WC à Lyon et toilettes publiques

WC et toilettes par quartier + Google Map dans les principaux points à visiter de Lyon et autour des gares

Les toilettes et WC publics manquent à Lyon. Comme dans la plupart des villes françaises. Comme si cet équipement était superfétatoire. Il faut recourir à des expédients. Prendre un café dans un bar. Les enfants derrière une portière ouverte. Pour pas mâle d’hommes, uriner sous les ponts. C’est notamment le cas sur les berges du Rhône, avec des odeurs « désagréables », particulièrement durant les canicules. Pourtant, le journal local, Le Progrès, sous le titre « Lyon, championne de France des WC publics » cocoricotait « Avec près de 170 sites, et près de 190 toilettes, Lyon peut s’enorgueillir d’avoir la meilleure couverture en France concernant les WC publics. » Il est vrai que selon le même article Marseille en compte… 10 ! Et que ceux de Lyon sont à peu près uniformément répartis sur la ville, gage de politique publique. Y compris sur les berges, mais hélas plutôt en haut sur les quais qu’en bas aux sorties des spots à bières.

WC berges du Rhône, quai Augagneur, géré par la société JC Decaux (en 2019) — Un bel exemple de design urbain, réussi.

Cependant, ce podium lyonnais (comme Lyon les adore) est à nuancer fortement. WC fermés ou dans un grand état de saleté (place Tabareau depuis des mois à la date de rédaction de ces lignes), ou bien au-delà de leur capacité (parc de la Tête d’Or). Et surtout zones blanches, quasiment sans toilettes (Terreaux, Confluence).

Plan des WC à Lyon et toilettes publiques dans les principaux quartiers à visiter

C’est une carte Work in Progress. Dernière mise à jour 2 août 2019.

 

WC Place Bellecour

La reine sans conteste des toilettes et WC publics à Lyon est située place Bellecour, à l’angle sud-est, vers les marchands de fleurs. Toilettes toujours très propres, avec un personnel à demeure. Ouverts tous les jours de 8h à 19h30.

La Fnac

Les WC de la FNAC sont payants, cependant il est souvent possible d’en bénéficier sans dégainer d’euro, en s’engouffrant derrière en sortant, ou parce que les monnayeurs sont assez souvent HS.

WC Vieux Lyon

Il y a des WC publics à droite de l’entrée du métro, avec également du personnel à demeure. Ouverts tous les jours de 8h à 19h30.

Autre WC public : place Valensio.

WC 1er arrondissement, Terreaux et Sathonay

Le WC piégeur du musée des Beaux-Arts

Dans le cloître du du musée des Beaux-Arts, juste à gauche de son entrée, il y a un WC d’un genre bien particulier. Un WC automatique qui  parfois bloque la personne à l’intérieur. Sa porte s’ouvre toute seule, jusque là ok, mais, vous préviennent les employés du musée, « Il ne faut surtout pas essayer de la fermer à la main, sinon vous pouvez rester bloqué à l’intérieur… » Forcément, on hésite après ce genre d’avertissement.

WC relativement propre, mais sans papier toilette, ni savon, ni sèche-mains.

Zéro WC public place des Terreaux

Place des Terreaux, l’une des plus fréquentées de la ville, des fontaines dues aux artistes Bartholdi et Buren, mais pas de WC publics en vue !

2 solutions débrouilles et gratuites :

  • les WC du parking LPA, entrée à gauche du musée
  • les WC de la cafétéria du Musée des Beaux-Arts, au 1er étage, accessibles sans ticket d’entrée au Musée

WC Place Sathonay

Les plus anciennes, les plus sales, les plus dans l’escalier, les étonnants WC place Sathonay, à 50 mètres de la mairie du 1er, à droite en montant les escaliers vers le jardin des plantes.

WC place Rambaud

Ceux de la place Rambaud, en face des Halles de la Martinière (adresse très sympa pour un verre avec wifi), sont nettement plus sympa.

WC Croix-Rousse

Sur le boulevard de Croix-Rousse, sur la place avant la mairie du 4ième en venant du métro.

WC Parc de la Tête d’Or

On en compte 6, un nouveau est en projet. Vu l’affluence, ils sont à certains moments hors de leur capacité, malgré les camionnettes des prestataires souvent arrêtées à côté.

À noter, juste à l’entrée des Enfants du Rhône, le WC est à gauche.

Et, à l’extérieur, sur les quais du Rhône, en diagonale de la buvette.

WC Berges du Rhône

Bien desservi au nord en toilettes, entre le Parc de la Tête d’Or et la rue Part-Dieu. Rien au sud, et particulièrement Fosse aux Ours, autour des gradins, de part et d’autre du pont de la Guillotière. Il faut aller un peu plus loin, Place Ballanche.

WC Confluence

Très peu de WC dans le nouveau quartier de Confluence. Aucun entre l’Hôtel de Région, le centre commercial et la station de tram. Il faut aller presqu’au bout de la darse, côté nord, en face de la passerelle aux cadenas amoureux.

Plus au nord, un WC est dissimulé derrière l’église Sainte-Blandine.

Aucun à la pointe, autour du musée des Confluences. 

WC gares Part-Dieu, Perrache et Jean Macé

WC gare Part-Dieu

Payantes, dans la gare, de 6h à minuit. On y accède par une sortie sur le côté en se dirigeant côté Villette.

Un seul WC public dans le coin, non payant, boulevard de la Villette.

WC gare Perrache

Toilettes dans la gare, ouvertes de 6h à 21h.

Au nord de la gare, place Carnot, côté ouest.

Au sud de la gare, cours Suchet, de part et d’autre du cours Charlemagne, 2 toilettes publiques.

WC gare Jean Macé

Dans la gare, quai 1, de 6h à 20h.

Sur la place Jean Macé, à côté de l’entrée du métro, du côté de la mairie du 7ième arrondissement.

Pour continuer

Nos autres informations pratiques : métros, trams, vélo’v, parc relais…

Vous souhaitez nous signaler un point toilettes ne figurant pas dans notre liste ? Ecrivez-nous :

Bonne visite de Lyon

Grand Hôtel-Dieu — Histoire, cité de la gastronomie, boutiques, horaire et plan

Le grand Hôtel-Dieu est réouvert depuis la fin du confinement. Immense par son histoire et ses dimensions, l’Hôtel-Dieu de Lyon a été entièrement réhabilité. Il accueille à deux pas de Bellecour une cité de la gastronomie. On peut aussi s’y promener, s’y détendre, boutiquer et admirer ce bienveillant monstre de pierre blonde. Visite.

Immense ! Par son histoire presque millénaire autour du soin hospitalier et de la médecine, par son architecture marquée par le souffle de Soufflot, par sa surface de plus de 40.000 m2 où se succèdent cours et jardins.

Cour du cloître, Hôtel-Dieu de Lyon — Photo : Ambre, Lyon visite

L’Hôtel-Dieu de Lyon vient d’être entièrement réhabilité du point de vue architectural. Côté projet culturel, il accueillera en 2019 une cité de la gastronomie. On peut en attendant s’y promener, s’y détendre, boutiquer et admirer ce bienveillant monstre de pierre blonde. Visite.

Histoire architecturale des moines hospitaliers à Soufflot

1er novembre 1532, François Rabelais pénètre dans le fourmillant Hôtel-Dieu de Notre-Dame de la Pitié du Pont-du-Rhône pour prendre son poste de médecin. Il a publié son premier roman, Pantagruel, chez Claude Nourry, imprimeur installé près de la place des Jacobins.

