Fête des Lumières 2013 : parcours et animations conseillés

Voici notre sélection des animations de la fête des lumières 2013. Un itinéraire pour en voir un maximum en une soirée. Des itinéraires complémentaires pour les soirées suivantes. Et un plan Google Maps pour votre smartphone.

Parcours et conseils 2013

Depuis 2008, nous vous proposons notre « itinéraire idéal ». Il vous permet de profiter en une soirée des animations les plus intéressantes sans en rater aucune. Il permet aussi d’éviter autant que possible les « pics » de foule.

Les animations incontournables : nos 8 coups de coeur sont ici.

Ci-dessous en noir le parcours principal avec 17 animations dont les 2 majeures de la fête et les parcours complémentaires en orange, bleu, violet si vous avez plus de temps.

ASTUCE : Si la carte ci-dessous est blanche (tablette) ou si les noms la chevauchent (téléphone), cliquez ici pour afficher et imprimer une carte non interactive.

ASTUCE : Si la carte ci-dessus est blanche (tablette) ou si les noms la chevauchent (téléphone), cliquez ici pour afficher et imprimer une carte non interactive.

CONSEILS PRATIQUES (par rapport à l’affluence)

Si vous venez un seul soir et si  vous ne connaissez pas le centre de Lyon, ne venez SURTOUT PAS samedi soir.

La place des Terreaux est régulée : on rentre par la rue Édouard Herriot, on sort par les rues Chenavard, d’Algérie ou de Constantine. La rue Romarin est fermée.

Métro : Certaines stations (Opéra, Vieux Lyon, Bellecour, …) sont régulées elles aussi. Nous vous conseillons de descendre aux heures de pointe (19h à 21h) une station avant (Guillotière, Foch) et de traverser le Rhône à pied.

PARCOURS PRINCIPAL

Nous avons conçu une boucle, vous pouvez la prendre n’importe où. Mais c’est mieux si vous commencez dès 18h par la place des Terreaux. Il y a beaucoup moins de monde.

1/ COUP DE COEUR – Place des Terreaux, Damien Fontaine, Le Prince des lumières

Damien Fontaine est une des valeurs sûres de la fête des lumières : solide, classique, lyrisme maîtrisé. Sa mise en lumière de la cathédrale Saint Jean en 2012 était de toute beauté.

Vue d'artiste de l'animation - Le Prince des Lumières Damien Fontaine - Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon
Vue d’artiste de l’animation – Crédits : Le Prince des Lumières Damien Fontaine – Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon

Sur les façades minérales de la place des Terreaux, il va raconter l’histoire d’un petit garçon qui part à la recherche d’un trésor : celui du Prince des lumières, volé par les avaleurs de… lumière. A priori, ce pitch est prometteur : une narration autour de l’enfance produit souvent cette magie que l’on attend de la fête des lumières, à moins d’un mois de Noël. On se souvient du coffre à jouets de Benoît Quero en 2008 sur cette place des Terreaux. Impatience, impatience, vivement le 6 décembre.

Entrée régulée pour raisons de sécurité. On entre par la rue Édouard Herriot, on sort par les rues Chenavard, d’Algérie ou de Constantine.

2/ Hôtel de ville, Jean-Charles de Castelbajac, Lost Paradise

Habillage végétal, astronomique et sonore de la solennelle cours de l’Hôtel de ville par le créateur de mode Jean-Charles de Castelbajac. En théorie, cette cour fermée se prête bien à ce genre d’animation… en pratique, les animations de ces dernières années ne nous ont jamais vraiment emballé. Mais nous ne demandons qu’à être emballé, déballé, secoué, remué.

A priori, sauf si le sens est inversé cette année, on accède à la cour de l’Hôtel de ville par les marches situées côté Est de la place, côté Rhône. On ressort de l’autre côté, face à l’opéra.

3/ Place Pradel, façade bâtiment au fond de la place, Yves Moreaux, Festicolor

Yves Moreaux réussira peut-être à donner un peu de peps à cette façade assez morne. Elle contient des bureaux municipaux.  A priori, Yves Moreaux va jouer au ping pong avec le disque de la belle fontaine au pied de ce bâtiment. Et jouer des formes hyper rectangulaires du bâtiment.

Aller en direction du Rhône

4/ Place Pradel, quai Jean Moulin, Franck Pelletier, La marguerite

La marguerite / Franck Pelletier - Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d'artiste)
La marguerite / Franck Pelletier – Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d’artiste)

Si tu veux faire mon bonheur, Marguerite, Marguerite,
Si tu veux faire mon bonheur, donne-moi ton coeur !

