Confluence, balade architecture et urbanisme entre Rhône et Saône

Profitez d’une très belle demi-journée dans ce nouveau quartier à l’architecture hyper moderne, à la pointe entre Saône et Rhône, avec une visite culturelle à son exceptionnel Musée des Confluences.

Parcours de visite de Confluence

Nous vous proposons dans cette page une visite que vous pouvez faire en autonomie, à pied ou à vélo en combinant :

  • une balade le long de la Saône et du Rhône en passant par la pointe ;
  • une visite culturelle du Musée des Confluences ;
  • un pot l’été en terrasse au bord de l’eau.

Nota : Les visites guidées de nos guides conférenciers suivent un itinéraire différent du parcours ci-dessous, en approfondissant certaines thématiques. Voir notre  visite guidée Lyon-Confluence.

.

Votre itinéraire de balade Confluence

Prenez le tramway T1 jusqu’à la station Hôtel de Région – Montrochet (si vous commencez par la visite du musée) ou la station Musée des Confluences (si vous terminez par le musée).

Dans le sens Musée des Confluences – Place Nautique

Musée Confluences (avec un « s »)

Ce musée est un musée des sciences et des sociétés qui veut donner à tous les clés pour comprendre notre monde, notamment à travers les savoirs de la science et le fonctionnement de nos sociétés. Il est organisé autour de 3 thèmes :

  • D’où venons-nous ? Les origines de l’homme et de notre planète, la vie, la mort.
  • Qui sommes-nous ? L’être humain dans le monde, l’environnement.
  • Que faisons-nous ? L’histoire du passé au futur.
Musée des Confluences depuis la station de tramway T1 du même nom

Musée des Confluences depuis la station de tramway T1 du même nom

On y trouve(ra) une girafe de 2 mètres de haut « taxidermiée », un double phaéton Berliet C2 22 HP double phaéton, l’accélérateur de particules Cockcroft & Walton, un camarasaurus de 14 mètres de long.

Berges du Rhône et pont Raymond Barre

Promenade extrêmement agréable depuis le musée jusqu’à la pointe. On appréciera particulièrement la vue par dessous du nouveau pont Raymond Barre (ancien maire de Lyon, premier ministre et meilleur économiste de France, dixit VGE) dévolu aux «déplacements doux» (en langue de bois politique lyonnaise, tout déplacement n’utilisant pas un moteur à essence) qui forme avec le pont voisin, le pont Pasteur, un V. Puis plus loin sa forme particulière d’animal faisant le gros dos.

Pont Raymond Barre sur le Rhône en face de Musée des Confluences à Lyon
Pont Raymond Barre sur le Rhône, face au Musée des Confluences, Lyon

Quelques péniches d’habitation le long de cette berge rectiligne très minérale. En face, les bâtiments modernes de Tony Garnier puis le lycée international de Lyon.

La pointe du confluent du Rhône et de la Saône

On se croirait presque devant l’océan pour peu qu’une mouette se pose sur un des ducs d’Albe prolongeant la pointe.

La pointe de la Confluence vue coté sud avec à gauche le Rhône et à droite la Saône, le musée des Confluences est derrière.

Si l’on se retourne vers le nord, on a à gauche le pont ferroviaire de la voie Lyon Saint-Etienne. La basilique de Fourvière bien sagement sur sa colline. Le pont Raymond Barre avec son élégante arche à droite. Et au centre le diamant pas fini de tailler du musée des Confluences.

On reprend la route à gauche, c’est-à-dire à l’ouest, par la promenade qui longe la Saône.

Berges de Saône

Très agréable remontée au nord par ce sentier moins rectiligne que côté Rhône, pas de doute ce n’est plus le même cours d’eau. On passe sous le musée en direction du pont de chemin de fer.

Viaduc ferroviaire de la Quarantaine

Viaduc ferroviaire de la Quarantaine sur la Saône dans le quartier Confluences — Lyon

Sur ce pont en fer à la magnifique architecture circulent de nombreux trains vers ou depuis Saint-Étienne. Son histoire a été difficile. Construit en 1852, il s’écroule en 1854… coupant la navigation sur la Saône durant 2 ans. Le pont est reconstruit en 1856 et sera enfin remplacé par le viaduc métallique que vous voyez en 1932. Les 1er et 2 septembre, les allemands le dynamitent mais cette fois-ci, il tient le coup et peu endommagé pourra être réparé et remis en service, à l’époque avec une voie ferrée et une voie pour les automobiles et les piétons. Il est électrifié en 1954. Aujourd’hui, il est un élément structurant du paysage et, notez-le, il traverse la Saône en biais, comme de l’autre côté de la presqu’île traverse le Rhône le nouveau pont Raymond Barre.