L’hôpital existe depuis au moins 1184. Il a d’abord été une maison d’accueil des passants et voyageurs malades sous le nom « hospital du Pont du Rosne » à l’extrémité du pont de bois de la Guillotière. Leurs constructeurs étaient des moines bâtisseurs spécialistes des ponts qui plaçaient à leurs extrémités une chapelle et une maison d’accueil pour les nécessiteux. Ils avaient fait de même à Avignon avec le pont Saint-Bénézet. Quand Rabelais y officie, l’hôpital a 180 lits. On met trois malades dans chaque. Rabelais se fait littéralement virer en 1535, trop souvent absent.

Il est agrandi dans les années 1620 sur un plan en croix. À l’intersection des branches, une chapelle. En son centre, un autel. Les malades n’ont pas besoin de quitter leur dortoir pour suivre la messe. Cette chapelle de 26 mètres de haut et 11 mètres de côté est coiffée d’un dôme carré qui deviendra le « Petit Dôme » lorsque sera construit son grand frère. Le cloître est mis en place, celui dont l’entrée est aujourd’hui place de l’Hôpital. Puis la chapelle baroque attenante.

Hôtel-Dieu, Lyon — Photo Ambre, Lyon visite

Le grand Soufflot, futur architecte du Panthéon et admirateur d’Andrea Palladio, s’installe à Lyon en 1738 à la fin de sa formation à Rome. La municipalité le charge de dessiner un Hôtel-Dieu agrandi. Il trace un nouveau dôme, plus haut, le « Grand Dôme » et quatre bâtiments, parallèles deux à deux. Ce qui lui permet de dérouler le long du Rhône cette somptueuse façade d’un tenant, 375 mètres, à la riche décoration.
Durant la Terreur, le corps médical paie un lourd tribu à la guillotine, une cinquantaine de médecins, chirurgiens, apothicaires sont décapités. Les bâtiments ont subi de gros dégâts pendant le siège.

Histoire médicale de François Rabelais à Léon Bérard

Nouvel agrandissement au 19ième et fusion avec l’hôpital voisin de la Charité. Il est de plus en plus réputé. Amédée Bonnet invente la chirurgie orthopédique. Jaboulay et Carrel expérimentent les premières transplantations du rein, sans succès. Destot les premières radiographies.

En 1923, Léon Bérard installe le deuxième centre anti-cancéreux français dans le Grand dôme.

L’activité hospitalière continuera jusqu’en 2010.

Réhabilitation

Commence alors sa deuxième vie, désormais orientée vers le luxe, le commerce et la gastronomie, sans référence ni projet culturel relié à ses huit siècles et demi consacrés au soin.

La réhabilitation terminée en 2018 a respecté les bâtiments en les embellissant grandement.

La grande verrière au-dessus de la cour du midi, Hôtel-Dieu, Lyon — Photo Ambre Lyon visite

Hormis une galerie marchande, sans projet culturel avant l’ouverture de la cité de la gastronomie, l’immense lieu est prétexte pour l’instant à la déambulation admirative dans cette beauté minérale néo-classique.

La Cité de la gastronomie

La cité de la gastronomie raconte l’histoire de la gastronomie à Lyon et la présente aujourd’hui sur 4000 m2 et 4 étages.

La chapelle

La chapelle qui était sous le dôme avec son autel, au centre des quatre ailes de 40 mètres de long, d’où les malades invalides pouvaient de leurs lits suivre l’office, est le centre de la cité de la gastronomie. L’endroit d’où l’on rayonne pour visiter dans l’ordre que l’on a envie les thématiques gastronomiques.

La petite apothicairerie

Les extraordinaires boiseries de la pharmacie de l’Hôtel-Dieu où l’on rangeait pots et onguents, classées depuis 1904, ont échappé aux rénovations successives. Elles se visitent maintenant et le plafond au-dessus sert d’écran de vidéo-projection à des évocations à vocation poétique.

Salle du conseil et salle des archives

Rénovés, y sont présentés didactiquement les enjeux sous-jacents liés à l’alimentation, écologiques, éthiques comme le bien-être animal, les anciennes nouvelles façons de faire de l’agriculture.

Salle des Quatre-Rangs

Extraordinaires ébénisteries de l’ancien hôpital de la charité remontées dans cette salle.

Gastro’ludothèque Miam Miam ! au 1er étage

Ici les enfants peuvent s’exercer à la cuisine pour comprendre comment ça se passe depuis les produits jusqu’à l’assiette.

Le banquet, mise en scène de la gastronomie lyonnaise

Est reproduite la table d’un bouchon, ces anciens restaurants ouvriers, devenus sous la patte des mères lyonnaises, dont les mères Brazier et Fillioux sont les plus connues, des lieux où allaient les bourgeois, les négociants en soie, les notables. Elles sont présentées sous forme d’animations ainsi que leurs grands héritiers, Paul Bocuse, Fernand Point, Jacques Pic, les frères Troisgros, leurs recettes totémiques, jusqu’au glouglou des casseroles sur le feu, hélas simulé, donc point d’odeurs qui déclencherait des appétits effrénés.

Les halles

Présentation de produits et choix interactifs sur des écrans. C’est l’évocation de ce repas français inscrit en 2010 au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco.

Histoire du soin et de l’Hôtel-Dieu

Enfin,il fallait tout de même que soit évoqué ce qu’a été des siècles durant ce lieu avant d’être transformé en espace touristique et commercial, c’est-à-dire un hôpital où l’on soignait. Un espace est donc dévolu à narrer cette histoire multi séculaire

et c’est tout ce qui reste de cet immense lieu de soin au cœur de la ville, le travail des soignants, le fonctionnement quotidien de l’hôpital, les grandes inventions médicales et chirurgicales faites ici.

Modalités de visite de la Cité de la gastronomie

Entrée 12 € ( 8 pour les enfants) et dégustation 12€.

Ouvert 362 jours par an.

Le grand réfectoire

Polémique, lorsque le projet de transformer l’ancien grand réfectoire de l’Hôtel-Dieu en brasserie haut de gamme, a été présenté à la presse en juillet 2018, faisant plus penser à une cafétéria qu’à un lieu classique. « Sûr que s’ils avaient pu « enlever » les voûtes, ils auraient pu donner libre cours à leur talent… » a réagi Patrice Beghain, ancien adjoint à la culture. Or donc, le grand réfectoire a ouvert précisément sous ce nom ainsi qu’un bar mi novembre 2018.

Boutiques

Foin du soin, le nouvel Hôtel-Dieu c’est d’abord des boutiques ! Et ce novembre 2018, il en arrive de nouvelles :

  • du prêt-à-porter féminin, Un jour ailleurs,
  • un expert du diamant, Polydiam, la Saint-Valentin approche !

puis viendront ensuite :

  • du design avec Silvera,
  • des accessoires féminins, Alexandre de Paris,
  • et un soyeux lyonnais, les Soieries Brochier

qui s’ajoutent à :

  • Soin du corps :  Clarins, Aroma Zone, Ecocentric
  • Bars, restauration : Buddha Bar, Beefhouse, l’asiatique Wagamama, Sushi Shop, Miss Paradis
  • Épiciers, traiteurs : Artisan de la truffe, Vatel gourmet, Le Roy René
  • Cafés, salons de thé : Café Mokxa, Second Cup
  • Déco : AM.PM, Obbo Design, Blanc Cerise, Silvera
  • Mode : Bobbies, Marie Sixtine, COS, Polidiam, Antony Morato, Maison Montagut, Citadium, Un jour ailleurs.