Ce sera une marguerite géante qui s’effeuillera, fleurira, s’épanouira, et coetera. Chaque année, les animations sur cette place fonctionnent vraiment bien, sans doute parce qu’elles ont de la place et la silhouette tonneau de l’Opéra en arrière-plan. Toujours un bon plan pour les photographes.

Aller sur le pont Morand

5/ Pont Morand (installé en bas et dépassant), Pitaya, Le village dans le ciel

Des conteneurs installés en bas avec dessus des maisons tours. Le tout constitue un village. Pour apprécier l’animation, il faudra avancer sur le pont. Ou arriver du 6e arrondissement. Les maisons ont été fabriquées dans des ateliers de menuiserie associant des handicapés.

6/ Berges du Rhône en amont de la Passerelle du collège, Louxor spectacles, Crayons de couleur

12 crayons flotteront rive gauche du Rhône entre le pont Morand et la passerelle du Collège. Ils seront donc a priori visibles du même endroit que Le village dans le ciel (animation 5). D’autant que la passerelle du Collège est traditionnellement fermée pendant la fête des lumières, comme la passerelle du Palais de justice.

Prendre les berges rive droite vers le sud (dans le sens du fleuve) puis en face de la Passerelle le passage du Collège et la rue Menestrier, la rue Neuve puis à gauche la rue de la République, vous arrivez place de la Bourse (Chambre de Commerce et Métro Cordeliers).

7/ COUP DE COEUR – Place de la bourse, Chantal THOMASS, Sérénade

Des fleurs : roses, hortensias. Un étal de fleuriste. Au même endroit, l’an dernier, la styliste espagnole Agatha Ruiz de la Prada nous avait emballé avec son corazon, dans nos coups de coeur 2012. On ne demande qu’à être pris à nouveau par les fleurs d’une autre créatrice de monde, Chantal Thomass.

Sérénade / Chantal Thomass - Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d'artiste)
Sérénade / Chantal Thomass – Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d’artiste)

Descendez la rue de la République jusqu’à la place de la République sous les arches lumineuses.

8/ Cordeliers à Bellecour, cheminement de lumière

Depuis quelques années, la rue de la république est décorée durant la fête façon orientale, avec des arches scintillantes. Chaque année, le retour général est unanime. Tout le monde adore. Sans doute car cela introduit une continuité de la fête dans la ville au lieu de la concentrer sur les lieux seuls des animations. C’est la même chose qui se manifeste dans le regret des lumignons aux fenêtres (pourtant bien dangereux). Un désir de fête à chaque pas, chaque fenêtre. Alors, cette année à nouveau, rendez-vous sous les arches lumineuses de la République.

Byzance / Hexagone Illumination - Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d'artiste)
Cheminement de lumière de Cordeliers à Bellecour – Byzance / Hexagone Illumination – Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d’artiste)

Place de la République, ce cheminement lumineux traversera un champ de tulipes.

Au milieu de la place de la République, on prend à droite la rue Jean de Tournès (ou la rue Childebert à la fin de la place) vers la Place des Jacobins.

9/ MEGA COUP DE COEUR – Place des Jacobins, Direction de l’éclairage public, Show case

Show Case / Direction de l'éclairage public - Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d'artiste)
Show Case / Direction de l’éclairage public – Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d’artiste)

La place des Jacobins était en rénovation en 2012, cette année elle est toute belle pour la fête des lumières 2013.

La direction de l’éclairage public de Lyon dont nous avions adoré en 2012 la mise en lumière des voûtes de Perrache (un vrai défi !) habille la spectaculaire fontaine centrale d’un gigantesque cube composé de miroirs.

Illusions d’optique dans la ville des frères Lumière ? Nous verrons !

11/ COUP DE COEUR – Place Bellecour, Joseph Couturier, Pierrot le feu 

Joseph Couturier est scénographe et artificier. Il a conçu une marionnette géante pour la place Bellecour. Avec projections, effets pyrotechniques, embrasement. Le dossier de presse n’en dit pas plus.

Sans doute faudra-t-il attendre le redémarrage de l’animation à intervalles réguliers… quart d’heure, demi heure, heure ? Étant donné le gigantisme de cette place, il est toujours un peu difficile pour une animation de s’y situer mais quand c’est réussi (ballons en 2011, boule de neige en 2007), c’est totalement magique. Passez donc par la place Bellecour.