Le cube orange et le cube vert de Confluence

Le quartier Confluence se veut une sorte de vitrine du futur, tant de point de vue archi que du point de vue écolo. Des bâtiments innovants  dispersés par les urbanistes dans cette partie de Confluence appelée « Ilot P »… « P » pour énergie positive (ils produisent plsu d’énergie qu’ils n’en consomment). En particulier le cube vert qui abrite la télé européenne d’info continue Euronews et le cube orange, des plus mitraillés par les photographes, avec son étonnant puits de lumière en façade.

Confluence, la Sucrière, le cube vert, le cube orange et le musée des confluences

D’autres bâtiments marquent ce quartier. Le Musée Confluences bien sûr. Mais aussi l’Hôtel de Région organisé autour d’un immense patio. Cet ensemble de bâtiments n’est pas courant, il marque l’ambition de Lyon, la sauce urbaine prendra-t-elle, on le saura dans les années prochaines.

Après le cube vert, ne ratez pas la Buvette de Francis qui subsiste du passé, de l’avant quartier à énergie positive, mais qui connaissait depuis bien longtemps la récupération d’énergie.

La place nautique et sa passerelle aux cadenas

On arrive à la Place Nautique par une fort belle promenade entre la Saône et des plans d’eau ressemblant à des mares dans lesquelles se reflète le centre commercial.

Le centre commercial Confluence se reflète dans une mare avec joncs et canards
Le centre commercial Confluence se reflète dans une mare avec joncs et canards.

La passerelle sur la « darse » (le bras de Saône qui rentre à l’intérieur de la presqu’île) obéit à la tradition récente des cadenas d’amoureux. On y captera également de magnifiques vues sur ce quartier encore en construction.

La passerelle sur la Place Nautique avec ses cadenas d'amoureux.

Voici un beau point final à notre balade.

Bonne découverte de Confluence.

Murs peints des quais de Saône et des pentes de Croix-Rousse – INFO : le mur des Lyonnais tagué

INFO : Le mur des Lyonnais tagué ! / UN CIRCUIT AVEC 4 MURS PEINTS, un escalier coloré, une fresque végétale. Dont le fameux Mur des Lyonnais à voir absolument. La balade mêle merveilleux quais de Saône et pentes de Croix-Rousse avec un sublime point de vue.

INFO SPÉCIALE : La Fresque des Lyonnais hélas bien ironiquement taguée

La célèbre fresque des Lyonnais — surnommée par les Lyonnaises et Lyonnais «la fresque des Lyonnais Célèbres» — a été taguée la nuit du 2 au 3 septembre 2023. Dans sa partie côté Saône, à l’endroit où Bertrand Tavernier est représenté avec sa caméra.

Ironie, elle l’a été avec un mot lyonnais lui-même très célèbre : le mot « Gone ».

Est-ce par l’un de ses propres gones ?

La mairie, la copropriété et CitéCréation, l’agence qui l’a réalisée, se penchent sur sa restauration. Sous 15 jours, est-il annoncé.

(photo d’avant le taguage)

Le circuit des murs peints des quais de Saône

Les murs peints de Lyon sont connus pour leur nombre, leur diversité et leur beauté. Créés en grande partie par la coopérative CitéCréation, ils font désormais partie du patrimoine de la ville. Quatre sont en bord de Saône, dont l’immense mur des Lyonnais. Un autre, végétal, et un escalier peint sur les pentes.

Mur peint des lyonnais célèbres, quai de Saône, Lyon 1er (croisement rue de la Martinière, quai Saint-Vincent)
Mur peint des lyonnais célèbres, quai de Saône, Lyon 1er (croisement rue de la Martinière, quai Saint-Vincent)

Nous vous proposons un circuit en deux parties :

  1. D’abord une boucle. Durée : une heure. Vous découvrirez quatre murs peints dont la fameux Mur des Lyonnais et l’immense Bibliothèque de la Cité.
  2. Puis une montée à travers un jardin vers la place Rouville avec un somptueux point de vue vers l’escalier coloré Prunelle et une fresque végétale.

