Nous vous proposons une immersion au sein du symbole de la chrétienté lyonnaise, la basilique Notre-Dame de Fourvière.
Nous vous proposons une immersion au sein du symbole de la chrétienté lyonnaise, la basilique Notre-Dame de Fourvière.
Venez comprendre l’histoire, le symbolisme et l’architecture de ce monument classé patrimoine mondial de l’UNESCO et référencé premier site touristique de la région Rhône-Alpes Auvergne.
Découverte intégrale du site : l’intérieur de la basilique (église haute), la crypte (église basse) ainsi que l’extérieur.
3 temps : 30 min sur le parvis, 30 min à l’intérieur, 30 min dans la crypte.
La visite guidée en pratique
Elle dure 1h30, ajustable en fonction de vos contraintes et de vos souhaits.
Votre groupe peut aller de quelques personnes à une vingtaine de personnes. La visite est privée, vous avez le guide pour votre seul groupe.
Arrêt du funiculaire F1 Vieux-Lyon Fourvière pour 2 semaines
du 18 octobre au 2 novembre 2025
La ligne F2 sera en activité avec une plus grande fréquence. Profitez-en. Elle mène à l’amphithéâtre à son premier arrêt, très jolie balade dans le Lyon antique.
Histoire des ficelles
« Ficelles », ainsi surnomme-t-on les funiculaires à Lyon. C’est de l’affection. Et qu’elles montent très raides. Il en reste aujourd’hui seulement deux, vers Fourvière et Saint-Just. Avant de les emprunter avec vous, parlons d’abord des funiculaires disparus.
Les funiculaires de Croix-Rousse
Jadis deux autres escaladaient la colline de Croix-Rousse. De ceux-ci, il subsiste un tunnel routier au départ de la rue Termes et une plaque vers le gros caillou indiquant que Jean Moulin l’a emprunté pour aller à son rendez-vous le 21 juin 1943 à la maison du docteur Goujon à Caluire où il allait être arrêté avec ses compagnons par la Gestapo (voir notre parcours Résistance).
Le tramway des Macchabées
Cercueil sur le truck, famille, amis et croquemorts dans ses cabines, le funiculaire grimpait une voie grêle, passait un tunnel, de la gare de Saint-Paul à, 120 mètres plus haut, une plateforme exiguë et accrochée comme un départ de parapente au sommet de Fourvière. Là, de quai à quai, le cercueil était transvasé sur le truck du tramway et on s’installait dans sa motrice, debout. Direction, le cimetière de Loyasse. Gouffre financier, cette voie a fonctionné seulement de 1900 à 1937. Un immense viaduc à trois travées franchissait le creux des Quatre-vents et de la Sarra. Découpé en 1952, ses piles servent de base à l’aérienne passerelle d’aujourd’hui.
Le funiculaire pour Fourvière
Deux petits wagons mignons, plancher en pente, où l’on s’entasse dans la joie parmi les jeunes apprentis musiciens qui montent chaque matin avec leurs instruments étudier au Conservatoire de musique situé en haut de la colline.
Il vous conduit à Fourvière et vous dépose pile devant la basilique de Fourvière pour sa basilique et la découverte de son panorama : Visite de la basilique de Fourvière
Moins connu mais fascinant le cimetière de Loyasse, le « père Lachaise » lyonnais, est l’occasion d’une très belle balade au départ de la basilique avec d’incroyables vues sur la Saône, Croix-Rousse et les Monts d’Or : Balade urbaine au cimetière de Loyasse par le Parc des hauteurs
Comment le prendre ?
Veiller dans la station Vieux Lyon Cathédrale Saint-Jean à prendre la rame qui est à droite.
Le funiculaire au sortir de la gare montant vers Fourvière — Photo Ambre Lyon visite
Le funiculaire pour Saint-Just
Il conduit à Saint Just en s’arrêtant aux Théâtres Romains et est particulièrement fréquenté lors du festival Les nuits de Fourvière.
Comment le prendre ?
Veiller dans la station Vieux Lyon Cathédrale Saint-Jean à prendre la rame qui est à gauche.