Nous vous en dirons plus samedi 7 après l’avoir vue vendredi 6.

12/ Jean-Luc HERVÉ, Les Orpailleurs, Fourvière vue depuis les quais de Saône

Tradition. Après tout, c’est là qu’est née la fête des lumières. Sur la colline religieuse. Mise en lumière des chevets (oui, c’est comme cela que l’on appelle l’arrière d’une église, d’une cathédrale) des basiliques Saint-Jean et Fourvière. Et surtout cette année des 24 colonnes du palais de justice rénové lui aussi.

13/ Daniel KNIPPER, Cathédrale et place Saint-Jean, Rencontres

La mise en lumière de la cathédrale est avec celle de la place des Terreaux, l’autre animation majeure de la fête. À ne rater sous aucun prétexte ! D’autant que la façade de la cathédrale est elle aussi entièrement et magnifiquement rénovée. Une pierre claire qui servira à Daniel Knipper, spécialiste de l’éclairage des monuments historiques, d’écran, d’écrin… Daniel Knipper était déjà notre coup de coeur n°2 fête des lumières 2011 avec la mise en lumière de cette même cathédrale.

Rencontres / Daniel Knipper - Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d'artiste)
Rencontres / Daniel Knipper – Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d’artiste)

Direction Saint-Paul. On ne prend pas la rue Sait Jean mais à droite, le long de la cathédrale puis à gauche le long du square (contenant le baptistère), puis à droite la rue de la Bombarde vers la Saône. On profite à nouveau de la mise en lumière du palais de Justice et de l’esplanade toute neuve en face et de la statue The weight of oneself, un homme portant un homme, au-dessus du fleuve. Puis on remonte la rive droite de la Saône (dans le sens contraire du fleuve) jusqu’au Pont de la Feuillée qu’on ne traverse pas et on prend à gauche vers la gare Saint-Paul. Attention à la circulation autombile !

14/ Helen Eastwood et Laurent Brun, Dress code, Gare Saint-Paul

Vous allez pouvoir participer à cette installation interactive créée par la designer Helen Eastwood et l’informaticien game designer Laurent Brun. Avec la roue d’un rouet, vous choisirez la déco de la façade de la gare. L’intérêt résidera bien sûr dans les images que vous pourrez sélectionner. Le dossier de presse annonce : Flower power, pretty girly, ethnic chic.

15/ MEGA COUP DE COEUR – Mur des lyonnais, Dessine-moi des lumières

Dessine-moi... des lumières / Light Event - Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d'artiste)
Dessine-moi… des lumières / Light Event – Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d’artiste)

Nous sommes excités à Lyon-visite.info, autant vous l’avouer, à l’idée de cette première mise en lumière de ce mur peint.

Rappel : il représente 31 célébrités lyonnaises, Bernard Pivot, Lacombe, Blandine, les frères Lumière, l’abbé Pierre, Claude Bernard, Bertrand Tavernier, Madame Récamier, Paul Bocuse, Louise Labé, etc. Voir notre itinéraire des murs peints des quais de Saône.

Cette animation aura (forcément) pour ligne conductrice l’histoire de Lyon à travers ces lyonnais célèbres.

Elle est crée conjointement par Light Event Consulting, Cité Création (les créateurs des murs peints) et l’École Émile Cohl, des cadors de l’illustration.

On prend entre la pharmacie et le bar, la petite rue nommée « Place Saint Vincent » vers l’école.

16/ École Robert Doisneau, Matthias DEGOUL, On est des p’tits monstres

Pour finir ce parcours, honneur aux jeunes. D’abord les enfants de l’école Robert Doisneau (cette animation n°16) puis les étudiants des Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau, Place Sathonay (animation n°17, ci-dessous).

Des personnages des contes et de films fabriqués avec des matériaux recyclés  avec les élèves de l’école par Matthias Degoul, auteur, plasticien et interprète. Un moment d’enfance, pour se laver les gencives et les yeux du plomb de l’actualité, pour rêver, oui, rêver.

On prend la rue Sergent Blandan et on la suit jusqu’à la place Sathonay.

17/ Expérimentations étudiantes des Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau, Place Sathonay

Attention, ici, découvertes surprenantes, poétiques, créatives, imaginatives.  Habitués de la place Sathonay, les étudiants des Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau offrent chaque année du sang neuf avec des animations sans moyens lourds, avec des bouts de chandelle, c’est le cas de le dire, mais quelle imagination. Si vous êtes de ces personnes qui craignent la foule, le spectaculaire, commencez votre visite de la fête des lumières ici. En plus, c’est une place pleine de vie, avec du vin chaud, des vrais bistrots, des arbres.

