Ollie, oh Lyon ! HDV et le skate lyonnais à la Fête des Lumières vus par 2 de ses riders

Ils sont skateurs, ils nous racontent « HDV », spot lyonnais mythique de skate mis à l’honneur pour cette fête des lumières 2025.

Rencontres sur le mythique spot HDV au pied de l’Opéra avec
Adam, guide conférencier, Julien Menzel et Rémy Bergeron, artiste et directeur artistique, tous riders. HDV et le skate lyonnais sont mis à l’honneur pour cette fête des lumières 2025.

HDV ?… Ses initiales sonnent comme celles du BHV et c’est aussi un bazar, en apparence seulement, de croisements de flows, de lines, de snakes sur les immenses dalles de marbre, dans le fracas des planches et des roulettes. Là, au pied de l’Opéra, sur ce spot mythique baptisé par eux « HDV », pour l’Hôtel-de-Ville tout proche, les skateurs slident, grindent, font des flips tricks sur les ledges et la pyramide depuis plus de 30 ans.

Honneur et reconnaissance institutionnelle ce 5 décembre jusqu’au 8, les néons, les lasers et les leds remplaceront les planches et leurs passionnés pour 4 soirées, dans une des 23 animations de la Fête des lumières.

Nous avons interviewé Adam, guide conférencier lyonnais et skateur, et Julien Menzel et Rémy Bergeron, artistes concepteurs de cette animation.

Adam, quelle est l’histoire de ce spot surnommé HDV pour Hôtel-de-Ville ? Et ton histoire avec lui ?

C’est la SKATE plaza centrale, iconique de Lyon. Elle a connu plusieurs générations de skater depuis les années 1990. De Jérémie Daclin, JB Gillet à Aurélien Giraud, 3 professionnels ou ancien-professionnels du skateboard qui ont donné une impulsion forte à cette place et à la scène skateboard locale.

Adam, sur le spot HDV – Photographie de Cyril Allister

Le spot est un lieu de rassemblement pour les skater de la ville mais aussi du monde entier. Il fait parti des spots incontournables pour quelqu’un qui vient de l’étranger et qui vient à Lyon pour pratiquer le skateboard. Il peut être le lieu où on se retrouve entre pratiquants avant de se diriger vers un autre spot où le lieu où on termine notre session. C’est aussi un lieu où on peut passer des heures, journées entières à pratiquer. Pourquoi ? Le revêtement du sol a été restauré récemment, il est donc parfait. Il y a des lignes, le spot est aéré, a une diversité de mobiliers urbains (pyramides, ledges c’est à dire des bancs) où on a l’habitude de skater. Ce qui n’est pas forcément simple à comprendre pour un passant lambda qui traverse la place ou qui souhaite s’asseoir sur ces fameux bancs. Il y a toujours une dimension sociale importante à avoir car on pratique sur un espace public.

Dans mon cas, cela fait presque 10 ans que je pratique sur la place. C’est mon « Home spot », mon spot préféré. C’est là où je vais généralement car le mobilier est raccord à mon style de pratique du skateboard. C’est aussi l’endroit où je suis quasi sûr de retrouver toujours des copains qui pratiquent régulièrement sur le même spot. Et puis géographiquement, c’est central.

Comment tu vis le fait que le skate et ce spot HDV soit une des œuvres de cette Fête des Lumières, qui est un événement aussi grand public ?

C’est la première fois qu’on valorise cet aspect de la place. C’est une bonne idée, elle est connue mondialement pour ça c’est donc tout à fait légitime de lui rendre hommage de cette manière là. C’est sans doute aussi parce que le skate est un peu moins « niche », il est davantage mis en avant, à la mode. Sans doute depuis le COVID et l’inscription aux JO de la pratique. Pour autant l’industrie du skateboard vit mal, ce qui est assez paradoxal.

Chaque année, pendant la FDL, la place se transforme avec différentes installations qui gênent notre pratique habituelle. Je sais que cela ne va pas durer et je vais généralement ailleurs pour avoir un endroit plus aéré. On a cette chance d’avoir du choix à Lyon mais encore faut-il que la météo soit clémente.

Adam, sur le spot HDV – Photographie d’Aurélien Seive

Comme guide conférencier et comme skateur, quels liens vois-tu entre le skate et le patrimoine, l’architecture de la ville ?

Dans le cas d’HDV c’est un peu spécifique car on est sur un lieu qui s’est vu approprié par ET pour les skateurs depuis les années 1990 et qui l’est encore aujourd’hui. Ce sont les skaters qui valorisent ce patrimoine à leur manière en proposant une composition sur la place, le mobilier à travers le mouvement. Cela peut être une forme d’art, là où la photographie, la vidéo capturent notre « performance ». Le skateboard est mal compris mal vu par le grand public parce qu’on fait du bruit, « on dégrade » le mobilier urbain. Ce qui n’est pas forcément vrai. L’argument «ce sont nos impôts qui payent les réparations de la place » n’est pas valable. Déjà on en paye aussi, on en a conscience et c’est nous qui réparons le spot sans concertation avec la ville pour pouvoir pratiquer dessus régulièrement. Comme pour le street art, cette culture est né dans la rue et est fait pour y rester. Un skater préférera toujours pratiquer dans un espace public aéré, sur une architecture contemporaine récente plutôt que dans un espace clos, délimité par une instance comme par exemple un skatepark. Si on prend l’exemple de l’architecture espagnole ou catalane, il y a un lien très fort entre l’urbanisme, l’architecture des ville et la pratique du skateboard. Il y a même une renommée internationale sur ces territoires où des skaters du monde entier viennent pratiquer dans ces villes dans le but de performer sur différents espaces publics et ce depuis plusieurs décennies.