On y va donc :


Mur peint des écrivains, quai de la Pêcherie

Mur peint des écrivains, Lyon
Mur peint des écrivains, Lyon, quai de la Pêcherie

On commence arbitrairement par le Mur des Écrivains, à l’angle rue de la Platière quai de la Pêcherie. Y figurent environ 300 écrivains lyonnais et des extraits de leurs textes.

Frédéric Dard, l’auteur de San Antonio, évidemment.

Louis Calaferte, l’auteur du sulfureux Septentrion, interdit sous Pompidou, de Requiem des innocents et La mécanique des femmes, et d’une œuvre de théâtre régulièrement jouée aujourd’hui, Miettes, Un riche, trois pauvres.

La poétesse de la renaissance Louise Labé :

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle et trop dure.
J’ai grands ennuis entremêlés de joie.

Antoine de Saint-Exupéry et Le Petit Prince :

Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.

 

C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui rend ta rose importante.

 

Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve.

Saint-Ex est une star des fresques, on le retrouve aussi sur le mur des Lyonnais célèbres.

Jean Reverzy, auteur notamment de Le passage, résistant et déporté au camp de Mauthausen.

Hubert Mingarelli, un bel écrivain contemporain à la prose retenue, auteur de romans de pères et de fils, de marins, de soldats, Une rivière verte et silencieuse, Quatre soldats, Le Jour de la cavalerie.

Cette herbe poussait si vite que personne ne jugeait utile de couper une herbe qui aurait repoussé le lendemain. Elle commençait derrière les maisons et, me semblait-il, s’étendait aussi loin que la vue portait depuis le sommet du château d’eau. Mais je ne pouvais pas l’affirmer, car je n’étais jamais monté sur le château d’eau.

C’était une herbe mystérieuse.

Je pouvais marcher une heure sans rencontrer autre chose que ces herbes qui me dépassaient d’un demi mètre en hauteur, mais laissaient entrer la lumière du soleil, de sorte qu’il n’y avait rien d’effrayant à y marcher, même sur un kilomètre à l’intérieur.

Une rivière verte et silencieuse, Hubert Mingarelli, éd. du Seuil, 1999

Le pudique Charles Juliet révélé par son récit initiatique L’année de l’éveil porté au cinéma par Gérard Corbiau et dont le Journal (7 tomes à ce jour) chez POL est une des plus puissantes œuvres autobiographiques de la fin du 20ième siècle, Charles Juliet que l’on peut croiser se promenant dans Lyon.

« Les mots sont d’un emploi si facile que je les tiens en grande défiance. On peut en effet écrire les pires inepties sans qu’il y ait de sanction immédiate. »

Charles Juliet, Accueils, Journal IV, page 204

Remarquez au rez-de-chaussée de ce mur en trompe-l’œil trois boutiques et le facteur dans le porche. Juste à côté, une boîte aux lettres PTT, une vraie ! Et devant le mur, une chouette station Vélo’v.

Si vous avez envie de prendre un verre, vous avez l’embarras du choix avec des bars très sympas dans un rayon de 50 mètres et pas en trompe-l’oeil :

  • Ké de la Pêcherie, anciennement bar de la Pêcherie, magnifiquement placé face au mur peint, 1 Rue de la Platière
  • Le Broc’bar, avec une salle et une terrasse ombragée absolument formidables, un peu en retrait du quai, 20 Rue Lanterne

Les bouquinistes des quais de Saône

On traverse la rue pour aller sur le quai. Le week-end, on profite des bouquinistes installés là. Parmi le tout-venant quelques perles et aussi quelques personnages, nous vous conseillons celui qui est à l’extrémité sud, gouailleur et passionné de littérature contemporaine. Nous avons déniché chez ces bouquinistes des trésors : entre autres l’intégrale de Katerine Mansfield. Ça vaut le coup d’y passer un moment avant de descendre le quai vers le sud.

