Place des Jacobins et surtout la fontaine centrale sont utilisées pour ces projections.
Nous vous conseillons de vous placer tout prêt de la fontaine. Vous pourrez ainsi voir les deux scooters et la scène du fameux baiser.
Eglise Saint-Nizier
Soyons honnête avec vous, nous n’avons pas eu le temps de la voir hier soir. Et oui, en une soirée, il est impossible de voir toute la fête des lumières. Alors, nous vous laissons la découvrir.
Place des Terreaux et Hôtel de Ville
Attention, l’entrée est fléchée et régulée. Il n’est pas possible de rentrer côté Opéra et rue de la République. Il faut arriver par la rue Paul Chenavard.
Il vous faudra attendre aux heures des pointes que les CRS vous laissent entrer, mais ça vaut le coup d’attendre.
Spectaculaire ! Si le spectacle est moins poétique que pour la fête des lumières 2008, il est plus lyrique. Les amateurs de grands effets aimeront.
Place Louis Pradel
Beau ! Pas d’autre mot. Ici, pas de grands effets, pas d’histoires, pas d’animations. Juste de grands bouquets de fleurs-lumières. Ce sera le moment de sortir vos appareils photos et de vous faire photographier devant l’un de ces bouquets.
Nous en profitons pour faire une suggestion aux organisateurs de la fête des lumières 2010 : reprendre l’univers ou un tableau du Douanier Rousseau.
Berges du Rhône
Les berges sont ponctuées d’animations lumineuses plus petites et bien plus interactives que celles de la Presqu’île. L’occasion pour les enfants de s’amuser. Et pour les grands aussi dans une boîte de nuit où une caméra capte les images du public et les reprojettent déformées sur deux écrans.
Parc de la Tête d’Or
Après la foule, ici on respire avec le poétique spectacle de boules lumineuses posées dans la pelouse et qui continuent de façon très harmonieuses sur le lac, puis plus loin des reproductions de la Grotte Chauvet. Les enfants ont l’air d’apprécier les dessins sur les peaux de bêtes accrochées entre les arbres et bombardent leurs parents de questions à ce sujet. Entendu hier soir à propos d’un animal à mi chemin entre le puma et le tapi : « C’est une vache préhistorique ».
Nous avons visité la fête des lumières vendredi soir. Voici le schéma de l’itinéraire que nous vous proposons avec ce que nous avons le plus aimé :
Départ Fosse aux Ours
Berges du Rhône : 48 panneaux mobiles
Hôtel Dieu : Carrousel TOP+EMOTION
Jacobins : La fontaine aux poissons TOP
Célestins : Aparté, histoire du théâtre EMOTION
Quais de Saône : illuminations scénarisées de la colline de Fourvière
Saint-Jean : colorisation de la Cathédrale TOP TOP
Place du Change : Nuées d’insectes BIEN
Saint-Nizier : ombres et lumières sur l’église
Terreaux : le coffre à jouets TOP TOP
Cour intérieure de l’Hôtel de ville TOP
Montée de la Grande-Côte : Fenêtres sur cour EMOTION
36 rue des Tables Claudiennes : Ombres et lumières
Passage Thiaffait : habillage lumineux
C’est parti :
Le départ de la Fosse aux Ours a un avantage. Il permet d’arriver (relativement) tranquillement en transports en commun (voitures totalement déconseillées). Il permet aussi d’aborder la fête par le Rhône, par les berges récemment aménagées, où il y avait sur les gradins de la fosse aux ours en 2007 une des plus simples et des plus belles animations visuelles de la fête. Cette année, problème technique avec BINARY WAVES : vendredi soir, une partie des panneaux était en panne.
Traversez le pont et allez en direction de Bellecour par la rue de la Barre. Puis, dans cette rue, prenez la première à droite, la rue Bellecordière pour aller en direction de l’Hôtel-Dieu. Attention à la queue. Les années précédentes, il fallait compter une à deux heures de queue pour pénétrer dans le cloître.
HOTEL-DIEU, CARROUSEL : La cour de l’Hôtel-Dieu est décorée de guirlandes organisée en roue de charrette. Mais il y a surtout, en plus de ces guirlandes, un limonaire qui diffuse des valses. La combinaison de ces guirlandes et de cette musique provoque une forte émotion chez le visiteur. Soit d’élan amoureux si l’on est en couple, soit très nostalgique si l’on est seul. Des couples se mettent à danser. Vendredi soir des visiteurs faisaient la course autour du carrousel. A voir absolument, de préférence à un moment sans trop d’affluence. C’est l’illustration de vers quoi pourrait évoluer la fête des lumières en permettant à ses visiteurs de participer (ceci est un message aux organisateurs).
Direction maintenant place des Jacobins par la rue Childebert ou la rue du Confort. En traversant, la place de la République, on profite des décos de Noël vraiment réussies de la rue de la Ré.
PLACE DES JACOBINS, LA FONTAINE AUX POISSONS : suspendu à une grue hénaurme un poétique mobile de poissons. Belle idée, ludique et magique. On aurait envie que ce mobile bouge, tourne. Qu’il ne soit pas immobile.
On va maintenant juste à côté, vers la jolie place des Célestins, où fleurissent au printemps les magniolias.
THEÂTRE DES CELESTINS / APARTE : Sur la façade du théâtre est évoqué en 6 minutes l’histoire du théâtre. Grosse émotion quand surgissent l’avare, Cyrano, etc. On joue à deviner. On aimerait que cela dure beaucoup beaucoup beaucoup plus longtemps.