Horaire

L’Hôtel-Dieu est ouvert tous les jours de 7h30 à 1h.

Les cours du Midi et du Cloître ferment à 20h.

Boutiques : 10h à 19h30 sauf dimanche

Restaurants : tous les jours jusqu’à 1h

Plan, à voir

La Cour du Grand Cloître : très régulière, péristyle à arcades avec les plaques des anciens donateurs. Médaillons de Charial et Rabelais. Jardin de buis à allées circulaires. Une croix. La porte verte ouverte sur la place de l’hôpital est belle.

La grande verrière dans l’esprit pyramide du Louvre qui couvre la cour du Midi.

Le Grand dôme, bien sûr.

Les Cours Saint-Martin, Sainte-Elizabeth et Saint-Henri.

À voir autour du Grand Hôtel-Dieu

La magnifique et magique fontaine Place des Jacobins.

Le classique et charmant Théâtre des Célestins avec au centre de sa place un périscope donnant sur une œuvre de Buren, dans le parking dessous.

L’Opéra au nord conçu par Nouvel avec sa façade décorée de huit muses (et non neuf) et son intérieur en marbre noir.

Et juste à côté, la place Bellecour avec ses deux statues, au centre celle de Louis XIV à cheval, et au sud côté Saône celle de Saint-Exupéry en compagnie du Petit Prince.

 

Festival Lumière 2020

Le monstre Francis Ford Coppola est prix Lumière 2019. Découvrez le programme du festival Lumière 2019 du 12 au 20 octobre.

Le 11ième Festival Lumière est terminé. Rendez-vous à l’automne prochain pour le :

Festival Lumière 2020

Prix Lumière 2019 : Francis Ford Coppola

Francis Ford Coppola, prix Lumière 2019 — Crédits : Sofia Coppola

Le Parrain (1972) du cinéma de ces 50 dernières années, d’Apocalypse Now (1978), 2 Palmes d’Or pour ce film et Conversation secrète, 5 Oscars est le Prix Lumière 2019. Monstre sacré, scénariste, réalisateur, producteur, vigneron, il vient poser sa patte démiurgique sur un palmarès qui rassemble entre autres créatifs du 7ième art, Scorsese, Wong Kar-wai, Tarantino, Forman, Loach.

Programme 2019

Le programme dans ses grandes lignes.

  • 2 rétrospectives sur les années Warner et André Cayatte.
  • La trilogie Le Parrain sera projetée Halle Tony Garnier.
  • Un ciné concert de courts métrages de Chaplin dans la même halle, dont le fameux L’émigrant
  • La sortie en ciné concert de la copié restaurée de La roue d’Abel Gance.
  • La nouvelle sortie de la la trilogie Zombies en hommage à Georges Romero.
  • Des projections d’immenses classique, dont une copie restaurée de La grande évasion de John Sturges.
  • Des masters classes à la Comédie Odéon et la Villa Lumière.
  • Des expositions photos.
  • Quelques invités sont déjà connus, Bong Joon-Ho, Daniel Auteuil, Marina Vlady.

Téléchargez le programme complet du festival Lumière ici (plus de 50 pages).

Prix Lumière 2018 : Jane Fonda

Palmarès du Prix Lumière

Le relativement jeune Festival Lumière créé en 2009 par l’Institut Lumière a tout de suite acquis une reconnaissance importante grâce entre autres au prix Lumière décerné à une personnalité internationale du cinéma et à sa programmation autour du cinéma classique.

Clint Eastwood (2009), Milos Forman (2010), Gérard Depardieu (2011), Ken Loach (2012), Quentin Tarantino (2013), Pedro Almodóvar (2014), Martin Scorsese (2015), Catherine Deneuve (2016), Wong Kar-wai (2017), Jane Fonda (2018), Francis Ford Coppola (2019).

Programmation cinéma classique

Le festival se consacre à des œuvres anciennes à travers des rétrospectives et de grandes projections. Il a une fréquentation populaire exceptionnelle grâce à des projections durant toute sa tenue dans de très grandes salles de l’agglomération lyonnaise : la Halle Tony Garnier, l’amphithéâtre du centre de congrès à la Cité Internationale (Remise du Prix Lumière), l’Auditorium de Lyon avec des cinés concerts par l’Orchestre National de Lyon, le Théâtre des Célestins avec des master classes et bien sûr à l’Institut Lumière.

Programmation à venir (fin août).

Le Marché du Film Classique (MFC)

Pendant le festival se tient depuis 2013 et durant 3 ou 4 jours un marché du film classique unique en son genre. Réseautage entre professionnels, conférences, rencontres sur des sujets économiques, techniques ou juridiques du domaine. S’y croisent les pros du cinéma patrimonial et ils sont nombreux, des réalisateurs aux producteurs, éditeurs, diffuseurs, laboratoires aux institutionnels et détenteurs de droits.

Cette année, il rendra hommage à Criterion.

La brocante Cinéma-Photographie Lumière

Attirant beaucoup de collectionneurs et exposants français et des pays limitrophes, cette brocante ne fait pas partie officiellement du festival mais en est une manifestation périphérique passionnante avec des appareils argentiques, caméras, projecteurs, du matériel très varié (l’inventivité était foisonnante), des affiches, des films. Une autre brocante existe au même endroit au printemps. Toutes deux même si l’on est pas collectionneur donnent l’occasion de revisiter les débuts de la photographie et du cinéma.

Dates brocante Lumière automne 2019 :
samedi 19 octobre 2019 à 11h à dimanche 20 octobre 2019 19h
rue du Premier film – Lyon 8ième

L’Institut Lumière

L’Institut Lumière a été installé à Lyon sur le lieu même de l’invention en 1895 et du développement du « Cinématographe » par les frères Auguste et Louis Lumière. Le « hangar du premier film »  été restauré à côté de la (magnifique et vaste) salle de projection de l’Institut Lumière, c’est ici qu’a été tourné le premier film projeté de l’histoire du cinéma, La sortie de l’usine Lumière à Lyon. Car les frères Lumière n’ont pas été les premiers à enregistrer un film mais par contre ils ont été les premier à projeter des films devant un public, donnant naissance au cinéma que nous connaissons aujourd’hui.

L’institut Lumière L’Institut regroupe deux salles de cinéma, un musée (passionnant), un centre de doc et depuis peu une galerie photo située rue de l’Arbre Sec près de la place des Terreaux.

Bon cinéma.

Traboules du Vieux Lyon et Croix-Rousse, comment les visiter ?

Il y en a entre 400 à 500 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île. On peut en visiter certaines.

Réservez une visite guidée semi-privée des traboules

Voulez-vous goûter à notre recette qualité ? Un tout petit groupe limité à 12 + un guide conférencier féru d’histoire et passionné de Lyon. Oui ? Nos guides conférenciers Maud, Maxime, Alexandre ou Adam vous emmèneront alors de bon matin dans le siècle d’or de Lyon, lorsque la vieille ville est encore fraîche et secrète, par ses ruelles ocres pavées et ses mystérieuses et secrètes traboules.