Rencontre avec Julien Menzel et Rémy Bergeron, le 5 novembre 25, à l’Opéra de Lyon, pour la présentation de l’édition 2025 de la fête des lumières.

L’animation « HDV – 40 ans de skate à Lyon »

Conception : collectif NUMBER 8 (dont fait partie Julien Menzel) et Rémy Bergeron, directeur artistique et skateur

Quand ? du 5 au 8 décembre 25 de 19h à 23h, sauf dimanche 7 de 18h à 22h

Où ? place Louis-Pradel, côté Rhône

« Les Malles Persanes », les contes lumineux et musicaux de Thierry Pierras, transfigureront la Fête des Lumières 2025, quais de Saône – Rencontre avec l’artiste

Pour ses œuvres, Thierry Pierras crée d’abord à la main, sans ordinateur ni IA, des images venues de loin, par les airs et les fleuves et qui racontent les liens, l’univers, l’essence de nos vies et de nos sentiments. Il nous a présenté son œuvre faite de plusieurs contes intemporels qui sera jouée sur les façades entre le chevet de la Cathédrale et « Les 24 Colonnes », devant la Saône.

Nous vivons dans un monde saturé d’images, de notifications, de solitudes connectées. Pourtant, il suffirait de regarder, regarder vraiment, pour retrouver ce qui nous lie entre nous et au monde : la beauté de chaque bille, d’une raie d’arc-en-ciel, le dessin des mains, le trot du poulain, le son mozartien d’une émotion, la magie des récits partagés. À la fois dessinateur et musicien, Thierry Pierras a imaginé de nous ouvrir des Malles Persanes pour nous dévoiler tout cela entre leurs flancs.

La création lumineuse et musicale de Thierry Pierras est composée de plusieurs séquences, chacune narrant une histoire ou un enseignement sous la forme du conte. Par exemple, dans la première, intitulée « Les oiseaux teinturiers » redonnent vie à des sentiments oubliés qui sont inscrits sur leur plumage.

Fete des lumieres Lyon 2025 - Thierry Pierras - Les Malles persanes - Simulation
« Les oiseaux teinturiers », Thierry Pierras, dessin pour le premier conte projeté.

La création dure une dizaine de minutes et est jouée en boucle.

Rencontre avec Thierry Pierras, le 5 novembre 25, à l’Opéra de Lyon, pour la présentation de l’édition 2025 de la fête des lumières.

Quand ? du 5 au 8 décembre 25 de 19h à 23h, sauf dimanche 7 de 18h à 22h

Où ? se placer rive gauche de la Saône, entre le pont Bonaparte et la buvette

Billetterie Weezevent
Fete des lumieres Lyon 2025 - Thierry Pierras - Les Malles persanes - Simulation
Dessin de Thierry Pierras pour Les Malles Persanes

Balade d’automne débonnaire avec Le Chat de Philippe Geluck au Parc de la Tête d’Or

S’il vous fallait une raison pour une balade au Parc de la Tête d’Or ces jours-ci, vous en avez deux : l’automne et le cultissime Chat de philippe Geluck. Une exposition gratuite de ses statues en plein air.

S’il vous fallait une raison pour une balade au Parc ces jours-ci, vous en avez deux : l’automne et le cultissime Chat. Une exposition gratuite de ses statues en plein air.

Le flamboiement sur tous les tons des feuilles mortes et la bienveillance des statues du cultissime Chat évoquent un bon morceau de jazz. Piano, contrebasse, balais sur caisse claire, façon Stan Getz ou Paul Desmond. Un toucher de cymbales cuivré comme le feuillage en cette mi octobre. Nous sommes bien, marchant emmitouflé dans nos lainages juste ressortis de nos placards.

Le Chat, statue de Philippe Geluck - Parc de la Tête d'Or, allée du lac

Le Chat, statue de Philippe Geluck – Parc de la Tête d’Or, allée du lac

Les formules de l’artiste gravées au pied de ses énormes statues alignées sous les dizaines d’essences d’arbres de l’allée du lac nous amènent un sourire tranquille.

ROMÉO ET JULIETTE
L’amour impassible

TUTU ET GROMINET
À deux, on est plus souples

15 statues depuis l’entrée de « La Porte du Rhône » jusqu’aux corolles colorées de la Roseraie internationale. Hautes de 2 mètres, aussi larges, en bronze massif et patiné, elles en imposent tout en étant familières, à l’image du personnage du Chat. Chacune très différente, nous emmenant dans un univers riche, légèrement absurde, autour de l’humour, du golf, du Manneken Pis, de Roméo et Juliette, du monde du travail.

Le Chat, statue de Philippe Geluck

Le Chat, statue de Philippe Geluck

Un humour empli de bienveillance qui nous rassénère, les guerres s’estompent, la valse des premiers ministres ralentit, les réseaux sociaux et les chaînes d’info se mettent à la poésie, les dictateurs tricotent des pulls, et cette paix va durer jusqu’à Halloween, voire à la Noël, une bonne grasse matinée avec ce bon vieux Chat qui nous ronronne sur la couette de rouille et d’ocres de la canopée tombant en virevoltes languides aux pieds.