C’est à cet endroit entre la rue et le parking Saint-Antoine qu’il y a chaque mois de décembre le marché aux sapins. Odeurs d’épicéas et de Douglass garanties. Et également quelques scènes France profonde avec les fournisseurs de sapins ou certains acheteurs. Ca vaut le coup de se balader avec son appareil photo et son appareil olfactif.

On va jusqu’au pont Maréchal Juin pour traverser la Saône. Mais pourquoi donc tant de ponts lyonnais portent-ils des noms de militaires ? Nous pourrions en discuter lors d’une visite ensemble. Traversez avec prudence (les deux virages au bout du pont sont dangereux) et remontez au nord de l’autre côté, sous les platanes. C’est ici que chaque dimanche matin a lieu le marché de la création, essentiellement des artistes peintres qui exposent et vendent leurs tableaux. Les mauvais esprits raillent ces productions. N’empêche que le marché existe depuis des années et connaît un franc succès.

Mur peint de la cour des Loges

Le mur de la Cour des Loges
Le mur de la Cour des Loges

Nous voici vers la terrasse du bar le Rocambol. Vue sur la place et le palais du Change et, de l’autre côté de la Saône, l’église Saint-Nizier. Il manque aujourd’hui à cette perspective le pont du Change qui de 1020 à 1846 reliait les deux rives . Reconstruit après cette date, il a été détruit en 1976. Plus de pont aujourd’hui. On peut voir à quoi il ressemblait sur une reconstitution en ligne de l’ARIA un labo de recherche en architecture.

Depuis la terrasse, on a face à soi le mur peint de la cour des Loges. Ce mur est très habilement fait et si l’on n’est pas prévenu qu’il s’agit d’un trompe-l’oeil, on a toute chance de se … tromper et de croire qu’il s’agit d’un véritable échafaudage. S’y ajoute une mise en abîme qui piège le cerveau (le droit, le gauche ?) : cette bâche est-elle réelle ?

Au pied de ce mur, le glacier Nardone réputé à Lyon. L’été, c’est bondé. On vient là en famille s’offrir un plaisir partagé.

Deux bars que nous aimons :

  • Les Berthom, en contrebas de la petite place, un bar à vraies bières qu’on aime (les bières et le bar) avec une petite terrasse l’été et une salle gothique.
  • Le Rocambol avec sa belle terrasse.

Passerelle Saint-Vincent

On remonte ensuite le quai jusqu’à la passerelle Saint-Vincent, l’une des quatre passerelles sur la Saône. En traversant, on s’arrête au milieu pour profiter de la vue au nord sur un des plus beaux virages du fleuve et, côté Vieux Lyon, sur les belles façades du quai.

Si vous avez une petite faim, ne ratez pas la boulangerie en face de la passerelle. On s’y sent bien, comme dans un cocon, enveloppé dans des sensations et des parfums bien français. De l’autre côté des baguettes, flûtes et ficelles, vous arrivez au plus connu (avec le mur peint des Canuts à Croix-Rousse) des murs peints de Lyon  :

Mur des Lyonnais

(voir photo en haut de cette page)

Avec le mur peint des Canuts, c’est une des fresques à voir absolument à Lyon.

31 célébrités lyonnaises sont représentées là, sur 800 m² ! Oui, Madame, Monsieur, huit cent mètres carrés !

La liste des 31 lyonnais célèbres du mur
La liste des 31 lyonnais célèbres du mur

On vous les a mises ici pour que vous n’ayez pas à faire l’aller-retour entre la plaque qui les liste et le trottoir opposé où les contempler avec assez de recul. Parmi ces 31 :

  • Saint Blandine, la martyre ;
  • L’empereur Claude ;
  • Antoine-Marie Ampère, à qui l’électricité doit beaucoup,
  • Laurent Mourguet et surtout sa création : Guignol !
  • Antoine de Saint-Exupéry, mondialement connu pour Le Petit prince, auteur de Courrier Sud, Citadelle, Vol de nuit, Terre des hommes, pilote de l’Aéropostale vers l’Amérique du sud et disparu en mer pendant la deuxième guerre mondiale pendant un vol de reconnaissance ;
  • Les frères Lumière, industriels dont la contribution à la photographie puis le cinéma ont été déterminantes,
  • les populaires Bernard Pivot, abbé Pierre, Bernard Lacombe
  • Paul Bocuse, le grand chef lyonnais,
  • Frédéric Dard, le prolifique et gouailleur auteur de San Antonio, attablé au Pot Beaujolais, près de Bocuse
  • Bertrand Tavernier, à l’angle de la caméra, avec sa caméra, qui a notamment tourné à Lyon, L’horloger de Saint-Paul, et à qui ont doit de très nombreux films, Le Juge et l’Assassin, Coup de torchon, Capitaine Conan… Bertrand Tavernier toujours investi à Lyon et notamment président de l’Institut Lumière.
Trompe l'oeil en face du Mur des Lyonnais
Trompe l’oeil en face du mur des Lyonnais