Chaque samedi et dimanche matins.

Demande pour une visite guidée des traboules en groupe

Histoire des traboules

Les traboules jusqu’au vingtième siècle

« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants »

La citation est de Saint Ex, né place Bellecour en 1900. Nous sommes tous des Alexandre Dumas, des Mata Hari, des Howard Carter. L’attrait des traboules traverse les tranches d’âge. L’étymologie latine, transbulare, trabulare, n’explique pas cette passion des tous les visiteurs de Lyon pour elles. Pas plus que leur histoire depuis le quatrième siècle. Non, ce qui nous fascine tous, petits ou vieux, quadras ou ados, c’est une idée d’enfant, l’idée du passage secret.

Grande traboule du Vieux Lyon
Grande traboule du Vieux Lyon — Photo : Ambre, DR

Il y en a plus de 300 dans le Vieux Lyon, à Croix-Rousse, en presqu’île.

À la Renaissance, quand la population de Lyon a explosé, on a construit derrière les immeubles existants de nouveaux immeubles, sans remettre en cause le dessin des parcelles du Moyen-Âge qui favorisait les longues rues sans rues traversantes pour gagner de l’espace. Pour éviter de longs détours, la traboule était la solution.

À Croix-Rousse, au dix-neuvième siècle, on a fait pareil. Ainsi, on pouvait descendre du haut de Croix-Rousse à Terreaux en ligne droite en les empruntant.

Les traboules aujourd’hui, « un trésor confisqué »

Gilbert Vaudey, dans son merveilleux livre Le nom de Lyon, chez Christian Bourgois Éditeur, écrit : « Dans ses Traboules de Lyon, René Dejean a scrupuleusement dressé l’inventaire de quelque 315 d’entre elles. Il faut pourtant en faire l’aveu : la carte qu’un telle liste invite à dresser ressemble aujourd’hui à un trésor confisqué. Ce qui subsiste des passages […] ne constitue plus que la partie visible d’un domaine devenu interdit. Exaltés en raison inverse de leur raréfaction, ils n’ont cessé de subir l’affaiblissement de leur fonction au profit de la publicité faite à une image. » Image sur laquelle surfe d’ailleurs cet article que vous êtes en train de lire, ainsi que les autres pages de ce site consacrées à la visite des traboules. C’est que vous êtes très nombreux à vouloir les visiter lors de votre venue à Lyon, voire même en tant que Lyonnais.es à désirer les découvrir, et donc à taper dans Google : « visiter traboules lyon ».

Or donc, 95% de ces traboules traversantes sont désormais closes. Par les propriétaires, pour se protéger. De nous, les visiteurs, les touristes. Mais aussi des incivilités, des trafics. Et pour leur tranquillité.

Alors, comment entrer dans les traboules ?

Entrée de traboule dans une cour rue Saint-Jean

Y a-t-il tout de même des traboules ouvertes au public­ ?

Oui. Quelques unes sont ouvertes au public via des conventions entre leurs habitants et la municipalité. Officiellement, 31. Nous vous donnons les plus intéressantes ci-dessous.

Comment tout de même visiter les traboules fermées au public sans avoir les codes ?

Levez-vous tôt 🙂 Les portiers sont assez souvent ouverts le matin aux éboueurs et au facteur. Tentez votre chance. Il suffit d’appuyer sur le bouton ouverture, l’étoile ou le zéro.

Les habitants des lieux apprécient-ils ?

Pas vraiment à Saint-Jean ! Il y a beaucoup de passage et les nuisances sonores sont réelles. Aussi, soyez discrets, parlez doucement, attendez d’être ressortis dans la rue.

Traboules du Vieux Lyon

La Longue traboule est la plus connue du Vieux Lyon. Elle relie la rue Saint-Jean à la rue du Bœuf à travers 3 cours et 4 corps d’immeubles.

Entrée de la longue traboule : 54, rue Saint-Jean.

Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin, ebook à paraître en 2019.

Elles sont intégrées à notre visite guidée du Vieux Lyon et de ses traboules

Traboules de Croix-Rousse

La traboule de la cour des Voraces, entre la place Colbert et la rue Imbert-Colomès,  est à la fois traboule,  cour et escalier. À ne rater sous aucun prétexte, autant pour son histoire que pour sa spectacularité, 6 étages et autant de volées de marches vous contemplent.

Entrée de la traboule de la cour des Voraces : 9, place Colbert.

Retrouvez leur liste dans Lyon dans les yeux, de Gilles Bertin.

Elles sont intégrées à notre visite guidée de Croix-Rousse et de ses traboules

Chaque samedi et dimanche, visite semi-privée des traboules du Vieux Lyon réservable en ligne

 

Biennale de la danse 2018

Accès au programme des spectacles.

Fin du défilé de la biennale de la danse 2018
Fin du défilé de la biennale de la danse 2018

Rendez-vous pour le défilé 2020

Défilé de la biennale, c’était le

dimanche 16 septembre 2018 — départ de Terreaux à 14h30

 

Défilé de la biennale de la danse en 2006Le populaire, festif et coloré défilé de la biennale de la danse de Lyon retrouvera son trajet habituel, où il doit être, dans la rue ! En 2016, à à cause des attentats, il s’était tenu dans l’enceinte close du stade de Gerland.

Biennale de la danse 2018 : du 11 au 30 septembre 2018

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Bonne biennale de la danse et bon défilé

Défilé 2006, départ place des Terreaux
Défilé 2006, départ place des Terreaux
biennale de la danse de Lyon : le final place Bellecour
Défilé 2006, le final place Bellecour

Biennale de la danse — Programme

Que visiter à Lyon ?

L’essentiel de ce qu’il faut visiter à Lyon vous est résumé dans cette page, avec des renvois vers nos parcours gratuits et nos visites guidées.

L’ensemble de notre site web Lyon visite est une réponse à cette question : Que visiter à Lyon ? Nous allons essayer d’y répondre ici en une seule page. En commençant par les visites incontournables.

Nota : si vous souhaitez une visite guidée avec nos guides-conférenciers Pierre ou Alexandre, consultez notre catalogue de visites guidées incontournables de Lyon.

On part maintenant à la découverte de ce qu’il faut voir à Lyon :

Vieux Lyon

Le quartier historique sans conteste le plus marquant de Lyon, classé « Patrimoine historique de l’humanité » par l’Unesco, ses traboules, son quartier Renaissance, la cathédrale Saint-Jean.

Voir notre parcours gratuit Vieux Lyon, traboules et cours Renaissance

Vous souhaitez un guide ? Réservez notre visite guidée Vieux Lyon et traboules

Plusieurs musées à visiter dans ce quartier du Vieux Lyon :

  • Musée Miniature et Cinéma : il regroupe une collection d’une centaine de scènes miniatures par de grands artistes et une collection de 400 objets  utilisés pour créer des effets spéciaux au cinéma.
  • Musée Gadagne : dans un hôtel Renaissance incroyablement restauré et de toute beauté ayant appartenu aux deux frères banquiers italiens Gadagne a été aménagé un double musée, l’un est un musée sur l’histoire de Lyon, l’autre est un musée des arts de la marionnette.