Le Chat, statue de Philippe Geluck - Parc de la Tête d'Or, allée du lac

Le Chat (de dos), statue de Philippe Geluck – Parc de la Tête d’Or, allée du lac

Philippe Geluck, né en 1954 à Bruxelles, est connu pour être l’auteur du Chat, félin cynique et philosophe devenu culte depuis 1983. Humoriste, dessinateur et observateur pointu de la société, il mêle stand-up et BD pour aborder l’absurde et l’humain avec une magnifique élégance. Chevalier mérité de la Légion d’honneur, son œuvre, traduite dans 20 langues, est un pilier de l’humour intelligent.

L’exposition est agrémentée de nombreuses explications tout au long. Il y a une application pour votre téléphone, bien fichue : “Le Chat déambule”. Philippe Geluck y explique notamment le making-of de ces statues. C’est bien, c’est bon, ça adoucit, les promeneurs déambulent tranquillement et l’on rêve de cette tranquillité que savent s’offrir les chats, que sait nous offrir en cet automne Le Chat du multi-artiste Philippe Geluck, à la fois peintre, acteur, sculpteur, écrivain. Le Parc de la Tête d’Or est un trésor de couleurs, d’odeurs sylvestres, le lac brumeux un décor écossais. Cette balade automnale avec Le Chat, une douceur roborative.

Gilles Bertin

Informations pratiques

Exposition « Le chat déambule » du 3 octobre 25 au 1er mars 26

Entrée : par la Porte du Rhône

Accès : gratuit

Accessibilité PMR

Horaires : 6h30 à 20h30

Automne - Parc de la Tête d'Or

Le street artiste Goofy ose la fragilité

Ses êtres protozaires sont émouvants, sur des aplats rouge, bleu, jaune, d’une intensité saisissante. Ils habitent ces semaines-ci les murs des Pentes de Croix-Rousse, exposés aux dégradations. Dans une osmose de culture de rue et d’art naïf, Goofy conjugue l’intimité de l’être et sa fragilité face aux coups du temps. Rencontre avec un artiste désarmé et désarmant.

Ses êtres protozaires sont émouvants, sur des aplats rouge, bleu, jaune, d’une intensité saisissante. Ils habitent ces semaines-ci les murs des Pentes de Croix-Rousse, exposés aux dégradations. Dans une osmose de culture de rue et d’art naïf, Goofy conjugue l’intimité de l’être et sa fragilité face aux coups du temps. Rencontre avec un artiste désarmé et désarmant.

« L’être humain prend des coups sans le vouloir », dit Goofy. C’est sur cette fragilité de l’être, tout au long du temps que l’artiste travaille actuellement, dans son atelier, montée de la Grande Côte, chaque jour, quand il n’est pas à son boulot alimentaire d’intérimaire. Dans son atelier ou bien sur les murs du quartier.

« Ça tourne autour des corps, de leur fragilité au cours du temps, à tout ce qui nous entoure. »

Goofy - Street art Lyon

Goofy, à l’atelier, octobre 2025

Là, disposant de plus de temps que dans la rue, il utilise la peinture. Beaucoup d’acrylique. Et aussi le plâtre, pour sa sensibilité au fil du temps qui passe. Il le met directement sur ses œuvres, à la main.  « C’est une bonne matière », commente-t-il, se parlant à lui-même autant qu’à moi qui l’interviewe. Et dans cette réflexion, on sent la satisfaction de celui qui a trouvé son mode d’expression.

Œuvre de Goofy avec plâtre, à l’atelier

Ces formes protozoaires, un peu naïves, lui sont tombées dessus, émergeant comme ça, dans sa tête. Leurs couleurs intenses, il ne les utilisait pas en atelier, préférant des fonds noirs. Pour la rue, pour attirer l’attention, il est passé à des couleurs intenses, qu’il a choisies classiques, quasi basiques, comme ce rouge sang, en rapport avec la souffrance.

Cependant, toujours dans le symbolisme, il leur ajoute une marque primaire, carré, triangle, rond. Comme un nom très simple, mais qui distingue chacun.

Goofy - Street art Lyon

Goofy, montée de la Grande Côte, Lyon 1er, 29 septembre 2025

Goofy vient de la culture de rue

« Goofy » est le nom de la position sur le skate, pied droit devant, gauche derrière. La planche, il en a fait durant 17 ans ! Il a ridé dans cet univers de grafitis bombés, de tags, sur fonds de fresques. Cette culture de la rue, on la voit dans son travail, ce goût du trait simplifié et des aplats aux couleurs intenses. Sur les réseaux, il a ajouté « 2.9 », du 29 du Finistère dont il vient. Les films aussi l’ont aidé, l’ont formé, il a été projectionniste dans un cinéma à Meyzieu.

Il a mis du temps à devenir street artiste, à exposer et s’exposer sur les murs. Autodidacte, sans autres formations que celle de la rue et du cinéma — nous allons y revenir — il a travaillé des années, depuis l’enfance, seul, sans montrer ce qu’il faisait. Récemment, des amis lui ont dit, « Tu devrais commencer à montrer. » Jusque là, il créait seulement pour lui.

Là, dans la rue, sur les murs, exposées à la pluie, aux déchirures, ses œuvres elles aussi deviennent fragiles, rejoignant cette fragilité qu’il explore. Le street art est ainsi partie de sa démarche.