Pour retourner Place des Terreaux revoir Le Prince des lumières de Damien Fontaine, prendre en bas de la place la rue Louis Vitet, puis tout droit la place et la rue Tobie Robatel, la rue Lanterne, à gauche la rue Ginon, presque en face la rue du Bât d’Argent puis à gauche la rue Édouard Herriot que l’on remonte jusqu’à la place des Terreaux.

Fin de l’itinéraire principal — Carte complète ici : https://mapsengine.google.com/map/edit?mid=zSLp9WLUokBI.kVUK9h9Ei4Yc

ANIMATIONS PONCTUELLES OU ÉPHÉMÈRES

Feu d’artifice du 8 décembre

Le feu d’artifice traditionnel du 8 décembre, le vrai jour des illuminations, nom originel de cette fête. Il est tiré sur le Rhône. Le meilleur endroit pour le voir est chaque berge au voisinage de la passerelle du Collège. Attention, cette passerelle est fermée pour l’occasion puisque le feu est tiré d’ici.

A priori, le feu d’artifice commence à 20h (info à vérifier, nous ne l’avons pas pour l’instant).

Parade mexicaine des Alebrijes

Comme en 2011 et 2012, les habitants de Lyon animent un défilé de marionnettes géantes et de masques. Cette année, leur source sont les Alebrijes mexicains. Vous pourrez croiser cette parade dans différents endroits de la ville, impossible de vous dire où, ils ne le savent pas non plus.

PARCOURS SECONDAIRES

17 à 20/ Parcours « Sathonay, Trois Gaules, Grande-Côte, Place Colbert »

(itinéraire orange sur le plan ci-dessus)

17/ Place Sathonay

Point de départ. Voir ci-dessus.

18/ Amphithéâtre des Trois Gaules, Pierre Ranzini, 40 hexaèdres

On prend les escaliers au nord de la place Sathonay et on monte vers le jardin des Plantes.

Curieusement, cet amphithéâtre pourtant vaste a rarement suscité des installations lumineuses marquantes. Cette année peut-être alors. Le projet nous fait penser au Mémorial aux Juifs assassinés d’Europe installé derrière la Porte de Brandebourg à Berlin. I

19/ GROS GROS COUP DE COEUR Jardin de la Grande Côte, Frédéric Godeau, Un printemps en hiver

On monte à droite l’escalier le long de l’amphithéâtre. En haut, on prend à droite dans la rue des Tables Claudiennes. Puis à gauche, la montée de la Grande Côte.

Dans ce jardin, on a souvent eu des spectacles féeriques, par exemple en 2011.

Cette année, le printemps va surgir d’un seul coup : fleur, prairie, arbres… du vert, du vert !

Un printemps en hiver / Frédéric Godeau - Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon
Un printemps en hiver / Frédéric Godeau – Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d’artiste)

20/ Place Colbert, Dolus & Dolus, Luminon

Sur l’esplanade en haut du jardin, on profite d’abord de la vue sur Lyon puis on prend la rue Jean-Baptiste Say à gauche puis la rue Lemot et on arrive Place Colbert, une des plus jolies de Lyon.

Une installation numérique place Colbert pilotée par Dolus & Dolus et appelée LumiNon. Elle est présentée comme une matrice dans laquelle on entre. Le but est de vous perdre vos repères à coups de diodes et de sons spatialisés.

On redescend ensuite la montée Saint Sébastien en contrebas de la place Colbert ou alors on enchaîne avec le parcours suivant via la rue des Fantasques.

21-22/ Parcours « Tunnel Croix-Rousse et Parc de la Tête d’Or »

Robinets de lumière éphémère / Les Artlumés - Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon
Robinets de lumière éphémère / Les Artlumés – Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d’artiste)

(itinéraire bleu ou vert sur le plan ci-dessus)

21/ COUP DE COEUR : Tunnel de Croix-Rousse :

On prend la rue Royale depuis la place Pradel (itinéraire bleu) ou on descend depuis la place Colbert (itinéraire vert) par la rue des Fantasques et la traboule qui prend sur cette rue des Fantasques.