Fourvière

Basilique de Fourvière et théâtres romains : La colline de Fourvière offre un point de vue exceptionnel sur Lyon et tout l’est, jusqu’aux Alpes. Ce n’est pas un hasard si les romains se sont installés ici et y ont créé en 43 av. J.-C. la cité de Lugdunum. Sur cette colline, vous devez d’abord visiter la Basilique de Fourvière et sa crypte et déambuler autour pour découvrir ces deux exceptionnels points de vue. Puis ensuite rendre visite aux théâtres romains. Le Parc des hauteurs offre de beaux points de vue peu courants sur la Saône et Lyon et propose un parcours accro-branches pour les enfants.

Voir notre parcours gratuit Fourvière

Vous souhaitez un guide ? Réservez une de nos visites guidées pour Fourvière

Saint-Georges terrassant le dragon, une des statues emblématiques de Lyon qui couronne la basilique (photo Lyon Visite)

Cimetière de Loyasse : Vous pouvez aussi si vous avez plus de temps visiter le Père Lachaise lyonnais : le cimetière de Loyasse. Il passionnera les amateurs d’ésotérisme et de symbolisme. Il abrite une tombe particulière visitée, celle du mage Maître Philippe de Lyon.

Voir notre parcours gratuit Cimetière de Loyasse par le parc des hauteurs

Musée à visiter dans ce quartier de Fourvière :

  • Musée gallo-romain : Il est accolé aux théâtres romains. Il recueille les pièces découvertes au cours des fouilles préventives des grands chantiers de la ville portant sur l’histoire de  la cité gallo-romaine. Les salles sont enterrées à flanc de colline et offrent une ambiance vraiment historique.

Croix-Rousse

L’autre colline de Lyon, l’ancienne colline ouvrière des canuts, les ouvriers de la soie, parcourue de haut en bas de traboules. Aujourd’hui, la colline de Croix-Rousse concentre sur ses murs un foisonnement de créations de street-art par des artistes de rue. Elle abrite aussi plusieurs murs peints à voir absolument, dont les fameux Mur peint des Canuts et le Mur peint des Lyonnais célèbres, tout en bas des pentes de la Croix-Rousse.

Les vues en montant ou descendant les pentes sont saisissantes de beauté.

Voir nos différents parcours gratuits :

Vous souhaitez un guide ? Réservez notre visite guidée Croix-Rousse

Confluence

Nouveau quartier de Lyon dont l’aménagement est encore en cours. Nous vous conseillons de voir le Musée des Confluences, de vous promener autour de la darse qui permet aux bateaux d’entrer au coeur de la presqu’île et de longer les berges de Saône qui concentrent des créations architecturales ultra-modernes des plus grands architectes contemporains.

Voir notre parcours gratuit Confluence

Vous souhaitez un guide ? Réservez notre visite guidée Confluence

Musée à visiter dans ce quartier de Confluence :

  • Musée des Confluences : Sa silhouette est inoubliable. Il est situé tout au bout de la presqu’île, où se rejoignent Rhône et Saône, sur un site exceptionnel. Il abrite des collections de sciences naturelles, d’anthropologie, de civilisations, de sociétés. Il offre aussi une salle de restaurant et une terrasse avec une vue magnifique.

Parc de la Tête d’Or

C’est un parc immense, de toute beauté, spirituellement encore plus impressionnante en automne, empli d’arbres centenaires, de roseraies, d’un jardin botanique avec des serres Balthard, d’une plaine africaine avec ses girafes et d’animations pour les enfants, de grandes pelouses merveilleuses dès les premiers soleils et d’une allée qui en fait le tour, idéale pour les jogueurs.

Voir notre parcours Parc de la Tête d’Or

Vous souhaitez un guide ? Réservez une de nos visites guidées pour le Parc de la Tête d’Or

Une des serres Balthard du jardin botanique (photo FC)

Bonne visite de Lyon.

Festival Quais du polar 2024

Festival majeur du roman policier, du thriller et du noir, Quais du polar accueille depuis 2005 les plus grands auteurs à Lyon. L’occasion aussi de découvrir le Lyon du gang des Lyonnais et des frères Lumière.

20e quai du polar

du

5 au 7 avril 2024

Le festival est terminé. Énorme succès et record battu : plus de 100000 festivaliers l’ont visité !

Rendez-vous pour Quai du polar 2025.

Festival majeur dans le genre extrêmement populaire du roman policier, du thriller et du noir, allant de la BD jusqu’au cinéma, Quais du polar accueille depuis 2005 les plus grands auteurs à Lyon. Craig Johnson, Michael Connelly, Henning Mankell (décédé en 2015), Norman Spinrad, P. D. James (décédée en 2014), Patricia McDonald, Deon Meyer, Jo Nesbø et, chez les français, Didier Daeninckx,  Frank Thilliez, Jean-Christophe Grangé, Tobie Nathan.

Le festival 2024 : 135 invités et beaucoup de grands noms pour ce 20e anniversaire de Quais du Polar

Encore cette année, des autrices et auteurs très populaires et/ou réputées chez les Français :

  • Karine GIEBEL
  • Nicolas MATHIEU
  • Karim MISKÉ
  • François MÉDÉLINE
  • Sophie LOUBIÈRE
  • Didier DAENINCKX

Et chez les internationaux :

  • Tim WILLOCKS
  • Valerio VARESI
  • Ragnar JÓNASSON
  • Jo NESBØ
  • Dennis LEHANE
  • Peter MAY
  • Joseph INCARDONA

Nos visites guidées pendant « Quais du polar »

    Français et anglais disponible pour toutes les visites, pour les autres langues en fonction de la visite, à voir avec Ambre.

Le festival 2023

Quais du polar 2023 Lyon, visiter Lyon avec Lyon Visite

Au programme de cette année, toujours autant de grosses signatures populaires­­ françaises Michel Bussi, Hélène Couturier, DOA, Claire Favan, Marin Ledun, Louise Mey, Bernard Minier, Colin Niel, Olivier Norek, Patrick Pécherot, Franck Thilliez, Olivier Truc et de pointures pointues internationales, Javier Cercas, William Boyle, Elizabeth George, Denis Lehane.

Le festival 2022

Quai du polar 2022, festival de romans policiers à Lyon

Au programme de cette année, toujours autant de grosses signatures populaires­­ françaises Dominique Manotti, Michel Bussi, Jacques Expert, Nicolas Geibel, Philippe Jaenada, Bernard Minier, Sylvain Forge, Guillaume Musso, Caryl Férey, Colin Niel, Olivier Norek, Franck Thilliez et de pointures pointues internationales, David Peace, Val McDermid, Harla Coben, Craig Johnson, Camilla Greben, Deon Meyer, Paula Hawkins, Arnaldur Indriðason, John Grisham.

Mais aussi des nouvelles et nouveaux venus avec un premier livre.

Le formidable Lady Chevy de John Woods

D’abord un énorme coup de cœur pour un nouvel auteur américain, John Woods, avec Lady Chevy, surnom de son héroïne adolescente terriblement attachante. Le roman raconte son violent parcours initiatique pour se sortir de la misère à laquelle semble la condamner son milieu, dans les Appalaches désindustrialisées et semées d’installations pétrolières de fracturation hydrauliques, lesquelles vont fracturer sa vie, alors qu’elle rêve de devenir vétérinaire. Un roman très dur et très tendre, avec des personnages emplis de contradictions, comme vous, comme toi et comme moi.