« Ce côté fragile du street… d’ici une semaine, ça peut être dégradé. Si c’est abimé, c’est voulu. J’en tire parti »

Le street art est pour lui autant salle d’expo, murs gris et rues pas très jolies à embellir, lieu de résistance pour des « petits » messages où « on met de son cœur ». Il offre aussi de pouvoir choisir ses lieux d’accrochage. Goofy trouve de petits endroits qu’il considère comme des sortes d’extensions à son atelier : il est un artiste de rue.

Dans cette rue, où il y a du passage, où les gens prennent le temps de découvrir, il discute avec eux, ils se prennent en photo. Échanger lui est important. Un jour, alors qu’il travaille une œuvre près d’une école, des gamins à la récré le regardant faire l’interrogent. Cela aussi est peut-être bien le street art.

Goofy - Street art Lyon

Montée de l’amphithéâtre, Lyon 1er, 29 septembre 2025

Goofy n’a pas encore d’exposition. Pour voir son travail, il y a @goofy2.9 sur Instagram et ses collages sur les pentes de Croix-Rousse.

Propos recueillis par Gilles Bertin

Goofy - Street art Lyon

Goofy, montée de la Grande Côte, 29 septembre 2025

Géologie ludique et pédagogique à Lyon : journée mondiale Géocaching des « EarthCache »

Les « EarthCaches » du jeu d’aventure et d’enquête « Geocaching » invitent ses joueurs depuis 2004 à découvrir les merveilles géologiques terrestres. Lyon compte 14 de ces « earthcaches ». On sort et on les découvre ?

Avis aux amateurs de géologie et aux amateurs de Geocaching, ce prochain week-end des 11-12 octobre a lieu la journée mondiale des « Earthcaches ».

Les « EarthCaches » du jeu d’aventure et d’enquête « Geocaching » invitent ses joueurs depuis 2004 à découvrir les merveilles géologiques terrestres. Cette année 2025, l’accent est mis sur les formations glaciaires et leur impact sur les paysages et la biodiversité locale.

Du vendredi 10 au lundi 13 octobre 14h, l’ensemble des caches (non-premium) sera accessible gratuitement via l’application mobile Geocaching. Ces caches vous conduisent vers des sites géologiques remarquables. Pour valider votre visite, il suffit d’observer le terrain, de répondre au questionnaire proposé dans la description et de transmettre vos réponses au créateur de la cache.

Lyon compte 14 de ces « earthcaches », voir leur liste en fin de post.

Mais le géocaching, c’est quoi ?

Le géocaching est un jeu d’enquête pour tout le monde, gratuit, en extérieur, à la ville comme à la campagne. Il nécessite seulement des chaussures et un téléphone. Un Kway quand il pleut. Parfois un stylo. On peut en même profiter pour faire son jogging.

Nous lui consacrons un dossier : voir notre focus Geocaching

Et l’EarthCache ?… C’est une balade qui devient une enquête géologique

Une EarthCache, c’est une sorte de chasse au trésor sans coffre. Pas de boîte cachée sous une pierre, mais un site naturel à observer avec curiosité : une roche sculptée par le temps, une formation qui raconte des millions d’années, un paysage qui garde les secrets de la Terre. L’idée ? Se poser, regarder vraiment, et comprendre ce qui s’est joué ici, parfois en répondant à quelques questions ou en réalisant de petites missions sur place.

Pourquoi ça cartonne en famille ?

Parce qu’on apprend sans en avoir l’air. Les enfants deviennent géologues d’un jour, déchiffrent les strates comme des pages d’un livre géant, comprennent pourquoi cette falaise est striée ou comment ce canyon s’est creusé. Et les parents redécouvrent qu’on peut s’émerveiller devant un caillou.

Aucun équipement nécessaire, juste ses yeux, éventuellement un carnet pour griffonner ses découvertes. Tout le monde peut participer, des plus petits aux grands-parents.

C’est l’occasion de sortir des sentiers battus de sa région et de tomber sur des coins de nature ou de ville que l’on n’aurait jamais débusqués autrement. On débat ensemble : « Tu penses que c’est du granite ou du calcaire ? », « Regarde, on dirait des vagues figées ! ». La géologie devient prétexte à partager, à échanger, à s’étonner ensemble de cette belle planète où nous vivons.

Randonner en apprenant des trucs, c’est amusant.

Coordonnées et contenu géologique des 14 Earthcache gratuits de Lyon

Passerelle Saint Vincent entre presqu'île et Vieux Lyon
Earthcache GC6Z2RV autour du choin, passerelle Saint Vincent, Lyon

En ce début octobre 2025, il existe dans Lyon 14 géocaches gratuits de type EarthCache :

  • Vieux Lyon : des gryphes — Coord : GC705J1
  • Fourvière : des stylolithes — Coord : GCB9CP7
  • Lugdunum : des fossiles du midi et les matériaux utilisés par les Romains — Coord : GC7C11X
  • Passerelle Saint-Vincent : du chouin — Coord : GC6Z2RV
  • Gros Caillou, Croix-Rousse — Coordonnées : GC6MHCX
  • et 9 autres ici en étant connecté avec un profil : lien
Les earthcaches de Lyon

Le smiley est l’earthcache trouvée par Traboule_le_magot, le géocacheur Lyon Visite.

Comment jouer à Geocaching et Earthcache ?

Si vous n’avez jamais joué à Geocaching, il vous faut télécharger l’application sur votre téléphone et vous créer un profil. On vous explique ça et le principe du jeu sur notre page Geocaching.