Accès aux funiculaires
Ils sont intégrés au réseau de transports en commun de Lyon (TCL), si bien que pouvez enchaîner un trajet de métro ou de bus avec l’utilisation du funiculaire avec le même ticket. Ceci particulièrement et évidemment à l’intérieur de la station Saint-Jean Vieux Lyon.
De Part-Dieu au funiculaire
Vous pouvez par exemple arriver de Paris ou Marseille en tgv ou en TER de Chambéry ou Grenoble à la gare de la Gare Part-Dieu.
À Part-Dieu, prendre le métro ligne B vers Oullins.
Changer à Saxe-Gambetta pour la ligne D vers Gare de Vaise
Prendre à la station Vieux Lyon Cathédrale Saint-Jean l’un de ces funiculaires.
Accès Nuits de Fourvière et Musée gallo-romain Lugdunum
Accès Festival Nuits de Fourvière
Adresse entrée du festival : 6 rue de l’ Antiquaille
prendre le funiculaire Saint-Just
descendre à la première station « Théâtres Romains »
prendre à droite à la sortie et monter la rue de l’Antiquaille
Coordonnées GPS : Latitude 45.759716 ; Longitude 4.819871
Accès musée gallo-romain Lugdunum, amphithéâtre et odéon
La visite des Théâtres romains et le musée gallo-romain Lugdunum peut se faire soit :
à partir du bas, en arrivant comme pour le festival Nuits de Fourvière.
ou, plus pratique physiquement par le funiculaire Fourvière :
Prendre la rame Fourvière (à droite)
À la station Fourvière, prendre à droite en sortant
Descendre la rue Roger Radisson
L’entrée du musée et de l’amphithéâtre sont respectivement peu après le croisement
Prix et horaires
A la station de métro Vieux Lyon Cathédrale Saint-Jean
Le cimetière de Loyasse est passionnant pour au moins 3 raisons : l’impressionnante richesse de ses styles, ses célébrités (comme le mage Nizier-Anthelme Philippe), la balade pour s’y rendre par Fourvière et le méconnu Parc des Hauteurs.
Derrière la célèbre Basilique, en prenant le chemin des hauteurs, au-dessus de Lyon, nous vous proposons une visite de ce cimetière presque étrange, figé dans un romantisme entre 1850 et 1950, délicieusement loin d’aujourd’hui. Petit Père Lachaise, il a attiré les célébrités lyonnaises sur ses hauteurs et les a retenues dans le rets de ses allées concentriques où il est impossible de ne pas se perdre.
Une fois arrivé depuis le funiculaire de Fourvière par un chemin entre jardins et monastères, nous l’aborderons sous deux angles. D’une part très Paris Match, avec les célébrités du whos’s who lyonnais. D’autre part, de son incroyable symbolisme architectural, comme celui de la Basilique de Fourvière voisine.
On y va ?
Aller au cimetière de Loyasse par Fourvière et le Parc des Hauteurs
Couleur bleue : montée de la colline. Couleur orange : cheminement de l’esplanade au cimetière.
Partir du Vieux Lyon, à la station de métro Vieux Lyon.
Ou bien monter à pied par le jardin du Rosaire(itinéraire bleu sur la carte ci-dessous) au flanc de la Colline. Une très très jolie balade, exigeante physiquement. Pour cela, depuis la place Saint Jean, prenez la rue Saint Jean, la rue de la Bombarde, la rue du Bœuf sur quelques mètres, et la rude montée des Chazeaux. En haut des escaliers, on souffle. Prendre à gauche montée Saint-Barthélemy jusqu’à l’entrée du jardin. Traverser le jardin à votre gré par l’allée en zig-zags ou en coupant si vous êtes sportif. À la saison des roses, profitez de la jolie allée avec stations du chemin de croix.
Sur l’esplanade de Fourvière, prendre à droite la Montée Nicolas de Lange jusqu’à l’entrée sur votre gauche du Parc des Hauteurs.