Couverture du livre Lady Chevy

Le formidable Lady Chevy du nouvel auteur américain John Woods, éd. Albin Michel

Michèle Pedinielli et Anna de Sandre chez 2 passionnants éditeurs

Deux autres nouvelles venues sur la scène du polar à ce Quai du polar 2022, avec un premier roman. Michèle Pedinielli, autrice de Boccanera, aux éditions de l’Aube, excellent éditeur d’auteurs internationaux et d’histoires ancrées dans les pays et la société. Un polar entièrement niçois avec une « privée » en héroïne soumise au même suspense que ses lecteurs. En lices pour le prix des lecteurs Quais du polar.

Et Anna de Sandre, autrice de Villebasse, chez le meilleur éditeur de polar qui soit, La manufacture de livres. Un éditeur découvreur de talents comme Franck Bouysse, grand écrivain qui également au sommaire du n°3 de la revue Pourtant avec Moïse, nouvelle inédite. Pourtant est une revue lyonno-parisienne.

Et quelques lyonnais comme Jacques Morize, auteur chez l’éditeur villeurbannais AO éditions d’une série de polars se déroulant dans chaque arrondissement lyonnais, comme Les nouveaux mystères de Paris de Léo Malet.

L’excellent café librairie Un petit noir, spécialisé dans le polar, dont le patron est une bible, et situé sur les pentes, aura son stand au festival.
→ Voir l’encadré sur le Petir noir en fin de page

Informations pratiques :

  • L’accès est gratuit.
  • Horaires : vendredi et samedi de 10h à 20h, dimanche de 10h à 18h.
  • Le festival se déroule au cœur de la presqu’île (le centre ville de Lyon) en bonne partie à l’Opéra de Lyon, le Palais de la Bourse (Chambre de commerce), le Palais Bondy et l’Hôtel de ville.

Les lieux

Le festival se déroule chaque année principalement dans deux magnifiques et imposants bâtiments : l’Hôtel de ville et l’Hôtel de la Chambre de commerce de Lyon.

Quais du polar - hotel de ville de Lyon
Le beffroi de l’Hôtel de ville de Lyon abrite le deuxième carillon de France avec 65 cloches

 

magnolias en fleurs devant hotel de la chambre de commerce Lyon
Magnolias en fleurs devant l’hôtel de la chambre de commerce (CCI) de Lyon

Le festival 2021

70 000 personnes ont visité ce festival 2021 et rencontré 110 écrivaines et écrivains de 14 nationalités différentes. Chiffre plus surprenant, il s’est vendu 6800 livres soit un livre pour 10 festivaliers. Que lisent les 63 200 autres ?

Le festival 2020

Covid annulation !

Le festival 2019

Plus de 100.000 visiteurs pour l’édition 2019 ! Record battu, Quais du polar est un festival extrêmement populaire.

Quais du polar - hotel de la chambre de commerce Lyon

Prix littéraires Quais du polar 2019

Prix Quais du polar 2019 en BD : Charogne de Benoit Vidal et Borris, éd. Glénat

Prix des lecteurs Quais du Polar – 20 Minutes : La guerre est une ruse, Frédéric Paulin, chez l’excellent éditeur Agullo

Prix Le Point du polar européen 2019 : La mort selon Turner, Tim Willocks, chez le non moins intéressant éditeur Sonatine

Les écrivains

25 écrivains scandinaves étaient invités pour une visite approfondie du polar nordique. Avec :

L'hypnotiseur, Lars Kepler

D’abord les suédois Alexander et Alexandra Ahndoril qui écrivent comme l’on dit à quatre mains sous le pseudonyme de Lars Kepler, auteurs du fascinant best-seller L’hypnotiseur.

Et Leif Davidsen (Danemark), Jørn Lier Horst (Norvège), Monica Kristensen (Norvège), Lilja Sigurðardóttir (Islande), Viveca Sten (Suède), Árni Thórarinsson (Islande), etc.

Des temps importants ont été consacrés aux séries télé, notamment avec des projections au Pathé Bellecour.

Quais du polar - libraires et editeurs dans hotel de la chambre de commerce Lyon

Un hommage à Georges Simenon lui a été rendu à l’occasion de l’anniversaire de sa mort en 1989. En plus d’une rencontre, il y avait aussi des projection de films adaptés de ses livres.

Et de très nombreuses conférences.

Le festival 2018

Quelques uns des invités en 2018 étaient :

  • Côté polar italien qui est le thème de cette édition : Donato Carrisi, Giancarlo De Cataldo, Luca di Fulvio.
  • Polar français : Franck Bouysse, Dominique Manotti, Sandrine Collette, DOA, Caryl Ferey, Marin Ledun, Bernard Minier, Jean-Bernard Pouy, Romain Slocombe, Serge Quadruppani, Patrick Bauwen. Et en non polar : Michel Bussi, Philippe Jaenada ou Joann Sfar.
  • Côté internationaux : Harlan Coben, Camilla Läckberg, Ian Rankin, Deon Meyer, Franck Thilliez, Craig Johnson, Patricia MacDonald, M.J. Alridge.

Le festival 2017

Quelques uns des auteurs reçus en 2017 : David Vann, Marcus Malte, Guillaume Musso, Luis Sepulveda, Michel Bussi, Philippe Kerr, Ron Rash.

Jo Nesbö à Quai du polar 2016 :


Mention spéciale au blog polar EmOtions

Voici un blog incroyable sur le polar et le thriller ! Profusion d’articles, critiques, interviews avec un  enthousiasme roboratif et un fabuleux travail de découverte d’auteurs et d’œuvres. Nous l’adorons à Lyon Visite, vous l’avez compris. Yvan sera évidemment sur le festival Quais du polar pour ses rencontres et interviews.

Son blog : https://gruznamur.wordpress.com/ et son autoportrait + une interview de lui.

Atmosphère noire sur les pentes de Croix-Rousse : le café librairie Un petit noir

Virginie Despentes a choisi son pseudonyme d’auteur ici, sur ces pentes.

Librairie Café "Un petit noir" consacrée au polar à Lyon

Un Petit Noir, librairie café consacrée uniquement au polar est au milieu des pentes de la Croix-Rousse, 57 montée de la Grande-Côte, dans le quartier arty et alternatif, animée par un passionné qui trace sa route depuis plusieurs années, de plus dans un beau lieu. Le site du café librairie Un Petit Noir

… que du noir dans la vitrine d’Un Petit Noir (photo nov. 2016)

Sans aucun dessous de table, on vous recommande chaudement ce lieu consacré au noir.

Nos conseils pour visiter Lyon pendant « Quais du polar » :

Vue sur le Rhône depuis une traboule au flanc de Croix-RousseTraboules des pentes

Plongez dans l’atmosphère et l’histoire alternative et sociale des pentes avec notre itinéraire Traboules des Pentes de la Croix-Rousse.

 Vieux Lyon

 

 

 Balade dans Lyon à Vélo’v

 

 

 La balade des magnolias

 

 

 Visiter Lyon en 2 jours

 

 

 

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Confluence, balade architecture et urbanisme entre Rhône et Saône

Profitez d’une très belle demi-journée dans ce nouveau quartier à l’architecture hyper moderne, à la pointe entre Saône et Rhône, avec une visite culturelle à son exceptionnel Musée des Confluences.

Parcours de visite de Confluence

Nous vous proposons dans cette page une visite que vous pouvez faire en autonomie, à pied ou à vélo en combinant :

  • une balade le long de la Saône et du Rhône en passant par la pointe ;
  • une visite culturelle du Musée des Confluences ;
  • un pot l’été en terrasse au bord de l’eau.

