Frédéric Dard fut un auteur immensément populaire. L’inventeur de San Antonio, fringuant commissaire et série éponyme de polars qui fut le plus grand succès populaire d’après-guerre, jusque dans les années 80. Son adjoint, Bérurier, était d’une truculence revigorante. Lequel donna son nom au groupe de punk rock Bérurier noir. Frédéric Dard racontait avoir choisi le nom de San Antonio en pointant son doigt au hasard sur la carte des États-Unis.
Or donc, Frédéric Dard, né à Saint-Chef en Isère, à côté, a passé sa jeunesse à Lyon, pratiquant comme Georges Simenon le journalisme pour apprendre son futur métier d’écrivain.
Pour lui rendre hommage, Lyon a donné son nom à un square fort joliment situé près du Gros Caillou, d’une école primaire et d’un point de vue stupéfiant sur l’est de Lyon, jusqu’aux Alpes, face aux façades ocres des rues égaillées de la Croix-Rousse.
Plaque du square Frédéric Dard pendant la fête foraine de la Vogue des marrons
Il a vécu à la Croix-Rousse de 23 à 28 ans, au 4 rue Calas.
Alain nous a écrit sur Facebook suite à ce billet :
Il a pu me voir dans mon landau, caisse à petites roues qui charriait les gones des pauvres! Dans la rue Calas se trouvait l’entrée d’un « clos » (9 peut-être),ensemble de jeux de boules à la lyonnaise et de buvettes.
Plaque au-dessus du 4, rue Calas, où vécut quelques années Frédéric Dard
En bon vivant, Frédéric Dard figure dans le mur peint des Lyonnais célèbres, dans le restaurant « Au pot Lyonnais » où officie Paul Bocuse, présenté sur le seuil de la porte. Frédéric Dard est attablé à l’intérieur, derrière la vitrine, levant un verre de beaujolais en direction des passants.
Ememem la joue avec des carreaux façon mosaïque, carrément carrelage, comme il y a deux mille ans, ici même, à Lugudunum et surtout à Vienne, quand la mosaïque était un art. La beauté de son travail questionne le paysage citadin.
Article mis à jour en novembre 2018, avril et mai 2019 avec de nouvelles photos d’œuvres
Mozilla mosaïque, carrément carrelage, Ememem mine des bitcoins de rue. On avait entendu parler de lui, on avait croisé quelques unes de ses mosaïques de carreaux, incrustées entre bitume, grès et ciment, on avait apprécié, sans aller plus loin, sans aller au bout de sa piste carrelée d’éclats brisés. Mais une après-midi, disposant de deux heures et errant rue des Capucins, on est entré au 7, dans un passage qui nous attirait, qui n’est pas un passage mais une impasse, juste après Le complexe du rire. Puis nous n’avons cessé de le croiser dans Lyon, jusqu’à la pointe de Confluence, où Rhône et Saône se mêlent.
Les mosaïques street-art de Ememem jusqu’à la pointe de Confluence
Ememem a eu l’idée géniale de taguer l’un des lieux les plus symboliques de Lyon, au confluent, Là où les eaux se mêlent, pour reprendre le titre d’un poème et d’un recueil de Raymond Carver, Where water comes together with other water. Et de le faire à la toute pointe, en aval du déconstructivo-cyclopéen musée des Confluences, chargé de présenter histoire naturelle, de l’homme et des civilisations.
Des rails plongent dans l’eau à la pointe du confluent, comme si l’ancienne voie PLM s’était enfoncée là et continuait sous l’eau jusqu’à la Méditerranée. Des branchages mêlés apportés par les eaux commencent à recouvrir le pavage de cœurs d’Ememen, que des archéologues retrouveront dans quelques siècles, comme une couche de plus de cette ville entre deux eaux.
Mosaïque du street-artiste Ememem à la pointe de Confluence, là où se mêlent Rhône et Saône, photo 10 mai 2019
Ememem, rue des Capucins, pentes de Croix-Rousse
7 rue des Capucins, Lyon
Je vous en prie, allez-y, allez au 7 rue des Capucins, nom d’un ancien ordre religieux, les pentes de la colline qui travaille étaient couvertes de jardins, de vignes et de monastères au 18ième. Entrez au 7. Au fond. Ce n’est rien mais c’est beaucoup. Comme une veine aurifère. Un filon de tungstène. Un sentier vers des âmes joyeuses. Un fléchage vers un monde de gnômes et de lutins. Une électrocution sous vos semelles. Ememem !