Traverser le Parc des Hauteurs en profitant de toutes les belles choses qu’il vous offre : vues sur Croix-Rousse, les Monts d’Or, les belles boucles de la Saône, la passerelle des Quatre-vents (avec en-dessous les vestiges de la station d’un ancien funiculaire) et un bel espace vert derrière. Mise à jour 2025 : depuis quelques années la végétation a beaucoup poussé et la vue sur la Saône n’est plus possible.
Traverser entièrement le Parc des Hauteurs et à la sortie prendre à droite et aussitôt à gauche, le cimetière est indiqué.
Histoire et carte du cimetière de Loyasse
C’est le plus ancien cimetière de Lyon. Il est vite devenu branché de s’y faire inhumer. Avec un monument à sa hauteur sociale ! C’est pour cela que le cimetière fourmille de célébrités lyonnaises et de tombeaux spectaculaires. Mais aussi de sépultures abandonnées devenues pour certaines romantiques.
Livrets-guides
Livret « La mémoire des Lyonnais » et livret « Des pierres qui parlent » gratuits disponibles dans la guérite auprès de l’accueil du cimetière.
Ces 2 livrets remarquablement bien fichus sont indispensables pour visiter le cimetière.
Des monuments et des tombes spectaculaires, parfois romantiques
La plus haute du cimetière est au fond, sans doute un concours de saut en hauteur.
Des stèles inspirées de l’Antiquité.
La végétation triomphe de la mort.
Et le romantisme aussi.
Célébrités lyonnaises et curiosités
> Voir le livret-guide « La mémoire des Lyonnais » et les numéros correspondants sur le plan.
Édouard Herriot (n°1)
Député, sénateur, président du conseil (3 fois), ministre, député, maire de Lyon (pendant 52 ans !), membre de l’Académie française, officier de la Légion d’honneur, président du parti radical-socialiste… écrivez-nous si nous avons oublié quelque chose. En 1942, il renvoie sa Légion d’honneur au maréchal Pétain. A sa mort, le cimetière étant plein comme un œuf, on lui a érigé à la place de la cabane à charbon des croque-morts à l’entrée du cimetière un monument quelque peu stalinien (photo). Herriot qui était un lettré a aussi laissé derrière lui un paquet de citations où luit l’esprit lyonnais :
La tradition, c’est le progrès dans le passé ; le progrès, dans l’avenir, ce sera la tradition.
Rien n’est si dangereux qu’un imbécile qui a les apparences d’un homme intelligent.
La politique est un chapitre de la météorologie. La météorologie est la science des courants d’air.
La politique, c’est comme l’andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop.
Maintenant que je suis vieux, lorsque je parcours un cimetière, j’ai l’impression de visiter des appartements.
Tombeau de Edouard Herriot à Loyasse
Gérard Collomb (1)
Après avoir été des années dans le même fauteuil de maire de Lyon qu’Édouard Herriot, Gérard Collomb désirait ardemment, paraît-il, être son voisin dans la mort. Son vœu a été largement exaucé, ils sont en face à l’entrée du Père Lachaise lyonnais.
Maître Philippe de Lyon (25)
Le tsar Nicolas II le consultait. Maître Philippe de Lyon, guérisseur, magnétiseur, médecin sans titre, medium, grand mystique, était connu du monde entier. Consulté par l’aristocratie, lui qui venait du peuple soignait gratuitement les enfants pauvres. De son vrai nom Nizier Anthelme Philippe, né en Savoie en 1849, installé à Lyon, il commence par de nombreuses guérisons inexpliquées et en 1870, un miracle, ramenant à la vie le jeune Jean Chapas, déclaré mort par le corps médical, déjà habillé pour son inhumation. Il est lancé.
Il va acquérir une renommée internationale pour ses dons de guérison et également ses conseils spirituels, attirant une clientèle située sur toute l’échelle sociale, jusqu’aux rois. Il passera plusieurs mois en Russie, auprès du tsar, avant d’être remplacé par l’encore plus fameux Raspoutine.
Sa tombe à Loyasse est un lieu de pèlerinage, recevant des fleurs, des ex-votos, des témoignages de reconnaissance.