Un robinet de lumière sera installé à chaque entrée du tunnel. Ce tunnel a été doublé cette année d’un deuxième tube dédié aux bus électriques, vélos, piétons. Il vient d’être inauguré. Jeudi 5 décembre, veille de la fête, sera également inaugurée une mise en lumière permanente (toute l’année) à destination des passagers du nouveau tube sans automobiles. Cette mise en lumière doit à nos amis du Recycleur, une association qui a 2 ateliers citoyens de réparation et de remise en état de vélos à Lyon.
Soutenez Le Recycleur le 5 décembre en venant à vélo à partir de 16h côté Saône, vous recevrez un kit lumineux.

22/ Un village chinois (Chinese Corner), Parc de la Tête d’Or

A l’entrée du Parc de la Tête d’Or, par le portail principal des Enfants du Rhône, un village inspiré d’une ville historique chinoise avec un théâtre d’ombres… chinoises, évidemment, auquel vous pourrez participer. Et 6 grandes lanternes, plus loin, et une forêt peuplée de lanternes. La ville de Canton jumelée à Lyon a offert une rue bordée de lanternes. Et pour finir, un petit thé… ça tombe bien, à Lyon-visite on s’est mis au thé cette année.

23-25/ De Bellecour à Perrache ou de Perrache à Bellecour

(itinéraire violet sur le plan ci-dessus)

11/ Place Bellecour

Voir en 11/ ci-dessus dans le parcours principal.

23/ 18 rue de la Charité, Projections de vidéos des étudiants de l’école de l’image (ARFIS)

Vidéos et films d’animation réalisés à l’issue d’un appel à projet par les étudiants de l’ARFIS seront projetés sur le mur de l’école au 18 rue de la Charité (Lyon 2ème). En 2012, on avait vu de belles choses.

24/ Place Gailleton, Matthieu TERCIEUX, L’abîme

Le dossier de presse dit peu de choses à propos de cette animation. On passera voir et on vous dira.

25/ Voûtes de Perrache, Milosh LUCZYNSKI, Voiture 21 / côté fenêtre

L’entrée des voûtes de Perrache est sur la droite de la place, côté Saône.

En 2012, les poissons flottants sous la voûte avaient été notre gros coup de coeur.

Cette année, l’artiste polonais Milosh LUCZYNSKI nous propose un « songe ferroviaire ». Des paysages défilant derrières des fenêtres, des voyages dans des univers terrestres très différents, bord de mer, mégalopole,  campagne enneigée.

 

Voiture 21/Côté fenêtre / Milosh Luczynski - Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon
Voiture 21/Côté fenêtre / Milosh Luczynski – Fête des Lumières 2013 © Ville de Lyon (vue d’artiste)

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Bonne fête des lumières, n’oubliez pas de revenir voir notre page coups de coeur. Et de nous donner vos impressions ici en zone commentaires, sur nos pages Facebook ou Google plus.

Galerie virtuelle du street art à Lyon

Cette galerie est une visite virtuelle permettant de retrouver des graffs disparus ou encore présents….. Vous pouvez la parcourir depuis chez vous… Ou sur votre tablette en baladant sur les pentes de Croix-Rousse, haut lieu du graff à Lyon (voir notre itinéraire).

Voir notre itinéraire de visite « Street art Lyon » (avec carte interactive) ici : https://www.lyon-visite.info/street-art-graff-graffitis-tags-pentes-croix-rousse/

Exposition virtuelle street art lyon croix-rousse (mises à jour : oct/nov 2013, juillet 2019)

Dans la galerie ci-dessous, un certain nombre de réalisations. Parmi elles des graffeurs connus :

  • THTF, collectif de 2 artistes, très prolifique sur les pentes de la Croix-Rousse : collages, fresques ;
  • Kesa, connu pour ses animaux et oiseaux découpés dans des vinyles ;
  • Don Mateo, avec de beaux sujets en papier collé (voir l’enfant ci-dessous) ;
  • Méthyl’N
  • Kalouf
  • Big Ben
  • Don Matteo

Knar ne fait pas encore partie de cette galerie.

Exposition street-art "Zoo" à Lyon juin et juillet 2018

Image 1 parmi 76

Exposition street-art "Zoo" à Lyon juin et juillet 2018

Les techniques sont très diverses : fresque, pochoir, collage. Le nombre de tags a notoirement augmenté depuis septembre 2013, pour une raison que nous n’avons pas percé.

La photo 29 (7e rangée) est intéressante, elle concentre le travail de trois grafeurs différents.