Ememem, 7 rue des Capucins, 6 juillet 2018Ememem, 7 rue des Capucins, 6 juillet 2018Ememem, 7 rue des Capucins, 6 juillet 2018Ememem, 7 rue des Capucins, 6 juillet 2018
Il y a des carreaux « miroir » où se reflètent la mosaïque d’en face.
Attaque au sol, attaque des murs, des pavés, avec les mêmes armes bitumées, mais colorées. Ememem, nom d’artiste, « Aime aime » aurait écrit l’écrivain catho Gilbert Cesbron qui voyait l’amour partout, comme Yves Duteil et Francis Cabrel. Mais Ememem la joue question au paysage citadin normé, ceci sans un mot moralisateur, avec des carreaux façon mosaïque, carrément carrelage, comme il y a deux mille ans, ici même, à Lugudunum et surtout à Vienne, quand la mosaïque était un art, bien avant Mozilla.
Entrez au 7 rue des Capucins, c’est de l’art de rue mineur, du discret, du Pierre Michon, du Raymond Carver, qui dessinent des traits de foudre dans les ciments. C’est l’art. C’est beau dans le sol carapaçonné que ça déchire. C’est Ememem.
Les mosaïques de Ememem, boulevard des Canuts
Photos de septembre 2018
Ememem, « flacking » boulevard des Canuts, après Monoprix, photo GB du 28 septembre 2018La géographie découle toujours du territoire, on en a encore la preuve ici, le flacking a la géographie du bitume — Ememem, photo GB du 28 septembre 2018Matériaux étonnants pour ce flacking, différents des mosaïques précédents, Ememem, photo GB du 28 septembre 2018
D’autres mosaïques street-art d’Ememem
Nous en découvrons sans arrêt, voici des photos d’avril 2019.
Ememem, « flacking » dans le virage sous la place Colbert, au début des escaliers vers la montée Saint SébastienEmemem, « flacking » place Colbert, vers les escaliers au nord-est de la placeEmemem, « flacking » place Bellevue vers le fortEmemem, « flacking » à même la chaussée au croisement des rues d’Algérie et Lanterne
Mis à jour le 2 nov. 2019 : voir l’exposition Picasso qui vient de commencer à la Sucrière.
À genoux à La Sucrière à Lyon, des 13 septembre à janvier 2019, devant l’ultimissime génie de l’humanité occidentale, devant le maître de la Joconde, le peintre de la Cène, l’inventeur de l’hélicoptère, du sous-marin, le dessinateur de l’homme de Vitruve (ci-dessous), végétarien bien avant l’heure :
Homme, si vous êtes vraiment […] le roi des animaux […] pourquoi prenez-vous vos sujets et enfants pour satisfaire votre palais, pour des raisons qui vous transforment en une tombe pour tous les animaux ?
devant Léonard de Vinci et surtout devant moult morceaux de la partie de son œuvre consacrée à ses inventions scientifiques, notamment une centaine de croquis, des représentations 3D et des maquettes tirées des susdits ainsi que deux centaines d’objets et des manuscrits de la main du génie du 16ième siècle, qui a terminé sa vie dans le Val de Loire, protégé par un des plus beaux rois que la France ait connu, François 1er, amoureux du Vieux Lyon qui à l’époque était plutôt le nouveau Lyon, Léonard dont l’ingénieur milliardaire Bill Gates a acheté à prix d’or quelques productions, fasciné à juste titre.
L’homme de Vitruve, Léonard de Vinci
Cette exposition est idéale pour les week-ends d’automne et d’hiver, couplée à une balade pédestre sur les berges de la Saône, alors que les feuilles mortes se reflètent dans les eaux du fleuve, en accord avec l’ineffable et mystérieuse poésie que dégagent les œuvres peintes de Léonard, hélas non montrées dans cette exposition « Da Vinci, les inventions d’un génie ».
L’occasion aussi de mettre un pied dans la La Sucrière, ancien bâtiment industriel du nouveau quartier Confluence, qui a gardé les magnifiques vis qui permettaient de glisser les sacs de sucre entre les étages, mélanges d’escaliers à vis et de toboggans. Sucrière qui accueille une année sur deux la Biennale d’art contemporain, la prochaine sera en 2019, en cette année 2018, sera à l’honneur dans les rues de Lyon et dans ses salles chorégraphiques la Biennale de la Danse.
Si vous ratiez cette exposition itinérante Léonard de Vinci à Lyon, vous pourrez ensuite vous rattraper à Barcelone. Ne vous méprenez pas sur le ton un peu moqueur de ce billet, nous sommes ému par avance de contempler les travaux du maître. Un seul regret, le prix d’entrée un tantinet élevé.