Coordonnées de la tombe de Maître Philippe de Lyon
45.763128169600996, 4.811467780096062
Pauline Jaricot
Tombe de Pauline Jaricot
Pauline Jaricot était et est toujours une figure majeure de la charité et de l’évangélisation du XIXe siècle. Née en 1799 dans une famille riche de Lyon, elle s’est consacrée au soutien des missions catholiques dans le monde entier, qui avaient à l’époque un rôle important, on dirait aujourd’hui de soft power, dans la présence de la France à l’étranger et la propagation des valeurs européennes, critiquées aujourd’hui pour leur ethnocentrisme, notamment en Afrique et en Asie. Sa grande réalisation est la création en 1822 de l’œuvre de la Propagation de la Foi, qui existe toujours et en soutien des missions catholiques dans le monde. Son engagement social et spirituel est toujours chez les catholiques une source d’inspiration, et sa tombe à Loyasse attire encore aujourd’hui des visiteurs et des admirateurs.
Marie-Anne Leroudier, couture et suture (6)
Artisane exceptionnelle, Marie-Anne Leroudier est un exemple notoire de réussite par le travail et le talent. Née Marie-Anne Haug à Belfort, elle s’installe à Lyon où elle devient une brodeuse de renommée internationale. Elle a formé des générations d’élèves, et pour la grande histoire de nos veines et de nos artères, elle a appris au futur prix Nobel de médecine Alexis Carrel l’art délicat de la suture.
En 1888, elle dirige le premier cours municipal de broderie, démocratisant l’accès à un savoir-faire d’excellence. Ses œuvres, primées aux expositions universelles, ornent aujourd’hui des églises, des opéras et des palais.
Sa tombe rappelle que le cimetière abrite en plus de notables des destins hors du commun, y compris de femmes remarquables parties de peu.
Et d’autreS VIP
5 – Carré des prêtres
8 – Le fondateur de la Brasserie Georges
12 – Jean-Philippe Wuillermoz
13 – Famille Guimet
14 – Velocio
15 – L’architecte de Fourvière, Bossan
23 – Les jouteurs
25 – Le Mage Philippe (Nizier-Anthelme Philippe)
21 – Le sponsor de la première montgolfière, Jean-Espérance de Laurencin, dans un tombeau en pyramide à quatre pans. En tant que financeur des frères Montgolfier, il était dans le premier vol :
Les essais captifs ont lieu du 7 au 15 janvier 1784. Le ballon a souffert de l’hiver rigoureux cette année-là. De plus, du fait de sa taille, le gonflement est très délicat, surtout avec des aides aérostiers peu expérimentés. Le temps peu favorable et une lutte entre les souscripteurs pour savoir qui volerait faillit faire capoter le projet.
Enfin, le 19 janvier, le temps est propice et les esprits calmés, 100 000 Lyonnais sont présents et même Pierre, le père des deux inventeurs est là. Prennent place à bord du Flesselles, Joseph dont c’est le seul et unique vol, Pilâtre, le comte de Laurencin qui avait amené une grande partie des fonds, le comte de Dampierre, le marquis de Laporte d’Anglefort, le prince de Ligne et le jeune Fontaine. Un resquilleur est évacué tel un sac de sable.
La symbolique
> Voir le livret-guide « Des pierres qui parlent »
Certaines tombes « embarquent » une symbolique importante à base d’animaux et de fleurs. À qui s’adresse cette symbolique ? Mais à nous, à plus d’un siècle de distance ! Elle a été sculptée pour les vivants, pour leur dire certaines choses que l’on voulait leur signifier…
Ces symboles dialoguent également avec l’esthétique du lieu, comme les barrières en fer forgé, typiques de l’artisanat lyonnais, ou les anges ailés qui ornent les tombes bourgeoises.
Prêtons-nous donc à leurs discours symbolique et esthétique et allons-y :
Sablier ailé et serpent qui se mord la queue
Motifs Végétaux
Quelques exemples :
Fleur de pavot : sommeil
Pommes de pin : fécondité, vigueur
Lierre : souvent associé à l’attachement, il était aussi un symbole d’immortalité dans la mythologie grecque (Dionysos), ce qui ajoute une couche de sens pour les érudits.