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Notre itinéraire de visite « Street art Lyon » (avec carte interactive) https://www.lyon-visite.info/street-art-graff-graffitis-tags-pentes-croix-rousse/ permet de découvrir sur le terrain les tags non effacés de cette galerie.

Cimetière de Loyasse par le Parc des Hauteurs et Fourvière

Le cimetière de Loyasse est passionnant pour au moins 3 raisons : l’impressionnante richesse de ses styles, ses célébrités (comme le mage Nizier-Anthelme Philippe), la balade pour s’y rendre par Fourvière et le méconnu Parc des Hauteurs.

Derrière la célèbre Basilique, en prenant le chemin des hauteurs, au-dessus de Lyon, nous vous proposons une visite de ce cimetière presque étrange, figé dans un romantisme entre 1850 et 1950, délicieusement loin d’aujourd’hui. Petit Père Lachaise, il a attiré les célébrités lyonnaises sur ses hauteurs et les a retenues dans le rets de ses allées concentriques où il est impossible de ne pas se perdre.

Une fois arrivé depuis le funiculaire de Fourvière par un chemin entre jardins et monastères, nous l’aborderons sous deux angles. D’une part très Paris Match, avec les célébrités du whos’s who  lyonnais. D’autre part, de son incroyable symbolisme architectural, comme celui de la Basilique de Fourvière voisine.

On y va ?

Aller au cimetière de Loyasse par Fourvière et le Parc des Hauteurs

  • Partir du Vieux Lyon, à la station de métro Vieux Lyon.
  • Prendre le délicieux funiculaire pour Fourvière : voir notre article Funiculaires Lyon Fourvière et Saint-Just. C’est à faire absolument.
  • Ou bien monter à pied par le jardin du Rosaire (itinéraire bleu sur la carte ci-dessous) au flanc de la Colline. Une très très jolie balade, exigeante physiquement. Pour cela, depuis la place Saint Jean, prenez la rue Saint Jean, la rue de la Bombarde, la rue du Bœuf sur quelques mètres, et la rude montée des Chazeaux.
    En haut des escaliers, on souffle. Prendre à gauche montée Saint-Barthélemy jusqu’à l’entrée du jardin. Traverser le jardin à votre gré par l’allée en zig-zags ou en coupant si vous êtes sportif. À la saison des roses, profitez de la jolie allée avec stations du chemin de croix.
  • Sur l’esplanade de Fourvière, prendre à droite la Montée Nicolas de Lange jusqu’à l’entrée sur votre gauche du Parc des Hauteurs.
  • Traverser le Parc des Hauteurs en profitant de toutes les belles choses qu’il vous offre : vues sur Croix-Rousse, les Monts d’Or, les belles boucles de la Saône, la passerelle des Quatre-vents (avec en-dessous les vestiges de la station d’un ancien funiculaire) et un bel espace vert derrière.
    Mise à jour 2025 : depuis quelques années la végétation a beaucoup poussé et la vue sur la Saône n’est plus possible.
  • Traverser entièrement le Parc des Hauteurs et à la sortie prendre à droite et aussitôt à gauche, le cimetière est indiqué.

Histoire et carte du cimetière de Loyasse

C’est le plus ancien cimetière de Lyon. Il est vite devenu branché de s’y faire inhumer. Avec un monument à sa hauteur sociale ! C’est pour cela que le cimetière fourmille de célébrités lyonnaises et de tombeaux spectaculaires. Mais aussi de sépultures abandonnées devenues pour certaines romantiques.

Livrets-guides

Livret « La mémoire des Lyonnais » et livret « Des pierres qui parlent » gratuits disponibles dans la guérite auprès de l’accueil du cimetière.

Ces 2 livrets remarquablement bien fichus sont indispensables pour visiter le cimetière.

Livrets de visite du cimetière de Loyasse

Des monuments et des tombes spectaculaires, parfois romantiques

La plus haute du cimetière est au fond, sans doute un concours de saut en hauteur.

Cimetiere de Loyasse - Lyon

Des stèles inspirées de l’Antiquité.

Cimetiere de Loyasse - Lyon

La végétation triomphe de la mort.

Cimetiere de Loyasse - Lyon

Et le romantisme aussi.

Cimetiere de Loyasse - Lyon

Célébrités lyonnaises et curiosités

> Voir le livret-guide « La mémoire des Lyonnais » et les numéros correspondants sur le plan.