Nota : Les visites guidées de nos guides conférenciers suivent un itinéraire différent du parcours ci-dessous, en approfondissant certaines thématiques. Voir notre  visite guidée Lyon-Confluence.

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Votre itinéraire de balade Confluence

Prenez le tramway T1 jusqu’à la station Hôtel de Région – Montrochet (si vous commencez par la visite du musée) ou la station Musée des Confluences (si vous terminez par le musée).

Dans le sens Musée des Confluences – Place Nautique

Musée Confluences (avec un « s »)

Ce musée est un musée des sciences et des sociétés qui veut donner à tous les clés pour comprendre notre monde, notamment à travers les savoirs de la science et le fonctionnement de nos sociétés. Il est organisé autour de 3 thèmes :

  • D’où venons-nous ? Les origines de l’homme et de notre planète, la vie, la mort.
  • Qui sommes-nous ? L’être humain dans le monde, l’environnement.
  • Que faisons-nous ? L’histoire du passé au futur.
Musée des Confluences depuis la station de tramway T1 du même nom

Musée des Confluences depuis la station de tramway T1 du même nom

On y trouve(ra) une girafe de 2 mètres de haut « taxidermiée », un double phaéton Berliet C2 22 HP double phaéton, l’accélérateur de particules Cockcroft & Walton, un camarasaurus de 14 mètres de long.

Berges du Rhône et pont Raymond Barre

Promenade extrêmement agréable depuis le musée jusqu’à la pointe. On appréciera particulièrement la vue par dessous du nouveau pont Raymond Barre (ancien maire de Lyon, premier ministre et meilleur économiste de France, dixit VGE) dévolu aux «déplacements doux» (en langue de bois politique lyonnaise, tout déplacement n’utilisant pas un moteur à essence) qui forme avec le pont voisin, le pont Pasteur, un V. Puis plus loin sa forme particulière d’animal faisant le gros dos.

Pont Raymond Barre sur le Rhône en face de Musée des Confluences à Lyon
Pont Raymond Barre sur le Rhône, face au Musée des Confluences, Lyon

Quelques péniches d’habitation le long de cette berge rectiligne très minérale. En face, les bâtiments modernes de Tony Garnier puis le lycée international de Lyon.

La pointe du confluent du Rhône et de la Saône

On se croirait presque devant l’océan pour peu qu’une mouette se pose sur un des ducs d’Albe prolongeant la pointe.

La pointe de la Confluence vue coté sud avec à gauche le Rhône et à droite la Saône, le musée des Confluences est derrière.

Si l’on se retourne vers le nord, on a à gauche le pont ferroviaire de la voie Lyon Saint-Etienne. La basilique de Fourvière bien sagement sur sa colline. Le pont Raymond Barre avec son élégante arche à droite. Et au centre le diamant pas fini de tailler du musée des Confluences.

On reprend la route à gauche, c’est-à-dire à l’ouest, par la promenade qui longe la Saône.

Berges de Saône

Très agréable remontée au nord par ce sentier moins rectiligne que côté Rhône, pas de doute ce n’est plus le même cours d’eau. On passe sous le musée en direction du pont de chemin de fer.

Viaduc ferroviaire de la Quarantaine

Viaduc ferroviaire de la Quarantaine sur la Saône dans le quartier Confluences — Lyon

Sur ce pont en fer à la magnifique architecture circulent de nombreux trains vers ou depuis Saint-Étienne. Son histoire a été difficile. Construit en 1852, il s’écroule en 1854… coupant la navigation sur la Saône durant 2 ans. Le pont est reconstruit en 1856 et sera enfin remplacé par le viaduc métallique que vous voyez en 1932. Les 1er et 2 septembre, les allemands le dynamitent mais cette fois-ci, il tient le coup et peu endommagé pourra être réparé et remis en service, à l’époque avec une voie ferrée et une voie pour les automobiles et les piétons. Il est électrifié en 1954. Aujourd’hui, il est un élément structurant du paysage et, notez-le, il traverse la Saône en biais, comme de l’autre côté de la presqu’île traverse le Rhône le nouveau pont Raymond Barre.

Le cube orange et le cube vert de Confluence

Le quartier Confluence se veut une sorte de vitrine du futur, tant de point de vue archi que du point de vue écolo. Des bâtiments innovants  dispersés par les urbanistes dans cette partie de Confluence appelée « Ilot P »… « P » pour énergie positive (ils produisent plsu d’énergie qu’ils n’en consomment). En particulier le cube vert qui abrite la télé européenne d’info continue Euronews et le cube orange, des plus mitraillés par les photographes, avec son étonnant puits de lumière en façade.

Confluence, la Sucrière, le cube vert, le cube orange et le musée des confluences

D’autres bâtiments marquent ce quartier. Le Musée Confluences bien sûr. Mais aussi l’Hôtel de Région organisé autour d’un immense patio. Cet ensemble de bâtiments n’est pas courant, il marque l’ambition de Lyon, la sauce urbaine prendra-t-elle, on le saura dans les années prochaines.

Après le cube vert, ne ratez pas la Buvette de Francis qui subsiste du passé, de l’avant quartier à énergie positive, mais qui connaissait depuis bien longtemps la récupération d’énergie.

La place nautique et sa passerelle aux cadenas

On arrive à la Place Nautique par une fort belle promenade entre la Saône et des plans d’eau ressemblant à des mares dans lesquelles se reflète le centre commercial.

Le centre commercial Confluence se reflète dans une mare avec joncs et canards
Le centre commercial Confluence se reflète dans une mare avec joncs et canards.

La passerelle sur la « darse » (le bras de Saône qui rentre à l’intérieur de la presqu’île) obéit à la tradition récente des cadenas d’amoureux. On y captera également de magnifiques vues sur ce quartier encore en construction.

La passerelle sur la Place Nautique avec ses cadenas d'amoureux.

Voici un beau point final à notre balade.

Bonne découverte de Confluence.

Galerie virtuelle du street art à Lyon

Cette galerie est une visite virtuelle permettant de retrouver des graffs disparus ou encore présents….. Vous pouvez la parcourir depuis chez vous… Ou sur votre tablette en baladant sur les pentes de Croix-Rousse, haut lieu du graff à Lyon (voir notre itinéraire).

Voir notre itinéraire de visite « Street art Lyon » (avec carte interactive) ici : https://www.lyon-visite.info/street-art-graff-graffitis-tags-pentes-croix-rousse/

Exposition virtuelle street art lyon croix-rousse (mises à jour : oct/nov 2013, juillet 2019)

Dans la galerie ci-dessous, un certain nombre de réalisations. Parmi elles des graffeurs connus :

  • THTF, collectif de 2 artistes, très prolifique sur les pentes de la Croix-Rousse : collages, fresques ;
  • Kesa, connu pour ses animaux et oiseaux découpés dans des vinyles ;
  • Don Mateo, avec de beaux sujets en papier collé (voir l’enfant ci-dessous) ;
  • Méthyl’N
  • Kalouf
  • Big Ben
  • Don Matteo

Knar ne fait pas encore partie de cette galerie.

By Dav', 2016

Image 1 parmi 76

Les techniques sont très diverses : fresque, pochoir, collage. Le nombre de tags a notoirement augmenté depuis septembre 2013, pour une raison que nous n’avons pas percé.