Cliquez ensuite sur « Carte ». Les earthcaches y apparaissent avec ce picto :

Icone earthcache

La lecture du descriptif est indispensable

Le contenu informatif vous guide vers les bonnes réponses demandées. Lisez les questions, examinez le lieu, consignez vos constatations (idéalement sur votre smartphone pour juste avoir les coller ensuite) et photographiez les éléments pertinents. Vous pouvez envoyer vos réponses sur le terrain ou depuis chez vous, plus tard.

Quelle est la procédure pour répondre ?

Dans l’interface, vous avez un bouton pour envoyer les réponses à la personne qui a conçu cette earthcache. Il validera vos réponses en vous accordant le bénéfice de cette cache. Sinon, en cas de petites erreurs, on parie qu’il ou sera bienveillant.

Géocaching, un jeu tout terrain d’enquêtes pour tous, en ville comme à la campagne… et gratuit

Vous aimez les cachettes, l’aventure, vous balader en plein air, enquêter, résoudre des énigmes ? Vous appréciez les activités ludiques pour tous les âges, praticables en solo ou à plusieurs. En découvrant des lieux singuliers ? En exerçant votre sagacité ? Sans dépenser d’argent ? Autrement dit vous balader en ville et à la campagne en vous amusant ? Mettez-vous au géocaching !

Une cache, ici, en photo, au Parc de la Tête d’Or, à Lyon, du côté d’une des roseraies… On ne spoile pas plus son emplacement ! Elle y a été placée le 6 septembre 2025 par Lord Hazel qui en a posé 4 autres dans le coin. En 4 semaines, elle a été trouvée par une trentaine de joueurs. C’est une grande cache, très astucieuse, dans un tuyau en PVC de plombier, que Hazel a camouflé de jaune et de vert pour la fondre avec l’environnement. À l’intérieur, une astucieuse tige de bois permet d’extraire le contenu.

Le Géocaching, enfant du GPS et du téléphone portable

Le géocaching est né en 2001 de l’ouverture du GPS aux civils. Jusqu’alors sa résolution de quelques mètres était réservée aux militaires. Deux jours après ce bond de précision du GPS, le 3 mai 2001, Dave Ullmer dissimule une boîte dans une forêt et dépose ses coordonnées GPS sur un forum. Quelques mois plus tard, il crée le site web geocaching.com. Aujourd’hui il y a 3,4 millions de ces boîtes cachées dans le monde.

Au début, les joueurs utilisaient les appareils de GPS pour la randonnée, comme les Carmin où il fallait entrer les coordonnées GPS. Très vite, dès que les smartphones ont possédé une puce GPS, le jeu a entièrement basculé sur téléphone. Il a alors quitté le monde geek et est devenu pratiqué par un large public.

En 2024, il y a eu 1 846 540 joueurs dans le monde. La France y est le 5e pays où le jeu est le plus pratiqué.

Du moldus au joueur accro

Il n’y a pas de communauté constituée, comme dans les RPG, les jeux de rôle, et les jeux multijoueurs en ligne. Plutôt une belle fraternité, au hasard des explorations, on croise d’autres joueurs, des passants vous saluent, comme un jour sous un tunnel de la coulée verte à Paris, d’un « Belle trouvaille ! ». Et surtout un petit sentiment d’initiation ! Les non joueurs, voire les pandores, peuvent être suspicieux lorsqu’ils voient un joueur émerger d’un buisson d’un square, passer la main sous l’assise d’un banc ou bien tourner une demi-heure en-dessous du portrait de Bertrand Tavernier, fresque des Lyonnais, recherchant vainement la cache GC1FX1G… une cache difficile pour les débutants.

Les joueurs confirmés appellent les non joueurs des « moldus », comme dans Harry Potter. Des personnes dont il faut parfois attendre le départ pour fouiller sous le banc où elles sont assises.

Il y a aussi un langage propre au géocaching, à coup de log ou de MPLC (Merci Pour La Cache). Voir glossaire en fin de ce post.

Comment ça marche le géocaching ?

C’est un jeu en solo, famille, avec des amis. Il suffit d’un téléphone, de chaussures et d’un stylo.

Il consiste donc à trouver des cachettes en ville comme à la campagne. Dans ces cachettes, un boîte étanche qui contient un journal de passage des joueurs.

Les chaussures, parce que l’on marche dans les rues, les parcs, les forêts à la recherche de ces cachettes.

Le téléphone sert à localiser la cachette avec son GPS et à s’en approcher à quelques mètres. Grâce à l’application GeoCaching que l’on a téléchargée, voir ci-dessous. Ensuite, c’est la jugeote, la sagacité et l’astuce de chacun qui sont en œuvre pour trouver la boîte. Certaines sont grandes, beaucoup petites, voire minuscules.

Le stylo est nécessaire, peu de boîtes en contiennent un pour signer le journal de passage.

Signer le journal de passage et valider sur l’application

On laisse une preuve de son passage en écrivant son nom de joueur dans le journal — appelé le « log » — présent dans la boîte. Pour les minuscules, c’est une bandelette roulée ou en accordéon.

Et on la valide sur l’application GeoCaching avec le bouton « Trouvé ».

Un journal de passage, ou « log »

L’application GeoCaching

Elle est téléchargeable sur téléphones et tablettes Androïd et Apple.