Édouard Herriot (n°1)

Député, sénateur, président du conseil (3 fois), ministre, député, maire de Lyon (pendant 52 ans !), membre de l’Académie française, officier de la Légion d’honneur, président du parti radical-socialiste… écrivez-nous si nous avons oublié quelque chose. En 1942, il renvoie sa Légion d’honneur au maréchal Pétain. A sa mort, le cimetière étant plein comme un œuf, on lui a érigé à la place de la cabane à charbon des croque-morts  à l’entrée du cimetière un monument quelque peu stalinien (photo). Herriot qui était un lettré a aussi laissé derrière lui un paquet de citations où luit l’esprit lyonnais :

La tradition, c’est le progrès dans le passé ; le progrès, dans l’avenir, ce sera la tradition.

Rien n’est si dangereux qu’un imbécile qui a les apparences d’un homme intelligent.

La politique est un chapitre de la météorologie. La météorologie est la science des courants d’air.

La politique, c’est comme l’andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop.

Maintenant que je suis vieux, lorsque je parcours un cimetière, j’ai l’impression de visiter des appartements.

Tombeau de Edouard Herriot au cimetière de Loyasse, Lyon
Tombeau de Edouard Herriot à Loyasse

Gérard Collomb (1)

Après avoir été des années dans le même fauteuil de maire de Lyon qu’Édouard Herriot, Gérard Collomb désirait ardemment, paraît-il, être son voisin dans la mort. Son vœu a été largement exaucé, ils sont en face à l’entrée du Père Lachaise lyonnais.

Maître Philippe de Lyon (25)

Le tsar Nicolas II le consultait. Maître Philippe de Lyon, guérisseur, magnétiseur, médecin sans titre, medium, grand mystique, était connu du monde entier. Consulté par l’aristocratie, lui qui venait du peuple soignait gratuitement les enfants pauvres. De son vrai nom Nizier Anthelme Philippe, né en Savoie en 1849, installé à Lyon, il commence par de nombreuses guérisons inexpliquées et en 1870, un miracle, ramenant à la vie le jeune Jean Chapas, déclaré mort par le corps médical, déjà habillé pour son inhumation. Il est lancé.

Il va acquérir une renommée internationale pour ses dons de guérison et également ses conseils spirituels, attirant une clientèle située sur toute l’échelle sociale, jusqu’aux rois. Il passera plusieurs mois en Russie, auprès du tsar, avant d’être remplacé par l’encore plus fameux Raspoutine.

Sa tombe à Loyasse est un lieu de pèlerinage, recevant des fleurs, des ex-votos, des témoignages de reconnaissance.

Un bon article synthétique de La Tribune de Lyon sur Maître Philippe.

Coordonnées de la tombe de Maître Philippe de Lyon

45.763128169600996, 4.811467780096062


Pauline Jaricot

Pauline Jaricot était et est toujours une figure majeure de la charité et de l’évangélisation du XIXe siècle. Née en 1799 dans une famille riche de Lyon, elle s’est consacrée au soutien des missions catholiques dans le monde entier, qui avaient à l’époque un rôle important, on dirait aujourd’hui de soft power, dans la présence de la France à l’étranger et la propagation des valeurs européennes, critiquées aujourd’hui pour leur ethnocentrisme, notamment en Afrique et en Asie. Sa grande réalisation est la création en 1822 de l’œuvre de la Propagation de la Foi, qui existe toujours et en soutien des missions catholiques dans le monde. Son engagement social et spirituel est toujours chez les catholiques une source d’inspiration, et sa tombe à Loyasse attire encore aujourd’hui des visiteurs et des admirateurs.

Marie-Anne Leroudier, couture et suture (6)

Artisane exceptionnelle, Marie-Anne Leroudier est un exemple notoire de réussite par le travail et le talent. Née Marie-Anne Haug à Belfort, elle s’installe à Lyon où elle devient une brodeuse de renommée internationale. Elle a formé des générations d’élèves, et pour la grande histoire de nos veines et de nos artères, elle a appris au futur prix Nobel de médecine Alexis Carrel l’art délicat de la suture.

En 1888, elle dirige le premier cours municipal de broderie, démocratisant l’accès à un savoir-faire d’excellence. Ses œuvres, primées aux expositions universelles, ornent aujourd’hui des églises, des opéras et des palais.

Sa tombe rappelle que le cimetière abrite en plus de notables des destins hors du commun, y compris de femmes remarquables parties de peu.

