Enthousiasmante exposition Ernest Pignon-Ernest et Bruno Paccard

Ernest Pignon-Ernest et Bruno Paccard à la galerie Pallade sur les pentes à Lyon. Une absolument passionnante exposition présentant des dessins et photographies de Ernest Pignon-Ernest et Bruno Paccard portant sur la prison Saint-Paul de Lyon avant sa démolition a lieu à la Galerie Anne-Marie et Roland Pallade, rue Burdeau, sur les Pentes de la Croix-Rousse, du 10 décembre au 23 janvier.

Une absolument passionnante exposition est annoncée à la Galerie Anne-Marie et Roland Pallade, rue Burdeau, sur les Pentes de la Croix-Rousse, du 10 décembre au 23 janvier. Elle présentera des dessins et photographies de Ernest Pignon-Ernest et Bruno Paccard portant sur la prison Saint-Paul de Lyon avant sa démolition.

Les deux artistes seront présents au vernissage le 10 décembre de 18h à 20h30.

unnamedCours de la prison, Ernest Pignon-Ernest, 2012

Ernest Pignon-Ernest qui avait animé des ateliers peinture à la demande des prisonniers de Saint-Paul dans les années 90 est revenu sur les lieux de cette prison juste avant qu’elle ne soit démolie pour être remplacée par le campus de l’Université Catholique de Lyon. Il y a retrouvé quatre noms dont celui d’Émile Bertrand, « Tombés sous les balles nazies ». Il a retrouvé sa nièce qui lui a donné accès à des photos du résistant, qui avait en fait arrêté et guillotiné par la police et un bourreau français. Ernest Pignon-Ernest explique sa démarche :

Les prisons de Lyon ne sont pas des prisons ordinaires, Barbie y a sévi, Max Barel y est mort ébouillanté, Jean Moulin, Raymond Aubrac… de nombreux résistants y ont été emprisonnés, torturés. […]  j’ai tenté d’y réinscrire par l’image le souvenir de certains, célèbres ou inconnus, qui y ont été incarcérés.

 

prisonsPrisons St Joseph, St Paul de Lyon — Photo Roland Paccard

Roland Paccard a lui fait des photos de ces prisons durant 30 ans. De nuit dans les années 90. Puis à la demande des Archives Municipales de Lyon à leur fermeture.

Une exposition à n’absolument pas rater.


Galerie Anne-Marie et Roland Pallade — 35, rue Burdeau 69001 Lyon — du 10 décembre 2015 au 23 janvier 2016

Le site web de la galerie : Galerie Anne-Marie et Roland Pallade, Lyon

Fête des Lumières 2015 : hommage aux 130 victimes du 13 novembre

Des milliers de flammes pour les 130

Suite aux tragiques attentats du 13 novembre, pas de Fête des lumières à Lyon en 2015, la programmation prévue a été reportée à 2016. Un hommage aux 130 victimes du 13 novembre a été rendu le 8 décembre, jour originel de la fête des lumières. Photos du 8 décembre :

Hommage aux victimes du 13 novembre sur les marches de l'Hôtel de ville de Lyon, le 8 décembre pour la fête des lumières 2015Hommage aux victimes du 13 novembre sur les marches de l’Hôtel de ville
de Lyon, le 8 décembre pour la fête des lumières 2015

Hommage aux victimes du 13 novembre sur les marches de l'Hôtel de villeHommage aux victimes du 13 novembre sur les marches de l’Hôtel de ville

Lumignons sur la façade de l'Hôtel de Ville et le Musée des Beaux ArtsLumignons sur la façade de l’Hôtel de Ville et le Musée des Beaux Arts

Lumignons place des Jacobins autour de la fontaine en hommage aux 130 victimes du 13 novembreLumignons place des Jacobins autour de la fontaine
en hommage aux 130 victimes du 13 novembre

Daniel Knipper, « Regards », sur les quais de Saône et la colline de Fourvière, la seule animation initiale maintenue le soir du 8 décembre.Daniel Knipper, « Regards », sur les quais de Saône et la colline de Fourvière,
la seule animation initiale maintenue le soir du 8 décembre.

Les prénoms des 130 victimes ont défilé sur les façades des quais en clôture de chaque projection de "Regards" de Daniel Kniffer. À 22 heures, les cloches de la cathédrale Saint-Jean ont sonné le glas. Parmi les 130, le prénom d'une Lyonnaise, Caroline.Les prénoms des 130 victimes ont défilé sur les façades des
quais en clôture de chaque projection de « Regards » de Daniel Kniffer.
À 22 heures,
les cloches de la cathédrale Saint-Jean ont sonné le glas.
Parmi les 130, le prénom d’une Lyonnaise, Caroline.