Direction la Saône maintenant. Car pour les non lyonnais, c’est cela aussi la magie de Lyon, ces deux fleuves si proches, même un soir de foule. Prenez la rue Charles Dullin, la bien nommée, ou la rue parallèle. Vous débouchez sur les quais de Saône, sur une des plus belles vue de Lyon où sont littéralement entassés les plans successifs : le fleuve, le chevet de la cathédrale, la colline, là-haut Fourvière la catho et sa réponse laïque en forme de tour Eiffel. Entre les deux, chaque année, l’archevêché allume un message d’hommage à Marie.
QUAIS DE SAONE : La lumière illumine la cathédrale, Fourvière, les façades du Vieux Lyon. Au programme, il devait y avoir du son. Mais vendredi, comme aurait dit Devos, que nenni, nous n’ouîmes rien.
On traverse la Saône par le pont Bonaparte (la passerelle du Palais de Justice est fermée aux moments de pointe de la fête pour raison de sécurité). On va Place Saint-Jean par la rue Adolphe Max et nous vous conseillons de faire le tour par la rue Jean Carries et la rue Trammassac. Vous aurez ainsi UN DES CHOCS LES PLUS FORTS de la fête en prenant en pleine poire toute la façade de la cathédrale en couleurs. Magnifique, sublime. A goûter tranquillement, en paix, que l’on soit ou non croyant, pour recharger sa batterie « sérénité », pour se raccorder à tous les siècles où Lyon s’est construit, en particulier ici. Merci à Warrener, le concepteur de cette animation.
On poursuit par la rue Saint-Jean ou par un itinéraire Bison Futé moins chargé (soit quai Romain Rolland, soit rue Tramassac/rue du Boeuf). On va jusqu’à la place du Change.
PLACE DU CHANGE, NUEE D’INSECTES : Des nuées d’insectes (10000 selon le dossier de presse) devaient batifoler sur la place. En réalité, ils semblent bien moins nombreux et quelque peu immobiles. La réussite de cette animation passe en fait surtout par un jeu sur la corde nostalgique que nous avons tous en nous, peu ou prou, en mariant des papillons lumineux dans les vitres, ou parebrise d’objets très prosaïques décalés dans le temps d’une vingtaine d’année : une cabine téléphonique, une caravane, une Citroën.
En route maintenant pour un autre classique de la fête, Saint-Nizier, pas toujours réussi d’ailleurs les années précédentes. On quitte la place du Change et on redescend un peu le quai vers le sud (dans le sens où coule le fleuve). On traverse la Saône par le pont Maréchal Juin. On prend la rue Grenette jusqu’à la rue de Brest que l’on remonte vers le nord en direction de Terreaux. Puis on poursuit dans le prolongement par la rue Paul Chenavard jusqu’à l’église Saint-Nizier.
SAINT-NIZIER, LE REGARD SUSPENDU : 7 minutes de lumières sans musique ni son sur la façade de l’église. Des effets qui cherchent à visiter la structure et la pierre de la façade. Ce dépouillement quasi cistercien peut être perçu comme bienvenu dans cette débauche de la fête des lumières.
Poursuivez en direction du coeur de Lyon, place des Terreaux, vers un des clous de la fête. Il paraît que le succès de la fête se mesure là. Si c’est vrai, alors cette fête 2008 serait réussie.
PLACE DES TERREAUX, ON DIRAIT QUE… : la structure de la façade du musée est habilement utilisée par des trapézistes, par des trains, des voitures de pompiers, des fusées. On a envie que ça dure, que ça dure. Comme aux Célestins, cette animation aurait pu être beaucoup plus longue. Un moman démossion aussi havec un peti garsson ki écris sur la phassade. A VOIR ABSOLUMENT.
COUR DE L’HÔTEL DE VILLE : impressionnante pergola lumineuse dans la magnifique cour de l’hôtel de ville (cour pas assez souvent ouverte aux lyonnais). Au fond, on profite d’une jolie statue avec en arrière plan les muses de l’Opéra. A VOIR ABSOLUMENT.
Si vous avez encore des forces, nous montons maintenant les pentes de la Croix-Rousse en prenant, à la sortie de l’hôtel de ville, la rue du Puits Gaillot, la rue Romarin, puis à gauche la rue des Capucins jusqu’à la montée de la Grande Côte, un des axes désormais les plus charmants de la presqu’île depuis sa rénovation (voir notre itinéraire Traboules des pentes de la Croix-Rousse). Montez, montez jusqu’au jardin de la Grande Côte, après la rue Imbert Colomès.
MONTEE DE LA GRANDE-COTE, FENETRES SUR COUR : Ont été installées dans le jardin le long de son escalier des grandes fenêtres derrière lesquelles on voit des habitants : une concierge, un psy, des amoureux, etc. Le contenu de ces fenêtres varie entre évocations très poétique (cambrioleur, invasions de feuilles mortes dans une cuisine où dinent les quatre membres d’une famille) et scènes parfois plus convenues. Une des belles animations de cette fête. A VOIR
On a aimé le chien, il pourrait être un des symboles de la fête avec le petit garçon des Terreaux.
Notre itinéraire est quasiment terminé. On peut monter jusqu’au plateau ou redescendre par la rue des Tables Claudiennes vers son n°36 tout au bout, avec un OMBRE ET LUMIERE.
Après on peut redescendre vers la place Chardonnet, animée à partir de samedi soir (donc, nous n’avons pas pu voir encore). La rue Pouteau puis le passage Thiaffait avec une mise en lumière qui le met en valeur. La façade de Saint Polycarpe est intéressante également.
On redescend la rue Saint Polycarpe et on évite la rue Romarin qui nous amènerait à nouveau sur Terreaux mais avec un gros risque de bouchon humain (sauf si on veut absolument revoir le coffre à jouets). On se dirige par la rue Désirée vers la place Pradel puis l’Opéra, la rue de la République, ou, autre choix, on retraverse le Rhône par le pont Morand et l’on descend sur les berges.
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