Exposition «Da Vinci, les inventions d’un génie»
Dates : du 13 septembre 2018 au 13 janvier 2019.
Tarifs : 8€ pour enfants, étudiants et groupes à partir de 10, 35€ pour les familles, 13€ en adulte individuel.
dimanche 16 septembre 2018 — départ de Terreaux à 14h30
Le populaire, festif et coloré défilé de la biennale de la danse de Lyon retrouvera son trajet habituel, où il doit être, dans la rue ! En 2016, à à cause des attentats, il s’était tenu dans l’enceinte close du stade de Gerland.
Biennale de la danse 2018 : du 11 au 30 septembre 2018
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Bonne biennale de la danse et bon défilé
Défilé 2006, départ place des TerreauxDéfilé 2006, le final place Bellecour
Boticellienno-écolo-érotique. Allez lui rendre visite ! La sculpture est vissée sur une souche, couleur bois, un noir corbeau sur son épaule, le long du sentier qui traverse le Jardin des plantes, en bas des pentes de la Croix-Rousse, près de l’amphithéâtre des Trois-Gaules. On pense au poète Höderlin. Tellement femme végétale que ton regard, toi la passante ou le passant, ne peut s’en détacher. Une femme enlacée d’une liane, symbiose humano-végétale. D’un érotisme magnifié dans son développement, peau tachée de grands pétales mauves.
Statue « Green vegetal world » jardin des plantes Lyon
L’œuvre est remarquable dans sa facture comme dans son installation, sur cette souche datant peut-être d’avant le jardin des plantes, au 19ième siècle. La légende qui y est gravée : MOTHER NATURE WAS HERE. Il est vrai que la nature fut là, voici longtemps. Il en reste les grands arbres autour.
Statue « Green vegetal world » jardin des plantes Lyon
Tu t’arrêtes. Tu en fais le tour. Tu as envie de la toucher. Est-elle sculptée dans du bois, de l’argile, imprimée en 3D ? Non, quand tu cognes de l’index replié dessus, elle sonne creux et tu devines qu’elle est dans ce carton-pâte utilisé pour les modèles à peindre que l’on trouve chez Rougié&Plé. Un travail d’abeille charbonnière qui laisse admiratif. Le piédestal porte la signature de son ou sa créateur, le/la street-artiste « Green vegetal world ».
Le street-art à Lyon est essentiellement sur les murs, hormis les inclusions de mosaïques d’Ememem dans les trottoirs et cette statue de « Green vegetal world ». À voir vite !
Oui, un rêve de petit garçon des sixties ou des seventies, voici ce qu’était le garage Citroën « art déco » des berges du Rhône. Vous vous souvenez des voitures miniatures Majorette ? Le must était de posséder le garage pour les ranger. Le garage Citroën de Lyon 3ième était tout simplement le plus grand d’Europe avec ses 5 étages reliés par des rampes d’accès et ses 30.000m².
Une architecture art déco
DS dans le hall
Construit début des années 30, en plein art déco, sa façade en a les attributs. Il est merveilleusement situé, au bord du Rhône, au bout de la populaire rue de Marseille, face à l’historique Miroiterie Targe, elle aussi classée au patrimoine, tout près des bâtiments historiques de l’université (on dit encore parfois les facultés ou les « facs ») de Lyon et de la piscine des berges, Bellecour est à 5 minutes à pied.
Moderne et ancien face à face, une station de vélos urbains devant l’ancien temple de l’automobile.
En 2011 le bâtiment a été restauré et requalifié en bureaux. L’immense rez-de-chaussée où l’on peut entre librement est remarquable avec son plafond à 15 mètres de hauteur et ses sculptures d’art contemporain.
Coworking au dernier étage
Le dernier étage a été aménagé en un immense espace de coworking. Yannick de Brioude Internet nous l’a fait visiter. Il a délibérément choisi avec son équipe de l’agence de référencement Lyon qu’il dirige de quitter des bureaux tristes mais un peu moins cher pour venir travailler là, face au Rhône et la ville. Gros choc pour qui a connu les vieux bureaux gris et standardisés des parcs d’entreprise… On a envie de travailler ici. Déco respirante. Nids pour téléphoner ou réunionner à deux, trois ou vingt, pour boire un café face à Lyon, manger ou faire du sport entre deux sessions de travail. L’atmosphère est silencieuse et intense alors que 150 personnes travaillent là actuellement.