La photo 29 (7e rangée) est intéressante, elle concentre le travail de trois grafeurs différents.

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Notre itinéraire de visite « Street art Lyon » (avec carte interactive) https://www.lyon-visite.info/street-art-graff-graffitis-tags-pentes-croix-rousse/ permet de découvrir sur le terrain les tags non effacés de cette galerie.

Cimetière de Loyasse par le Parc des Hauteurs et Fourvière

Le cimetière de Loyasse est passionnant pour au moins 3 raisons : l’impressionnante richesse de ses styles, ses célébrités (comme le mage Nizier-Anthelme Philippe), la balade pour s’y rendre par Fourvière et le méconnu Parc des Hauteurs.

Nous vous proposons une visite selon deux points de vue : d’une part célébrités du whos’s who  lyonnais et curiosités et d’autre part symbolisme architectural. A vous de choisir celui qui vous intéresse ou de mixer les deux. Rendons-nous d’abord sur place.

Aller au cimetière de Loyasse par le Parc des Hauteurs et Fourvière

  • Partir du Vieux Lyon au pied de la cathédrale Saint-Jean.
  • Prendre le funiculaire à la station de métro Vieux Lyon (moyen le plus rapide et le moins fatiguant)
  • Ou monter à pied par le jardin du Rosaire (itinéraire bleu sur la carte ci-dessous) au flanc de la Colline (très très jolie balade exigeante physiquement), pour cela de la place Saint Jean, prendre la rue Saint Jean, à gauche la rue de la Bombarde, à droite la rue du Boeuf, et aussitôt à gauche la montée des Chazeaux. En haut des escaliers, on souffle. Prendre à gauche la montée Saint-Barthélemy jusqu’à l’entrée du jardin sur votre droite. Traverser le jardin à votre gré par l’allée en zig-zags ou en coupant si vous êtes sportif. A la saison des roses, profitez de la jolie allée avec stations du chemin de croix.
  • Sur l’esplanade de Fourvière, prendre à droite la Montée Nicolas de Lange jusqu’à l’entrée sur votre gauche du Parc des Hauteurs.
  • Traverser le Parc des Hauteurs en profitant de toutes les belles choses qu’il vous offre : vues sur Croix-Rousse, les Monts d’Or, les belles boucles de la Saône, la passerelle des Quatre-vents (avec en-dessous les vestiges de la station d’un ancien funiculaire) et un bel espace vert derrière.
  • Traverser entièrement le Parc des Hauteurs et à la sortie prendre à droite et aussitôt à gauche, le cimetière est indiqué.

Histoire et carte du cimetière de Loyasse

C’est le plus ancien cimetière de Lyon. Il est vite devenu branché de s’y faire inhumer. Avec un monument à sa hauteur sociale ! C’est pour cela que le cimetière fourmille de célébrités lyonnaises et de tombeaux spectaculaires. Mais aussi de sépultures abandonnées devenues pour certaines romantiques.

Célébrités lyonnaises et curiosités

Voir numéros correspondants sur le plan ci-dessous et sur le plan distribué à l’accueil du cimetière

  • 1 – Edouard Herriot, député, sénateur, président du conseil (3 fois), ministre, député, maire de Lyon (pendant 52 ans), membre de l’Académie française, officier de la Légion d’honneur, président du parti radical-socialiste… écrivez-nous si nous avons oublié quelque chose. En 1942, il renvoie sa Légion d’honneur au maréchal Pétain. A sa mort, le cimetière étant plein comme un oeuf, on lui a érigé à la place de la cabane à charbon des croque-morts  à l’entrée du cimetière un monument quelque peu stalinien (photo). Herriot qui était un lettré a aussi laissé derrière lui un paquet de citations où luit l’esprit lyonnais :

La tradition, c’est le progrès dans le passé ; le progrès, dans l’avenir, ce sera la tradition.

Rien n’est si dangereux qu’un imbécile qui a les apparences d’un homme intelligent.

La politique est un chapitre de la météorologie. La météorologie est la science des courants d’air.

La politique, c’est comme l’andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop.

Maintenant que je suis vieux, lorsque je parcours un cimetière, j’ai l’impression de visiter des appartements.

Tombeau de Edouard Herriot à Loyasse
Tombeau de Edouard Herriot à Loyasse
  • 5 – Carré des prêtres
  • 6 – La brodeuse Marie-Anne Leroudier
  • 8 – Le fondateur de la Brasserie Georges
  • 12 – Jean-Philippe Wuillermoz
  • 13 – Famille Guimet
  • 14 – Velocio
  • 15 – L’architecte de Fourvière, Bossan
  • Le tombeau de Laurencin, sponsor des frères Montgolfier21 – Le sponsor de la première montgolfière, Jean-Espérance de Laurencin, dans un tombeau en pyramide à quatre pans. En tant que financeur des frères Montgolfier, il était dans le premier vol :

Les essais captifs ont lieu du 7 au 15 janvier 1784. Le ballon a souffert de l’hiver rigoureux cette année-là. De plus, du fait de sa taille, le gonflement est très délicat, surtout avec des aides aérostiers peu expérimentés. Le temps peu favorable et une lutte entre les souscripteurs pour savoir qui volerait faillit faire capoter le projet.

Enfin, le 19 janvier, le temps est propice et les esprits calmés, 100 000 Lyonnais sont présents et même Pierre, le père des deux inventeurs est là. Prennent place à bord du Flesselles, Joseph dont c’est le seul et unique vol, Pilâtre, le comte de Laurencin qui avait amené une grande partie des fonds, le comte de Dampierre, le marquis de Laporte d’Anglefort, le prince de Ligne et le jeune Fontaine. Un resquilleur est évacué tel un sac de sable.

  • 23 – Les jouteurs
  • 25 – Le Mage Philippe (Nizier-Anthelme Philippe)

Découvrir et comprendre la symbolique

Certaines tombes « embarquent » une symbolique importante à base d’animaux et de fleurs. A qui s’adresse cette symbolique ? Mais à nous à plus d’un siècle de distance ! Elle a été sculptée pour les vivants, pour leur dire certaines choses que l’on voulait leur signifier… prêtons-nous donc à leur discours et allons-y :

Cimetière de Loyasse, symbolisme, Sablier ailé et serpent qui se mord la queue
Sablier ailé et serpent qui se mord la queue

Végétaux

Fleur de pavot: sommeil

Lierre : attachement

Pommes de pin : fécondité, vigueur

Animaux

Cimetière de Loyasse, tombe du chocolatier Isac Casati, chouette : augure de la mort et symbole de sagesse
Tombe du chocolatier Isac Casati, chouette : augure de la mort et symbole de sagesse

Serpent qui se mot la queue (en forme de 8) : symbole de l’infini

Chouette : sagesse

Coq : pasteur des âmes (à la fois protecteur et défenseur)

Papillon : âme libérée quittant le corps, renaissance

Chauve-souris : mène le défunt à travers les ténèbres et l’aide à y trouver son chemin

Autres

Le coussin : attribut des coeurs enflammés

L’ancre marine : attachement familial

Barrières (autour de la tombe familiale) : protection contre les autres et montrer que l’on est réuni

Oriflamme ailé : âme du défunt

Sablier ailé : temps qui passe

Corne d’abondance : fortune, fécondité

Couronne : récompense ou succès, peut aussi symboliser l’éternité

Bonne visite