Ou via le site officiel www.geocaching.com

Une version gratuite et une payante

Geocaching est jouable gratuitement sans abonnement, avec l’accès aux coordonnées des caches les plus faciles. En vert sur la carte. Des centaines sur la région de Lyon et des dizaines sur la ville elle-même.

Nous vous conseillons d’utiliser cette version gratuite pour commencer et appréhender le jeu. Elle est très suffisante. Elle permet de s’amuser des mois et des mois, voire des années, à l’endroit où l’on vit, comme dans les endroits où l’on est en vacances, week-ends… voire déplacements professionnels.

La version payante pour les aficionados, moyennant un abonnement d’une trentaine d’euros permet d’accéder à toutes les autres caches, plus difficiles ou plus discrètes. Elle offre aussi des possibilités supplémentaires.

Le géocaching à Lyon et autour

Sur Lyon, Villeurbanne et alentour, dans un rayon de 5 km autour, en octobre 2025, il y a 1 994 caches.

Caches geocaching sur Lyon Villeurbanne et alentours

Pour en avoir le détail, vous devez avoir un compte sur le site geocaching.com

Traboule_le_magot, profil géocaching de Lyon Visite

Profil Geocaching de Traboule_le_magot

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Glossaire du géocaching

Sigles courants :

  • MFLC ou MPC : Merci Pour la Cache
  • NTP : Ne Trouve pas la Cache (cela arrive). DNF, en anglais.
  • PTP : Premier à Trouver (c’est un must). FTF, en anglais.
  • GZ : Ground Zero, l’emplacement GPS exact de la cache donné par le cacheur
  • GC : préfixe des codes de caches. Exemple : GC1FX1G

Termes courants :

  • Cache : Le contenant ou l’objet à trouver.
  • Log : Journal où en enregistre la visite d’une cache, qu’il soit papier dans la cache ou en ligne dans l’application.
  • Spoiler : info dévoilant l’emplacement ou la solution
  • Objet voyageur : Objet à déplacer de cache en cache. Par exemple Geocoin, Travel Bug.
  • Cache mystère : Cache dont les coordonnées exactes ne sont pas données et dont pour les obtenir il faut résoudre une énigme.
  • Cache multi : Cache en plusieurs étapes, dont chacune donne les coordonnées de la suivante.
  • EarthCache : Cache éducative sur un site géologique.
  • Cache hybride : Cache combinant géocaching et letterboxing (utilisation d’indices et d’un tampon).

Liens Géocaching

Geocaching

Site officiel : www.geocaching.com

Logo Reddit

Communauté très active sur Reddit (plusieurs posts par jour) :
www.reddit.com/r/geocaching

Le Grand Repas : Christian Têtedoie, chef étoilé lyonnais, fait cantiner la gastronomie

Le Grand Repas amène la gastronomie en circuits courts locaux dans nos assiettes de tous les jours ce jeudi 9 octobre 2025

Batavia avec vinaigrette à base d’agrumes
Filet de Merlu avec sa sauce au jus de carotte / citron / anis
Ou, végétarien, émincés de pois aux épices
Accompagnement, torsades bio et local
Bleu d’Auvergne
Cake maison purée de coing

Ce menu nous est proposé par Christian Têtedoie, chef étoilé du resto éponyme sur le site de l’Antiquaille, au flanc de Fourvière, à Lyon et dans le Rhône pour la 5e édition du Grand Repas, ce jeudi 9 octobre.

Christian Têtedoie, chef étoilé, à Lyon, pour le lancement de l'édition 2025 du Grand Repas
Christian Têtedoie, chef étoilé, à Lyon, dans son restaurant de Fourvière pour le lancement de l’édition 2025 du Grand Repas

Le Grand Repas à Lyon

Ce grand repas national sera cuisiné et servi dans moults cantines et restos d’entreprises, d’hôpitaux, d’Ehpad de Lyon et du Rhône, comme Bohringer, Framatome, l’Ehpad Camille Claudel, le Restaurant interadministratif de Lyon. Ainsi que dans 88 départements, les 65 menus de 65 chefs toqués en tandem avec des cuistots de cantines.

Lieux Grand Repas 2025 à Lyon
Les lieux où sera donné Le Grand Repas à Lyon

Le Grand Repas : l’agricole local enchante la gastronomie

Le Grand Repas, initiative gastronomique et agricole, a été créée en 2021 par des chefs comme Thierry Marx et Guillaume Gomez, un minot parigo devenu chef de l’Élysée, pour « la sensibilisation, la valorisation et la transmission de notre patrimoine gastronomique ». Notamment par l’organisation d’un grand repas chaque année pour madame et monsieur Toutlemonde, reliant toute la grande chaîne de la gastronomie. Depuis les producteurs locaux jusqu’aux chefs et à nous, citoyens gourmands et mangeurs.

La bonne cuisine dont Lyon a la réputation commence en effet chez les producteurs locaux, à la ferme, dans les champs et les étables, les ateliers de transformation, les fromageries, tout un écosystème aussi fabuleux que silencieux, que nous croisons sur les marchés.

Quenelles de carpes des Dombes

À Chatillon-sur-Chalaronne à côté de Lyon, le chef Christophe Geoffroy proposera pour ce Grand Repas 2025 des quenelles de carpe. Miam !