Situé non loin du mur des Canuts, au 87 de la grande rue de la Croix-Rousse, il évoque la démarche du facteur Ferdinand Cheval, qui durant des années a patiemment bâti à Hauterives (à 80km au sud-est de Lyon) son palais idéal, caillou après caillou. Le jardin Rosa Mir a été édifié par le maçon Jules Senis à partir de 1958 pendant une vingtaine d’années, en remerciement après une guérison d’une grave maladie. Il l’a dédié à sa mère Rosa Mir et à la Vierge Marie. Jules Senis était un artisan compagnon qui possédait parfaitement son métier. Le jardin est inspiré de travaux de son pays d’origine, l’Espagne, qu’il a dû fuir avec sa famille à l’avènement du franquisme. Il a une surface assez modeste, 400 m2 seulement, mais un espace complètement à part, un dépaysement en plein Lyon.
Modalités de visite :
Réouverture : samedi 8 avril à 14h.
Le jardin accueillera les visiteurs chaque samedi jusqu’au 28 octobre de 14h à 18h.
Accès : 87, grande rue de la Croix-Rousse, Lyon 4ième
Photo du jardin Rosa Mir publié sur la page Facebook publique de Gérard Collomb, maire de Lyon
Scotchés H24 que nous sommes à nos smartphones, pads, télés, Facebook, Twitter, FranceInfo and co, nous devrions nous déconnecter de temps en temps. Regarder notre histoire à distance pour replacer notre histoire dans celle du monde, de ses soubresauts, des empires, de la pensée, la culture, l’économie. Lyon avec ses deux millénaires d’existence empile dans ses quartiers du Vieux Lyon, de la Presqu’Île et de l’autre côté du Rhône toute cette histoire. Depuis 1807, la Société d’Histoire de Lyonse consacre à étudier et raconter cette histoire de Lyon.
Pourquoi vous parler dans ce blog de cette « vénérable » Société d’histoire ? Parce qu’elle propose de pointues, donc passionnantes, conférences, une fois par mois. Par exemple, ce 20 février, « Le parrainage à Lyon », ce qui à l’heure du solidaire a du sens. Le 20 mars, elle portera sur « L’autel des églises de l’ancien diocèse de Lyon au Moyen Âge », qui permettra certainement d’appréhender le rôle de la religion dans la société d’alors. Le 16 octobre sur « Le premier opéra de Lyon entre 1687 et 1725 ».
Passionnant retour du festival Septembre de la Photographie de Lyon,
du 10 septembre au 15 octobre 2016
Arnaud Brihay, From on my road, 2008 – Galerie L’Abat-jour
Il n’avait pas eu lieu depuis 2012 ! L’occasion de nous délecter et nous remplir de photos, en guise d’avant-goût d’un festival plus construit en 2017.
Cette année pas de thème général, seulement des rencontres et des expositions au gré des choix des lieux. Ils sont 13 dans la ville, des galeries bien sûr et des écoles : L’Abat-Jour, L’ Alcôve, galerie Françoise Besson, La BF 15, Le Bleu du Ciel, BLOO galerie, La galerie Elizabeth Couturier, L’Atelier item, La galerie Regard Sud, La Sucrière, Vrais Rêves ainsi que la Bibliothèque Municipale et l’École Normale Supérieure de Lyon.
Un petit bijou ! Le guide trimestriel des expos photos de Lyon proposé depuis 2 ou 3 ans par les galeries de Lyon est un petit bijou. Véritablement, un petit bijou car impossible de trouver ailleurs une recension de toutes les expos photos à se mettre sous la dent à Lyon. Il offre de plus une bonne vision des galeries et lieux dynamiques de la ville en matière de photos (et ça bouge chez les jeunes). Le n°8 vient de sortir.
En papier, on le trouve évidemment dans ces galeries, mais aussi à la MAPRA, la maison régionale d’info sur les arts plastiques, vers la place des Terreaux (en-dessous du Crédit Agricole).
En numérique, il est à télécharger sur le site d’une des galeries photos emblématiques de Lyon, de réputation nationale, située sur Les pentes : Le Réverbère, qui expose, a exposé moult artistes tels qu’entre autres Alain Fleischer, Emmanuelle Fructus, Rip Hopkins, William Klein, Géraldine Lay, Bernard Plossu, Denis Roche, Xiao Zhang.
Nous reviendrons bientôt sur le festival Septembre de la photographie du 10 septembre au 15 octobre 2016.
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