Ces motifs végétaux s’inscrivent dans une tradition chrétienne et néoclassique du XIXe siècle, où la mort était souvent représentée comme un passage (d’où le papillon, l’oriflamme ailé) ou une attente (le sommeil du pavot). Les cimetières de cette époque étaient conçus comme des « jardins de mémoire », où chaque symbole avait une fonction pédagogique et réconfortante pour les familles.
Motifs Animaux
Tombe du chocolatier Isac Casati, chouette : augure de la mort et symbole de sagesse
Serpent qui se mot la queue (en forme de 8) : symbole de l’infini
Chouette : sagesse
Coq : pasteur des âmes (à la fois protecteur et défenseur)
Papillon : âme libérée quittant le corps, renaissance
Chauve-souris : mène le défunt à travers les ténèbres et l’aide à y trouver son chemin
Autres motifs
Le coussin : attribut des coeurs enflammés
L’ancre marine : attachement familial
Barrières (autour de la tombe familiale) : protection contre les autres et montrer que l’on est réuni
Oriflamme ailé : âme du défunt
Sablier ailé : temps qui passe
Corne d’abondance : fortune, fécondité
Couronne : récompense ou succès, peut aussi symboliser l’éternité
Un cas symbolique à visiter, la chapelle Testenoire, allée 89/2
La tombe de la famille Testenoire est un exemple d’art funéraire néoclassique lyonnais, composant symboliques chrétienne et allégorique.
Tombe Testenoire avec présence de Joseph Fabisch (sculpteur) et Antoine Duclaux (peintre), cimetière de Loyasse, Lyon— Licence CC-BY-SA-4.0 Pierre Tribhou
Monter à Fourvière est quasi incontournable quand on visite Lyon. Le point de vue y est absolument exceptionnel sur la ville et la région jusqu’aux Alpes. Nous vous proposons deux itinéraires depuis la cathédrale Saint-Jean par le funiculaire ou par le magnifique jardin du Rosaire au flanc de la colline.
On peut monter à Fourvière à pied ou par le funiculaire. Les deux ont leur avantage. Le moins fatiguant est de monter en funiculaire et de redescendre à pied par les jardins du Rosaire.
Rejoignez la station de métro Vieux Lyon sur la ligne D.
Avec un ticket de métro standard, vous pouvez prendre la « ficelle » — terme lyonnais pour funiculaire — en direction de Fourvière. ATTENTION, allez bien sur le quai de droite ! L’autre, celui de gauche, est celui d’un autre funiculaire qui monte à Saint-Just.
En débouchant de la station de la ficelle, vous arrivez devant la basilique de Fourvière. Celle-ci tourne le dos à Lyon (elle est orientée est-ouest comme la plupart des églises). Traversez son parvis. Passez sur son flanc gauche pour rejoindre le point de vue.
Itinéraire par le Jardin du Rosaire
ATTENTION : cet itinéraire est très physique et n’est pas réalisable si vous avez des difficultés de marche ou des poussettes.
De la Place Saint-Jean devant la cathédrale, prenez la rue Saint-Jean, puis à gauche la rue de la Bombarde, puis à droite sur quelques mètres la rue du Boeuf. Engouffrez-vous dans les escaliers de la montée des Chazeaux et courage !… il y en a un bon paquet, l’occasion de faire un check-up de votre forme physique et, si vous fumez encore, d’arrêter définitivement ! Retournez-vous de temps en temps avec votre appareil photo. Il y a de belles vues plongeantes sur la façade de la cathédrale Saint-Jean.
En haut de la montée, prenez à gauche sur quelques dizaines de mètres. Entrez dans le jardin (l’entrée de droite est celle de l’école d’ingénieurs ECAM Lyon) et suivez l’allée qui zigzague parmi arbres et buis. Après une stature de Jésus, vous accéderez à une allée avec les stations du Chemin de la Croix fleurie de forts beaux rosiers, ceci bien sûr en fonction des saisons. Plus haut, certains endroits s’offrent à la méditation où, regardant la ville et son agitation à vos pieds, vous pourrez réfléchir à la vanité de la vie… une préparation en somme à la visite du cimetière de Loyasse. En fin d’année, regardez la grande roue, place Bellecour, le mari et la femme d’un couple de forains divorcés s’en dispute l’emplacement depuis 2010. On vous disait bien que ce jardin est un lieu de méditation !