Observez bien la fresque ! Vous remarquerez des effets saisissants de trompe l’œil. Par exemple les ombres des balcons. Ou un léger effet de cette brume qui monte aux matins d’automne de la Saône.

À l’opposé, angle rue Pareille et rue de la Martinière, on a un mur peint beaucoup plus discret. Il joue si bien du trompe-l’oeil qu’on ne le découvrirait pas si, à l’une de ses fenêtres, au premier étage, il n’y avait un personnage anachronique. Regardez tout en haut, au dernier étage, le chat à la fenêtre. Jouez à distinguer le vrai du faux.

Notre partenaire visitelyon.fr vous propose une magnifique GALERIE PHOTO de la fresque des lyonnais.

Mur peint Tony Tollet

La plupart des visiteurs du mur des lyonnais le rate ! Alors qu’il est juste en face, dans la rue Pareille.  C’est le plus récent des 4, inauguré en 2012, une création de plus de l’association Cité Création. Le making off est ici, nous vous le conseillons. Il est consacré à Tony Tollet, peintre lyonnais qui fut élève d’Ingres et prix de Rome en 1885.

Mur peint fresque hommage au peintre Tony Tollet
Mur peint fresque hommage au peintre Tony Tollet

Prolongation de la visite

On peut prolonger cette boucle par une charmante balade à flanc de colline de Croix-Rousse. Qui de plus offrira un point de vue inhabituel sur Lyon.

Continuez le quai Saint-Vincent jusqu’au passage Gouin. Au bout, prenez l’escalier. Vous allez monter en lacets à travers un jardin jusqu’à la place de Rouville.

Point de vue place Rouville

Vue depuis place Rouvile Lyon

Étonnante vue sur Lyon, de l’Opéra à Fourvière en passant par la « skyline » de la Part-Dieu.

Fresque vinyls de Keza place Rouville

Remarquable fresque street-art d’oiseaux chantournés dans des vinyles de Kesa, depuis 2014, qui récompense de l’effort d’être monté jusqu’ici. Elle est sur le mur qui fait l’angle avec le parapet.

Voir notre parcours street-art des pentes de Croix-Rousse et notre visite guidée du street-art à Lyon.

Escalier coloré Prunelle

Escalier coloré rue Prunelle, photo 2018
Escalier coloré rue Prunelle, photo 2018

L’escalier coloré de la rue Prunelle tient des murs peints et du street-art. C’est l’un de ces nombreux escaliers à flanc de colline dont on ne sait s’ils sont traboule ou rue. Il a été colorisé par des habitants du quartier avec Genaro Lopez, un directeur artistique, et l’aide d’une société de peinture dont le nom commence par Z.

Fresque végétale lumière

Mur de la Clinique Saint-Charles, rue de l’Annonciade, Lyon 1er

On descend la rue de l’Annonciade.

Fresque doublement zen sur le mur de la clinique. De par les photos paysagères world de Yann-Artus Bertrand. De par sa végétalisation. Fresque donc purement décorative, sans vocation identitaire ou historique. Son origine est presque paradoxale. Les propriétaires de la clinique, les Sœurs de la Congrégation Saint-Charles, lassées du tagage récurrent de ce mur, ce qui est courant des pentes, se sont adressées à la mairie qui à son tour s’est adressée à CitéCréation. Le caractère encaissé du lieu commandait une mise en lumière et ça tombait bien, c’est une spécialité de la ville. Les valeurs et les engagements des sœurs portaient sur le durable, CitéCréation a mis ce côté végétal et Yann-Artus. Depuis, finis les tags.

On peut terminer cette balade par exemple à la terrasse du glacier de la place Sathonay.

Belle découverte des murs peints des quais de Saône et des pentes.