Le chef Christophe Geoffroy au lancement du Grand Repas 2025 à Lyon
Le chef Christophe Geoffroy de Chatlillon-sur-Chalaronne dans l’Ain au lancement du Grand Repas 2025 à Lyon

Les carpes proviennent de pissiculteurs regroupés dans l’association « Les poissons de la Dombe », laquelle vend 1000 tonnes annuelles de poisson d’étang. Hugo Danancher de l’association « Viande des pays de l’Ain », regroupement d’éleveurs producteurs de viande équitable se félicite de cette manifestation Le Grand Repas « On a rarement l’occasion de se rencontrer entre producteurs et restaurateurs. »

Des recettes à télécharger

Enfin, pour toutes celles et ceux qui ne mangent pas dans une cantine associée à ce bel événement gastronomique, le site web du Grand Repas propose de télécharger les recettes.

Recette végétarienne d'émincé de pois aux épices, Christian Têtedoie pour Le Grand Repas 2025 à Lyon
Recette végétarienne par Christian Têtedoie pour Le Grand Repas 2025 à Lyon

Le Grand Repas, informations pratiques

Jeudi 9 octobre 2025

Lieux où le déguster dans le Rhône : www.legrandrepas.fr/territoires/rhone/

Télécharger les recettes : FICHES-RECETTES_RHONE.pdf

Bernard Lacombe, hommage à la Fresque des Lyonnais célèbres

Bernard Lacombe fait partie des « Lyonnais célèbres » peints sur la célèbre fresque éponyme en bord de Saône, connue aussi sous le nom de « Mur peint des Lyonnais célèbres ». Il est des 4 Lyonnais contemporains distingués sur ce magnifique mur peint : Bernard Pivot, Bernard Lacombe, Paul Bocuse, Frédéric Dard, l’auteur de San Antonio. Ils étaient 5, l’abbé Pierre a été effacé en novembre 2024. Bernard Lacombe était un très grand joueur de Lyon avant d’y revenir plus tard comme dirigeant à la demande de Jean-Michel Aulas. Bernard Lacombe avec Raymond Domenech a permis au club de repasser en première division en 89.

Ces derniers jours, juste après son décès — à 72 ans, il était atteint de la maladie d’Alzheimer—, le 17 juin, un hommage touchant lui a été fait, au pied de son image peinte. Disons plutôt à ses pieds peints, célèbres et magiques, qui marquèrent tant de buts. 255 !

Des admirateurs ont déposé :

Une écharpe de l’Olympique Lyonnais.

Des fleurs.

Et même un mot. De P2L.

Un homme de légende.
Merci Monsieur Lacombe
P2L

Bernard Lacombe avec un hommage à ses cèlèbres pieds.
Un homme de légende

Cette fresque des Lyonnais célèbres fait partie du parcours de notre Balade des murs peints. Un joli et magnifique circuit de plusieurs murs peints sur les deux berges de la Saône.

Merci Bernard, aux côtés sur cette fresque d’un autre Bernard, Pivot, qui lui aussi aimait le football.

Navigône, traverser Lyon en bateau toute l’année pour un ticket (et demi) de métro

Une navette fluviale doublement « hyper » attractive, pour ses tarifs « ultra » abordables et le « merveilleux » spectacle du Vieux Lyon.

De Confluence à Vaise en bateau avec « Navigône ». Ce 18 juin 25 a été lancé une nouvelle ligne TCL. Ni bus ni métro ni tram ni rames, mais bateau régulier sur la Saône du sud au nord de Lyon toute la semaine et toute l’année, sauf le jour de la fête du travail.

Une ligne doublement hyper attractive, pour ses tarifs ultra abordables et pour le merveilleux spectacle du Vieux Lyon et des boucles de la Saône.

Navigone TCL - navette fluviale sur la Saône à Lyon
Une navette Navigône sous la passerelle Saint-Vincent, à la hauteur du quartier Saint-Paul.

Navigône passe au pied du quartier historique du Vieux Lyon : Saint-Georges et son église pointue et sa frêle passerelle carmin, le chevet de la cathédrale Saint-Jean, les 24 colonnes du Palais de justice, la passerelle éponyme, le quartier Saint-Paul et ses façades romantiques sur la rivière souvent utilisées dans des films, la merveilleuse passerelle Saint-Vincent où tant de baisers se donnent, le mur peint des Lyonnais, le curieux et joli site de L’Homme de la roche et sa passerelle très fréquentée, jusqu’à Vaise. Il y a aussi ces belles boucles de la Saône qui dévoilent à chaque fois un nouveau paysage.

Deux bateaux pour commencer en 25, puis 4 en 26 ce qui permettra de doubler les fréquences. Et ce qui permettra de mieux desservir Confluence, qui n’est pas ralliée en 2025 les lundi, mardi, jeudi, ni vendredi.

Le tarif est particulièrement attractif par rapport à l’offre Vaporetto tournée elle vers la navigation plaisir. À peine plus qu’un ticket de métro et sans surcoût, pour les abonnés TCL, qui prennent donc cette navette comme leur bus ou leur métro.

« Navi » c’est évident ! Mais « gône » ? À Lyon, le mot gone désigne un enfant, particulièrement un garçon. Les filles sont appelées « fenottes ».

Et l’accent circonflexe ? (comme le demande Tess en commentaires). Cet accent circonflexe est la marque des deux fleuves de Lyon. Chacun porte un accent circonflexe dans son nom : Rhône et Saône.