Tout en haut, vous allez au pied de la basilique, là où le projet initial avait prévu des entrées solennelles… Il paraît même qu’un escalier « à La Fátima » devait monter jusque là depuis la place Saint-Jean. Après un passage dans un creux, vous remontez et arrivez par un dernier escalier au fameux point de vue. Enfin !… mais quelle belle promenade, n’est-ce pas ?
La basilique
Basilique de Fourvière, Lyon
Bâtiment estomaquant que l’on croirait sorti d’une BD. D’ailleurs elle nourrit l’univers fantasmagorique d’un peintre que l’on trouve chaque dimanche matin sur le Marché de la Création, sur les quais de Saône. Mélange d’art byzantin, gothique, roman où l’on a jeté des éléments architecturaux de dix siècles, elle évoque soit un décor de pièce montée de mariage pour les plus païens, soit pour les plus croyants un lieu fabuleux aux allures de Saint Jacques de Compostelle… Les lyonnais l’ont surnommée l’éléphant renversé, rapport à ses quatre tours d’angle qui évoquent les quatre pattes d’un pachyderme.
Elle a été construite à la même époque que le Sacré-Coeur et Notre-Dame-de-la-Garde, celle de la Restauration… Sa construction résulte d’une promesse faite en 1870 par les lyonnais à leur archevêque, celle de construire sur cette colline une basilique dédiée à la Vierge si la ville est épargnée par les Prussiens. La construction démarre en 1872 et se termine 12 ans plus tard.La Basilique de Fourvière représente donc selon la lecture que l’on a des événements soit la foi, soit la peur. Les anti calotins se cotisent pour construire à côté le contrefeu de la tour métallique.
Mais quelles que soient ses croyances religieuses, la basilique qui domine la ville, comme « Le Crayon« , en est un des symboles les plus populaires.
Le point de vue de Fourvière
La vue porte jusqu’aux Alpes, à 160 kilomètres, lorsque la météo le permet on voit le trapèze du Mont-Blanc et la dentelle crémeuse du Vercors, rosée au coucher du soleil. Plus proche, on a presque tout Lyon à ses pieds. A vos pieds le haut navire de la Cathédrale Saint-Jean, le ruban ardoise de la Saône, le carré saumon de la place Bellecour, l’ancienne place d’armes sous la royauté, le toit demi-cylindrique de l’Opéra qui a tellement divisé les lyonnais à la rénovation de l’Opéra, ils l’ont surnommé « le tonneau ».
Lyon avec « Le Crayon » vue de l’esplanade de Fourvière
Plus loin, dans un deuxième cercle, au sud, au confluent du Rhône et de la Saône, les toits brillants du nouvel hôtel du Conseil Régional de Rhône-Alpes, face à vous « Le crayon » surnom de la tour Part-Dieu, la plus haute tour de Lyon, 164,9 mètres, à la forme et à la couleur inspirées de la tour rose du Vieux Lyon, puis les Gratte-Ciels de Villeurbanne, bâtiments emblématiques des utopies des années 20, puis le Parc de la Tête d’Or avec son lac qui se confond à cette distance avec le Rhône et, derrière lui, l’arc rose de la Cité Internationale, que l’on voit en arrivant de Paris en TGV. Plus loin encore, bien visibles, à 38 kilomètres, les trois tours de refroidissement de la centrale nucléaire du Bugey.
Suite de la promenade vers le cimetière de Loyasse et l’amphithéâtre
Vous pouvez redescendre dans le centre de Lyon ou, si vous avez le temps et le désir, poursuivre votre visite de la colline de Fourvière avec notre itinéraire de découverte des hauts de Fourvière (en cours de rédaction). Il vous offrira d’autre vues sublimes sur Lyon, la visite du Père Lachaise lyonnais et celle de l’amphithéâtre où se déroulaient les spectacles de la ville il ya deux mille ans et où on lieu, désormais, chaque été, les Nuits de Fourvière.
Bonne visite de Fourvière
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