Et d’autreS VIP

  • 5 – Carré des prêtres
  • 8 – Le fondateur de la Brasserie Georges
  • 12 – Jean-Philippe Wuillermoz
  • 13 – Famille Guimet
  • 14 – Velocio
  • 15 – L’architecte de Fourvière, Bossan
  • 23 – Les jouteurs
  • 25 – Le Mage Philippe (Nizier-Anthelme Philippe)
  • 21 – Le sponsor de la première montgolfière, Jean-Espérance de Laurencin, dans un tombeau en pyramide à quatre pans. En tant que financeur des frères Montgolfier, il était dans le premier vol :
Le tombeau de Laurencin, sponsor des frères Montgolfier

Les essais captifs ont lieu du 7 au 15 janvier 1784. Le ballon a souffert de l’hiver rigoureux cette année-là. De plus, du fait de sa taille, le gonflement est très délicat, surtout avec des aides aérostiers peu expérimentés. Le temps peu favorable et une lutte entre les souscripteurs pour savoir qui volerait faillit faire capoter le projet.

Enfin, le 19 janvier, le temps est propice et les esprits calmés, 100 000 Lyonnais sont présents et même Pierre, le père des deux inventeurs est là. Prennent place à bord du Flesselles, Joseph dont c’est le seul et unique vol, Pilâtre, le comte de Laurencin qui avait amené une grande partie des fonds, le comte de Dampierre, le marquis de Laporte d’Anglefort, le prince de Ligne et le jeune Fontaine. Un resquilleur est évacué tel un sac de sable.

La symbolique

> Voir le livret-guide « Des pierres qui parlent »

Certaines tombes « embarquent » une symbolique importante à base d’animaux et de fleurs. À qui s’adresse cette symbolique ? Mais à nous, à plus d’un siècle de distance ! Elle a été sculptée pour les vivants, pour leur dire certaines choses que l’on voulait leur signifier…

Ces symboles dialoguent également avec l’esthétique du lieu, comme les barrières en fer forgé, typiques de l’artisanat lyonnais, ou les anges ailés qui ornent les tombes bourgeoises.

Prêtons-nous donc à leurs discours symbolique et esthétique et allons-y :

Cimetière de Loyasse, symbolisme, Sablier ailé et serpent qui se mord la queue
Sablier ailé et serpent qui se mord la queue

Motifs Végétaux

Quelques exemples :

  • Fleur de pavot : sommeil
  • Pommes de pin : fécondité, vigueur
  • Lierre : souvent associé à l’attachement, il était aussi un symbole d’immortalité dans la mythologie grecque (Dionysos), ce qui ajoute une couche de sens pour les érudits.

Ces motifs végétaux s’inscrivent dans une tradition chrétienne et néoclassique du XIXe siècle, où la mort était souvent représentée comme un passage (d’où le papillon, l’oriflamme ailé) ou une attente (le sommeil du pavot). Les cimetières de cette époque étaient conçus comme des « jardins de mémoire », où chaque symbole avait une fonction pédagogique et réconfortante pour les familles.

Motifs Animaux

Cimetière de Loyasse, tombe du chocolatier Isac Casati, chouette : augure de la mort et symbole de sagesse
Tombe du chocolatier Isac Casati, chouette : augure de la mort et symbole de sagesse

Serpent qui se mot la queue (en forme de 8) : symbole de l’infini

Chouette : sagesse

Coq : pasteur des âmes (à la fois protecteur et défenseur)

Papillon : âme libérée quittant le corps, renaissance

Chauve-souris : mène le défunt à travers les ténèbres et l’aide à y trouver son chemin

Autres motifs

Le coussin : attribut des coeurs enflammés

L’ancre marine : attachement familial

Barrières (autour de la tombe familiale) : protection contre les autres et montrer que l’on est réuni

Oriflamme ailé : âme du défunt

Sablier ailé : temps qui passe

Corne d’abondance : fortune, fécondité

Couronne : récompense ou succès, peut aussi symboliser l’éternité

Un cas symbolique à visiter, la chapelle Testenoire, allée 89/2

La tombe de la famille Testenoire est un exemple d’art funéraire néoclassique lyonnais, composant symboliques chrétienne et allégorique.

Tombe  Testenoire, cimetière de Loyasse, Lyon— Licence CC-BY-SA-4.0 Pierre Tribhou
Tombe Testenoire avec présence de Joseph Fabisch (sculpteur) et Antoine Duclaux (peintre), cimetière de Loyasse, Lyon— Licence CC-BY-SA-4.0 Pierre Tribhou

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