La ligne

4 haltes :

Longueur : 6,2 km, 23 minutes

Horaires

  • Lundi au vendredi : 7h à 21h — toutes les 1/2 h et en heures creuses une par heure.
  • Week-end / fériés : 9h-21h, un seul passage par heure

ATTENTION La halte Confluence est desservie les mercredi, week-end, vacances scolaires et jours fériés.

En 2026, ces horaires seront 2 fois plus courts.

Tarifs

Gratuit pour les abonnés TCL, compris dans leur abonnement

Non abonné TCL : le ticket coûte 3€ et 5€ l’aller-retour

Image fournie par SYTRAL

Vous rendre à une visite de Lyon en bateau, c’est joindre l’agréable à l’agréable. Ainsi, vous pouvez prendre le Navigône pour :

  • Confluence et découvrir ce quartier entre Saône et Rhône à l’architecture époustouflante avec :
    — notre Visite guidée du nouvel éco-quartier Confluence
    — ou bien notre balade architecturale en autonomie de Confluence.
    Ou vous rendre au réputé musée des Confluences situé à la pointe de la presqu’île, consacré à l’histoire naturelle et celle de l’être humain.
  • Terrasses de la Presqu’île et découvrir ce quartier historique et central de Lyon en choisissant :
    — notre balade murs peints des bords de Saône
    — notre visite guidée Visite guidée Presqu’île de Lyon et histoire des pouvoirs

Bonne navigation les gônes, les parigônes, les habitants du Vieux Port, les gondoliers, amies et amis du monde entier.

Festival Lyon Street Food

Un immense festival de cuisine de rue aux Grandes Locos fin juin, avec des dizaines de de chefs, d’éclectiques découvertes gastronomiques, de fines dégustations, des concerts, pendant 5 jours. Lyon Street Food est vertigineux de propositions et de plaisirs !

Un immense festival de cuisine de rue, le plus grand de France, avec des dizaines de de chefs, des plus jeunes aux consacrés, d’éclectiques découvertes gastronomiques, de fines dégustations, des concerts, pendant 5 jours. Lyon Street Food est vertigineux de propositions et de plaisirs !

9e édition

du
mercredi

au
dimanche

Les Grandes Locos
métro Gare d’Oullins

La food c’est la cuisine gastronomique qui descend dans la rue, sur ses deux jambes, qui se mange debout. Pas besoin de s’habiller, de réserver, de se rendre dans un lieu sélect, d’attendre une demi heure, pas besoin de nappe blanche, on déguste là et maintenant. Food truck, food court, fooding, slow food, et même food traboule, la food redémocratise la cuisine qui, il faut bien le dire, en France, a une image élitiste, coûteuse, chiadée, compassée. Alors, sus aux food trucks, à la food de rue, sus au Lyon Street Food Festival.

Des dizaines de chefs cuisinent pendant les 5 jours du festival, des chefs créatifs et agiles, des jeunes talents. Teheiura Teahui dans son foodtruck bleu concoctant ses spécialités polynésiennes, connu aussi pour ses participations à Koh-Lanta, Pierre Sang et sa cuisine franco-coréenne (finaliste Top Chef 2011), Florent Ladeyn chef étoilé Michelin et finaliste Top Chef en 2013, Yoni Saada et sa cuisine méditerranéenne, animateur de Un chef à l’oreille sur France 2, Denny Imbroisi, Mathieu Viannay à la tête du fameux Mère Brazier, 2 étoiles au Michelin, Vivien Durand, Jérémy Galvan, Jean-Rémy Joly, Jean Covillaut, Léo Troisgros & Lisa Roche et tant d’autres…

Et du sucré, de la pâtisserie, des douceurs, avec par exemple Nicolas Spaciello, Rémi Bouiller, Diane Veyret.

La cuisine brésilienne. La cuisine irlandaise. La cuisine française.

Plan du Lyon street food festival 2025

Il y a eu 52.000 visiteurs en 2024. Dans les chiffres d’autres festivals populaires, Quai du polar avec ses 100.000 visiteurs. La biennale d’art contemporain avec ses 285.000 visiteurs, sur un mois.

Le festival occupe les 2 immenses halles des Grandes Locos, usine aux portes de Lyon où étaient réparées les locomotives jadis. Ce festival en plus d’émerveiller ses papilles et les ouvrir à toutes les cuisines vous permet aussi de passer une journée de détente, de bien-être, de sérénité. Car ce lieu possède une magie. Celle de l’authenticité, du travail manuel de qualité, de valeurs profondes, du voyage, du souffle de ses espaces grands comme des cathédrales. Un lieu resté en l’état, sans chichis ni ouahouah.

Un charmant canal devant Les Grandes Locos accentue ce sentiment d’être ailleurs.

Les Grandes Locos accueillent également Les Nuits Sonores, la Biennale d’art contemporain 2024, cette année la Biennale de la danse 2025.

Visites du Vieux Lyon et de ses traboules samedi et dimanche matins

Visite guidée Gastronomie de Lyon, des mères lyonnaises à la cuisine fusion

Visites privées de groupes

FAQ tout savoir sur nos visites guidées

On y va comment ?

Métro vivement conseillé, direct depuis la gare Part-Dieu, Ligne B station Gare d’Oullins.

Programme, prix, réservations

Sur le site web https://lyonstreetfoodfestival.com

La programmation est ici : https://lyonstreetfoodfestival.com/programmation/

Accès handicapés avec

Les tarifs d’entrée vont de 8€ (1 jour) à 25€ (5 jours).